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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 2875 - Patrice Duhamel - Macron-Attal: une si bonne entente?
C dans l'air l'invité du 19 avril 2024 - Patrice Duhamel, éditorialiste politique et ancien directeur général de France Télévisions, auteur de "Le Chat et le Renard" aux éditions de l’Observatoire. L’éditorialiste politique, qui raconte dans un livre les relations toujours complexes au sein des couples exécutifs, s’interroge sur le nouveau duo à la tête de l’État. Gabriel Attal avait promis, lors de sa première interview en tant que Premier ministre, "de l'action, de l'action, de l'action", "des résultats, des résultats, des résultats" et de l'"énergie". Cent jours plus tard, quel premier bilan les Français dressent-ils? Colère des agriculteurs, "cause de l'école", insécurité, déficit public... 46 % des Français estiment qu'il est encore trop tôt pour juger clairement l'action du plus jeune Premier ministre de la Ve République, d'après une nouvelle enquête " menée par l'institut Elabe pour BFMTV . Patrice Duhamel avec son livre "Le Chat et le Renard" reviendra sur les rapports entre les présidents de la République et leurs Premiers ministres.
Sat, 20 Apr 2024 - 10min - 2874 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide - Vos questions sms
C dans l'air du 19 avril 2024 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend". - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Fri, 19 Apr 2024 - 03min - 2873 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide - L'intégrale
C dans l'air du 19 avril 2024 - Israël riposte, l’Ukraine appelle à l’aide Israël a prévenu qu’il y aurait une riposte après l’attaque iranienne sans précédent contre son sol. A-t-elle été lancée ce matin ? Des explosions ont été signalées à l’aube près d’une base militaire dans la province d’Ispahan, dans le centre du pays. Le régime des mollahs affirme avoir abattu "trois petits objets volants inconnus" mais pas de missiles et assure qu’aucun dégât majeur n’est à signaler. Le centre du pays abrite plusieurs sites nucléaires iraniens connus. Et la situation demeure très confuse. Selon NBC et CNN, Israël aurait prévenu Washington de sa riposte, mais ni l’Iran ni Israël n’ont pour le moment confirmé des tirs provenant de l’Etat hébreu. De son côté, un porte-parole du Pentagone, interrogé par l'AFP, a répondu n'avoir "rien à dire pour le moment". Quelques heures après les explosions en Iran, l'ambassade américaine en Israël a ordonné à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis "n’ont pas été impliqués dans une opération offensive". Les chefs de la diplomatie du G7, réunis en Italie, ont par ailleurs appelé à "empêcher une nouvelle escalade". Ces explosions coïncident avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Surtout elles interviennent une semaine après les centaines de missiles et drones tirés par l’Iran, le week-end dernier, dont la plupart ont été interceptés. Téhéran avait alors justifié une réponse à l’attaque le 1er avril contre le consulat iranien à Damas, largement imputée à Israël. Depuis, la communauté internationale presse Israël de mener une réponse modérée pour ne pas provoquer un embrasement régional alors qu’en Ukraine l’attaque a résonné d'une façon très particulière. Les drones, lancés par l'Iran, sont les fameux Shahed-136, repérables à leur vrombissement de moteur de mobylette qui sont utilisés par Moscou en Ukraine. Des engins volants qui représentent une menace permanente pour les Ukrainiens qui au regard des évènements jugent le soutien occidental asymétrique. Car 99 % des missiles et des drones lancés par le régime des mollahs ont été abattus grâce au dôme de fer, pilier stratégique de l'alliance entre Israël et les États-Unis mais aussi l'aide de la France, du Royaume-Uni et de la Jordanie. Un deux poids deux mesures raillé par le président ukrainien qui a déploré ces derniers jours que son pays ne bénéficie pas de la même solidarité. Kiev appelle depuis des mois ses alliés à faire davantage alors que l'armée russe progresse sur le front est. Hier, les Européens se sont finalement engagés à accélérer, une nouvelle fois, l'envoi d'armes. "Il n'y a plus de temps pour les grands mots, on a besoin de plus d'armes", a insisté Charles Michel, le président du Conseil européen. "On a eu une bonne discussion et on a compris que les pays membres, particulièrement ceux avec des capacités de production, savent qu'il est très important de fournir plus de systèmes de défense anti-aérien et plus de munitions". LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend". - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni" - ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Fri, 19 Apr 2024 - 1h 03min - 2872 - Jean Lucat - DST: un ex espion se livre.
C dans l'air l'invité du 18 avril 2024 - Jean Lucat, ancien parachutiste du 8e RPIMA, et ancien agent à la DST en 1972, au contre-espionnage, auteur de "un rebelle à la DST, 15 ans d'affaires sensibles…." aux éditions Plon. Un témoignage palpitant au cœur du renseignement français. Jean Lucat révèle quinze ans d'affaires sensibles, de coups tordus, de traques et d'espionnage qui nous replongent dans les grandes pages de l'histoire de la DST. Jean Lucat a passé sa vie au sein des services secrets français. Son rôle ? Traquer les espions soviétiques sur le territoire et lutter contre le terrorisme. Sa spécialité ? L'interrogatoire. Une épreuve physique et psychologique qui dure parfois jusqu'à six jours. Ses souvenirs, d'une honnêteté brutale, nous plongent au cœur de la guerre froide, des méthodes du KGB et du terrorisme international. On y suit des filatures minutieuses, des mises sur écoute, des agents doubles qui mettent en péril la sécurité nationale. Chemin faisant, ce sont aussi les grandes pages de la DST que l'on revisite : l'arrestation des principaux membres d'Action directe, l'attentat d'Orly et la traque des terroristes arméniens qui s'en est suivie, la capture de Carlos en 1994 et la longue " cavale " de Dominique Erulin, soupçonné par l'Élysée d'avoir voulu assassiner François Mitterrand... Un témoignage palpitant au cœur du renseignement français.
Fri, 19 Apr 2024 - 10min - 2871 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" - Vos questions sms
C dans l'air du 18 avril 2024 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après le passage à tabac d'un jeune de 22 ans, décédé ce mardi 16 avril à Grande-Synthe. Cette affaire vient s’ajouter à une liste déjà longue de faits divers sinistres impliquant ces derniers jours des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Hier Emmanuel Macron a réclamé à son Premier ministre de lancer une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes. Selon le chef de l’Etat, "le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous les acteurs. C’est seulement ainsi que nous pourrons mettre fin au processus de décivilisation que j’ai dénoncé" a déclaré le président de la République en Conseil des ministres. L’idée pour l’exécutif est de présenter un projet de loi avant l’été parce que "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse" a expliqué ce jeudi Gabriel Attal. Depuis Viry-Châtillon, le Premier ministre a expliqué que le travail collectif durerait 8 semaines. "Nous recevrons les parlementaires et les forces politiques avec qui nous pouvons construire un projet cohérent dans les prochaines semaines. Je souhaite que nous puissions faire des propositions d’ici 4 semaines", a-t-il affirmé. Pour marquer les 100 jours de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a une nouvelle fois prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et également fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations", aides aux parents et aux familles monoparentales et "nouveau plan stup" pour lutter contre le trafic de drogue qui loin de se limiter aux métropoles gagne aujourd’hui la ruralité. Les petites communes et les villages ne sont en effet pas épargnés par l'explosion des trafics de stupéfiants et les maires ruraux tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rendue publique en juillet 2023, en 2022, 11 % des mis en cause pour trafic de drogue et 14 % des personnes suspectées d’usage de drogue étaient concentrés dans des territoires ruraux. Autre fléau qui inquiète de plus en plus : la prostitution des mineurs. Il y aurait aujourd'hui entre 15 000 et 20 000 mineurs prostitués en France, un chiffre en augmentation de plus de 70 % en cinq ans, selon les associations. "On estime qu’aujourd’hui 13 % des personnes prostituées sont des mineurs. C’est un chiffre qui a doublé depuis 2021", a indiqué Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. Un phénomène qui serait facilité par les réseaux sociaux. LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Thu, 18 Apr 2024 - 06min - 2870 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" - L'intégrale
C dans l'air du 18 avril 2024 - Ultraviolence des jeunes : Attal lance la "contre-attaque" Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après le passage à tabac d'un jeune de 22 ans, décédé ce mardi 16 avril à Grande-Synthe. Cette affaire vient s’ajouter à une liste déjà longue de faits divers sinistres impliquant ces derniers jours des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Hier Emmanuel Macron a réclamé à son Premier ministre de lancer une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes. Selon le chef de l’Etat, "le surgissement de l’ultraviolence dans le quotidien, chez des citoyens de plus en plus jeunes, exige un travail de temps long et qui engage tous les acteurs. C’est seulement ainsi que nous pourrons mettre fin au processus de décivilisation que j’ai dénoncé" a déclaré le président de la République en Conseil des ministres. L’idée pour l’exécutif est de présenter un projet de loi avant l’été parce que "la France a mal à une partie de son adolescence et de sa jeunesse" a expliqué ce jeudi Gabriel Attal. Depuis Viry-Châtillon, le Premier ministre a expliqué que le travail collectif durerait 8 semaines. "Nous recevrons les parlementaires et les forces politiques avec qui nous pouvons construire un projet cohérent dans les prochaines semaines. Je souhaite que nous puissions faire des propositions d’ici 4 semaines", a-t-il affirmé. Pour marquer les 100 jours de son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a une nouvelle fois prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et également fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations", aides aux parents et aux familles monoparentales et "nouveau plan stup" pour lutter contre le trafic de drogue qui loin de se limiter aux métropoles gagne aujourd’hui la ruralité. Les petites communes et les villages ne sont en effet pas épargnés par l'explosion des trafics de stupéfiants et les maires ruraux tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois. Selon une note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rendue publique en juillet 2023, en 2022, 11 % des mis en cause pour trafic de drogue et 14 % des personnes suspectées d’usage de drogue étaient concentrés dans des territoires ruraux. Autre fléau qui inquiète de plus en plus : la prostitution des mineurs. Il y aurait aujourd'hui entre 15 000 et 20 000 mineurs prostitués en France, un chiffre en augmentation de plus de 70 % en cinq ans, selon les associations. "On estime qu’aujourd’hui 13 % des personnes prostituées sont des mineurs. C’est un chiffre qui a doublé depuis 2021", a indiqué Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, devant la délégation aux droits des femmes du Sénat. Un phénomène qui serait facilité par les réseaux sociaux. LES EXPERTS : - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
Thu, 18 Apr 2024 - 1h 04min - 2869 - Philippe Collignon - Intempéries: Les conseils d'un jardinier
C dans l'air l'invité du 17 avril 2024 - Philippe Collignon, journaliste, chroniqueur à Francetv et jardinier. Avec les fortes pluies quasi incessantes de l'hiver et de ce début de printemps, les sols affichent des records de niveau d'eau. Si la vigilance orange a été levée à certains endroits, beaucoup de départements restent sous haute tension craignant de nouvelles pluies. Lors des inondations ces dernières semaines, les agriculteurs ont particulièrement été touchés par les eaux qui ont ravagé les cultures et se sont répandues dans les étables. De quoi pénaliser les récoltes et les productions sur le long terme. Alors comment adapter nos cultures et nos potagers pour supporter les modifications climatiques….
Thu, 18 Apr 2024 - 10min - 2868 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? - Vos questions sms
C dans l'air du 17 avril 2024 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Aurore GORIUS - journaliste indépendante, spécialiste du lobbying et de l’influence - Emmanuel DUTEIL- Directeur de la rédaction de l’Usine nouvelle
Wed, 17 Apr 2024 - 07min - 2867 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? - L'intégrale
C dans l'air du 17 avril 2024 - Carlos Tavares : le patron qui valait 36 millions ? 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, soit pas moins de 100 000 euros par jour. Ce mardi, le conseil d’administration de Stellantis a validé à 70 % des voix la rémunération en forte hausse du directeur général Carlos Tavares. Une somme colossale jugée totalement indécente par une part importante de la classe politique, notamment à gauche mais que l’intéressé assume. "C’est une dimension contractuelle entre l’entreprise et moi. Comme pour un joueur de foot et un pilote de Formule 1, il y a un contrat", a-t-il justifié auprès de BFM Business. Le chef d’entreprise, habitué des polémiques au sujet de son salaire, s’est d’ailleurs laissé aller à une petite provocation en lançant : "si vous estimez que ce n’est pas acceptable, faites une loi". En 2022 déjà, la rémunération de Carlos Tavares avait relancé le débat sur le salaire des dirigeants du CAC 40. Conscient des risques d’explosion sociale, Emmanuel Macron avait jugé à l’époque "choquants et excessifs" les 19 millions attribués pour l’année 2021 au dirigeant du groupe automobile né de la fusion de PSA Peugeot-Citroën et FCA Fiat-Chrysler. Le chef de l’Etat s’était alors prononcé pour la mise en place d’un plafond contre les rémunérations abusives pour les patrons européens, au niveau de l’Union européenne. Le projet est jusqu’à présent resté lettre morte. Cette fois, c’est l’insoumis Matthias Tavel qui a annoncé le dépôt d’une proposition de loi "pour fixer un salaire maximum dans les entreprises, en limitant à 20 les écarts entre la plus grande rémunération et le plus petit salaire". Idem pour les socialistes qui entendre défendre un texte déposé en 2020 allant également dans ce sens. Pour le président du groupe rose à l’Assemblée Boris Vallaud, le moment est venu pour le législateur de s’emparer de la question de la répartition des richesses. Et ce alors que l’inflation impacte encore fortement le revenu des ménages et que le gouvernement va demander de nouveaux efforts aux Français pour palier au spectaculaire dérapage des comptes en 2023. Lors du Conseil des ministres ce mercredi, l’exécutif a dévoilé la nouvelle feuille de route gouvernementale pour faire revenir le déficit public sous les 3 % du PIB d'ici à 2027. Mais celle-ci est jugée manquer de "crédibilité" et de "cohérence" par le Haut Conseil des finances publiques qui appelle à renoncer aux baisses d'impôts promises pour l'an prochain. La question de la taxation des plus riches est également évoquée dans la classe politique. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Monde, un collectif d’économistes plaide, de son côté, pour la désindexation des pensions de retraite et la suppression de l’abattement de 10 % sur leur imposition. LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction des Echos - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Aurore GORIUS - journaliste indépendante, spécialiste du lobbying et de l’influence - Emmanuel DUTEIL- Directeur de la rédaction de l’Usine nouvelle
Wed, 17 Apr 2024 - 1h 03min - 2866 - Corinne Boulloud - J.O: la flamme arrive...l'engouement aussi?
C dans l'air l'invitée du 16 avril 2024 - Corinne Boulloud, rédactrice en chef francetv sport et réalisatrice du podcast "Paris 2024 Jeux de mots" pour france.tv. La flamme des Jeux olympiques de Paris a été allumée ce mardi, sur l’antique site d’Olympie, en Grèce. Une étape symbolique qui lance le compte à rebours final avant l’ouverture des JO 2024, d’ici 101 jours, dans la Ville lumière. C’est une étape symbolique qui annonce l’imminence des Jeux olympiques. La flamme olympique a été allumée sur le site antique d’Olympie. "Un lieu historique, hautement symbolique : berceau des Jeux olympiques et de l’idéal sportif ", a rappelé le maître de cérémonie Nikos Aliagas. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, qu’Emmanuel Macron veut grandiose et inédite dans l’histoire, pourrait réduire sa voilure en cas de crise sécuritaire majeure, de type attentat. Il a dévoilé deux scénarios alternatifs en cas de crise majeure. Outre le Trocadéro, un repli au Stade de France est désormais officiellement envisagé.
Wed, 17 Apr 2024 - 10min - 2865 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann - Vos questions sms
C dans l'air du 16 avril 2024 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Tue, 16 Apr 2024 - 05min - 2864 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann - L'intégrale
C dans l'air du 16 avril 2024 - La razzia Bardella, la percée Glucksmann A deux mois du premier tour des élections européennes, le Rassemblement national fait la course en tête et atteint des niveaux records dans tous les sondages. Créditée de plus de 30 % des intentions de vote, la liste d’extrême droite menée par Jordan Bardella fait même désormais le double du score de celle des macronistes, menée par l’eurodéputée Valérie Hayer. Accusé par ses adversaires de fuir les débats et de privilégier les interviews en solo dans les médias, le patron du RN bat la campagne en multipliant les selfies et s’active sur les réseaux sociaux. Il a ainsi complètement intégré le réseau chinois TikTok à sa stratégie de communication pour séduire la jeunesse. Avec plus de 1,1 million d’abonnés et 23,6 millions de likes, il possède, statistiquement, une longueur d’avance sur ses opposants sur TikTok. Derrière, en revanche, pour la majorité présidentielle, l'heure est grave : le tremblement de terre qu'aurait dû être la nomination de Gabriel Attal à Matignon n'a pas eu lieu, du moins pour bousculer les rapports de force dans les sondages d'intentions de vote et la liste conduite par Valérie Hayer est donnée à 16 % dans la dernière enquête Ipsos alors que la liste PS-Place publique menée par Raphaël Glucksmann effectue une percée dans les intentions de vote, grimpant jusqu'à 13 %. Le candidat de la gauche sociale-démocrate est parvenu ces dernières semaines à prendre de l'avance sur ses concurrentes insoumise et écologiste, Manon Aubry et Marie Toussaint, souvent créditées de moins de 9 % d'intentions de vote et entend maintenant perturber le duel Bardella-Hayer. En queue de peloton, ce sont les listes de LR, Reconquête et celle du Parti communiste français qui ferment la marche. La liste communiste est en plus mauvaise posture, car en dessous du seuil des 5 %. Mais dans les rangs du parti d’extrême droite d’Éric Zemmour on s’interroge également sur la stratégie à adopter et Marion Maréchal a appelé Jordan Bardella à ne pas se "tromper d’ennemi", avant d’ "aspirer" à "construire" une "coalition", afin de parvenir au pouvoir. LES EXPERTS : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ASTRID DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 16 Apr 2024 - 1h 04min - 2863 - Paul Gogo - Ukraine: Le témoignage d'un reporter de guerre.
C dans l'air l'invité du 15 avril 2024 - Paul Gogo, journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias. Il vient de publier aux éditions du Rocher : "Opération spéciale. Dix ans de guerre entre Russie et Ukraine, vus et vécus depuis le Donbass. Alors que la guerre contre l'invasion russe entre dans sa troisième année, l’Ukraine célèbre le dixième anniversaire de la révolution de Maïdan qui avait conduit à la chute des dirigeants soutenus par l’Ukraine. En 2014, les séparatistes du Donbass ont commencé à affronter les forces ukrainiennes. Une décennie plus tard, les Russes n'ont toujours pas réussi à prendre le contrôle définitif des deux républiques autoproclamées qu'ils ont officiellement rattachées à leur territoire. Paul Gogo raconte la complexité de la région depuis dix ans passés sur place et questionne les réalités des deux côtés de la ligne de front.
Tue, 16 Apr 2024 - 10min - 2862 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? - Vos questions sms
C dans l'air du 15 avril 2024 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? LES EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
Mon, 15 Apr 2024 - 05min - 2861 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? - L'intégrale
C dans l'air du 15 avril 2024 - Israël / Iran : peut-on éviter l'escalade ? Quelle sera la réponse de l’Etat hébreu à l’Iran ? Depuis l’attaque sans précédent de drone et de missiles lancée dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël par le régime des mollahs en réponse à la frappe meurtrière le 1er avril sur son consulat à Damas, en Syrie, la question agite toutes les diplomaties du monde. De nombreux pays craignent un embrasement. Hier, le cabinet de guerre israélien a débattu de la question. Le principe de représailles est acté mais pas de précision sur l’ampleur ou le moment. A l’ONU, cette nuit, la communauté internationale a appelé Israël à la modération. La France par la voix d’Emmanuel Macron a indiqué tout faire pour éviter l’escalade et l’embrasement. La crainte est qu’après cette attaque directe inédite, Israël frappe des installations militaires ou nucléaires sur le territoire iranien. Ce serait alors l’engrenage. Une autre option serait de frapper l’Iran ailleurs, par exemple au Liban ou en Syrie. Ce serait le retour à une guerre par procuration que les deux ennemis de la région se mènent depuis une dizaine d’années. Le grand allié américain a déjà prévenu qu’il ne soutiendrait pas une attaque d’Israël directement en Iran et a demandé à être prévenu de toutes les initiatives. Un second cabinet de guerre israélien se réunit ce lundi. Selon Israël, qui affirme avoir intercepté 99 % des tirs, 300 projectiles ont été lancés au cours de l’attaque du week-end qui a été neutralisées grâce à l’aide des Etats-Unis et avec l’appui de la France. Comment ont-ils manœuvré pour stopper l’attaque iranienne ? Au lendemain des frappes, Téhéran a assuré avoir prévenu les États-Unis quelques heures avant l’assaut aérien. Une affirmation que l’administration Biden dément formellement. Alors qui dit vrai ? Que fait la France dans la région ? Et qui sont les soutiens d’Israël et de l’Iran ? Si après ce week-end d'extrêmes tensions au Proche-Orient, Israël reste très divisée sur l'attitude à adopter et la riposte à mettre en œuvre contre Israël, l'armée israélienne s'est dit déterminée à ne pas dévier de ses objectifs face au Hamas palestinien, un allié de l'Iran, et à poursuivre l’offensive sur Gaza. Avant l'aube, des dizaines de raids israéliens ont frappé le secteur de Khan Younès, dans le sud de l'étroite bande de terre. Surtout Benyamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre contre Rafah, et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale qui redoute un bain de sang parmi les quelque 1,5 million de Palestiniens entassés dans la ville, après avoir fui les combats ailleurs dans le territoire. LES EXPERTS : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 15 Apr 2024 - 1h 04min - 2860 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? - Vos questions sms
C dans l'air du 13 avril 2024 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? Présentation: Maya Lauqué LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction à L’Usine Nouvelle - PASCALE HEBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation - RAPHAËL LEGENDRE - Rédacteur en chef adjoint à L’Opinion - CHRISTIAN BOURREAU - Président de l’Union française des retraités
Sat, 13 Apr 2024 - 05min - 2859 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? - L'intégrale
C dans l'air du 13 avril 2024 - Dette : retraités, épargne... où trouver les milliards ? Présentation: Maya Lauqué Douze milliards d'économies à trouver. Depuis que le déficit public a été annoncé, fin mars, à 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % prévus, l'État cherche de l'argent. « Une péripétie conjoncturelle » selon Emmanuel Macron, qui s'oppose au projet de loi de finances rectificative que souhaiterait Bruno Le Maire. L'exécutif refuse aussi d'augmenter les impôts, et c'est donc dans le modèle social qu'il veut tailler. Car ce modèle coûte 850 milliards d'euros par an aux finances publiques. Un des plus gros postes de dépenses est celui réservé aux retraites, avec 340 milliards d'euros, soit 13 à 14 % du PIB. Deux idées seraient alors sur la table. Tout d'abord, celle de ne pas revaloriser les retraites à la hauteur de l'inflation (comme c'est généralement le cas chaque début d'année). Sous-indexer d'un point les retraites permettrait d'économiser 3 milliards d'euros. Ensuite, celle de demander une contribution financière au régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Mais cette méthode risque de faire bondir les partenaires sociaux, qui soulignent que cet argent n'appartient pas à l'État. Pendant ce temps, bon nombre de Français continuent de s'exiler au Portugal pour leur retraites. Le cadre de vie est une des motivations, comme l'exonération d'impôts sur leur pension. Un paradis qui va toutefois prendre fin dans les mois à venir. Certains retraités français présents là-bas se posent donc la question du départ. Avec la dette, c'est aussi un débat sur les fonctionnaires qui a vu le jour à travers les propositions de Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique. Celui-ci a en effet lancé les concertations avec les syndicats sur la périlleuse réforme de la fonction publique. Celle-ci pourrait contenir la récompense du mérite, le lever du « tabou du licenciement », la titularisation des apprentis ou la fusion des catégories... Autant de sujets de controverse pour un statut qui concerne 5,6 millions de Français. Alors, les retraites peuvent-elles être impactées par les économies recherchées par l'État ? Pourquoi le Portugal met-il fin aux avantages fiscaux des retraités étrangers ? La statut de fonctionnaire est-il encore un statut « intouchable » ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction à L’Usine Nouvelle - PASCALE HEBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation - RAPHAËL LEGENDRE - Rédacteur en chef adjoint à L’Opinion - CHRISTIAN BOURREAU - Président de l’Union française des retraités DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 13 Apr 2024 - 1h 09min - 2858 - Leïla Miñano - #metoo des armées: La fin de l'omerta?
C dans l'air l'invitée du 12 avril 2024 : Leïla Miñano, journaliste indépendante et membre du collectif Youpress, a coécrit La guerre invisible. Enquête sur les violences sexuelles dans l’armée française (Les Arènes 2014). Présentation: Maya Lauqué En 2014, ce sont les révélations du livre écrit par deux journalistes sur la gestion déplorable des cas d'agressions sexuelles dans l'armée s’intitulant "La guerre invisible" qui avaient poussé le ministre Jean-Yves Le Drian a créer la cellule Thémis, chargée de recueillir les témoignages des victimes et de veiller à l'application de sanctions. Dix ans plus tard, les cas d’agressions sexuelles au sein de l'armée, une des plus féminisée au monde, semble perdurer. "Entre 40 et 50 sanctions" ont été prises l’année dernière, a révélé le contrôleur des Armées. Le journal Le Courrier de l'Ouest a révélé le mois dernier qu'une ancienne militaire de la Marine nationale, Manon Dubois, a été victime de violences sexuelles à plusieurs reprises de la part d'un même militaire qui, au final, a été sanctionné de dix jours d'arrêt, mais a évité toute poursuite judiciaire. franceinfo avait également recueilli son témoignage. Alors est-ce un problème systémique au sein de l’institution ? Thibault de Laforcade, le contrôleur général des armées, réfute cette idée : "Pour une raison toute simple. Tout ce qui est violence sexuelle et sexiste, voire le racisme, tout ce qui est discrimination, porte tout simplement atteinte à ce qui fait la cohésion de l'institution militaire, à ce qui constitue sa fraternité d'armes, c'est-à-dire l'essence même de nos armées et le garant de son efficacité opérationnelle", a-t-il argumenté.
Sat, 13 Apr 2024 - 10min - 2857 - Violences, insécurité... La grande inquiétude - Vos questions sms
C dans l'air du 12 avril 2024 - Violences, insécurité... La grande inquiétude Présentation: Maya Lauqué LES EXPERTS : - Alain Bauer - Professeur de criminologie - Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" - Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Audrey Goutard - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Driss Aït Youssef - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Fri, 12 Apr 2024 - 04min - 2856 - Violences, insécurité... La grande inquiétude - L'intégrale
C dans l'air du 12 avril 2024 - Violences, insécurité... La grande inquiétude Présentation: Maya Lauqué Mourir sous les coups à 15 ans … La liste des faits divers sinistres concernant des rixes violentes entre jeunes ne fait que s’allonger ces derniers jours. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Shemseddine, 15 ans, dans l’Essonne, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère, mardi. Un déferlement de violences qui provoque l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat. Valérie Pécresse a appelé à un "sursaut d’autorité", le président des Républicains Eric Ciotti a affirmé que nous sommes confrontés à "une explosion de la violence". Au Rassemblement national, Marine Le Pen a une nouvelle fois dénoncé un "ensauvagement" qui, selon elle, ronge la société. Le communiste Fabien Roussel a souhaité que les coupables soient interpellés et condamnés par la justice. "Ne laissons pas la peur s’installer" a écrit le secrétaire national du PC. Le président de la République a fait part de son absolue fermeté. "Je veux que le gouvernement, et nous serons collectivement absolument intraitables contre toute forme de violence, et je l'ai toujours dit, comme nous l'avons été quand il y a eu d'ailleurs des émeutes, ça a été le record d'interpellations, de gardes à vue, y compris de mineurs ; donc nous sommes intraitables, nous continuerons de l’être" a affirmé Emmanuel Macron. Le Premier ministre a, lui, promis des mesures "extrêmement fortes" dans les prochaines semaines en vue d'un "sursaut" de la société et d'un rétablissement de "l'ordre", "partout", dans la rue, les classes et les familles". La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, a par ailleurs appelé à "la mobilisation générale" pour la sécurité établissements scolaires et indiqué qu’une "force mobile" volera temporairement au secours des ceux en difficulté. De son côté, le ministre de l’Intérieur était entendu mercredi après-midi devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France. Il a vanté sa politique en matière de lutte contre le trafic de drogue, défendu les opérations "place nette XXL" mises en place depuis trois semaines dans plusieurs régions et a rappelé la nécessité "d’empêcher les puissances financières d’organisations criminelles de devenir trop importantes". Car c’est, selon lui, la "grande menace qui nous touche collectivement". Gérald Darmanin a également jugé devant les sénateurs la "situation extrêmement préoccupante pour le monde, pour l’Europe et notre pays en particulier. La drogue est désormais partout […], alors que moins de 10 % des Français en consomment", a-t-il ajouté, évoquant ce qui "se joue derrière" : "Les autres faits de délinquances". Le ministre a enfin redit que légaliser la consommation de cannabis serait d'après lui une "faute" alors que l’Allemagne vient de décider de légaliser le cannabis récréatif, emboîtant le pas à Malte et au Luxembourg qui ont déjà fait ce choix en 2021 et 2023. La possession et la consommation de cette drogue resteront toutefois formellement interdites pour les jeunes de moins de 18 ans outre-Rhin. LES EXPERTS : - Alain Bauer - Professeur de criminologie - Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" - Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche - Audrey Goutard - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - Driss Aït Youssef - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 12 Apr 2024 - 1h 04min - 2855 - Didier Leschi - Immigration: enfin une politique européenne?
C dans l'air l'invité du 11 avril 2024 : Didier Leschi, directeur de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration Après dix heures de négociation, le pacte migratoire a été adopté, mercredi 10 avril. Il prévoit de durcir les contrôles lors des arrivées de migrants ainsi qu’un système de solidarité entre États afin que les plus exposés, l'Italie notamment, n'assument pas seuls la charge des migrants. Dans les rangs français, la plupart des candidats aux prochaines élections ont refusé de le voter. Trop laxiste pour certains, comme Jordan Bardella, tête de liste RN aux élections européennes, il est trop dur pour d’autres. "C’est notre capacité à accueillir dignement qui est remise en cause", estime ainsi Manon Aubry. La candidate macroniste, Valérie Hayer, revendique la victoire.
Fri, 12 Apr 2024 - 11min - 2854 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël - Vos questions sms
C dans l'air du 11 avril 2024 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l’IRIS - ARMIN AREFI - Grand reporter - Le Point - RYM MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS)
Thu, 11 Apr 2024 - 06min - 2853 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël - L'intégrale
C dans l'air du 11 avril 2024 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël Les tensions montent encore d’un cran au Proche-Orient. Dans un article publié par l’agence Bloomberg mercredi 10 avril, les renseignements américains prédisent une "attaque massive imminente" de l’Iran et de ses groupes alliés contre Israël. La question ne serait plus de savoir si cette attaque va se dérouler mais quand... Selon le média américain Axios , le général américain Erik Kurilla devrait rencontrer le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant ainsi que des officiers de Tsahal ce jeudi. Le 1er avril dernier, Israël a attaqué le consulat iranien de Damas en Syrie, faisant 16 morts dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique. L’un des principaux généraux de la Force al-Qods iranienne, Mohammad Reza Zahedi, est mort dans l’attaque. Dans un discours prononcé ce mercredi 10 avril à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le guide suprême, Ali Khamenei, a juré à plusieurs reprises que "le régime sioniste sera puni", qu’il "sera giflé" pour cette action. Le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim Safavi met lui aussi sous pression l’État hébreu : "Aucune ambassade israélienne n’est plus en sécurité", tonne-t-il. Le président américain Joe Biden a réaffirmé hier son soutien "inébranlable" à Israël. L'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", a-t-il confirmé lors d’une conférence de presse commune à la Maison-Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. "Comme je l'ai dit au Premier ministre Benyamin Netanyahou, notre engagement pour la sécurité d'Israël, face à ces menaces de l'Iran et de ses alliés, est inébranlable". "Je répète : inébranlable. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. Alors le conflit israélo-palestinien pourrait-il encore s’étendre ? Alors que les actes de désobéissance civile à la République islamique sont de plus en plus récurrents au sein de la population iranienne et que les problèmes économiques jouent un rôle également très important dans la colère qui s’exprime dans le pays, le régime des mollahs mène une répression extrêmement violente et multiplie les offensives diplomatiques sur la scène internationale. Mais pourrait-il aller plus loin et décider d’attaquer Israël ? La Russie a lancé ce jeudi aux pays du Moyen-Orient un appel à la retenue pour éviter une "déstabilisation totale" de la région. La compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé d’interrompre ses vols vers Téhéran "à cause de la situation actuelle au Moyen-Orient". Israël, qui affirme qu’il ne permettra pas à l’Iran de s’implanter à sa frontière, a mené ces derniers jours des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens et des cibles militaires iraniennes. L’Etat hébreu poursuit également la guerre dans la bande de Gaza où la situation humanitaire est dramatique et est menacé d’un boycott économique. Pour protester, la Turquie a décidé d’imposer des restrictions à ses exportations vers Israël. Le fonds souverain irlandais a lui renoncé à ses investissements dans ce pays et la France n'exclut pas des sanctions. "Il faut qu'il y ait des leviers d'influence et il y a des leviers multiples, qui vont jusqu'aux sanctions pour que l'aide humanitaire franchisse les points de passage", a ainsi prévenu Stéphane Séjourné alors qu’en France le groupe insoumis à l'Assemblée nationale réclame que la France cesse toute vente d'armes à Israël. Jean-Luc Mélenchon a également appelé"les travailleurs dans les ports à ne pas transporter les armes" vers Israël. "Quiconque ne fait rien, ou quiconque laisse faire ce qui rend possible ce massacre, est soi-même un criminel de guerre", a-t-il ajouté. LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l’IRIS - ARMIN AREFI - Grand reporter - Le Point - RYM MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 11 Apr 2024 - 1h 03min - 2852 - Catherine Vautrin - Aide à mourir: un débat risqué...
C dans l'air l'invitée du 10 avril 2024 : Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé. Coup d’envoi de la grande réforme sociétale sur l’"aide à mourir", le projet de loi relatif "à l’accompagnement des malades et de la fin de vie" est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Sans les nommer explicitement, le nouveau "modèle français" de la fin de vie voulu par le président de la République prévoit de légaliser le "suicide assisté" et une "euthanasie d’exception" regroupés sous le terme d’"aide à mourir". Le chef de l’État défend ce projet comme un texte équilibré, cadré par des "conditions strictes". Il a été contrebalancé par la présentation, en début de semaine, de la stratégie décennale de soins palliatifs, renommés "soins d’accompagnement". Le projet de loi doit arriver en première lecture à l’Assemblée nationale le 27 mai. Catherine Vautrin nous détaillera ce plan à plusieurs milliards d'euros...
Thu, 11 Apr 2024 - 10min - 2851 - Dette: La faute aux fonctionnaires? - Vos questions sms
C dans l'air du 10 avril 2024 - Dette: La faute aux fonctionnaires? LES EXPERTS : - Nathalie Schuck - Grand reporter – Le Point - Mathieu Plane - Economiste, directeur adjoint du département Analyse et Prévision - OFCE - François Ecalle - ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco - Emmanuelle Souffi - journaliste au service France – Nouvel Obs
Wed, 10 Apr 2024 - 08min - 2850 - Dette: La faute aux fonctionnaires? - L'intégrale
C dans l'air du 10 avril 2024 - Dette: La faute aux fonctionnaires? C’est une sortie dans la presse qui fait polémique. Dans un entretien au Parisien, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a affirmé vouloir s’attaquer au "tabou du licenciement dans la fonction publique". Une petite phrase qui n’a pas manqué d’échauder les partenaires sociaux, alors que débutait ce mardi à Paris la concertation autour d’un vaste projet de réforme, et de susciter une avalanche de réactions dans la classe politique. "Purement honteux" pour la CGT, "absolument scandaleux" pour La France insoumise, "travers de l'anti-fonctionnaire" pour le Rassemblement national… Même chez LR qui ciblait pourtant récemment encore le statut de fonctionnaire, l’idée fait réagir. "J’ai envie de poser la question, sans malice, est-ce que cela vaudra aussi pour les ministres incompétents ?" s’est interrogé Olivier Marleix. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a également dénoncé une "belle diversion en pleine campagne électorale" . Et ce alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent sur le front des finances publiques pour l’exécutif. Ce mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l’Economie devait lever le voile sur un nouveau dérapage du déficit pour 2024 de plus de 5 % du PIB contre 4,4 % initialement prévu dans le nouveau programme de stabilité annuel, document que le gouvernement va envoyer à Bruxelles. C’est la deuxième fois à quelques semaines d’intervalle que Bercy remet l’ouvrage sur le métier pour se justifier sur un tel dérapage. En mars dernier, le gouvernement avait déjà dévoilé un déficit pour 2023 bien supérieur à ses estimations : 5,5 % contre 4,9 % initialement anticipés. En conséquence, le premier plan d’économies de 10 milliards d’euros pour 2024 déjà annoncé ne suffira pas et les oppositions multiplient les critiques à l’égard d’un exécutif qu’ils jugent insincère et incompétent. "Les hypothèses" du budget 2023 "étaient pipotées", a ainsi accusé Bruno Retailleau. Au point, pour la droite, de déposer une motion de censure ? Pour le patron des sénateurs LR "cela dépend du gouvernement". La droite lui a adressé plusieurs "lignes rouges". Éric Ciotti, patron du parti, les a définies dans Le Parisien samedi : "1, nous refuserons toute augmentation des prélèvements obligatoires. 2, nous refuserons la désindexation des retraites. 3, les dépenses de santé ne doivent pas constituer la variable d'ajustement des errances gouvernementales", a-t-il dit. Si motion de censure il y a, ce ne sera pas à partir d'un budget rectificatif pour 2024, Emmanuel Macron a écarté cette option, mais soit au moment du vote du prochain budget à l’automne, soit en déposant une motion de censure dite spontanée (chaque groupe a le droit d’en dégainer une par session) si la note de la France est dégradée fin avril par les agences de notation. Alors le risque est-il sérieux ? Qu’est-ce qu’une motion de censure ? Pourquoi un tel dérapage des comptes publics ? Quel est le plan de l’exécutif pour réduire les déficits ? Alors que les collectivités locales sont appelées par le gouvernement à prendre part à l’effort budgétaire, ces dernières disent refuser qu’on leur « fasse les poches ». Car, contrairement à l’Etat, elles sont obligées de voter des budgets à l’équilibre et ne creusent donc pas au déficit public du pays, rappellent-elles. LES EXPERTS : - Nathalie Schuck - Grand reporter – Le Point - Mathieu Plane - Economiste, directeur adjoint du département Analyse et Prévision - OFCE - François Ecalle - ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco - Emmanuelle Souffi - journaliste au service France – Nouvel Obs DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 10 Apr 2024 - 1h 04min - 2849 - Alain Bauer - Ultraviolences: À quand le sursaut?
C dans l'air l'invité du 9 avril 2024 avec Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), auteur de "Au bout de l'enquête" tome 2 avec Marie Drucker chez First Editions. Ces derniers jours, plusieurs villes ont été le théâtre d'agressions impliquant des adolescents : deux jours après l’agression de Samara à Montpellier, un adolescent de 15 ans est décédé après avoir été victime d'un déchaînement "d'ultra-violence" près de son collège à Viry-Châtillon jeudi 4 avril. Le rajeunissement des auteurs de ces violences affole le monde de l’enseignement. En un an, c’est au collège que le taux d’"incidents graves" a le plus progressé. Déployer des assistants d’éducation autour des collèges et des lycées pour aider à apaiser le climat scolaire : telle est l’une des pistes retenues par le gouvernement, le 4 avril dernier. D’autres propositions ont été avancées comme la création d’une équipe mobile de sécurité nationale composée de proviseurs, psychologues ou inspecteurs. Le Premier ministre Gabriel Attal a, pour sa part, proposé d’instaurer des conseils de discipline dès le primaire. Tandis que la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, envisage d’obliger les collégiens à déposer leurs portables dans des boîtes à l’entrée des établissements. Alain Bauer reviendra sur cette ultra-violence préoccupante à l’école et les mesures proposées.
Wed, 10 Apr 2024 - 11min - 2848 - Dette: le coup de gueule de Macron - Vos questions sms
C dans l'air du 9 avril 2024 - Dette: le coup de gueule de Macron LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître - Astrid de VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post, autrice de Les 7 péchés capitaux de la gauche - Marc FIORENTINO - Dirigeant d’Euroland Corporate
Tue, 09 Apr 2024 - 07min - 2847 - Dette: le coup de gueule de Macron - L'intégrale
C dans l'air du 9 avril 2024 - Dette: le coup de gueule de Macron Après l’annonce d’un dérapage incontrôlé du déficit public, l’Etat est en quête d’économies, mais lesquelles ? Le gouvernement doit transmettre ce mardi au Haut Conseil des finances publiques sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Mais depuis plusieurs jours déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent et les tensions agitent les rangs de la majorité mais aussi du gouvernement. Ce qui n’est pas du goût d’Emmanuel Macron qui l’a fait savoir… Ainsi hier soir, lors d’une réunion des cadres de la majorité à l’Elysée, le président de la République a fait passer plusieurs messages. Le premier à l'intention des Républicains qui, sur fond de déficit budgétaire, menacent de faire tomber le gouvernement. "Des gens qui ne proposent que des dépenses supplémentaires", a estimé le chef de l'Etat. Le second au gouvernement : "Il ne faut pas que ce soit la fête à la saucisse", allusion aux propositions d'économies angoissantes jetées dans le débat à quelques semaines des européennes. Avec dans viseur : le ministre de l’Economie qui souhaite aller plus vite et plus fort dans l’assainissement des finances publiques, mettant à jour une différence d’approche économique qui divise aussi dans la macronie, tout cela sur fond d’ambition politique. Aux commandes de Bercy depuis sept ans, ce que lui a rappelé le chef de l’Etat, Bruno Le Maire s’est mué ces dernières semaines en "père la rigueur", convaincu que son sérieux et sa crédibilité en France comme sur la scène internationale rassureront les Français le moment venu. Mais pour cela, il doit rapidement démontrer sa capacité à juguler la dérive budgétaire de l’État qui accuse plus de 3.000 milliards d’euros de dettes. D’autant qu’à droite, d’autres à l’image d’Edouard Philippe investissent cette question. L’ancien Premier ministre tire depuis des semaines la sonnette d’alarme sur la question de la dette, regrette que la France "ne réforme pas grand-chose" et ne cache plus ses ambitions pour la présidentielle de 2027. Et si les bureaux du maire du Havre viennent d’être perquisitionnés dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour "prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral", dans l’entourage d’Edouard Philippe on ne se montre pas inquiet et on tente de minimiser les soupçons qui pèsent sur l’ex-Premier ministre qui met le cap vers 2027. Alors comment l’Etat compte-t-il rétablir les comptes publics ? La question des déficits publics et de la dette peut-elle fracturer la majorité présidentielle ? Que se passe-t-il entre Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ? Enfin l’enquête ouverte par la PNF, petit ou gros caillou dans la chaussure d’Edouard Philippe pour 2027 ? LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître - Astrid de VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post, autrice de Les 7 péchés capitaux de la gauche - Marc FIORENTINO - Dirigeant d’Euroland Corporate
Tue, 09 Apr 2024 - 1h 03min - 2846 - Jacques Attali - La dette: l'heure des choix
C dans l'air l'invité du 8 avril 2024 avec Jacques Attali, écrivain et économiste, auteur de "Histoires et avenirs de la consolation" publié aux éditions Flammarion. Mardi, le gouvernement établira sa nouvelle trajectoire financière pour les prochaines années, et le niveau des efforts à consentir. Déjà des pistes de travail, potentiellement douloureuses, circulent. Une dette qui s’élève à 3 101,2 milliards d’euros, un déficit plus important que prévu, à 5,5 %… La France a vu ses comptes publics déraper en 2023, au point d’inquiéter les ménages. Comme le montre la quatrième édition du baromètre OpinionWay, c’est devenu un thème de préoccupation majeur, devant l’éducation ou la transition écologique. 26 % des Français estiment, en effet, que cette question, largement médiatisée ces dernières semaines, est une des plus importantes à traiter (+ 4% par rapport au baromètre de mars). Ce sont les plus 65 ans qui sont le plus préoccupés : 40 % d’entre eux considèrent qu’il s’agit d’une priorité. En 2024, 10 milliards d’euros de crédits ont déjà été rayés. Mais l’État devra encore chercher des sous, car les rentrées fiscales sont décevantes et la croissance percutée par les turbulences géostratégiques mondiales. "Probablement 10 milliards d’euros seront encore nécessaires", estime une source dans l’exécutif. Des économies, oui, mais lesquelles ? Où l’État va-t-il prélever tout cet argent ? Jacques Attali nous expliquera ses pistes de réflexion...
Tue, 09 Apr 2024 - 11min - 2845 - Santé : il va falloir payer...plus ! - vos questions sms
C dans l'air du 8 avril 2024 - LES EXPERTS : - Gérald Kierzek - Médecin urgentiste, directeur médical – Doctissimo - Nicolas Berrod - Journaliste – Le Parisien-Aujourd’hui en France - Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Faïza Bossy - Médecin généraliste - Claude Rambaud (en duplex) - Juriste, spécialiste du droit médical, vice-présidente de France Assos Santé
Mon, 08 Apr 2024 - 06min - 2844 - Santé : il va falloir payer...plus ! - L'intégrale
C dans l'air du 8 avril 2024 - Deux mois après avoir érigé la santé en priorité dans son discours de politique générale, le Premier ministre passe aux annonces. Dans un entretien à la presse régionale, le chef du gouvernement a confirmé samedi la mise en place d’ici 2025 d’une "taxe lapin" de cinq euros pour chaque rendez-vous médical non honoré. "Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paie", avait prévenu Gabriel Attal en janvier dernier. Le chef du gouvernement veut ainsi responsabiliser les patients et reverser la somme au praticien concerné. Autres mesures dévoilées par le Premier ministre, la possibilité pour les pharmaciens de délivrer des antibiotiques pour les angines ou les cystites, ou encore permettre aux opticiens d’adapter des verres sans faire passer le patient par l’ophtalmologue… Le chef du gouvernement veut également doubler le nombre de médecins formés chaque année. "Il y avait 8 000 places en deuxième année de médecine en 2017, il y en aura jusqu’à 16 000 en 2027", promet-il. Des expérimentations vont également être lancées pour évaluer la possibilité de voir un kiné sans ordonnance et de prendre directement rendez-vous chez un médecin spécialiste sans avoir d’abord consulté son médecin traitant. Mais ces déclarations laissent les professionnels dubitatifs voire très en colère, à l'image de Jérôme Marty, le président du syndicat Union française pour une médecine libre. "On nous ressort encore une fois toute une série de mesures qui tiennent plus de l'incohérence que de la cohérence. Je suis inquiet. Il y a des élections qui arrivent, il faut montrer qu'on fait quelque chose, donc on bricole et on affiche", a-t-il déploré au micro d'Europe 1. Selon lui, tout le monde souffre, tous les Français ont des difficultés et le système est par terre. De son côté, le syndicat MG France a suspendu ce dimanche sa participation aux négociations avec l’Assurance maladie pour protester. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a déjà décidé de faire payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l'Assurance maladie et les complémentaires santé. Depuis dimanche, la franchise sur les médicaments et les actes paramédicaux est passé de 50 centimes à 1 euro. Celle sur les transports sanitaires est elle aussi doublée, à 4 euros. Le gouvernement a également indiqué ces dernières semaines vouloir traquer l'explosion des arrêts maladie mais également le transport sanitaire. Il a par ailleurs laissé entendre qu’il pourrait restreindre la liste des ALD (une trentaine aujourd’hui). Alors comment améliorer l’accès aux soins ? Qu’est-ce qui va changer concrètement pour les patients ? Et où en est-on dans la lutte contre les pénuries de médicaments ? Alors que les ruptures, notamment d’antibiotiques, se sont multipliées en Europe ces derniers hivers, le ministre délégué chargé de l’Industrie, a dévoilé ces derniers jours la création d’une "Alliance européenne du médicament" qui sera officialisée le 24 avril 2024. "L’idée est de concerter tous les acteurs, industriels, États membres, associations de patients - pour éviter les pénuries" a expliqué le ministre qui en a profité pour rappeler l’engagement de la France sur cette question : depuis trois ans, l’État a investi près de 1 milliard d’euros pour soutenir la production et la relocalisation de médicaments critiques. Plus récemment, 50 millions ont été injectés en vue de rapatrier 25 médicaments prioritaires. Pierre Fabre vient ainsi relocaliser en Occitanie la production d’un traitement contre le mélanome, jusque-là produit en Allemagne. Un autre laboratoire français, Ipsen, a relocalisé dans le Var la production d’un médicament contre le cancer du pancréas. La fabrication de curare, qui avait fait défaut pendant le Covid, ainsi que celle d’amoxicilline, sont aussi en cours de relocalisation. LES EXPERTS : - Gérald Kierzek - Médecin urgentiste, directeur médical – Doctissimo - Nicolas Berrod - Journaliste – Le Parisien-Aujourd’hui en France - Dominique Seux - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Faïza Bossy - Médecin généraliste - Claude Rambaud (en duplex) - Juriste, spécialiste du droit médical, vice-présidente de France Assos Santé
Mon, 08 Apr 2024 - 1h 03min - 2843 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? - Vos questions sms
C dans l'air du 6 avril 2024 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? LES EXPERTS : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - THOMAS PROUTEAU - Chef du service police-justice à RTL - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - COLONELLE MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - MADJID KHIAT - Reporter à Franceinfo - CORINNE HERRMANN - avocate pénale, spécialiste des “cold cases”
Sat, 06 Apr 2024 - 04min - 2842 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? - L'intégrale
C dans l'air du 6 avril 2024 - Emile : connaitrons-nous un jour la vérité ? Les découvertes s’enchaînent mais le mystère demeure. Depuis une semaine, l'affaire du petit Émile a pris un nouveau tournant. Samedi dernier, une randonneuse découvrait des ossements à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Les analyses ADN ont confirmé qu'ils étaient ceux de l'enfant de deux ans et demi disparu en juillet dernier. Deux jours plus tard, on retrouvait cette fois quelques uns de ses vêtements. Le lieu, pourtant, avait été fouillé. Un important dispositif de recherche avait été mis en place dès la disparition du petit garçon, avec l'organisation de battues, Émile n'avait toutefois jamais été retrouvé. De nombreuses hypothèses avaient été alors lancées, plongeant le Haut-Vernet dans un climat de suspicion générale. Aujourd'hui, ces découvertes ne donnent pas d'indication sur les causes de la mort de l'enfant. Est-ce un accident ? Un meurtre ? Le mystère reste entier. Comme celle d'Émile, plusieurs affaires restent non élucidées en France. Au pôle cold cases du parquet de Nanterre, un nouveau dispositif d'appel à témoins vient d'être lancé. "En quête d'indices", consiste à créer de courtes vidéos retraçant les enquêtes, partagées ensuite sur les réseaux sociaux pour « recueillir de nouveaux témoignages ». L'affaire irrésolue la plus médiatisée en France ces dernières années reste celle de Xavier Dupont de Ligonnès. Un nouveau signalement a été fait ces jours derniers dans le Doubs : une femme pense avoir reconnu, lors d’une veillée de prière, le fugitif recherché depuis treize ans, suspecté de l'assassinat de cinq membres de sa famille. Une hypothèse parmi tant d'autres. C dans l'air a rencontré Romain Puértolas, ancien capitaine de police et auteur de Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès. Il expose lui aussi de nouvelles pistes dans ce dossier. Alors, quels sont les hypothèses privilégiées dans l'affaire du petit Émile ? Quelles est l'importance donnée aux témoignages dans ce genre d'affaire ? Où en est l'enquête dans l'affaire Dupont de Ligonnès ? LES EXPERTS : - AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société - THOMAS PROUTEAU - Chef du service police-justice à RTL - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - COLONELLE MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - MADJID KHIAT - Reporter à Franceinfo - CORINNE HERRMANN - avocate pénale, spécialiste des “cold cases”
Sat, 06 Apr 2024 - 1h 12min - 2841 - Barbara Thomas David - Qu'est-ce que la curatelle renforcée pour Alain Delon?
C dans l'air, l'invitée du 5 avril 2024 - Barbara Thomas David, notaire à Paris spécialisée en droit patrimonial La justice a tranché. Alain Delon a été placé sous curatelle renforcée ce jeudi 4 avril. Le tribunal de Montargis (Loiret) examinait la demande de mise sous tutelle de l’acteur, gravement malade et placé sous sauvegarde de justice depuis le 25 janvierdernier. La justice avait alors exigé la désignation d’un mandataire judiciaire "pour son suivi médical". Jean-Marie Le Pen, âgé de 95 ans, a été placé « sous régime de protection juridique », a annoncé, mercredi 3 avril, le vice-président du Rassemblement national (RN), Louis Aliot, confirmant une information de RMC. Barbara Thomas David, reviendra sur la spécificité de ces différentes mesures.
Sat, 06 Apr 2024 - 10min - 2840 - Inondations : Nos assurances vont flamber - Vos questions sms
C dans l'air du 5 avril 2024 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? LES EXPERTS : - STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com - OLIVIER BABEAU - Essayiste - Président de l’Institut Sapiens - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’École des Mines - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Fri, 05 Apr 2024 - 07min - 2839 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? - L'intégrale
C dans l'air du 5 avril 2024 - Inondations : les assurances vont-elles suivre ? Rarement la France n'aura été à ce point arrosée. Selon Météo France, l'hexagone a connu le cinquième mois de mars le plus pluvieux depuis 1958. Si les conséquences ont été légères en Île-de-France, d'autres départements ont subi de violentes crues. Dans la Vienne et l'Indre-et-Loire, plus de 200 personnes ont été évacuées en début de semaine, tandis qu'en Saône-et-Loire, l'Arroux est montée de plus de deux mètres en une nuit. En déficit d'eau après un mois d'octobre exceptionnellement chaud, certaines nappes phréatiques sont désormais pleines, si bien qu'elles ne permettent plus d'absorber les précipitations. D'autant qu'en bord de mer, comme dans le Nord et le Pas-de-Calais, elles sont peu profondes et arrivent plus vite à saturation. Les deux départements ont connu une fin d'année 2023 extrêmement pluvieuse avec des crues qui ont ravagé plusieurs villages. Fin janvier, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a d'ailleurs réévalué à 640 millions d’euros le coût des inondations de novembre et janvier dans les Hauts-de-France, contre 550 précédemment. Au même moment, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé que l'État pourrait racheter les maisons des familles sinistrées grâce au Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs (ou fonds Barnier). Une pratique qui n'est d'ailleurs pas nouvelle. En 2010, au lendemain de la tempête Xynthia, l'État avait dépensé 159 millions d'euros pour racheter 700 maisons touchées en Vendée. Dans les Hauts-de-France, certaines familles même très attachées à leur domicile préfèrent plier bagage, alors que les conditions météorologiques devraient continuer à empirer avec le réchauffement climatique : "On ne peut plus vivre dans la peur comme ça", témoignait auprès du Figaro l'un des sinistrés en février dernier. Le Fonds Barnier est doté de 200 millions d'euros chaque année, mais est-ce suffisant ? En 2023, les catastrophes climatiques en France ont coûté 6,5 milliards d’euros et les prix des assurances devraient augmenter dès cette année. Dans le Gard, qui a connu des crues meurtrières en 2002 (22 morts et 800 millions d'euros de travaux), les promoteurs immobiliers n'ont pas toujours conscience que l'épisode pourrait se reproduire. En 2018, un centre commercial a été construit à Alès en pleine zone inondable et ce, malgré les recours en justice de l'État. Ces dernières années, les collectivités territoriales ont donc adopté la manière forte. Dans le quartier du Moulinet, près de 25 maisons ont été détruites sur les bords du Grabieux, en prévention des futures crues du cours d'eau. Coût de cette relocalisation ? 6,5 millions d'euros. Quelle a été l'ampleur des inondations ces derniers mois ? Pourquoi l'État décide-t-il de racheter les maisons de certains sinistrés dans les Hauts-de-France ? Comment les communes touchées par les inondations s'organisent-elles pour prévenir ces crues ? LES EXPERTS : - STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com - OLIVIER BABEAU - Essayiste - Président de l’Institut Sapiens - EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’École des Mines - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Fri, 05 Apr 2024 - 1h 04min - 2838 - Christian Chesnot - MBS: Le maître de l'Arabie Saoudite.
C dans l'air, l'invité du 4 avril 2024 - Christian Chesnot, Grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et auteur de "MBS Confidentiel" Christian Chesnot est grand reporter à la rédaction international de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient. Avec son confrère Georges Malbrunot, il publie "MBS Confidentiel - Enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient" aux éditions Michel Lafon dans lequel il revient dans son intimité et dans son train de vie lunaire. Les deux auteurs décortiquent son arrivée au pouvoir et l’impulsion qu’il a donné à l’Arabie. "MBS est une énigme et son pouvoir une boîte noire. Le prince génère beaucoup de fantasmes". Grâce à une expérience de 30 ans sur le terrain, Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont recueilli de nombreux témoignages de personnes qui ont connu, de près ou de loin, Mohammed Ben Salman. L’enquête revient aux origines de la politique de MBS alors qu’il n’a que 17 ans quand il apprend aux côtés de son père le fonctionnement du royaume, de ses tribus et des religieux, les 3 piliers sur lesquels repose l’Arabie saoudite. Pendant des décennies, la jeunesse saoudienne a été frustrée de tous les plaisirs de son âge, déconnectée du monde : pas de cinéma, pas de musique, pas de théâtre ni de sport pour les femmes. Avec MBS au pouvoir, "l’Arabie saoudite est à l’aube d’une révolution sociétale qui bouleversera le royaume et changera la face du Moyen-Orient". Mais pour Christian Chesnot, la modernisation de ce pays ne pouvait être qu’autoritaire. Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction international de Radio France, spécialiste du Moyen-Orient et co-auteur de "MBS Confidentiel" aux éditions Michel Lafon, reviendra sur son enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient.
Fri, 05 Apr 2024 - 10min - 2837 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? - vos questions sms
C dans l'air du 4 avril 2024 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? LES EXPERTS : - GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - ÉMILIE TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - Le Parisien - KARINE JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
Thu, 04 Apr 2024 - 07min - 2836 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? - L'intégrale
C dans l'air du 4 avril 2024 - Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ? C'est le nouveau scandale sanitaire qui inquiète. À Rumilly (Haute-Savoie), qui compte une usine Tefal, du PFOA, "un polluant éternel", a été découvert en février 2023 dans le réseau d'eau potable de la ville. Après des tests sanguins, des habitants de la commune ont découvert avec horreur qu’ils avaient des taux de PFOA cinq fois supérieurs à la moyenne française (2,08 µg/L). La molécule est pourtant interdite depuis 2020 en raison de son potentiel cancérogène. Ces substances per- et polyfluoroalkylées, dont certaines sont toxiques, sont notamment consommées ou rejetées lors du processus de revêtement antiadhésif des poêles Tefal. Face à la pression médiatique, SEB (propriétaire de Tefal) assure que le seul PFAS qu’elle utilise est le PFTE, "une substance reconnue depuis plus de 50 ans pour son innocuité". Ce qui n'est pas de l'avis de tous. Le député écologiste Nicolas Thierry a déposé une proposition de loi visant à "interdire à partir de 2025 la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tous les produits contenant des PFAS". Étudié dès aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le texte a été accueilli par plusieurs centaines de salariés de SEB envoyés par la direction pour protester. Selon la direction du groupe, la proposition de loi menacerait près de 3 000 emplois en France, dont 1 500 emplois pour la seule ville de Rumilly. La direction de SEB a encore le temps de réagir. D'autres, comme Buitoni, n'en ont pas eu l'occasion. Le 30 mars dernier, Nestlé a décidé de fermer son usine de production de pizzas à Caudry (Nord) mise en cause dans le décès de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres, par la bactérie Escherichia coli. À l'époque, l'affaire avait fait grand bruit. Une information judiciaire est ouverte depuis mai 2022 à Paris pour homicide involontaire. Avant elle, l'entreprise Ferrero (qui produit les chocolats Kinder) s'était retrouvée au cœur d'un scandale similaire après avoir intoxiqué des centaines d'enfants à travers l'Europe. Conscientes des risques, les grandes entreprises se forment à la communication de crise pour répondre à ce genre de situation. "En matière de gestion de crise, le pire est de ne rien dire", expliquait à La Croix Géraldine Michel, responsable de la chaire marques et valeurs à la Sorbonne. Lors de la révélation du scandale Kinder en avril dernier, il avait par exemple fallu attendre quatre jours pour que Ferrero reconnaisse dans un communiqué "des défaillances internes". Un réaction bien trop tardive pour espérer calmer la colère des familles touchées. En la matière, la direction de Nestlé Waters (San Pellegrino, Vittel, Perrier…) est actuellement acculée. Le groupe est accusé depuis plusieurs jours d'avoir voulu cacher la contamination généralisée de ses sources d'eau minérale. Le 4 avril, Le Monde et France info ont révélé le contenu d'une expertise menée par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) sur les eaux du groupe. Le rapport, remis au gouvernement en février, conclut à une contamination généralisée aux bactéries, pesticides, PFAS, des sources d’eau minérale naturelle exploitées par le groupe Nestlé. Non seulement, le gouvernement n'a rien communiqué aux Français, mais il n'a rien transmis non plus aux autorités européennes "ce qui est quand même assez fou, parce que toutes ces eaux dont on parle aujourd'hui de grande marque, sont aussi vendues et consommées dans d'autres pays européens", répond à France info l'association Foodwatch, qui a porté plainte pour "tromperies" contre Nestlé. Un comité de la Commission européenne est d'ailleurs prévu le 30 avril pour faire la lumière sur cette affaire. Quelle est la dangerosité des fameux PFAS ? Pourquoi le gouvernement français veut-il les interdire ? Comment les grands groupes réagissent-ils aux crises qu'ils provoquent ? Et quelle est l'ampleur du scandale de l'eau qui plane au-dessus de Nestlé ? LES EXPERTS : - GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - ÉMILIE TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d’environnement - Le Parisien - KARINE JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 04 Apr 2024 - 1h 03min - 2835 - Inondations: les assurances vont flamber.
C dans l'air, l'invité du 3 avril 2024 - Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com Mercredi dernier, France Assureurs a publié ces chiffres : En 2023, le dédommagement des sinistres liés aux catastrophes climatiques a coûté 6,5 milliards d'euros aux compagnies d'assurances ; la 3ème année la plus coûteuse. Il y a plusieurs mois, le gouvernement a annoncé que la prime "catastrophe naturelle" allait elle aussi augmenter et passer de 12 à 20%. Cette prime est une sorte de régime de solidarité, qu’on soit ou non exposé à ces risques d’inondations, de submersion, de sècheresse ou de tremblements de terre. La question de l’assurance habitation est au centre du rapport Langreney, ou des propositions ont été faites hier ce mardi au gouvernement sur l'assurabilité des risques climatiques en France. Pour François Gemenne, "le changement climatique coûte de plus en plus cher et cela se ressent aussi dans le coût des polices d’assurance, la surprime CatNat. Et malheureusement, c’est une facture qui ne va pas cesser d’augmenter". Stéphanie Duraffourd, porte-parole d'Assurland.com, reviendra sur le dédommagement des sinistres liés aux catastrophes climatiques qui a coûté 6,5 milliards d’euros aux compagnies d’assurances et sur les pistes à venir pour amoindrir ce coût.
Thu, 04 Apr 2024 - 10min - 2834 - Émile : tellement de zones d'ombre... - Vos questions sms
C dans l'air du 2 avril 2024 - Émile : tellement de zones d'ombre... LES EXPERTS : - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - VALENTINE ARAMA - Journaliste justice - Le Point - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - JACQUES DALLEST - Procureur Général honoraire, auteur de "Cold Cases, un magistrat enquête"
Wed, 03 Apr 2024 - 04min - 2833 - Émile : tellement de zones d'ombre... - L'intégrale
C dans l'air du 2 avril 2024 - Émile : tellement de zones d'ombre... Les découvertes s'enchaînent, mais le mystère demeure entier. Qu'est-il arrivé au petit Émile Soleil, 2 ans et demi lors de sa disparition le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ? Hier, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a déclaré lors d'une conférence de presse que des vêtements du petit garçon, à savoir un tee-shirt, des chaussures et une culotte ont été retrouvés lundi 1er avril le long d’un ruisseau à proximité du hameau. Deux jours plus tôt, c'était une randonneuse qui trouvait son crâne, 150 mètres plus haut sur le chemin. Ces nouveaux éléments ont été envoyés au centre de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Pontoise (Val-d’Oise) pour des analyses. Les gendarmes sont-ils passés à côté de la dépouille du petit garçon lors des premières fouilles en juillet ? Impossible à dire, selon le procureur : "Entre la chute de l’enfant, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu’une autre. Ce n’est satisfaisant pour personne […] mais nos impatiences respectives ne sauraient nous imposer des conclusions hâtives". Les gendarmes continuent aujourd'hui à arpenter la zone, et ce "le temps qu’il faudra". En Vendée, Michel Pialle avait d'abord signalé la disparition de sa femme, Karine Esquivillon, à la gendarmerie le 27 mars, avant d'avouer l'avoir tuée d'un coup de fusil accidentel. Lors de sa déposition à la gendarmerie, il avait signalé que sa femme était partie avec "sa carte bancaire, une somme de 14 000 euros en espèces, des pièces d’or pour une valeur de 30 000 euros et un sac d’effets personnels", expliquant qu'elle avait quitté "volontairement" le domicile familial. Mais les enfants et la sœur de la quinquagénaire doutaient de cette version. Il a fallu attendre trois mois pour que l'homme finisse par avouer son crime en garde à vue. Avant lui, Jonathann Daval avait aussi donné l'alerte aux gendarmes lors de la disparition de sa femme, avant d'avouer après de multiples revirements qu'il l'avait tuée intentionnellement. Son procès, qui s'est tenu devant la cour d’assises de la Haute-Saône en novembre 2020, a été hypermédiatisé. Il faut dire que les Français se passionnent pour ces affaires judiciaires aux multiples rebondissements. Le succès des séries télévisées policières en témoignent, à l'image de HPI (11 millions de téléspectateurs) ou de Sambre (3,2 millions par épisode). D'autres, comme Les Experts ou NCIS, n'hésitent pas à caricaturer les méthodes de police scientifique pour les besoins du scénario, au risque de dénaturer la réalité. "Pour un profil ADN même urgent, il faut compter au mieux 24h", et pas 30 secondes, "pour les empreintes papillaires, on y arrive en 1h30, du prélèvement à l’identification si l’individu est fiché", expliquait notamment au journal 20 Minutes Patrick Rouger, l’ancien directeur de la police technique et scientifique du SRPJ de Toulouse. Qu'a-t-il bien pu arriver au petit Émile ? Que peut-on espérer des analyses de vêtements retrouvés ? Les tueurs sont-ils aussi des manipulateurs ? Et les techniques scientifiques montrées dans les séries policières sont-elles vraiment réalistes ? LES EXPERTS : - LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - VALENTINE ARAMA - Journaliste justice - Le Point - MARIE-LAURE PEZANT - Porte-parole de la gendarmerie nationale - JACQUES DALLEST - Procureur Général honoraire, auteur de "Cold Cases, un magistrat enquête"
Wed, 03 Apr 2024 - 1h 03min - 2832 - David Lisnard - Pourquoi la "Pompidou mania"?
C dans l'air, l'invité du 2 avril 2024 - David Lisnard, maire LR de Cannes et co-auteur de "Les leçons de Pompidou" (éditions de l'Observatoire) Il y a cinquante ans, le 2 avril 1974, disparaissait Georges Pompidou, emporté par la maladie de Waldenström. Dans des années de forte croissance économique et de faible chômage, il conserve une popularité forte les douze ans où il est au sommet de l'exécutif, à Matignon puis à l'Élysée. Pour les auteurs, Georges Pompidou nous éclaire enfin sur la crise de civilisation de notre époque comme sur le rapport du pouvoir aux Français, et la manière de gouverner un pays dont les ferments de la division ne sont jamais loin. Il est urgent d'en tirer des leçons. David Lisnard est le maire LR de Cannes. Avec le Secrétaire général du groupe France Télévisions Christophe Tardieu, il publie "Les leçons de Pompidou" aux éditions de l'Observatoire, dans lequel il rend hommage à Georges Pompidou. Pour les auteurs, "Georges Pompidou nous éclaire enfin sur la crise de civilisation de notre époque comme sur le rapport du pouvoir aux Français, et la manière de gouverner un pays dont les ferments de la division ne sont jamais loin. Il est urgent d'en tirer des leçons". David Lisnard, maire LR de Cannes et co-auteur de "Les leçons de Pompidou" reviendra sur la relation du deuxième président de la Vème avec De Gaulle, sur sa manière d’appréhender le pouvoir, sa méthode et ce qu’il a laissé au pays.
Wed, 03 Apr 2024 - 11min - 2831 - Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique - Vos questions sms
C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
Tue, 02 Apr 2024 - 05min - 2830 - Israël frappe l'Iran: le monde craint la réplique
C dans l'air du 2 avril 2024 - Israël frappe l'Iran, le monde craint la réplique C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem C'est peut-être l'attaque de trop pour l'Iran. Lundi, des avions de chasses israéliens auraient frappé le consulat iranien de Damas, en Syrie, faisant onze morts, dont 7 Gardiens de la révolution et deux hauts-gradés de la Force Al-Qods, selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Alors que les secouristes s'afféraient encore autour du bâtiment réduit en cendres, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mardi que cette attaque "ne resterait pas sans réponse". Israël est-il allé trop loin ? Après des frappes ces dernières semaines sur des alliés du régime iranien, c'est cette fois un bâtiment officiel de l'Iran, et donc son intégrité territoriale, qui est visé. Alors qu'Israël n'a toujours pas revendiqué les frappes aériennes, la Russie a déjà qualifié l'attaque d'"inacceptable". Les inquiétudes autour de l'Iran sont d'autant plus fortes que la République des mollahs est soupçonnée de poursuivre l'enrichissement de son uranium en vue d'obtenir l'arme nucléaire. Fin février, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "inquiétudes grandissantes. D'après l'instance onusienne, l'Iran possède déjà 27 fois plus d'uranium enrichi que la limite autorisée par l'accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales. Bien que l'Iran franchisse fréquemment ces normes, aucune résolution n'a été présentée devant le Conseil de sécurité de l'ONU depuis novembre 2022. En manque de soutien, l'AIEA semble impuissante pour mener à bien sa mission de contrôle. Pendant ce temps, rien ne s'arrange du côté de Gaza. Lundi, l'armée israélienne a confirmé avoir retiré ses troupes de l'hôpital al-Chifa, laissant derrière elle un complexe en ruine. Médecins et civils palestiniens ont annoncé avoir découvert des dizaines de corps dans l'établissement soupçonné par Israël d'abriter un centre de commandement opérationnel du Hamas. Pour ne rien arranger à la situation, l'armée israélienne a visé un convoi humanitaire lundi, tuant sept bénévoles de l'ONG américaine World Central Kitchen qui distribuait des repas dans la bande de Gaza. "J'ai le cœur brisé et je suis en deuil", a écrit sur X (ex-Twitter) le chef hispano-américain José Andrés, fondateur de l'ONG, en appelant le "gouvernement israélien" à "mettre fin à ce massacre aveugle" contre les "civils et les travailleurs humanitaires". Les condamnations internationales se sont multipliées à la suite de ce que Benjamin Netanyahu qualifie de "frappe non-intentionnelle". Les témoignages de mauvais traitements sur les détenus palestiniens se multiplient également en provenance des prisons israéliennes où près de 10 000 d'entre eux sont enfermés. Des ONG israéliennes dénoncent les "abus systématiques", des actes de torture et appellent la communauté internationale à réagir. Quelles conséquences après les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas ? Où en est l'Iran sur son objectif d'obtenir l'arme nucléaire ? Et les récentes lignes rouges franchies par Israël peuvent-elles changer le cours de la guerre contre le Hamas ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de "Les voies de la puissance" - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient - MARIAM PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24 - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
Tue, 02 Apr 2024 - 1h 03min - 2829 - Anne Nivat - Ukraine, occident: Ce que pensent les Russes.
C dans l'air, l'invitée du 1er avril 2024 - Anne Nivat, grand reporter au Point et auteure de “La Haine et le Déni - avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre” (Flammarion) À travers son livre, Anne Nivat raconte ses différents séjours en Ukraine et en Russie, à la rencontre de femmes et d’hommes de tout âge et de toutes conditions. Un livre pour comprendre l’autre, Ukrainien comme Russe, civil comme militaire. Anne Nivat démontre, grâce à ses témoignages, que les avis sur cette guerre, sur le régime de Vladimir Poutine et même sur les réactions de l’Europe divergent. Parmi ses récits, il y a la colère de Serheï, tout comme celle d’Oleg, qui se concentre sur les Occidentaux. Ils leur reprochent d’avoir encore peur de Poutine. “Nous, on fait la guerre, pendant que vous, vous en êtes encore à faire de la politique !”. L’état-major russe a annoncé vendredi qu’il allait lancer lundi une campagne de conscription. Celle-ci concernera des dizaines de milliers de jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans. L’armée a assuré que ces nouvelles recrues ne seront pas envoyées sur le front ukrainien. Anne Nivat reviendra sur ses différents séjours en Ukraine et en Russie.
Tue, 02 Apr 2024 - 11min - 2828 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? - Vos questions sms
C dans l'air du 1er avril 2024 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie au CNAM - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - GRÉGORY LECLERC - Grand reporter à Nice-Matin / Var-Matin
Mon, 01 Apr 2024 - 04min - 2827 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? - L'intégrale
C dans l'air du 1er avril 2024 - Émile: Et maintenant...quelles sont les pistes? C'est un nouveau chapitre qui s'ouvre dans l'affaire du petit d'Émile. Samedi dernier, une randonneuse a découvert des ossements à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Elle s'est rendue à la gendarmerie pour déposer le crâne trouvé. Des dents ont aussi été retrouvées sur ce lieu qui avait pourtant été fouillé. Des analyses ADN ont permis d'identifier formellement ces ossements comme appartenant à Émile, ce petit garçon de deux ans et demi disparu le 8 juillet dernier alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents. Malgré un important dispositif de recherche et la mobilisation de 800 bénévoles pour des battues, Émile n'avait jamais été retrouvé. De nombreuses hypothèses avaient été lancées, plongeant le Haut-Vernet dans un climat de suspicion générale. La famille d'Émile, des catholiques très croyants, a elle aussi été soupçonnée. Dernièrement, c'est le grand-père qui a même été au centre de l'attention. L'homme est en effet cité, sous le statut de témoin assisté, dans une affaire de violences au sein d'une communauté religieuse dans les années 1990. Comme celle d'Émile, plusieurs affaires d'enfants disparus restent non élucidées en France. En 1983, le petit Mathieu Haulbert, dix ans, s'est volatilisé sur la route Napoléon, à Peyroules (Alpes-de-Haute-Provence, là aussi). Son corps n'a jamais été retrouvé. Un suspect pourtant se dessine à l'époque : George Laugier, un homme du coin. Aucune preuve ne pourra toutefois l'inculper. Aujourd'hui, les parents de Mathieu ne lâchent pas prise, ni leurs enfants. Tous font en sorte que l'affaire ne soit pas classée. Une autre affaire a été très médiatisée ces derniers mois : celle de Lina, quinze ans, disparue en septembre dans le Bas-Rhin, entre son domicile et la gare de Saint-Blaise-la-Roche. L'enquête reste là aussi dans l'impasse, le corps n'a jamais été retrouvé et les pistes s'ouvrent et se ferment sans que rien n'éclaircisse le mystère. La semaine dernière, trois personnes avaient été placées en garde à vue mais aucune poursuite n'a été engagée contre elles. Alors, quels sont les dernières hypothèses sur la disparition du petit Émile ? Que peuvent faire les familles qui sont au cœur de cold cases pour que leurs dossiers ne se referment pas ? Comment travaillent les enquêteurs sur une affaire comme celle de Lina ? LES EXPERTS : - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie au CNAM - DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, chef du service police-justice - MARILYNE BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - GRÉGORY LECLERC - Grand reporter à Nice-Matin / Var-Matin
Mon, 01 Apr 2024 - 1h 03min - 2826 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO - Vos questions sms
C dans l'air du 30 mars 2024 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - DRISS AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Sat, 30 Mar 2024 - 07min - 2825 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO - L'intégrale
C dans l'air du 30 mars 2024 - Attentat, boycott russe : menaces sur les JO Les répercussions de l'attentat de Moscou se font déjà sentir en France. Deux jours après l'attaque au Crocus City Hall qui a fait 143 morts en Russie, Matignon a décidé de relever le plan Vigipirate au seuil d'alerte attentat, le plus élevé sur l'échelon. À moins de quatre mois du début des Jeux olympiques de Paris, le gouvernement ne veut prendre aucun risque. Cette semaine, la Pologne a annoncé l'envoi à Paris d'une task force dans le cadre d'une coalition internationale pour renforcer la sécurité de la compétition : "Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme", a déclaré sur X le ministre de la Défense polonais, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz. De son côté, l'armée française se concentre sur les deux menaces qu'elle considère comme prioritaires pour ces Jeux, les cyber-attaques et les attaques de drone. "La menace cyber va être multipliée par dix", a estimé le Comité d’organisation des jeux olympiques. Quant aux drones, "C'est sans doute l'attentat de demain", a alerté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, début mars. Considéré comme l'un des pays en pointe dans l'appréhension de cette menace, la France investit depuis quelques années des centaines de millions d'euros dans des dispositifs de brouilleurs, de laser ou de filet anti-drone, à l'image du SkyWall Patrol, présenté à la presse sur la base militaire de Villacoublay (Yvelines) le 14 mars dernier. Une chose est sûre, le climat géopolitique est particulièrement instable à 3 mois et demi de la compétition. Le Comité international olympique (CIO) est d'ailleurs engagé dans un bras de fer avec le président russe Vladimir Poutine qui l'accuse de "basculer dans le néonazisme", au lendemain des nouvelles restrictions concernant les sportifs russes pour les JO de Paris 2024. Le CIO vient en effet d'interdire les athlètes russes et biélorusses de parader lors de la cérémonie d'ouverture. L'instance internationale accuse également Vladimir Poutine de vouloir saper le succès des Jeux, en organisant dès septembre des Jeux de l'amitié à Moscou et à Ekaterinbourg, où plus de 70 pays devraient être représentés. Une provocation pour le CIO qui qualifie le projet de "tentative cynique" de la part de la Russie d'exploiter les athlètes "à des fins de propagande politique". À Paris, l'accueil des Jeux continue aussi de diviser fortement, entre la hausse des prix du logement, le coût exorbitant de la compétition ou encore le nettoyage social de la ville que dénoncent les associations. Lundi, Serge Grouard, le maire d’Orléans s'est emporté contre l’arrivée de 500 migrants sans abri, "déplacés en catimini" depuis l’été avant les JO. Selon lui, un car affrété par les services de l’État transférerait toutes les trois semaines entre trente et cinquante sans-abris depuis la capitale, débordant les dispositifs d’hébergements d’urgence. Une nouvelle polémique qui s'inscrit dans le contexte des SAS régionaux créés par le gouvernement depuis l'été dernier pour orienter les migrants en attente d'évaluation de leur situation administrative hors de la capitale, où le dispositif d'hébergement d'urgence est structurellement saturé. Invitée à s'exprimer sur le sujet dans l'émission Complément d'enquête ce jeudi, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera a assuré que la situation d'Orléans "n’a rien à voir avec les Jeux olympiques", mais qu'elle "vise à répartir l’effort sur différents territoires". La même réponse opposée par l'État aux associations qui l'accusent de "nettoyer" la ville pour les Jeux. Pour tirer au clair cette affaire, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé fin janvier l'ouverture d'une enquête sur les "risques d'atteintes aux droits et libertés ainsi que d'éventuelles situations de discrimination". Ses conclusions sont attendues en avril. Quelles seront les principaux risques sécuritaires lors des Jeux olympiques de Paris ? Faut-il exclure les athlètes russes de la compétition ? Et l'État procède-il vraiment à un "nettoyage ethnique" de la ville de Paris ? LES EXPERTS : - YVES THRÉARD - Éditorialiste, Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS - DRISS AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
Sat, 30 Mar 2024 - 1h 05min - 2824 - Julien Odoul - RN: Quelles propositions face au déficit
C dans l'air l'invité du 29 mars 2024 : Julien Odoul, député RN de l'Yonne. Depuis l’annonce du montant du déficit public de la France pour 2023, à hauteur de 5,5 % du PIB contre les 4,9 % prévus, Gabriel Attal s’est rendu sur le plateau du 20H de TF1 afin de préciser ses pistes pour endiguer la dette. Il a confirmé qu'il n'augmenterait pas les impôts pour les classes moyennes et a annoncé sa volonté de mettre en place une nouvelle réforme de l'assurance-chômage d'ici à l'automne. Julien Odoul, député RN de l’Yonne, reviendra sur les propositions de son parti suite au déficit de la France.
Sat, 30 Mar 2024 - 10min - 2823 - Dette, déficit : qui va payer ? - Vos questions sms
C dans l'air du 29 mars 2024 - Dette, déficit : qui va payer ? LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" - GAËL SLIMANE - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
Fri, 29 Mar 2024 - 07min - 2822 - Dette, déficit : qui va payer ? - L'intégrale
C dans l'air du 29 mars 2024 - Dette, déficit : qui va payer ? Sur le front économique les mauvaises nouvelles s'accumulent. Après l'annonce du déficit de 5,5% sur l'année 2023, l'agence de notation Moody's juge "improbable" que la France tienne son objectif de réduction du déficit d'ici à 2027. Mais qui va payer la note ? La piste la plus claire semble celle de l'assurance chômage. Gabriel Attal a confirmé mercredi soir au JT de TF1 qu'il comptait procéder à une nouvelle réforme de l'assurance chômage d'ici l'automne, pour combler le déficit de l'État qui vient d'être confirmé par l'Insee à 5,5 % du PIB en 2023. Trois pistes sont donc à l’étude : réduire la durée d’indemnisation, actuellement de dix-huit mois, revoir la période de travail ouvrant droit à indemnisation et réduire le niveau d’indemnisation. Ce serait donc la troisième réforme de ce type depuis 2019, mais qu'importe pour le gouvernement qui espère encore tenir sa promesse de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes. De leur côté, les syndicats des travailleurs ne comptent pas se laisser faire : "Il est hors de question pour nous d’envisager un euro de nouvelles baisses sur l’indemnisation des chômeurs", prévient ainsi le Membre du bureau confédéral de la CGT Denis Gravouil dans Le Monde. Pendant ce temps, le débat sur les superprofits continue. Interrogé sur le sujet à la télévision, Gabriel Attal a déclaré n'avoir "jamais eu de dogme sur le sujet". De quoi faire réagir immédiatement le patron de Total, Patrick Pouyanné qui a balayé l'idée d'une taxe supplémentaire pour son groupe : "Les profits de TotalEnergies en France ne sont pas des superprofits (…) TotalEnergies a payé l’année dernière plus de 23 milliards d’euros à l’étranger". On l'aura compris, le sujet de l'assurance-chômage devrait animer les débats jusqu'à l'automne prochain. Pour Le Premier ministre, il faut qu’"il y ait plus de Français qui travaillent parce que ce sont des recettes supplémentaires" pour l'État. En première ligne, les séniors qui ont déjà vu leur durée d'indemnisation diminuer de 36 à 27 mois en février dernier. En 2022, 1,5 million des demandeurs d’emploi avaient plus de 50 ans, soit un quart des inscrits à Pôle emploi. Souvent perçus comme trop chers par les employeurs et moins malléables que les jeunes, leur âge est un vrai frein au retour à l'emploi. "Par ailleurs, expliquait la députée Renaissance Astrid Panoysan-Bouvet dans une tribune au Monde, la France est, avec le Portugal, le pays qui taxe le plus le retour à l’emploi d’un senior par rapport aux revenus d’inactivité". Résultat, cette catégorie d’âge a une durée moyenne d’inscription deux fois plus longue que les autres. Alors pour certains, c'est la débrouille, on cumule les petits emplois en attendant le départ à la retraite. Une situation à laquelle le gouvernement veut remédier avec la signature du "nouveau pacte de la vie au travail". Mais signe de la complexité du dossier, les négociations entre syndicats et patronat ont été rallongées jusqu'au 8 avril. Il n'y a cependant pas que les chômeurs qui vont être mis à contribution pour redresser la barre du déficit. Déjà visées par un premier plan d'économie de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'État, les collectivités locales risquent de nouveau d'être appelées à contribution. "Nous sommes tous dans le même bateau", a ainsi prévenu Gabriel Attal. D'autant que les administrations publiques locales accusent, selon l'Insee, un accroissement du déficit de 8,9 milliards d'euros en 2022. Dans un communiqué, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve (Renaissance) a appelé à "questionner chaque poste de dépense publique dont les dépenses des collectivités territoriales". De l'autre, plusieurs poids lourds politiques préparent leur défense, arguant que la dette des collectivités ne représente que 9% de la dette publique : "Les collectivités locales n’ont pas à combler le déficit de l’État", s'est ainsi émue Carole Delga, présidente (PS) de la région Occitanie. Face aux alertes des sénateurs, Gabriel Attal assure que le gouvernement recevra les associations d’élus à ce sujet le 9 avril. Quelles pistes le gouvernement peut-il trouver pour faire des économies ? Pourquoi le chômage des seniors inquiète-il particulièrement la majorité ? Et comment éviter la fronde des élus en mettant les collectivités locales à contribution ? LES EXPERTS : - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" - GAËL SLIMANE - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa - RICHARD WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse blick.fr - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 29 Mar 2024 - 1h 04min - 2821 - Thierry Breton - Ukraine: comment l'Europe va payer?
C dans l'air l'invité du 28 mars 2024 : Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur. Mardi, l’Insee a publié les chiffres officiels du déficit public de la France pour l’année 2023. Le gouvernement espérait le maintenir à 4,9 % du produit intérieur brut, mais l’institution confirme le dérapage des comptes en 2023 avec à 5,5 % du PIB. La France, un des pays les plus endettés, "accro à la dépense publique" selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. D'après un récent rapport d’Eurostat, les dépenses publiques de la France représentaient 58,3 % de son PIB en 2022, contre une moyenne de 49,3 % dans l’Union européenne. Le poids des dépenses publiques françaises surclasse la moyenne européenne de 2,5 points de PIB pour les retraites. La campagne des européennes est lancée. Thierry Breton, le commissaire européen en charge du marché intérieur, a déclaré récemment "au regard du cours de l’histoire, ces élections sont sans doute les plus importantes depuis longtemps". Il reviendra sur le déficit public de la France et sur la guerre en Ukraine qui remonte très fortement dans les enjeux de ces élections européennes.
Fri, 29 Mar 2024 - 09min - 2820 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - vos questions sms
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
Thu, 28 Mar 2024 - 05min - 2819 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? - L'intégrale
C dans l'air du 28 mars 2024 - Voile, social, rigueur... Attal, la ligne dure ? Après avoir, déjà, acté 10 milliards de coupes budgétaires pour cette année et encore 20 milliards de marges supplémentaires l'an prochain, l’exécutif cherche toujours plus d'économies pour compenser le dérapage du déficit public, qui atteint 5,5 % du PIB en 2023 soit 0,6 % de plus que les prévisions du gouvernement. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a convoqué, cet après-midi, tous les chefs des groupes parlementaires pour une séance de brainstorming à Bercy, sous le regard des agences de notation. Parmi les pistes déjà évoquées et confirmées hier soir par le Premier ministre au JT de TF1 : le lancement d’une troisième réforme de l’assurance chômage en cinq ans. Depuis 2021, il faut travailler plus pour être indemniser : six mois sur deux ans. Depuis le 1er février 2023, c’est la durée d’indemnisation qui a baissé d’un quart. Un accord entre patronat et syndicats, censé durcir les règles pour les séniors, est attendu, mais voilà qu’une troisième négociation est demandée par Gabriel Attal sur une réforme "globale" destinée à durcir davantage encore les règles d'indemnisation. Le Premier ministre laisse aux partenaires sociaux jusqu’à l’été pour tout revoir encore une fois avec l’idée d’appliquer la réforme dès l’automne. D’ici là, le gouvernement présentera "mi-avril" la trajectoire pour atteindre les 3 % de déficit en 2027 et fera "fin juin" une proposition pour le prochain budget. Mais pas question d’augmenter les impôts pour faire rentrer plus d’argent dans les caisses de l’Etat. Si le débat agite depuis plusieurs jours l’échiquier politique jusque dans les rangs de la majorité, Gabriel Attal hier soir a fermé la porte, à l’exception, pourquoi pas, des superprofits des entreprises. Le Premier ministre est également revenu sur la question de la laïcité et a annoncé que l'Etat "allait porter plainte" pour "dénonciation calomnieuse" contre l'élève qui a accusé à tort le proviseur de son lycée de l'avoir violentée après son refus d'enlever son voile. "L'Etat, l'institution, sera toujours aux côtés de ses agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité", a fait valoir Gabriel Attal, au lendemain de l'annonce du départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel, menacé de mort depuis l'incident. "La laïcité est sans cesse mise à l’épreuve", a-t-il déploré, évoquant "une forme d’entrisme islamiste" dans les établissements scolaires et rappelant sa décision d’interdire l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation. "Le proviseur a tout simplement fait son travail (…) Je veux vraiment lui rendre hommage parce qu'il a une très grande dignité dans cette épreuve. Il devait partir en retraite au mois de juin. (...) Certains lui ont conseillé, pour des raisons de sécurité, de partir un peu plus tôt", a affirmé Gabriel Attal. Vingt ans après la loi sur les signes religieux dans les écoles françaises, près de huit Français sur dix estiment que la laïcité est en danger dans le pays, selon une récente enquête Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro. Dans le détail, si une majorité de 61% des Français considèrent que la laïcité est bien respectée à l'hôpital et dans les services administratifs, 56 % jugent qu'elle l'est mal à l'école. D'après un sondage IFOP réalisé en 2022, 56 % des enseignants du public se sont déjà auto-censurés pour éviter des incidents sur les questions de religion. LES EXPERTS : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 28 Mar 2024 - 1h 05min - 2818 - Iannis Roder - Voile à l'école: le proviseur jette l'éponge
C dans l'air l'invité du 26 mars 2024 : Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il est l'auteur de “Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004”. Cet après-midi, Gabriel Attal reçoit à Matignon le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève fin février à qui il demandait de retirer son voile. Selon un message adressé hier aux parents, élèves, enseignants et membres du conseil d’administration, le proviseur aurait quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité". Chaque mois, le ministère de l’Education nationale publie les signalements des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires. Le mois dernier, 336 faits ont été recensés. Pour autant, selon Didier Georges, proviseur et responsable de l’observatoire de la laïcité du syndicat majoritaire SNPDEN-Unsa, "l’Etat a pris conscience d’un certain nombre de risques, il n’y a pas d’immobilisme". À la rentrée scolaire 2023, Gabriel Attal jugeait la laïcité "plus que jamais menacée". Il a alors interdit le port de l’abaya et du qami, à l’école. Les 12 et 13 mars derniers, une étude Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro a révélé que selon une majorité de Français, la laïcité est bafouée dans l’espace public et à l’école. En vingt ans, la crainte de voir bafouer la laïcité en France est passée chez les Français de 58 % en 2005 à 78 % aujourd’hui. Et notamment dans l’espace public et à l’école. Iannis Roder est professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis et directeur de l’Observatoire de l’éducation – Fondation Jean-Jaurès. Il a publié "Préserver la laïcité, les 20 ans de la Loi 2004" aux éditions de l’Observatoire. Il reviendra sur la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort sur Internet après une altercation avec une élève à qui il demandait de retirer son voile.
Thu, 28 Mar 2024 - 10min - 2817 - Pologne : alerte au missile russe - vos questions sms
C dans l'air du 27 mars 2024 - Pologne : alerte au missile russe LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance" - PAUL GOGO - Journaliste - Correspondant à Moscou
Wed, 27 Mar 2024 - 07min - 2816 - Pologne : alerte au missile russe - L'intégrale
C dans l'air du 27 mars 2024 - Pologne : alerte au missile russe La Russie persiste et signe. Après les accusations de Vladimir Poutine contre l'Ukraine, selon lui impliquée dans l'attentat revendiqué par l'organisation État islamique, le directeur des services de sécurité russes (FSB) a accusé mardi les pays occidentaux d’avoir facilité l’attentat de Moscou. "Nous pensons que l’action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux et que les services secrets ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués", a affirmé Alexandre Bortnikov. Il a, par ailleurs, affirmé que les assaillants présumés, arrêtés samedi, étaient "attendus" en Ukraine pour y être accueillis "en héros". Le chef du FSB, proche de Vladimir Poutine, n’a toutefois pas fourni de preuves pour étayer ses accusations démenties par l’Ukraine, la France, l'Italie et la Grande Bretagne qui dénoncent depuis plusieurs jours les manipulations du Kremlin. Et ce alors que le récit officiel de l'attaque de vendredi semble de plus en plus confus. Même le président biélorusse a ajouté de la confusion, en assurant hier que les auteurs de l’attaque contre le Crocus City Hall, qui a fait 144 morts, ont essayé initialement de fuir vers le Biélorussie. "Ils n'ont pas pu entrer en Biélorussie. Ils ont vu cela et donc ils ont changé de route et sont partis vers la frontière russo-ukrainienne", a déclaré Alexandre Loukachenko. Une version qui contredit en partie celle du président russe qui continue à pointer du doigt l’Ukraine, intensément bombardée. Ces derniers jours, des frappes de missiles se multiplient dans les régions de Kharkiv et de Kherson mais aussi à Kiev, où au moins une dizaine de personnes ont été blessées. Le président Volodymyr Zelensky a réitéré son appel à ses alliés occidentaux, pour qu'ils fournissent davantage de munitions et de systèmes de défense aérienne. Mais à quelques mois de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le président Joe Biden ne parvient toujours pas à convaincre les Républicains de voter une aide supplémentaire de 60 milliards d’euros et l’Europe peine à tenir ses engagements. Selon les services de renseignement occidentaux, Moscou fabriquerait désormais près de 3 millions d’obus par an, soit 250 000 par mois. Un nombre qui s’avère près de trois fois plus élevé que la production américaine et européenne. Dans ce contexte, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré ce mardi être prêt à réquisitionner "des personnels, des stocks ou des outils de productions" voire à "imposer aux industriels d’accorder la priorité aux besoins militaires". Parallèlement, la Pologne a dénoncé la violation de son espace aérien par un des missiles russes dimanche et a indiqué que l’Otan envisage la possibilité d'abattre les missiles russes qui s'approcheraient trop des frontières de l'Alliance atlantique. LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance" - PAUL GOGO - Journaliste - Correspondant à Moscou
Wed, 27 Mar 2024 - 1h 04min - 2815 - Claire Hédon - Service public: Le ras le bol des français
C dans l'air l'invitée du 26 mars 2024 : Claire Hédon - Défenseure des droits. Claire Hédon est la Défenseure des droits depuis le 22 juillet 2020. Elle vient de remettre son rapport annuel sur la cohésion sociale, alors qu’elle a reçu 10 % de réclamation en plus cette année. Ce qui explose, ce sont les réclamations des usagers dans leur relation avec le service public. Pour Claire Hédon, "on observe une sorte de banalisation des atteintes aux droits, cette fragilisation n’est pas nouvelle mais elle s’inscrit dans une tendance de fond avec une forme d’accélération". Ce matin, l'Insee a annoncé que le déficit public pour 2023 s’est finalement élevé à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), soit 154 milliards d’euros. Dans ce contexte, Claire Hédon reviendra sur son rapport annuel sur la cohésion sociale et sur le sentiment croissant d’urgence et de dégradation des services publics.
Wed, 27 Mar 2024 - 11min - 2814 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? - Vos questions sms
C dans l'air du 26 mars 2024 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco.fr - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
Tue, 26 Mar 2024 - 04min - 2813 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? - L'intégrale
C dans l'air du 26 mars 2024 - Dette, déficit : des milliards… et des impôts ? Les comptes publics de la France dérapent. Alors que le gouvernement avait tablé sur 4, 9 %, le déficit public s’élève finalement à 5,5 % en 2023, soit 154 milliards d’euros, a révélé ce mardi l’Insee. Dans ce contexte, "il va falloir faire des choix", prévient Bruno Le Maire. Mais comment l’Etat compte-t-il remplir ses caisses ? Faut-il s’attendre à une augmentation d’impôts ? Le ministre de l’Economie y est toujours "totalement opposé", en tout cas pour l’instant, et indique vouloir faire faire à l’Etat des économies. Dans son viseur notamment, la santé avec des nouvelles franchises attendues en pharmacie et l’Assurance chômage dont les règles pourraient être une nouvelle fois durcies. Mais le débat sur la fiscalité est relancé depuis plusieurs jours, jusqu’au sein même de la majorité. Hier, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a estimé qu'il ne devait pas "y avoir de tabou" sur la perspective d'une hausse d'impôts. Le même jour, François Bayrou, le patron du MoDem allié à la majorité présidentielle, a appelé plus franchement le gouvernement à réfléchir à une "hausse ciblée des prélèvements". De son côté, le premier président de la Cour des comptes a évoqué un "dérapage très rare". "J’entends parler de contributions temporaires, il faut en débattre sereinement, je ne suis pas choqué par ça". Mais il faut, a martelé Pierre Moscovici, "partager l’effort, personne ne doit se dire qu’il paie pour les autres". "Je ne dis pas ça par préférence politique. Mais si ce sentiment est atteint, c’est la démocratie qui est touchée" a ajouté le haut magistrat. Dans le même temps, plusieurs associations, dont la Fondation Abbé Pierre, alertent une nouvelle fois sur l’augmentation de la pauvreté en France, avec pour facteur principal la crise du logement et l’inflation. Alors que va décider l’exécutif ? TF1 a annoncé recevoir ce mercredi au 20 heures le Premier ministre. Gabriel Attal "viendra dévoiler les tout derniers arbitrages du gouvernement sur le travail et s’exprimera sur plusieurs sujets d’actualité", a expliqué la chaîne dans un communiqué. D’ici là l’opposition multiplie les critiques. "5,5 % de déficit et 110,6 % de dette publique : la dernière symphonie du Mozart de la finance ressemble au chant du cygne. Monsieur Macron est comptable de ce bilan désastreux !", a réagi sur X Éric Ciotti (LR). "Au lieu de réduire les coûts de l’immigration ou de s’attaquer à la fraude sociale, la macronie va réduire ses dépenses régaliennes tout en augmentant nos impôts", a dénoncé sur X l’eurodéputé RN Jean-Lin Lacapelle. Un Rassemblement national - qui à deux mois des élections européennes - tente de gagner en crédibilité sur les questions économiques et de séduire les chefs d'entreprise. Ainsi le président du parti d'extrême droite s'est prêté la semaine dernière à l'exercice du grand oral devant les patrons, à l'invitation de la CPME. Avec un succès plutôt mitigé, notamment quand Jordan Bardella a proposé un délai de carence de trois ans avant le rehaussement des charges et des contraintes pour les PME en cas de franchissement du seuil de 50 salariés. Le chef de la CPME lui a rappelé alors que les entreprises ont "déjà un délai de cinq ans en France". LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de Le grand basculement - FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco.fr - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions
Tue, 26 Mar 2024 - 1h 03min - 2812 - Martin Untersinger - 130 lycées et collèges menacés d'attentats
C dans l'air l'invité du 25 mars 2024 - Martin Untersinger, journaliste au service Pixels du Monde, auteur de “Espionner, mentir, détruire. Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille”. Une cinquantaine d'établissements scolaires franciliens ont été visés par des menaces d'attaques à l'explosif lors d'un piratage de leur espace numérique de travail (ENT). Ce service en ligne rassemble des outils pédagogiques (devoirs, agendas, ressources…) accessibles à distance pour les élèves, les professeurs et les parents. L'auteur ou les auteurs de cette cyberattaque ont créé "un site frauduleux" visant à pirater l'ENT. À la suite de cette opération, "des mails frauduleux ont été envoyés à des lycéens d'Ile-de-France avec des menaces d'attentat islamiste" à partir de mercredi. Ces menaces ont également été transmises par "la boîte mail interne" des établissements "ou encore le site Pronote", utilisé pour communiquer les notes des élèves. Élèves, parents et professeurs ont pu recevoir un message dont l'auteur prétend agir au nom de "l'[organisation] État islamique". Une pièce jointe contenant une vidéo de décapitation accompagnait le message. Le gouvernement a dénoncé ces "menaces", accompagnées d'"apologie et de provocation au terrorisme", qui constituent "plusieurs infractions graves". Martin Untersinger reviendra sur la multiplication des cyberattaques dans le monde.
Tue, 26 Mar 2024 - 10min - 2811 - État islamique : Après Moscou, la France menacée - Vos questions sms
C dans l'air du 25 mars 2024 - État islamique : Après Moscou, la France menacée LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de La guerre qui revient - DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - Correspondante Défense – AFP - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
Mon, 25 Mar 2024 - 06min - 2810 - État islamique : Après Moscou, la France menacée - L'intégrale
C dans l'air du 25 mars 2024 - Etat islamique : Après Moscou, la France menacée Trois jours après l'attentat dans une salle de concert à Moscou, faut-il craindre pour la France ? Alors que le plan Vigipirate a été relevé dimanche soir à son niveau maximal, "urgence attentat", après un Conseil de défense exceptionnel, Emmanuel Macron a de nouveau pris la parole ce lundi pour évoquer ce que certains qualifient de "Bataclan russe", du nom de la salle de concert parisienne où 90 personnes ont péri lors des attentats du 13 novembre. Selon les déclarations du président de la République, arrivé en Guyane pour un déplacement, la branche du groupe djihadiste Daesh "impliquée" dans l'attaque de vendredi soir "avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" sur le "sol" français. De quoi justifier le passage à une surveillance renforcée dans les endroits considérés comme sensibles - établissements scolaires, lieux de culte, gares – par la police, la gendarmerie et les militaires de l’opération "Sentinelle". D'autant que des menaces d’attentat contre des établissements scolaires des Hauts-de-France et d’Ile-de-France ont été diffusées, ces derniers jours via leurs espaces numériques de travail (ENT) piratés. La dernière fois que la France est passée en plan "urgence attentat", c’était après la mort de Dominique Bernard, un enseignant tué dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carno d'Arras lors d’une attaque au couteau le 13 octobre 2023. Pendant ce temps à Russie, quatre assaillants présumés ont été placés en détention provisoire depuis hier après avoir été torturés par les services de sécurité qui ont diffusé des vidéos des sévices subis pendant leurs interrogatoires. L’attaque vendredi soir au Crocus City Hall de Moscou a fait plus de 137 morts et plus de 180 blessés selon un bilan provisoire. Malgré la revendication de l’Etat islamique, les autorités russes continuent d’accuser l’Ukraine, ce que Kiev a fermement démenti. Mais désormais les regards se tournent vers le groupe État islamique au Khorasan (EI-K), la branche afghane de Daesh qui est présentée comme la première suspecte par les experts du terrorisme mondial et les services de renseignements français. Un groupe au développement incessant depuis sa création en 2015 et dont la force de frappe ne cesse d'inquiéter. Car il a déjà démontré ces dernières années sa capacité à mener des attaques autant en Afghanistan qu’en Iran ou en Russie. Pour l’instant, l'Europe n'a pas été frappée par l'EI-K mais plusieurs réseaux ont été démantelés. Alors que sait-on du groupe État islamique au Khorasan ? Pourquoi cible-t-il la Russie ? Quel est l’état de la menace terroriste en France ? Qu’est-ce que l’opération "Sentinelle" ? Comment les militaires de l’opération sont-ils formés ? Dans quelles conditions peuvent-ils faire usage de leurs armes ? LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de La guerre qui revient - DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - Correspondante Défense – AFP - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
Mon, 25 Mar 2024 - 1h 04min - 2809 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur - Vos questions sms
C dans l'air du 23 mars 2024 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - Alban MIKOCZY- Grand reporter pour France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Manon LOIZEAU - Journaliste - Réalisatrice, spécialiste de la Russie - PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques)
Sat, 23 Mar 2024 - 08min - 2808 - Moscou: Daech revendique, Poutine pointe l'Ukraine - L'intégrale
C dans l'air du 23 mars 2024 - Terrorisme : Moscou frappé en plein cœur L'effroi. Un attentat a été commis hier au Crocus City Hall de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou. Le bilan s’élève désormais à 133 morts, a annoncé le Comité d’enquête de la Fédération de Russie, sur Telegram. L’Etat islamique au Khorassan, une branche afghane de l’organisation, a revendiqué l'attaque dès hier soir. Le groupe terroriste affirme que l’attentat a été commis par quatre de ses combattants. Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé aujourd'hui que le dimanche 24 mars serait un jour de deuil national, dans un discours retransmis à la télévision. Il a qualifiée cette attaque d’« acte terroriste sanglant et barbare ». Vladimir Poutine a aussi assuré que tous les auteurs, organisateurs et commanditaires de ce crime seraient "justement et inévitablement punis ». Le président russe a assuré samedi, dans une allocution télévisée, que "les quatre auteurs directs, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes", avaient été arrêtés alors qu’ils « tentaient de fuir et se dirigeaient vers l’Ukraine ». Kiev a de son côté fermement démenti toute implication dans l'attaque. Les réactions à cette attaque ne se sont pas faites attendre. Le président chinois, Xi Jinping, a présenté aujourd'hui ses « condoléances » à son homologue russe. L’Inde s'est dit « solidaire » de la Russie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné une attaque « inacceptable ». En Occident, Londres condamne « avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste », tout comme le chancelier allemand, Olaf Scholz. Emmanuel Macron a également dénoncé cet attentat. Ce n'est pas la première fois que l'Etat Islamique frappe la Russie. Si l'organisation a perdu la mainmise territoriale qui fut la sienne en Syrie et en Irak, du temps du "califat", elle conserve dans cette région de nombreux combattants. Elle semble en guerre contre le monde entier et perpétue depuis de nombreux attentats terroristes un peu partout sur la planète. Des pays musulmans, comme l'Afghanistan, ont récemment été touchés, tout comme la Russie hier. Et les pays occidentaux sont également ciblés. Cette attaque à Moscou interroge donc sur l'état de la menace terroriste en France, à quelques mois des Jeux Olymiques de Paris. D'autant que des menaces d’attentat contre des établissements scolaires des Hauts-de-France ont été diffusées, aujourd'hui et hier soir, via leurs espaces numériques de travail piratés. Une cinquantaine d’établissements d’Ile-de-France, principalement des lycées, avaient déjà fait l’objet de menaces similaires, mercredi et jeudi. Le 2 décembre dernier, un touriste allemand est mort à Paris, sous les coups d’un assaillant armé d’un couteau et d’un marteau. Moins de deux mois plus tôt, Dominique Bernard, un enseignant âgé de 57 ans, était tué dans l’enceinte du lycée Gambetta-Carno d'Arras suite à une attaque au couteau. Deux personnes avaient également été blessées. Depuis l’attentat contre “Charlie Hedo”, le 7 janvier 2015, les attentats islamistes qui ont fait plus de 260 morts dans l’Hexagone. Si la Russie a été durement frappée sur son sol hier, sa guerre en Ukraine se poursuit. Deux ans après le début du conflit, Moscou change de ton et de mots. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov admet en effet dans un entretien accordé au média Argoumenty I Fakty, que son pays est « en état de guerre » contre l’Ukraine. C'est la fin d’un tabou. Et cette nouvelle donne sémantique pourrait également signifier l'approche une mobilisation massive. Durant la campagne électorale russe, Vladimir Poutine, depuis largement réélu, avait affirmé qu'il y aurait plus d'efforts à fournir en Ukraine. Son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, vient en outre d'annoncer son intention de créer deux nouvelles armées d'ici la fin de l'année. Sur le terrain, la campagne de bombardements russe est extrêmement soutenue ces derniers jours. Le pays a massivement frappé les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Zaporijjia est au bord du black-out. Huit missiles russes ont en effet touché dans la nuit de jeudi à vendredi la plus grande centrale hydroélectrique d’Ukraine. Cette même nuit, pas moins de 90 missiles et 60 drones explosifs ont frappé le pays, soit l'une des attaques les plus importantes de ces derniers mois. Le bilan est d'au moins cinq morts et plusieurs blessés. Quelles conséquences l'attentat de Moscou aura-t-il pour la Russie et sur Vladimir Poutine ? Quel est l'état de la menace terroriste en France ? Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle tenir face aux bombardements russes ? LES EXPERTS : - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes - France 24 - Alban MIKOCZY- Grand reporter pour France Télévisions, ancien correspondant en Russie - Manon LOIZEAU - Journaliste - Réalisatrice, spécialiste de la Russie - PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 23 Mar 2024 - 1h 04min - 2807 - Armand de Rendinger - Russie écartée des JO: Le Kremlin furieux
C dans l'air l'invité du 22 mars 2024 - Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme Le Comité international olympique a statué sur le cas de la Russie aux Jeux olympiques de Paris. Mardi, il a annoncé que les athlètes russes et biélorusses ne participeront pas au défilé sur la Seine. Dans un communiqué, le CIO a défini les conditions protocolaires dans lesquelles les athlètes des deux pays – dits “athlètes individuels neutres” (AIN) – seront autorisés à concourir du 26 juillet au 11 août. Les médailles remportées par les délégations des deux pays ne seront pas comptabilisées dans le classement des nations. En cas de titre, un drapeau frappé de l’inscription AIN dans un disque blanc sur fond vert sera pavoisé, en lieu et place des drapeaux russe et biélorusse, et un hymne sans paroles – produit spécifiquement pour l’occasion – sera joué. A ce jour, 12 athlètes russes et 7 biélorusses ont décroché leur qualification pour les Jeux de Paris 2024 sur les quelque 6 000 places déjà attribuées – 10 500 sportifs au total doivent participer aux compétitions cet été. Jusqu’à 55 Russes pourraient participer à la quinzaine olympique, mais 36 seulement, “selon le scénario le plus probable”, estime le CIO. Très loin des 330 individus qui avaient concouru à Tokyo en 2021, déjà sous bannière neutre en raison du dopage d’Etat russe. Dans un entretien au Monde publié le 18 mars, le président du CIO, Thomas Bach, a expliqué ne plus avoir d’échanges avec le Kremlin depuis plusieurs années. “Nous constatons que l’agressivité du gouvernement grandit de jour en jour, contre le CIO, contre les Jeux, contre moi”, ajoutant être “intransigeant quand il s’agit de punir ceux qui ont violé la charte olympique”. La Russie s’est dite “scandalisée”. “Les décisions du CIO sont illégales, injustes et inacceptables. Nous sommes scandalisés par les conditions discriminatoires sans précédent imposées par le Comité internationale olympique aux athlètes russes”, a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Armand de Rendinger, consultant international sport et olympisme et auteur de “Le pari olympique de 2024, chance ou malédiction ?” aux éditions Vigot reviendra sur la décision lourde de sens du Comité international olympique qui a décidé, mardi, d'interdire les athlètes russes et biélorusses de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Sat, 23 Mar 2024 - 10min - 2806 - Etats-Unis - Israël: La rupture? - Vos questions sms
C dans l'air du 22 mars 2024 - Gaza : le tournant américain LES EXPERTS : - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - David RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques" - Nicole BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
Fri, 22 Mar 2024 - 05min - 2805 - Etats-Unis - Israël: La rupture? - L'intégrale
C dans l'air du 22 mars 2024 - Gaza : le tournant américain Les États-Unis durcissent le ton face à Israël. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en déplacement à Tel-Aviv aujourd'hui pour s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Les États-Unis veulent dissuader leurs alliés de lancer une vaste offensive terrestre à Rafah, dernier grand bastion palestinien dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés des centaines de milliers de Gazaouis. "J'ai demandé au Premier ministre d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des façons de cibler le Hamas sans mener une vaste offensive terrestre à Rafah", a déclaré cette semaine Joe Biden après un entretien avec Benyamin Nétanyahou, le premier depuis plus d'un mois. Les États-Unis ont également soumis aujourd'hui une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU mentionnant un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza. Une résolution qui a échoué en raison du veto de la Russie et de la Chine. "Nous allons reprendre sur la base du projet de résolution français au Conseil de sécurité et travailler avec nos partenaires américains, européens, arabes en ce sens pour trouver un accord", a réagit Emmanuel Macron juste après le vote. En Israël c'est le rôle même de Benyamin Nétanyahou qui est contesté par une partie de la population. Bien que les Israéliens soutiennent encore massivement la guerre contre le Hamas, la légitimité du chef du gouvernement, qui a pour l'instant échoué à ramener les 130 otages restants, est plus que contestée. En janvier dernier, un sondage mené par l'Institut démocratique israélien révélait que seuls 15% des Israéliens se disaient favorables au maintien du Premier ministre au pouvoir après la guerre. La mort de trois otages israéliens tués par erreur par leur propre armée, alors qu'ils avaient dressé un drapeau blanc, a notamment suscité de vives critiques à son encontre. Quant à son projet de réforme du système judiciaire, qui avait déclenché de grandes manifestations d'opposition dans le pays, il a été en partie retoqué par la Cour suprême d'Israël en janvier. De nombreux Israéliens, qui considèrent le Premier ministre comme le principal responsable des failles sécuritaires lors de l'attaque du 7 octobre, demandent désormais des élections législatives anticipées et ont affiché sur des milliers de panneaux publicitaires du pays le slogan accusateur "Tu es le chef, tu es coupable". Une chose est sûre, la guerre à Gaza, divise largement en dehors des frontières d'Israël. Des manifestations réclamant un cessez-le-feu sont organisées quasiment tous les week-ends en Europe, tandis que le sujet a enflammé les bancs de la prestigieuse école Sciences Po Paris. À l'origine de la polémique, qui est remontée jusqu'en conseil des ministres, une journée de mobilisation pro-palestinienne dans l'établissement. Ce jour-là, une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) aurait "été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre" et taxée de "sioniste". Interrogés par Le Monde, des étudiants réfutent avoir entendu "Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste". Ils précisent en revanche qu'une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour "prévenir que l’UEJF était présente, et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés". Interrogé, le Premier ministre Gabriel Attal, a dénoncé "une forme de pente, de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po". Le gouvernement a d'ailleurs fait un signalement au procureur de la République concernant ces "troubles". Pourquoi les États-Unis changent-ils de position sur la guerre à Gaza ? Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est-il en danger ? Et comment l'école de Sciences Po Paris s'est retrouvée au cœur d'une polémique sur le conflit ? LES EXPERTS : - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - David RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques" - Nicole BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 22 Mar 2024 - 1h 03min - 2804 - Julie Pichot - “Marseille : encore mineurs, déjà tueurs”
C dans l'air l'invitée du 21 mars 2024 - Julie Pichot, journaliste à Complément d'enquête En 2023, Marseille a subi 49 narcomicides, contraction de narcobanditisme et d’homicide. Ce soir sur France 2, “Complément d’enquête” infiltre les quartiers nord de Marseille pour mesurer l’ampleur de la narco-criminalité qui endeuille la cité. En visite surprise à Marseille mardi pour le lancement de la vaste opération Place nette XXL, consacrée à la lutte contre le trafic de drogue, Emmanuel Macron a réaffirmé que “la drogue est notre ennemie et nous ferons tout pour lutter contre”. Dans le détail, il y a 2 gangs qui s’affrontent à Marseille : YODA et la DZ MAFIA. En mars 2024, la DZ MAFIA contrôle 12 des principales cités des quartiers nord et le clan YODA 10 cités, y compris dans le centre ville de Marseille. Une bataille de territoire dans le but de prendre la main sur les points de deal. Pour "Complément d’enquête", la journaliste et réalisatrice Julie Pichot est allée à la rencontre de ceux qui tiennent un des plus gros points stupéfiants des quartiers nord : la cité de la Maison Blanche qui roulerait pour la DZ MAFIA. Depuis 10 ans, le nombre de victimes a presque triplé. En 2023, il y a eu 49 morts et 123 blessés. Il y a parfois des victimes collatérales comme Socayna, victime de la violence des trafiquants de drogue de la cité Saint-Thys, dans le 10e arrondissement. En septembre dernier, elle a été touchée en pleine tête par une balle perdue d’une kalachnikov. Le présumé meurtrier du clan de YODA est le plus jeune de l’histoire des narcomicides selon les policiers : il avait 15 ans. “Des ados armés qui se tirent dessus, c’était inimaginable y’a encore quelques années”, résume le documentaire de France 2. Julie Pichot est journaliste et réalisatrice du documentaire “Marseille : encore mineurs, déjà tueurs” pour "Complément d’enquête". Elle a enquêté pendant 7 mois dans les quartiers nord de Marseille, où des jeunes garçons d’à peine 20 ans sont devenus tueurs à gages, prêts à tuer pour 15 000 euros. Son documentaire - diffusé ce soir à 23h sur France 2 - propose une plongée chez les narco-criminels, au cœur des ces 2 mafias qui règnent sans partage et qui règlent leur compte à coup de kalachnikov, où 49 jeunes des quartiers ont été assassinés en 2023.
Fri, 22 Mar 2024 - 11min - 2803 - Dette française : alerte rouge à Bercy - Vos questions sms
C dans l'air du 21 mars 2024 - Dette française : alerte rouge à Bercy LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Mathieu PLANE - Économiste, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) - Olivier BABEAU - Économiste, professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens
Thu, 21 Mar 2024 - 07min - 2802 - Dette française : alerte rouge à Bercy - L'intégrale
C dans l'air du 21 mars 2024 - Dette française : alerte rouge à Bercy Il veut éviter les procès en amateurisme. Alors que le déficit public pourrait atteindre 5,6 % du PIB sur l'année 2023 (contre 4,8 % en 2022), le chef de l'État a réuni hier soir à l'Élysée ses ministres et cadres de la majorité, pour tenter de trouver des solutions à l'accroissement de la dette. "On doit faire face à un choc économique conjoncturel lié notamment à la géopolitique. On assume et on dit la vérité aux Français", a déclaré Emmanuel Macron. Le gouvernement veut faire 30 milliards d'euros d'économie d'ici 2025 mais ses membres se divisent sur la manière d'y arriver. Faut-il augmenter les impôts, alors qu'Emmanuel Macron avait promis 2 milliards de baisse d'impôts aux classes moyennes en janvier dernier ? De son côté, Matignon plaide pour des réductions de dépenses publiques. Gabriel Attal a déjà annoncé vouloir durcir les règles de l'assurance chômage, malgré deux réformes en 2019 et 2023. Une chose est sûre, le temps presse : les agences Fitch et Moody’s dévoileront leur notation sur la dette française fin avril. Il y a quelques semaines, le ministre en charge des comptes publics, Thomas Cazenave a évoqué une troisième voie : réduire les affectations de longue durée (ALD), ces dépenses prises en charge à 100% par la Sécurité sociale et qui représentent les deux tiers de son budget. En France, 13 millions de personnes sont touchées par ces ALD, notamment pour le diabète ou les insuffisances cardiaques. Sur les 12 milliards d'économie que le gouvernement espère faire pour boucler le budget 2025, la moitié devrait venir des réductions de dépenses de la Sécurité sociale dont les comptes sont dans le rouge. Dans un entretien accordé au journal Le Monde le 6 mars dernier, Bruno le Maire a aussi pointé les transports médicaux de malades, qui coûtent 5,7 milliards d'euros chaque année : "Je crois à un État fort, mais pas à un État qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric". Mais les dépenses publiques ne sont pas les seules à être dans le viseur de Bercy. Bruno Le Maire a fait du remboursement des prêts garantis par l'État (PGE) l'une de ses priorités pour l'année 2024. Selon le médiateur national du crédit à la Banque de France, 52 % des échéances ont été honorées à fin novembre 2023, sur un total de 144 milliards d’euros de prêts accordés. Mais du côté des chefs d'entreprise, on peine à rembourser l'État depuis la crise sanitaire : "Les trois quarts de nos adhérents disent rencontrer des difficultés pour rembourser leur PGE, qui représente pour eux une échéance moyenne de 2 000 euros par mois", a déclaré au Monde Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des indépendants. D'autant que les faillites d'entreprises ont augmenté de 34% en 2023 par rapport à 2022, notamment en raison de la hausse des coûts de l'énergie, de l'inflation ou des taux d'intérêt. De quoi craindre une vague de faillites en 2024 ? Pour limiter le risque Bercy a allongé jusqu'à fin 2026 la possibilité, pour les entreprises ayant souscrit à un PGE, de demander un rallongement des échéances de paiement. Quels risques fait peser l'augmentation de la dette française sur l'État ? Quelles sont les pistes étudiées par le gouvernement pour revenir sous la barre des 5% de déficit public ? Les PGE sont-ils devenus un boulet pour le gouvernement ? LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Mathieu PLANE - Économiste, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) - Olivier BABEAU - Économiste, professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 21 Mar 2024 - 1h 03min - 2801 - Manon Fleury - Etoile Michelin: où sont les femmes?
C dans l'air l'invitée du 20 mars 2024 - Manon Fleury, cheffe cuisinière. Six mois après avoir ouvert son restaurant à Paris, la jeune cheffe, ancienne escrimeuse de haut niveau, vient de décrocher sa première étoile au guide Michelin. Elle vient nous en parler
Thu, 21 Mar 2024 - 11min - 2800 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? - Vos questions sms
C dans l'air du 20 mars 2024 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - COLONEL PEER DE JONG - Vice-président de l'Institut Themiis, - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire "La vengeance de Poutine"
Wed, 20 Mar 2024 - 07min - 2799 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? - L'intégrale
C dans l'air du 20 mars 2024 - Face à Poutine, que pèse notre armée ? L’armée de Terre française "se tient prête" affirme son chef d’état-major Pierre Schill, dans une tribune publiée ce mardi dans Le Monde. "Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent", assure-t-il dans les colonnes du quotidien du soir. "Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre". Cette prise de parole rare intervient à l’heure "où les foyers de crise se multiplient" depuis le début de l’année et que le débat sur la stratégie à adopter pour aider l’Ukraine se poursuit. Récemment, le président de la République a suscité des remous en France et en Europe en déclarant "ne pas exclure" que des troupes occidentales soient envoyées à l’avenir en Ukraine. Malgré la controverse, Emmanuel Macron a ensuite assuré que les mots qu’il employait étaient "pesés" et "mesurés", affirmant dans le même temps refuser toute "logique d’escalade" avec Moscou. L’objectif affichée du général Schill est "que la puissance démontrée par nos forces" "dissuade les attaques contre la France". La France s’appuie en particulier sur la dissuasion nucléaire, qui "a sanctuarisé ses intérêts vitaux", ainsi que sur "des forces entraînées et interopérables avec les armées alliées", principalement européennes. Mais en matière de dissuasion nucléaire, de quel arsenal dispose la France ? Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF pour produire avec le CEA du tritium, un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion. Quel est le but de cette relance de la production de tritium ? Et l’armée de Terre est-elle réellement prête ? Officiellement, la France a la capacité d’engager 20 000 hommes dans un délai de trente jours et se dote des moyens de commander jusqu’à 60 000 hommes, Français et alliés, selon Pierre Schill. Au total, elle compte 121 000 soldats et peut appeler en renfort 24 000 réservistes, d’après l’armée de Terre. Néanmoins, depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, plusieurs parlementaires et experts se sont inquiétés du niveau d’équipement des forces françaises, qui ne permettrait pas à son armée de Terre de tenir plus de quelques mois en cas d’affrontement direct, notamment en matière de munitions. A la fin de l’année, Paris espère produire 4 à 5 000 obus par mois contre un millier avant l’invasion russe. Mais cela ne représente que la moitié, voire un tiers, des obus tirés en une journée par Moscou sur l’Ukraine. Des obus et des munitions qui continuent de manquer aux forces ukrainiennes alors que l’aide américaine reste toujours bloquée au Congrès par les élus républicains proches de Donald Trump et que la Russie gagne du terrain. Pour tenter de rassurer Kiev, plusieurs pays européens dont l’Allemagne ont annoncé hier de nouvelles tranches d’aide, soulignant la nécessité de soutenir leur allié dans la durée. En Russie, deux jours après sa réélection, Vladimir Poutine a demandé ce mardi au Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB), d’aider les entreprises russes à contourner les sanctions imposées par les pays occidentaux en raison de la guerre en Ukraine. Il a également exhorté ses espions à retrouver "les traîtres quel que soit l’endroit où ils se trouvent". Parallèlement, le directeur des renseignements extérieurs russes, Sergey Naryshkin a indiqué que la "France prépare l'envoi d'un contingent militaire de 2000 hommes en Ukraine". Des propos qui ont rapidement été démentis en France par le ministère des Armées. Dans un message, il indique que "la manœuvre orchestrée par Sergey Naryshkin illustre une nouvelle fois le recours systématique de la Russie à la désinformation. Nous considérons ce genre de provocations irresponsables." LES EXPERTS : - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne - COLONEL PEER DE JONG - Vice-président de l'Institut Themiis, - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense - ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire "La vengeance de Poutine" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi à 21h sur FranceInfo et vers 23h40 sur France 5. PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 20 Mar 2024 - 1h 03min - 2798 - Etienne Jacob - Secte: un infiltré raconte
C dans l'air l'invité du 19 mars 2024 - Etienne Jacob, journaliste au Figaro, auteur de “La France des gourous”, publié aux éditions du Rocher. Mercredi 14 février, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, un texte de lutte contre les dérives sectaires, notamment sur internet, et a approuvé la création d'un nouveau délit de "provocation à l'abstention de soins" médicaux. Ce soir, des discussions commencent en deuxième lecture. Cette nouvelle infraction punira la "provocation" à l'abandon de soins "au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées", exposant à des "conséquences graves" pour la santé. Ce nouveau délit sera passible d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Étienne Jacob est journaliste au Figaro et traite régulièrement des dérives sectaires. Dans 2 semaines sort son nouveau livre "La France des gourous", aux éditions du Rocher. Pendant un an, il a été Jérôme, Yannick, Julien et Grégory lors de ses immersions dans différents mouvements sectaires ; de la naturopathe Irène Grosjean qui assure que manger cru et se purger plusieurs fois par semaine soigne toutes les maladies, à la secte des raéliens qui croit à l’existence des extraterrestres, ou encore chez l’Eglise de scientologie. Étienne Jacob reviendra sur le projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires présenté à l'Assemblée nationale et sur son immersion au sein des différents mouvements sectaires.
Wed, 20 Mar 2024 - 11min - 2797 - Sucre : attention, il est partout... - Vos questions sms
C dans l'air du 19 mars 2024 - Sucre : attention, il est partout... LES EXPERTS : - Gérald KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Camille DORIOZ - Directeur des campagnes - Foodwatch France - Anne SENEQUIER - Psychiatre, chercheure santé environnement climat – IRIS
Tue, 19 Mar 2024 - 05min - 2796 - Sucre : attention, il est partout...
C dans l'air du 19 mars 2024 - Sucre : attention, il est partout... Le sucre est partout dans les produits transformés ! C’est ce qui ressort d’une étude des autorités sanitaires françaises publiée ce mardi 19 mars qui s'est intéressée à plus de 54.000 produits de consommation courante. Plats préparés, bouillons et potages, biscuits apéritifs, pizzas, charcuteries, yaourts, jus, glaces... Le constat est sans appel : "trois quarts des produits contiennent au moins un ingrédient sucrant ou vecteur de goût sucré". Sur les étiquettes, ils sont identifiables sous les noms "aspartame ", "dextrose", mais le plus répandu, c'est le "saccharose" que l’on appelle aussi communément le "sucre de table". Difficile pour le consommateur de s’y retrouver. Les industriels ont fait des efforts ces dix dernières années, avec une diminution significative de la quantité de sucre ajouté en particulier dans les boissons sucrées. Mais pour l'Anses, la question demeure une urgence de santé publique car on en consomme toujours trop. Alors qu’il est recommandé de ne pas dépasser 50 g de sucre par jour pour les adultes et adolescents en bonne santé, 75 g pour les enfants de 8-12 ans et 60 g pour les 4-7 ans, 20 % des adultes dépasseraient cette limite, 60 % des 8-12 ans et 75 % des 4-7 ans ! Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé : surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, développement de cellules cancéreuses… Les risque associés à une consommation de sucre abusive ne sont plus à démontrer. Mais qui pourrait imaginer que, dans un bol de chips, il y a l’équivalent de huit morceaux de sucre, qu’il y en a cinq dans une seule part de pizza et trois dans un yaourt ? Après avoir ferraillé contre la présence de nitrites dans les charcuteries, le député MoDem Richard Ramos entend porter une idée qui chemine dans la société française : la sécurité sociale de l’alimentation. Il soutient également un logo-Nutri-score obligatoire pour permettre une lecture simplifiée de la qualité nutritionnelle des produits transformés que l'on consomme. Vent debout contre la malbouffe, il l’est aussi contre le CETA, ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Il nous expliquera pourquoi dans #cdanslair. Enfin le débat sur les pesticides est relancé depuis la décision du gouvernement de mettre en pause le programme censé réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030. La ministre déléguée à l'Agriculture, Agnès Pannier-Runacher, vient d’ouvrir un cycle de réunions pour faire le point sur les interdictions de molécules déjà en vigueur et les solutions à proposer aux agriculteurs, avec notamment de nouvelles possibles dérogations. Des décisions qui inquiètent les organisations de défense de l’environnement et de la santé qui rappellent les risques de plus en plus documentés pour les agriculteurs manipulant ces pesticides, davantage sujets aux bronchites chroniques, à certains cancers ainsi qu’à la maladie de Parkinson, mais pas seulement. Les enfants exposés avant leur naissance aux pesticides en pâtissent aussi. Nous sommes allés à la rencontre de Sabine Grataloup, mère de Théo, souffrant de malformations attribuées au glyphosate, qui a décidé d’attaquer Monsanto en justice. Elle nous a raconté ses seize années de lutte, pour son enfant et contre le géant de l’agrochimie. LES EXPERTS : - Gérald KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo - Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express - Camille DORIOZ - Directeur des campagnes - Foodwatch France - Anne SENEQUIER - Psychiatre, chercheure santé environnement climat – IRIS DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi à 21h sur FranceInfo et vers 23h40 sur France 5. PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 19 Mar 2024 - 1h 03min - 2795 - Jean-Pierre Raffarin - 87,28%: Poutine encore renforcé?
C dans l'air du 18 mars 2024 - Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. Hier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie pour 6 années supplémentaires avec plus de 87% des voix, selon les premières estimations et les résultats d'un sondage d'un institut étatique, Vtsiom. Les chiffres ont été publiés peu après la fermeture des derniers bureaux de vote à 19 heures, heure française, dans l'enclave de Kaliningrad. Dans un entretien accordé au Parisien, Emmanuel Macron a confirmé que des opérations en Ukraine seront peut-être nécessaires. "Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadé que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités". Lors du débat à l'Assemblée nationale, le Rassemblement National s’est abstenu et La France insoumise et le Parti communiste ont voté contre le contrat de sécurité avec l’Ukraine hier. Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, reviendra sur les défis géopolitiques auxquels la France doit faire face, à l’heure où Emmanuel Macron assume ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales sur le terrain ukrainien.
Tue, 19 Mar 2024 - 11min - 2794 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? - Vos questions sms
C dans l'air du 18 mars 2024 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? LES EXPERTS : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - THOMAS PORCHER - Economiste, membre des Économistes Atterrés - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - L’Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après
Mon, 18 Mar 2024 - 05min - 2793 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ?
C dans l'air du 18 mars 2024 - Hausse d'impôts : peut-on vraiment les éviter ? Après sept années passées au ministère de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire sonne depuis plusieurs jours l’alerte sur la dette. À l'offensive dans les médias, le patron de Bercy vient d’annoncer un tour de vis budgétaire obligatoire de 10 milliards d’euros pour réduire le déficit public à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024 et use de formules chocs- "l'État n'est pas une pompe à fric", "le quoi qu’il en coûte c’est fini"- le tout sous le regard des agences de notation. Pour l’heure, ces coupes visent la transition écologique, l’assurance chômage et l’éducation. Mais elles ne sont qu’une première étape, avant un possible "projet de loi de finances rectificative à l’été", puis au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2025. Pour le premier président de la Cour des comptes, c’est bien "50 milliards d’euros d’économies minimum qu’il faut faire sur les trois années qui viennent" pour parvenir à 3 % de déficit public en 2027. "C’est beaucoup mais il y a eu 800 milliards d’euros de dette en plus depuis cinq ans" a expliqué la semaine dernière Pierre Moscovici sur le plateau de C dans l’air l’invité. Avec une croissance au ralenti et des rentrées fiscales à la baisse, c’est également le débat sur les hausses d’impôt qui ressurgit. Mais pour l’instant ni Emmanuel Macron, ni Bruno Le Maire ne veulent en entendre parler, y compris ceux des plus riches comme le réclament de nombreuses voix jusque dans le camp macroniste. Alors comment faire 50 milliards d’euros d’économies ? La rigueur pour qui ? L’idée d’une sous-indexation des retraites en 2025 évoquée en février par le ministre délégué chargé des Comptes publics a irrité le chef de l’Etat qui l’a immédiatement recadré en Conseil des ministres. Pas question de toucher aux retraités. En 2024, les pensions de retraite de base ont toutes été revalorisées à hauteur de 5,3 % soit 14 milliards d’euros. Certaines voix appellent à une indexation sur l’inflation moins importante pour les retraités qui ont des revenus élevés. De son côté, dans une interview fleuve au Journal du Dimanche, parue à l'occasion de la sortie d'un nouveau livre, le ministre de l’Economie évoque la fin de "l’État-providence", remplacé par un « État protecteur". Il plaide pour une "meilleure organisation des services publics" et annonce qu'"avec le ministre des Comptes publics" Thomas Cazenave, après la revue en cours des dépenses publiques, il invitera "en avril toutes les forces politiques à participer à un échange sur les priorités des dépenses". Après une première réforme des retraites menée par le gouvernement en 2023, et deux réformes controversées en 2019 et 2023 sur les droits à l'assurance-chômage, Bruno Le Maire en remet une couche sur sa volonté de durcir encore les conditions de l'assurance-chômage et défend à nouveau l’idée d’ une reprise en main "par l'État" de l'assurance chômage. Des choix qui ulcèrent nombre de syndicats dont la CGT. "On a l'impression d'avoir la réincarnation de Margaret Thatcher", a lancé Sophie Binet sur BFMTV-RMC ce lundi. "Ce qu'il nous propose, c'est de mettre fin définitivement à l'héritage du Conseil national de la résistance, à savoir à notre Sécurité sociale qui permet à chacun d'être sécurisé face aux aléas". La secrétaire générale de la CGT conteste l'argument des caisses vides. "Bruno le Maire, c'est un peu Robin des bois à l'envers : il prend de l'argent aux pauvres pour le donner aux riches. Il y a 170 milliards d'euros d'aides aux entreprises qui sont donnés chaque année sans contreparties ni conditions". Et de rappeler "qu'on est dans un contexte où les dividendes versés aux actionnaires du CAC40 atteignent des records avec en plus la nouveauté des rachats d'actions, c'est 30 milliards qui ont été jetés par les fenêtres. Cela devrait être interdit ou a minima taxé". Alors comment réduire le déficit public ? LES EXPERTS : - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - THOMAS PORCHER - Economiste, membre des Économistes Atterrés - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - L’Obs - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 18 Mar 2024 - 1h 03min - 2792 - Vos questions sms - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ?
C dans l'air du 16 mars 2024 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ? LES EXPERTS : - Henry BUZY-CAZAUX - Président fondateur de l'Institut du Management des services de l'immobilier et membre du conseil national de l’habitat - Corinne JOLLY - présidente du PAP, le Particulier à Particulier - Sandra HOIBIAN - Sociologue, directrice générale du Crédoc - Robin RIVATON - Économiste et membre du conseil scientifique de la Fondapol
Sat, 16 Mar 2024 - 05min - 2791 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ?
C dans l'air du 16 mars 2024 - Immobilier : la chute... jusqu'a quand ? C'est le symbole d'un marché en crise. Fin février, le groupe immobilier Nexity a annoncé le début d'un plan social pour faire face à l'effondrement du secteur du neuf. En 2023, les réservations de logements s’érodent de 19 % en nombre et de 24 % en valeur ; les ventes chutent de 30 % par rapport à 2022, rappelle Le Monde. Mi-janvier, c'était le groupe Vinci Immobilier qui annonçait un plan de sauvegarde de l'emploi. Entre la hausse des coûts de construction, liée à la hausse du prix de l'énergie, et celle des taux d'intérêt qui empêche les particuliers d'acheter, le marché de l'immobilier est en crise. L'Union sociale pour l'habitat (USH) dénonce l'immobilisme du gouvernement alors que 2,6 millions de demandeurs étaient encore en attente d'une attribution de logement social à fin 2023, un niveau historique. Gabriel Attal a bien annoncé "30 000 logements d'ici trois ans dans vingt territoires", mais ce chiffre est largement insuffisant pour les professionnels du secteur. "De l’offre, de l’offre et encore de l’offre", scande pourtant à longueur d'interview le ministre en charge du logement Guillaume Kasbarian. Jeudi, avec le ministre de l'Économie Bruno le Maire, ils ont annoncé une rallonge d'un milliard d'euros destinée à créer dès cette année 10 000 logements intermédiaires pour les classes moyennes, dans les zones tendues. Dès fin janvier, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé "simplifier massivement les normes", en revoyant les diagnostics de performance énergétique (DPE), qui attribue aux biens immobiliers des étiquettes allant de A à G, selon qu’ils sont plus ou moins énergivores et émetteurs de gaz à effet de serre. Le gouvernement entend également modifier le DPE actuel qui défavorise fortement les petits logements. Selon le ministère de la transition écologique, près de 140 000 logements pourraient ainsi sortir de la classification de passoires thermiques. Ces annonces ont été accueillies par les professionnels du secteur de manière mitigée. "Ce n’est pas parce qu’un logement va soudainement passer de G à E, sans travaux, qu’il va devenir meilleur pour le locataire : sa facture d’énergie va rester élevée et il sera de nouveau possible d’augmenter son loyer", estime par exemple l’association CLER-Réseau pour la transition énergétique pour Le Monde. Les efforts du gouvernement pour relancer l'offre de logement sont aussi percutés par l'arrivée des Jeux olympiques en France. "Avec plus de 877 000 personnes ayant besoin d'un hébergement pendant les JO, il manque toujours 527 000 logements", s'inquiétait en décembre dernier la plateforme d'hébergement chez l'habitant Bedycasa. Avec 15 millions de visiteurs attendus à Paris cet été, les quelque 50 000 bénévoles ne parviennent pas tous à trouver un logement. Le ministère des Sports a même commencé à réquisitionner 3 000 logements étudiants pour y placer le personnel des Jeux. Une fois les JO terminés, environ 1 600 logements supplémentaires, accueillant des athlètes et des journalistes, sont censés revenir à des étudiants. Quelle est l'ampleur de la crise du logement ? Les récentes annonces du gouvernement sont-elles suffisantes ? Et comment les 15 millions de visiteurs qui seront à Paris pour les Jeux olympiques cet été ? LES EXPERTS : - Henry BUZY-CAZAUX - Président fondateur de l'Institut du Management des services de l'immobilier et membre du conseil national de l’habitat - Corinne JOLLY - présidente du PAP, le Particulier à Particulier - Sandra HOIBIAN - Sociologue, directrice générale du Crédoc - Robin RIVATON - Économiste et membre du conseil scientifique de la Fondapol
Sat, 16 Mar 2024 - 1h 05min - 2790 - Jonathan Taïeb - 6h58 par nuit: alerte au sommeil!
C dans l'air l'invité du 15 mars 2024 avec Jonathan Taïeb, médecin du sommeil Le nouveau baromètre Odoxa pour la Mutuelle Nationale des Hospitaliers, réalisé avec la chaire santé de Sciences Po et publié dans le Figaro Santé le 29 février, révèle que les Français ne dorment que 6h58 par nuit en moyenne. Plus de la moitié des Français (59 %) dorment moins bien qu’avant. Pour les professionnels de santé, c’est encore pire. Ils sont 77 % à observer « une dégradation de leur sommeil depuis ces dernières années ». « Un Français sur 2 et les 2 tiers des soignants pensent avoir un sommeil insuffisant en quantité comme en qualité ». Une dégradation notamment due à la réduction, depuis plusieurs années, de la durée de sommeil. À l'occasion de la Journée mondiale du sommeil, le médecin du sommeil Jonathan Taïeb reviendra sur les causes de cette dégradation de notre durée de sommeil.
Sat, 16 Mar 2024 - 10min - 2789 - Vos questions sms - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ?
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
Fri, 15 Mar 2024 - 04min - 2788 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ?
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? Un sommet pour se réconcilier. Emmanuel Macron est en visite à Berlin ce vendredi pour tenter d'apaiser les tensions qui ont émaillé son tandem avec le chancelier allemand Olaf Scholz ces dernières semaines, à la suite des déclarations du président français sur la possibilité d'envoi de troupes au sol en Ukraine. "Il n’y a pas de consensus aujourd’hui […] mais en dynamique, rien ne doit être exclu", avait-il déclaré le 26 février à l'issue d'une rencontre à l'Élysée. Réplique immédiate de son homologue : "Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue d’être valide pour l’avenir : il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé, ni par les États européens ni par les États de l’OTAN". Interrogé hier soir par les journalistes de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "sursaut stratégique" face à la Russie et assumé ses récents propos tout en précisant que "jamais nous ne mènerons l’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative". Des propos qui interviennent en plein week-end d'élection présidentielle en Russie. Certain de remporter ce scrutin taillé sur mesure, avec la non-qualification de 2 candidats d'opposition, Vladimir Poutine devrait continuer à régner sur la Russie jusqu'en 2026. Les combats ne se sont d'ailleurs pas arrêtés pour l'élection présidentielle russe. Bien au contraire, peu après l'ouverture des bureaux de vote ce vendredi, des missiles de croisière russes tirés sur la ville d'Odessa ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Sur le front, les positions sont quasi figées depuis quelques semaines. À l'Est, les soldats russes continuent de frapper à Bakhmout et Avdiïvka. Au Sud, les combats se concentrent autour de Kherson. Côté ukrainien, on revendique quelques victoires, notamment des incursions en territoire ennemi. "Du 12 au 14 mars, les troupes (...) ont déjoué toutes les tentatives des militants ukrainiens de pénétrer sur le territoire des régions de Belgorod et de Koursk en Fédération de Russie", a fait savoir le ministère de l'Intérieur russe. Mercredi, une attaque de drone avait visé le siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) à Belgorod tandis qu'un autre appareil avait été abattu à l'approche d'une raffinerie de pétrole dans la région de Leningrad, près de Saint-Pétersbourg. Hier, plusieurs drones ont endommagé une raffinerie de pétrole dans l’oblast de Kalouga. Vladimir Poutine accuse depuis l'Ukraine de vouloir saper son élection présidentielle. Le scrutin devrait être une simple formalité pour Vladimir Poutine, mais est-ce vraiment un vote d'adhésion ? Que pensent réellement les Russes de la situation du pays, eux qui ne peuvent même pas évoquer le mot "guerre" sans risquer la prison ? C'est aussi pour tenter de répondre à cette question que Reporters sans frontières (RSF) a lancé, mardi 5 mars au Parlement européen, le bouquet satellitaire Svoboda, qui rassemble une dizaine de chaînes et de radios russophones indépendantes. Elles émettront d'Europe vers la Russie grâce au satellite de télécommunication d’Eutelsat. "Il faut inverser la logique de la propagande et proposer à une audience russophone l’accès à des chaînes de télévision et de radio où prévaut le journalisme indépendant, sérieux, fondé sur les faits", a déclaré au journal Le Monde le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Dernier bastion de la presse indépendante russe, la rédaction du journal Novaïa Gazeta, qui s'était exilée à Riga, en Estonie, en avril 2022, a vu son rédacteur en chef Sergueï Sokolov arrêté à Moscou fin février après une publication de son journal qui aurait "discrédité" l'armée russe. En Russie, 25 journalistes ont été tués au cours des 20 dernières années. Le tandem européen Macron-Scholz est-il en danger ? Jusqu'où soutenir l'Ukraine ? Et comment l'Union européenne veut gagner la guerre de l'information face à la Russie ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
Fri, 15 Mar 2024 - 1h 04min - 2787 - Pierre Moscovici - Alerte sur la detteFri, 15 Mar 2024 - 11min
- 2786 - Vos questions sms - Dette, déficit... et hausse d'impôts ?
C dans l'air du 14 mars 2024 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
Thu, 14 Mar 2024 - 05min - 2785 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ?
C dans l'air du 14 mars 2024 - Dette, déficit... et hausse d'impôts ? Plusieurs voyants sont au rouge et la situation n’est pas seulement "préoccupante", mais "sérieuse" alerte la Cour des comptes. Dans son dernier rapport publié mardi, l’institution présidée par Pierre Moscovici étrille le gouvernement pour sa gestion des finances publiques "aujourd’hui parmi les plus dégradées de la zone euro". "En cause notamment, nos déficits qui étaient égaux ou supérieurs à 5 % en 2023" et un scénario initial "improbable" pour 2024 avec une trajectoire "peu ambitieuse et fragile" sur le déficit public. Depuis plusieurs semaines, alors que la France est sous le regard des agences de notation, l’exécutif répète que l’urgence est au rétablissement des finances publiques. Bruno Le Maire qui a fait la promesse ramener le déficit public à 4,4 % du PIB fin 2024 et à 3 % en 2027 martèle vouloir réduire la dépense publique. Et pour cela le patron de Bercy entend faire cette année 10 milliards d’euros de coupes budgétaires, essentiellement sur la transition écologique, l’assurance chômage ou l’éducation, puis encore au moins 20 milliards d’euros de coupes dans le budget 2025. Mais pour nombre d’économistes ce plan semble déjà largement insuffisant pour ramener le déficit de la France à 3 % de son PIB, à mesure que le ciel de l’économie française s’assombrit. Mercredi 13 mars, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a ainsi encore révisé la prévision de croissance à la baisse, la ramenant à 0,8 % pour l’année 2024. Mardi, c’était le président de la Cour des comptes qui réclamait un "effort massif" pour économiser 50 milliards de dépenses publiques en trois ans. Avec une croissance au ralenti et des rentrées fiscales à la baisse, c’est également le débat sur les hausses d’impôt qui ressurgit y compris au sein de l’aile gauche de la majorité où le sujet a été longtemps un tabou. Pour l’instant ni Emmanuel Macron, ni Bruno Le Maire ne veulent en entendre parler, mais voilà que même Alain Minc les juge désormais inévitables... Pour ce dernier, il y a urgence à augmenter les impôts sur les revenus des plus élevés mais surtout la TVA. D’autres comme la patronne de la CGT pointe les "200 milliards d’euros qui sont donnés chaque année en aides, sans contreparties, aux entreprises, soit un tiers du budget de l'Etat". Dans cette optique, Sophie Binet invite le gouvernement à "augmenter les impôts des grandes entreprises et des plus riches, parce que de plus en plus de petites entreprises payent plus d'impôts que les plus grandes, qui passent leur temps à faire de l'optimisation et de la fraude fiscale". Des sujets hautement inflammables alors le chômage repart à la hausse et que l’inflation impacte encore durement le budget des Français, obligeant certains à avoir deux emplois pour s’en sortir. Alors la France est-elle un mauvais élève européen ? L'Etat est-il au bord de la faillite ? Comment rétablir les comptes publics ? Faut-il augmenter les impôts ? Et lesquels ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
Thu, 14 Mar 2024 - 1h 03min - 2784 - Thomas Misrachi - Fin de vie: témoin des derniers instants
C dans l'air l'invité du 13 mars 2024 avec Thomas Misrachi, grand reporter pour TF1, auteur de “Le dernier soir”. Thomas Misrachi est grand reporter pour TF1. Il publie "Le dernier soir" chez Grasset, dans lequel il raconte les dernières heures de son amie de 77 ans qu’il appelle Sylvie, qui a mis fin à ses jours chez elle à Paris, et qu’il a accompagné. Cette Sylvie, c’est Jacqueline Jencquel, une femme libre, militante, qui s’est toujours battue pour que les gens puissent pouvoir choisir de mourir dans la dignité. Jacqueline Jencquel lui a demandé d'être là le dernier soir, chez elle, à Paris. Pour Thomas Misrachi, cette "présence était à la fois un privilège immense et un terrible fardeau". Avant de partir, Jacqueline Jencquel avait écrit plusieurs lettres : une pour la police, une pour Mathilde sa voisine et une autre pour ses fils. Tout était très réfléchi et préparé à son arrivée. "Il fallait juste que je sois là, sans rien faire, en ami, en compagnon de route, en témoin, en ombre, en prêtre et en dernier fidèle" explique Thomas Misrachi. Dans un entretien accordé à La Croix et Libération dimanche dernier, Emmanuel Macron a annoncé qu’un projet de loi ouvrant une "aide à mourir", sous “conditions strictes”, serait présenté en avril en Conseil des ministres, en vue d’une première lecture en mai à l’Assemblée nationale. Cette loi, selon lui, est "nécessaire parce qu’il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humainement". Elle prévoit que les patients majeurs, "capables d’un discernement plein et entier", atteints d’une "maladie incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" et subissant des souffrances ne pouvant être soulagées, pourront “demander à pouvoir être aidés afin de mourir”. Dans ce qui est prévu, Jacqueline Jencquel n’aurait pas pu y avoir recours. Elle n’était pas condamnée à court ou moyen terme comme le dit la loi. Thomas Misrachi est grand reporter pour TF1. Dans son témoignage"Le dernier soir" publié chez Grasset, il raconte comment et pourquoi il a accompagné son amie Jacqueline Jencquel à mourir. Il reviendra également sur le projet de loi d’Emmanuel Macron sur la fin de vie, qui instaure notamment une "aide à mourir".
Thu, 14 Mar 2024 - 10min - 2783 - Vos questions sms - Poutine : sa réponse à Macron
C dans l'air du 13 mars 2024 - Poutine : sa réponse à Macron LES EXPERTS : - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - ISABELLE LASSERRE, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
Wed, 13 Mar 2024 - 07min - 2782 - Poutine : sa réponse à Macron
C dans l'air du 13 mars 2024 - Poutine : sa réponse à Macron Que se passe-t-il en Russie ? Moscou a affirmé avoir repoussé dans la nuit et la matinée de multiples attaques d’unités russes depuis l’Ukraine contre des régions frontalières. Dans le même temps, des drones ont frappé le territoire russe en profondeur. Une raffinerie de pétrole est en feu à 200 kilomètres de Moscou. Vladimir Poutine a accusé ce mercredi Kiev d'attaquer les régions russes pour tenter de saper l'élection présidentielle prévue du 15 au 17 mars en Russie, "sur fond d'échecs (ukrainiens, ndlr) sur la ligne de front". Le maître du Kremlin a également rappelé que la Russie serait prête à recourir aux armes nucléaires si sa souveraineté était menacée et qu’elle n'avait pas non plus de "ligne rouge", en réponse aux propos d’Emmanuel Macron sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine. Vladimir Poutine a par ailleurs évoqué le "ressentiment" de son homologue français en raison de l'influence grandissante de la Russie en Afrique, notamment du fait du groupe paramilitaire Wagner. En France, le chef de l’Etat continue, lui, de défendre sa stratégie vis-à-vis de l’Ukraine. Il s’invitera jeudi soir dans les 20h de France 2 et TF1. Hier soir, les députés ont apporté un large soutien à l’accord de sécurité conclu entre Paris et Kiev malgré l'abstention du RN et l'opposition des élus LFI qui dénoncent les discours va-t-en-guerre du chef de l’Etat. Des députés qui ont évoqué à nouveau la Russie ce mercredi en examinant une proposition de loi de lutte contre les ingérences étrangères au moment où plusieurs ministères français ont été visés par des attaques informatiques d’une "intensité inédite", selon les mots de Matignon. Et que l’une des figures de l’opposition russe, l’ancien bras droit d’Alexeï Navalny, a été victime d’une agression la nuit dernière devant son domicile en Lituanie où il est réfugié. Se félicitant d’être encore "en vie", Leonid Volkov a estimé que cette attaque au marteau est une "salutation de Poutine typique d’un gangster de Saint-Pétersbourg". Mais pas de quoi décourager le militant. "Nous allons travailler et nous n'abandonnerons pas", a-t-il insisté sur Telegram alors que l'élection présidentielle russe se tient ce week-end. À la mi-journée, les services de renseignements lituaniens ont indiqué dans un communiqué officiel que cette agression avait été probablement "organisée et mise en œuvre par la Russie". Quant à Poutine "personne n'a peur de vous ici", a lancé le président lituanien à Poutine. Alors quelle est la situation en Russie à la veille de l'élection présidentielle ? Comment l'opposition au régime de Poutine s'organise-t-elle ? Enfin pourquoi l'Otan a-t-elle lancé le plus important exercice militaire jamais réalisé en Europe ? Comment cela se passe-t-il ? Nos équipes ont pu suivre ces grandes manoeuvres dans les fjords norvégiens. LES EXPERTS : - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - ISABELLE LASSERRE, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 13 Mar 2024 - 1h 03min - 2781 - Le vice-amiral Arnaud Coustillière: Une cyberattaque unique
C dans l'air l'invité du 12 mars 2024 avec le vice-amiral Arnaud Coustillière, directeur du Pôle d’Excellence Cyber, co-auteur de Soldat de la cyberguerre, publié aux éditions Tallandier. Depuis dimanche, plusieurs services de l’État ont été visés par des attaques informatiques d'une "intensité inédite". Une cellule de crise a été activée immédiatement, "pour déployer des contre-mesures et garantir la continuité des services informatiques", poursuit le communiqué de Matignon. L’impact de ces attaques aurait été "réduit pour la plupart des services" et l’accès aux sites de l’État rétabli rapidement. Pour l'heure, les services français ne mentionnent ni les sites visés, ni l'origine présumée des attaques. Mais plusieurs groupes de hackers ont revendiqué ces attaques sur Telegram. Parmi eux, Anonymous Sudan, un groupe qui soutient la Russie et plusieurs causes islamistes. Ces hackers évoquent une "cyberattaque massive" qui vise les ministères de l’Économie, de la Culture, de la Transition écologique, les services du Premier ministre ou la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Arnaud Coustillière est le directeur du Pôle d’Excellence Cyber. Il a commandé plusieurs navires de combat et a contribué à la création de la cyberdéfense du ministère des Armées dont il a été le premier COMCYBER de 2011 à 2017. Avec Aude Leroy, il publie "Soldat de la cyberguerre" aux éditions Tallandier, dans lequel il raconte l’histoire de cette création de la cyberdéfense militaire française et de sa montée en puissance.
Wed, 13 Mar 2024 - 11min - 2780 - Vos questions sms - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ?
C dans l'air du 12 mars 2024 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ? LES EXPERTS : - Adélaïde DE CLERMONT-TONNERRE - Ecrivaine, directrice de la rédaction – Point de vue - Anne-Elizabeth MOUTET - Éditorialiste - The Daily Telegraph, auteure de William et Harry, dernière chance pour la couronne - Philip TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international - France 24 - Christian ROUDAUT - Journaliste, ancien correspondant en Grande-Bretagne pour Radio France
Tue, 12 Mar 2024 - 05min - 2779 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ?
C dans l'air du 12 mars 2024 - Kate Middleton : une photo... et des mensonges ? À l'occasion de la fête des Mères en Angleterre, un cliché de Kate Middleton et de ses enfants, officiellement pris par William, devait rassurer sur l'état de santé de la princesse. Finalement, la photo à la Une de la presse outre-Manche suscite la polémique et ravive au contraire les inquiétudes. Car pour la première fois, la princesse apparaît sans sa bague ni son alliance. Par ailleurs, la photo a été clairement modifiée. Quelques heures après sa publication, les agences de presse ont décidé de retirer l'image de leur catalogue, du jamais vu pour une photo officielle de la famille royale, et Kate Middleton a présenté "ses excuses" pour la "confusion" après avoir reconnu avoir réalisé quelques retouches. Mais dans un Royaume-Uni où l’on s’interroge depuis des semaines sur l’état de santé de la princesse de Galles, au repos depuis le mois de janvier après une opération dont elle n’a pas voulu donner de grands détails, les interrogations abondent. Que cachent ces retouches ? Et quel est l’état de santé de la princesse dont la dernière apparition publique officielle remonte à la messe de Noël de la famille royale à Sandringham, fin de décembre ? A la mi-janvier, le palais de Kensington avait annoncé que Kate Middleton avait subi dans une clinique de Londres une opération "programmée" de l’abdomen, sans en préciser la cause, en démentant que cela soit lié à un cancer. Relayant son "souhait" "que ses informations médicales personnelles restent privées", il avait communiqué sur le fait qu’elle ne participerait à aucun engagement public officiel avant Pâques. William avait également allégé son emploi du temps pour rester auprès de son épouse et de leurs enfants. Depuis plus aucune image jusqu’au fameux cliché polémique. Une communication qui tranche avec celle menée par le palais de Buckingham autour du cancer dont souffre Charles III. Depuis son annonce début février, le roi est régulièrement photographié dans les quelques fonctions officielles qu’il continue d’effectuer, essentiellement des entretiens avec le Premier ministre et des diplomates étrangers. Un monarque qui contrairement à sa mère fait le choix de la transparence sur sa santé mais n’hésite pas non plus à sortir de la neutralité que s’imposait Élisabeth II en matière de politique étrangère. Et alors que les Britanniques s’affolent autour de Kate Middleton, depuis dimanche et la publication de la photo retouchée, le roi a fait diffuser un discours vidéo pour le Commonwealth Day dans lequel il affirme vouloir continuer à servir "au mieux" de "ses capacités". Alors que se passe-t-il au sein de la monarchie britannique ? La photo de Kate Middleton est accusée d'avoir été créée par une IA. Qu’en est-il réellement ? Comment l’IA est-elle déjà en train de bouleverser la campagne présidentielle américaine et les débats politiques en Europe ? LES EXPERTS : - Adélaïde DE CLERMONT-TONNERRE - Ecrivaine, directrice de la rédaction – Point de vue - Anne-Elizabeth MOUTET - Éditorialiste - The Daily Telegraph, auteure de William et Harry, dernière chance pour la couronne - Philip TURLE - Journaliste britannique, chroniqueur international - France 24 - Christian ROUDAUT - Journaliste, ancien correspondant en Grande-Bretagne pour Radio France DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 12 Mar 2024 - 1h 03min - 2778 - Alain Minc: "Il faut d'urgence augmenter les impôts"
C dans l'air l'invité avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur du Dictionnaire amoureux du pouvoir. Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes publics et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, ont défendu leur plan d'économies de 10 milliards d'euros en 2024, ciblant la transition écologique, le travail ou l'éducation, annoncé seulement deux mois après l'adoption du budget 2024 par le Parlement. Ils ont aussi annoncé de nouvelles économies pour 2025, avec 20 milliards d'euros de coupes supplémentaires. Auditionné à l'Assemblée nationale le 6 mars, Thomas Cazenave a admis que la France est entrée “dans un nouveau contexte des finances publiques marqué par une conjoncture moins favorable et des taux d'intérêt élevés". Bruno Le Maire de son côté affirme que "ça n'est jamais agréable ni sympathique" de couper dans le budget de l'État, mais "c'est tout simplement nécessaire". Le ministre de l'Économie envisage un projet de loi de finances rectificative 2024 cet été, en fonction "de nos recettes fiscales". Pour garantir que le déficit revienne sous 3% en 2027, un tour de vis supplémentaire devra surtout s'appliquer sur le budget 2025 de l'État et de la Sécurité sociale. Le chômage est aussi visé avec une nouvelle réforme pour durcir les règles d'indemnisation ainsi qu’une reprise en main de l'assurance chômage par l'État, aujourd'hui, pilotée par les partenaires sociaux au sein de l'Unédic. Pour Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques de Sciences Po, “on va faire peser une grande partie de ces économies sur ceux qui ne travaillent pas. Les deux cibles sont les chômeurs et les retraités". Alain Minc est économiste et essayiste. Il a publié en novembre dernier son Dictionnaire amoureux du pouvoir, aux éditions Plon-Grasset. Il reviendra sur le plan d'économies de Bercy.
Tue, 12 Mar 2024 - 11min - 2777 - Vos questions sms - "Aide à mourir" : le débat est lancé
C dans l'air du 11 mars - "Aide à mourir" : le débat est lancé LES EXPERTS : - Christophe Barbier - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marina Carrère d'Encausse - Médecin et journaliste – Le magazine de la santé - Isabelle de Gaulmyn - Rédactrice en chef – La Croix - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Ifop, auteur - La France d'après
Mon, 11 Mar 2024 - 07min - 2776 - "Aide à mourir" : le débat est lancé
C dans l'air du 11 mars - "Aide à mourir" : le débat est lancé Une "aide à mourir", assortie de "conditions strictes", pour les malades condamnés. Emmanuel Macron a dévoilé ses positions sur la fin de vie, dans un entretien accordé à Libération et La Croix, tout en précisant le calendrier à venir. Le projet de loi "arrivera sur la table du Conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai" a indiqué le chef de l’Etat qui a tranché pour un examen à l’Assemblée avant les élections européennes du 9 juin. Après une longue réflexion sur le sujet, le président de la République propose donc une "aide à mourir" pour abréger les souffrances des malades qui le demanderont et respectent des critères stricts : être majeur, capable de discernement, avoir une maladie incurable, des souffrances insupportables (ne pouvant être soulagées) et un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. Après un avis collégial favorable de l'équipe médicale, une substance létale sera prescrite à la personne, qu'elle pourra s'administrer elle-même, ou avec l'aide d'un proche ou d’un soignant si elle "n'est pas en mesure d'y procéder physiquement". En seront exclus les patients de moins de 18 ans, les malades psychiatriques, les malades d’Alzheimer dont le discernement est altéré mais ce qui interrogent le plus ce lundi, c’est la définition du "pronostic vital engagé à court ou moyen terme". Des termes "flous", selon l’ancien député Jean Leonetti co-auteur de la loi Claeys-Leonetti qui risquent de rendre cette loi inapplicable. "Quand on est flou, il y a une difficulté à l'application des lois qui ne sont pas extrêmement claires" Qu'est "un moyen terme", "court terme, on arrive à voir que c'est quelques jours, quelques semaines. Mais moyen terme, c'est quoi ? Un an, deux ans ? On voit que là aussi on va avoir d’énormes difficultés à appliquer la loi", affirme-t-il. Des parlementaires qui ont vont avoir la tâche de préciser les contours de la loi qui suscite d’ores et déjà beaucoup de réactions. Insuffisant pour les militants du droit à mourir dans la dignité, le texte inquiète certains médecins comme le docteur Claire Fourcade, présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). L’Eglise de France, de son côté, a vivement critiqué ce lundi le projet de loi, en évoquant "une tromperie", "quelque chose d'incompréhensible" et "une absence de fraternité". Selon un sondage Cluster17 pour Le Point, réalisé en octobre dernier, 83 % des Français seraient favorables à l’euthanasie (le médecin administre la substance létale). Le consensus serait moins fort concernant le suicide assisté (le patient administre la substance létale) : 67 % sont pour. Entre 3 et 4 % se disaient prêts à manifester contre une loi sur la fin de vie. LES EXPERTS : - Christophe Barbier - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Marina Carrère d'Encausse - Médecin et journaliste – Le magazine de la santé - Isabelle de Gaulmyn - Rédactrice en chef – La Croix - Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion - Ifop, auteur - La France d'après
Mon, 11 Mar 2024 - 1h 03min
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