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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
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- 1193 - G7 : L'UNION FACE À POUTINE – 27/06/22
G7 : L'UNION FACE À POUTINE – 27/06/22 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance NICOLE BACHARAN Politologue spécialiste des États-Unis Vladimir Poutine n’est plus présent, depuis l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, sur la traditionnelle photo de famille qui réunit, chaque année, les dirigeants des pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) et de l’Union européenne (UE). Un G7 qui se retrouve jusqu’à mardi dans les Alpes bavaroises pour mettre en scène cette année un front anti-Poutine. Avec au programme la guerre en Ukraine et ses conséquences, ainsi qu’une intervention ce matin de Volodymyr Zelensky. Le président Ukraine a pris la parole en visioconférence depuis Kiev pour expliquer au G7 qu’il fallait tout faire pour mettre fin à la guerre avec la Russie avant l’hiver prochain. Il a également appeler les dirigeants des sept pays à intensifier les sanctions vers la Russie. Ces derniers ont promis « de continuer à fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique » à l'Ukraine « aussi longtemps qu'il le faudra ». Ils ont également exprimé leur « vive inquiétude » après l'annonce par Vladimir Poutine que son pays allait transférer « dans les prochains mois » en Biélorussie des missiles à capacité nucléaire. Le chef du Kremlin s’était également rappelé au bon souvenir des membres du G7, dimanche, en faisant exploser quatre missiles à Kiev quelques heures avant l’ouverture du sommet dans le sud de l’Allemagne. Parallèlement dans le Donbass, les troupes russes continuent de progresser. La ville de Severodonestk est définitivement tombée samedi et depuis la prochaine cible de l’artillerie russe semble être un autre point stratégique : Lyssytchansk. Une avancée suivie de près par les pays membres de l’Otan qui multiplient ces dernières semaines les exercices notamment en Estonie, sur fond de le regain de tension entre la Russie et la Lituanie autour de Kaliningrad. Dans le même temps, les pays doivent se préparer à la guerre de l’énergie. La Russie est en train de fermer le robinet du gaz en Europe. L’Allemagne a déjà activé le niveau d’alerte et en France les trois principaux fournisseurs d'énergie ont tiré la sonnette d’alarme. Dans une tribune publiée par le JDD, ils appellent les Français à réduire leur consommation d’énergie dès maintenant. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 27 Jun 2022 - 1h 07min - 1192 - IVG, ARMES : JUSQU'OÙ IRA L'AMÉRIQUE ? – 25/06/2022
IVG, armes : jusqu'où ira l'Amérique ? LES INVITÉ.ES : - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - CORENTIN SELLIN - Professeur d’Histoire en classe préparatoire, spécialiste des États-Unis - AMY GREENE - Enseignante-chercheur à Sciences Po Paris Spécialiste de la vie politique américaine et la politique étrangère - GALLAGHER FENWICK - Journaliste, reporter Un recul historique. Une décision attendue mais qui n’en laisse pas moins l’Amérique sous le choc. Vendredi, la Cour suprême a ramené les Etats-Unis 50 ans en arrière, en annulant l’arrêt Roe v. Wade qui garantissait le droit à l’avortement dans tout le pays. Désormais, chaque Etat américain sera libre d’autoriser ou d’interdire l’IVG, comme c’était le cas avant 1973. Le président des Etats-Unis Joe Biden a qualifié cette décision d’« erreur tragique », fruit d’une « idéologie extrémiste ». « La santé et la vie des femmes de ce pays sont maintenant en danger », a martelé le démocrate dans une allocution solennelle dans la foulée de l’arrêt historique. Une décision également dénoncée par l’ancien président Barack Obama, qui accuse la Cour suprême d’avoir « attaqué les libertés fondamentales de millions d’Américaines ». De l’autre côté de l’échiquier politique, l’ancien président Donald Trump a déclaré qu’il s’agissait de « la volonté de Dieu ». Son bras droit à la Maison Blanche, l’ancien vice-président Mike Pence, s’est lui réjouit que le droit à l’avortement, soit « jeté aux oubliettes de l’Histoire ». Que la majorité de la population soit, d’après les enquêtes d’opinion, opposée à cette interdiction de l’IVG n’y changera probablement rien. Les conséquences de cette décision sont majeures et immédiates. Treize Etats américains conservateurs avaient en effet déjà adopté des « trigger laws », lois « automatiques » leur permettant de rendre tout avortement illégal dès la décision annoncée ou dans les 30 jours suivants. Avec comme seules exceptions prévues, un risque pour la santé de la mère et, pour une poignée, en cas de viol ou d’inceste. Une douzaine d’autres Etats devraient suivre avec une interdiction pure et simple, ou un délai légal réduit à six ou huit semaines. Au total, l’avortement devrait être interdit ou extrêmement limité dans plus de la moitié des 50 Etats américains. Cette décision a également relancé les spéculations sur le sort d’autres droits acquis. La contraception, les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le mariage homosexuel pourraient en effet être également menacés. Une crainte ravivée par l’argumentaire de Clarence Thomas, l’un des juges les plus conservateurs de la Cour suprême. La nomination de trois juges ultra-conservateurs durant le mandat de Donald Trump a durablement fait basculer la majorité de cette juridiction qui en compte neuf. Cette même institution a invalidé, jeudi dernier, une loi de l’Etat de New York sur le port d’armes, consacrant au passage le droit des citoyens américains à sortir armés de leur domicile. C’est un « jour sombre » ont réagi les défenseurs du contrôle des armes aux Etats-Unis, une « victoire » pour la National Rifle Association, principal lobby pro-armes du pays. Cette décision a été prise alors que le pays est encore marqué par une série de fusillades meurtrières dont l’une, le 24 mai, a fait 21 morts dans une école primaire à Uvalde, au Texas. Alors que le pays attendait le verdict de la Cour suprême sur l’avortement, la commission parlementaire en charge de l'enquête sur l'attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021 a présenté mi-juin ses premières conclusions. Depuis près d'un an, un groupe d'élus du Congrès américain mène une enquête sur la responsabilité de l’ancien président dans l'assaut du Capitole. Cette enquête a notamment permis de dévoiler les nombreuses pressions exercées par Donald Trump sur son vice-président pour tenter de l'empêcher de certifier la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle. Près de six Américains sur 10 (58%) pensent que Donald Trump devrait être poursuivi pour son rôle dans l'attaque du 6 janvier, selon un sondage ABC News/Ipsos publié dimanche. Les Etats-Unis basculent-ils vers une remise en cause de nombreux droits ? Le pays est-il en proie à une dérive fondamentaliste ? La législation adoptée sur le port d’arme est-elle vraiment fidèle à l’esprit du 2ème amendement de la constitution ? Donald Trump peut-il être condamné pour son rôle dans l’assaut du Capitole ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 25 Jun 2022 - 1h 06min - 1191 - UKRAINE EN EUROPE : QUE VA FAIRE POUTINE ? – 24/06/22
UKRAINE EN EUROPE : QUE VA FAIRE POUTINE ? – 24/06/22 Invités PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L’Obs » JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI Auteur de « Européen sans complexe » RYM MOMTAZ Chercheuse en politique étrangère et de défense International Institute for Strategic Studies PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire L’Ukraine et la Moldavie sont désormais officiellement candidates à l’entrée dans l’Union européenne. Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont dit oui hier soir tout en prévenant que l’adhésion de ces pays prendra du temps. « Mais nous avons avancé à pas de géant (…) C’est un signal très fort vis-à-vis de la Russie » a déclaré Emmanuel Macron. Tous les dirigeants européens ont également salué un moment historique. Dans la foulée, ils se sont entretenus par visioconférence avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky qui a parlé lui aussi d’« un moment unique et historique ». « C’est le plus grand pas franchi pour le renforcement de l’Europe » a-t-il ajouté. L'Ukraine avait déposé sa candidature peu après le déclenchement fin février de la guerre menée par Moscou sur son territoire et jamais l'UE n'a été aussi prompte à accorder ce statut de candidat. Néanmoins plusieurs représentants des États membres ont averti que les Ukrainiens ne devaient « pas se faire d'illusions » sur une adhésion rapide. Emmanuel Macron avait d’ailleurs estimé en mai qu'une adhésion de Kiev prendrait « des décennies ». Le chemin sera long mais ce feu vert des Vingt-Sept est une victoire diplomatique pour Kiev alors que sur le terrain, dans le Donbass, les forces russes continuent de progresser. Ainsi les forces ukrainiennes ont reçu l'ordre ce vendredi de se retirer de la ville de Severodonetsk, théâtre depuis des jours d’âpres combats avec l'armée russe. La prise de cette ville-clé, à l'est de l'Ukraine, est une étape cruciale dans la conquête totale du Donbass, déjà en partie tenu par des séparatistes prorusses. Mais les répercussions de cette guerre se font sentir également en plein cœur de l’Europe, à Kaliningrad, bout de territoire russe coincé entre la Pologne et les Pays Baltes. En début de semaine la Lituanie a annoncé des restrictions sur certains produits sanctionnés par l’UE qui transitent sur son sol en direction de l’enclave. Colère de Moscou qui a qualifié cette mesure de « sans précédent », de « blocus » et a menacé Vilnius de représailles sérieuses. Kaliningrad, bastion stratégique et nucléaire de la Russie en Europe, devrait s'ajouter à la longue liste des questions abordées, avec Taïwan, lors du sommet de l'Otan, qui se tiendra sur deux jours, à Madrid, à partir du 28 juin. Ce rendez-vous doit permettre à l’Alliance se doter d’un nouveau « Concept stratégique » en mettant à jour sa stratégie politique et militaire, mais aussi son fonctionnement, face à ses « rivaux systémiques » Russie et Chine, ainsi que l’apparition de nouveaux enjeux (pandémies, crise climatique, cybersécurité…). DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 24 Jun 2022 - 1h 06min - 1190 - MACRON PARLE, LE BLOCAGE CONTINUE... – 23/06/22
MACRON PARLE, LE BLOCAGE CONTINUE... – 23/06/22 Invités NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique AURÉLIE HERBEMONT Journaliste politique - « RTL » MATHILDE SIRAUD Journaliste politique - « Le Point » Trois jours après le second tour des élections législatives qui n'ont pas donné à Emmanuel Macron de majorité absolue à l'Assemblée nationale, et avant de quitter Paris jeudi pour une longue séquence à l’international, le président de la République est sorti du silence hier soir pour s’adresser aux Français. Huit minutes d’allocution solennelle depuis l’Elysée pour dire tout d’abord qu’il est prêt à « apprendre à gouverner différemment », à « bâtir des compromis » mais sur la base de son projet, et surtout pour mettre la pression sur l’opposition. Le chef de l’Etat ne veut pas d’un gouvernement d’union nationale mais propose une « coalition » ou des accords ponctuels sur certains textes car il entend garder le même agenda : « dès cet été » il faudra « une loi pour le pouvoir d'achat et pour que le travail paie mieux, des choix forts sur l'énergie et le climat » avec notamment la relance du nucléaire, « des mesures d'urgence pour notre santé, qu'il s'agisse de notre hôpital ou de l'épidémie » a-t-il déclaré. Appelant les responsables de l’opposition à « des compromis, des enrichissements, des amendements (...)., dans une volonté d'union et d'action pour la nation », Emmanuel Macron leur a également demandé de dire d’ici son retour du Conseil européen, qui se tient à Bruxelles jusqu'à vendredi soir « jusqu'où ils sont prêts à aller » afin de « bâtir cette méthode et cette configuration nouvelle ». Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir les autres formations politiques. À commencer par Jordan Bardella, le président du Rassemblement national dont le parti fait rentrée 89 députés dans l’Assemblée. « Il demande aux oppositions de venir à lui alors qu’il a été battu dans les urnes, c’est à lui de dire quel chemin il est prêt à prendre, sur quels axes de son projet, il est prêt à reculer. Il a été élu, mais son programme battu dimanche dernier », a-t-il assuré. Fin de non-recevoir également du côté de la Nupes. Ainsi Jean-Luc Mélenchon a affirmé : « Il est vain de dissoudre la réalité du vote en l'enfumant de considérations et d'appels de toutes sortes ». L'ex-candidat de LFI à la présidentielle a estimé que désormais « l'exécutif est faible mais l'Assemblée nationale est forte de toute la légitimité de son élection récente ». « Le président de la République n’a pas compris les Français. Non il n’a pas été élu sur un « projet clair » mais pour faire barrage au RN. Non les formations politiques n’ont pas à lui répondre jusqu’où elles sont prêtes à aller pour lui donner un chèque en blanc » s’est agacé pour sa part Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS) et membre de la coalition de gauche qui demande notamment à l’exécutif d’intégrer dans son paquet pouvoir d’achat une hausse du SMIC à 1500 euros, une indexation des salaires sur le SMIC et un blocage des prix des produits de première nécessité. A droite, le nouveau chef de file des députés LR, Olivier Marleix, a lui aussi rejeté un « chèque en blanc, de surcroît sur un projet peu clair ». Il a aussi promis que son groupe ferait la semaine prochaine des propositions sur le pouvoir d’achat. Sujet prioritaire pour les Français, il doit faire l’objet de deux textes de loi présentés en Conseil des ministres le 6 juillet en vue d’une adoption rapide au Parlement alors que l’inflation grève le budget des ménages et que nombre d’entre eux font de plus en plus appel au Crédit municipal pour laisser des objets en gage et ainsi faire face à la hausse du coût de la vie. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 23 Jun 2022 - 1h 04min - 1189 - UNION NATIONALE, COALITION… QUE PEUT DIRE MACRON ? – 22/06/22
UNION NATIONALE, COALITION… QUE PEUT DIRE MACRON ? – 22/06/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF CLAIRE GATINOIS Journaliste au service politique - « Le Monde » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » Trois jours après les législatives, Emmanuel Macron termine ce mercredi ses consultations des responsables des partis politiques représentés dans la nouvelle Assemblée. Si aucune solution concrète n’émerge pour l’instant pour éviter le blocage, le député PCF et ancien candidat à la présidentielle, Fabien Roussel a affirmé mardi soir que le chef de l’Etat « envisageait » la constitution d'un « gouvernement d'union nationale ». Marine Le Pen a également indiqué qu'Emmanuel Macron avait évoqué cette question avec elle. Alors énième ballon d’essai ou véritable piste à l’étude ? Quelle conclusion le président de la République va-t-il tirer des élections législatives et de ces deux jours de tractations ? Emmanuel Macron qui à partir de demain et pour une semaine sera à l'étranger, devrait s'exprimer ce soir sur le sujet. D'ici là les députés continuent de faire leur entrée à l’Assemblée. Ce mercredi, c’était au tour des élus du Rassemblement national de se retrouver pour une photo de famille au Palais Bourbon : 89 députés contre 8 lors de la précédente législature. Satisfaite d’avoir accouché d’une « nouvelle élite » nationaliste, Marine Le Pen promet l’opposition mais pas l’obstruction systématique. L’objectif étant d’incarner une vraie alternative. Dès juillet le groupe d’extrême droite pourrait ainsi voter le texte sur le pouvoir d’achat à condition que quelques-uns de ses amendements soient retenus et qu’il obtienne un ou deux postes clés à l’Assemblée. Du côté de la coalition présidentielle, journée chargée également : la députée des Yvelines Aurore Bergé a été élue présidente des députés Renaissance (ex-La République en marche, LREM). Le leader du parti Horizons Edouard Philippe qui s’est dit en faveur d'une « grande coalition stable » avec LR a été reçu ce mercredi par Emmanuel Macron à l’Elysée alors que les déclarations de François Bayrou sur France Inter ce matin continuaient de susciter des remous. Le président du MoDem François Bayrou a notamment estimé que « les temps exigent que le Premier ministre ou la Première ministre soit politique, qu'on n'ait pas le sentiment que c'est la technique qui gouverne le pays ». Alors quelles solutions pour sortir du blocage ? Que peut faire Emmanuel Macron ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 22 Jun 2022 - 1h 05min - 1188 - MACRON... ET MAINTENANT ? – 21/06/22
MACRON... ET MAINTENANT ? – 21/06/22 Invités ROLAND CAYROL Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) ÈVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien - Aujourd’hui en France » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » JÉRÔME FOURQUET Directeur du pôle Opinion et Stratégies d’Entreprises - IFOP Deux jours après les élections législatives, c'est le temps des tractations. Emmanuel Macron cherche des solutions pour pouvoir gouverner maintenant qu’il n’a plus la majorité absolue. Ce mardi, il a commencé à consulter à l’Elysée les responsables des partis politiques représentés dans la nouvelle Assemblée. Il a notamment reçu le président des Républicains Christian Jacob qui dit refuser une alliance gouvernementale. Parallèlement, le chef de l’Etat a refusé pour l’instant la démission d’Elisabeth Borne « afin que le gouvernement reste à sa tâche » tandis qu’à l’Assemblée nationale les nouveaux venus font leur entrée. Les députés de la France insoumise ont pris la pose ce matin pour une photo de famille au palais Bourbon et ont été rejoints pour l’occasion par leur leader, Jean-Luc Mélenchon, qui lui quitte le Parlement après avoir renoncé à son mandat de député des Bouches-du-Rhône, mais pas l’arène politique. Ainsi dans un texte publié sur son site internet, le chef de file des Insoumis et de la Nupes a réitéré sa proposition à l'égard des autres composantes partisanes de la coalition de gauche afin qu’elles constituent un groupe uni à l’Assemblée. « Mon objectif est moral et philosophique » écrit-il. « On ne peut pas laisser recommencer la manœuvre qui veut donner à l'extrême droite un brevet comme celui que les macronistes veulent lui donner en laissant croire que c'est par obligation démocratique.» En ligne de mire, la puissante commission des Finances, dont la présidence revient traditionnellement au groupe d'opposition le plus important et qui est particulièrement convoitée. Et pour cause : ce poste constitue un enjeu politique de taille, alors que la commission possède de nombreuses prérogatives, destinées à contrôler l'action du gouvernement. Ainsi le président de la commission des Finances fixe l’ordre du jour de cette commission, et notamment au moment de l’examen du projet de loi de finances. Il peut également saisir l’Autorité de la concurrence, demander l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire, rejeter des amendements qui affecteraient le budget de l’Etat ou encore lever le secret fiscal pour accéder aux dossiers de particuliers ou d’entreprises. Un poste d’importance dont le président sera élu le 30 juin, et qui va faire l’objet d’une âpre bataille entre le Rassemblement national et la Nupes. D’autant que si la tradition veut que ce poste-clé revienne au premier groupe d’opposition, ce n’est pas exactement ce que dit le règlement de l’Assemblée nationale. L’article 39 explique seulement que « ne peut être élu à la présidence de la commission des Finances qu’un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition ». D’autre part, si traditionnellement la majorité ne prend pas part au vote, le règlement n’empêche explicitement personne de voter. Alors les députés d’Ensemble ! membres de la commission des Finances pourraient-ils rompre la tradition pour prendre part au vote ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 21 Jun 2022 - 1h 05min - 1187 - UNE FRANCE INGOUVERNABLE ? – 20/06/22
UNE FRANCE INGOUVERNABLE ? – 20/06/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » NEÏLA LATROUS Journaliste politique - « France Info » PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos C’est un séisme politique. Près de deux mois après avoir été réélu à la présidence de la République face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron n’obtient pas la majorité absolue à l’issue des élections législatives de ce dimanche marquées par une forte abstention (53,7%). La coalition présidentielle compte désormais seulement 245 députés, loin des 289 élus nécessaires pour obtenir une majorité absolue, et très loin du score d’il y a cinq ans. En 2017, les marcheurs étaient plus de 350 dans l’hémicycle. Le chef de l’Etat perd également de nombreux lieutenants comme les ministres Amélie de Montchalin et Brigitte Bourguignon, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand et le président du groupe LREM Christophe Castaner. Elue de justesse dans le Calvados, avec 2202 voix d’avance sur le candidat de la Nupes, la Première ministre Elisabeth Borne va devoir faire un remaniement gouvernemental et a appelé hier soir à construire une « majorité d’action ». Une main tendue aux élus Les Républicains et leurs alliés qui avec 74 sièges pourront faire et défaire les majorités au Parlement. Alors que vont-ils faire ? Le président des LR Christian Jacob, a assuré hier soir que son parti resterait « dans l'opposition » après ce second tour des élections législatives. Mais un peu plus tôt dans la soirée, le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, avait dit souhaiter sceller un « pacte de gouvernement » avec Emmanuel Macron. La question devrait donc animer les rangs de la droite ces prochaines semaines. Autre élément inédit : la percée historique du Rassemblement national. Dimanche le parti d’extrême droite a réussi à confirmer son implantation, en particulier dans le Sud-Est et le Nord, et fait une entrée en force au Palais Bourbon. Jamais dans son histoire le parti de Marine Le Pen n’avait obtenu autant de députés : ils seront 89. « C’est une victoire pour le Rassemblement national. Nous entrons à l’Assemblée avec un très puissant groupe de députés. Nous sommes le premier parti d’opposition devant la France Insoumise » s’est félicitée la leader du RN. De son côté, le leader de la FI Jean-Luc Mélenchon s’est aussi réjoui des résultats de dimanche. « La déroute du parti présidentielle est totale. Nous avons réussi l'objectif politique nous nous étions donnés : faire tomber celui qui avec autant d'arrogance avait tordu le bras de tout le pays pour être élu sans que l'on ne sache pour quoi faire » a lancé le chef de file de la Nupes. Première force d’opposition, la coalition de gauche fait entrer 131 députés dans l’hémicycle. Une progression pour la gauche par rapport à 2017, avec l’arrivée de nombreux nouveaux visages. Mais quelle opposition veulent-ils mettre en place ? A quoi ressemblera le nouveau gouvernement ? Quels sont les nouveaux visages à entrer au Palais Bourbon ? Comment l’Assemblée nationale va-t-elle voter des lois ? Quelles alliances ? Avec qui ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 20 Jun 2022 - 1h 06min - 1186 - CANICULES ET INQUIÉTUDES – 18/06/2022
Canicules et inquiétudes LES INVITÉ.ES : - Nicolas CHATEAUNEUF - Journaliste sciences et environnement - France Télévisions - Françoise VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD - Magali REGHEZZA - Géographe – Membre du Haut Conseil pour le Climat - Nabil WAKIM - Journaliste - “le monde” - Podcast “Chaleur humaine” La France étouffe. Une canicule exceptionnelle par sa précocité comme son intensité s'abat depuis plusieurs jours sur le pays. Le pic de chaleur est attendu aujourd’hui, avec des températures montant jusqu’à 42°C. Météo-France a placé 11 départements en vigilance rouge et 58 autres en orange. En tout, pas moins de 70 départements restent en alerte, soit la quasi-totalité du territoire métropolitain. Si les journées sont chaudes, les nuits le sont également. Plusieurs records de chaleur nocturne ont même été battus la nuit dernière et au petit matin. C‘est notamment le cas à Belle-Île-en-Mer (23,5°C), à Noirmoutier (22,9°C) ou encore à Biarritz (22,1°C). Depuis les années 2000, les canicules de juin sont de plus en plus fréquentes, rappelle Météo France. Mais celle-ci dépasse par sa précocité celles de juin 2003, 2017 et 2019. Elle intervient après un printemps particulièrement chaud et sec qui a provoqué sur une grande partie de l’Hexagone une sécheresse des sols. Cela fait craindre pour les récoltes et crée des conditions propices aux incendies. Conséquences de cette chaleur accablante, les travailleurs limitent leur activité tandis que la surveillance des personnes sensibles est accrue. Les trains, eux, roulent moins vite, à cause de la dilatation des rails. Les climatiseurs ont repris du service et poussent la consommation électrique à la hausse. En raison de la faible disponibilité de son parc nucléaire, et face à cette demande croissante, la France est à court d’électricité et doit compter sur des importations. Face à cette situation, les municipalités tentent à leur échelle de s’adapter. Dans les Ehpads, on redouble d’efforts et de prévention afin que les personnes âgées ne souffrent trop des températures. Mais des solutions résident aussi dans l’urbanisme. Pour faire baisser la température, de plus en plus de communes misent sur la création d’îlots de fraicheur. L’idée est de végétaliser et d’ombrager les rues, places et bâtiments. Ces éléments qui constituent nos villes sont souvent entièrement construits à partir de matériaux minéraux comme la pierre, le béton et le goudron, qui absorbent et concentrent la chaleur. Or, la végétation permet, elle, de rafraîchir l'air grâce à un phénomène d'évapotranspiration. Un arbre peut en effet rejeter jusqu'à 450 litres d'eau par jour, soit l'équivalent de quatre climatiseurs tournant à plein régime. De quoi réduire de plusieurs degrés la température dans les rues autour de ces lieux végétalisés. Arbres plantés, tonnelles ou brumisateurs installés, parkings remplacés par des espaces végétaux, de nombreuses solutions existent. Cette canicule rappelle à tous l’urgence de lutter contre le changement climatique. Dans la jeunesse, ce combat largement partagé ne débouche pas nécessairement sur l’acte de vote. Certains choisissent l’action au quotidien, à travers l’organisation de manifestations ou d’événements. Le 3 juin dernier, une demi-finale du tournoi de Roland-Garros a ainsi été interrompue par l’irruption sur le court d’une manifestante pour le climat. Cette dernière, vêtue d’un tee-shirt blanc avec l’inscription « We have 1028 days left » (« Nous n’avons plus que 1028 jours »), s’est attachée au filet par le cou. Elle alertait sur le peu de temps qu’il nous reste d’après le Giec pour amorcer la bifurcation écologique. L’ONG Youth for Climate organise, elle, des opérations de sensibilisation au gaspillage énergétique et à la pollution lumineuse en éteignant les enseignes commerciales qui restent bien souvent allumées chaque nuit, en dépit de la loi. Une forme de radicalité assumée par ces collectifs, au regard du péril sur lequel ils alertent. Certaines organisations vont même jusqu’à emprunter la voie judiciaire et attaquent l’Etat pour inaction climatique. Ces épisodes caniculaires vont-ils se multiplier ? Comment adapter nos villes aux fortes chaleurs ? La jeunesse parviendra-t-elle à infléchir les politiques de lutte contre le changement climatique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 18 Jun 2022 - 1h 04min - 1185 - LÉGISLATIVES : SUSPENSE À L'ASSEMBLÉE – 17/06/22
LÉGISLATIVES : SUSPENSE À L'ASSEMBLÉE – 17/06/22 Invités CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » AURÉLIE HERBEMONT Journaliste politique - « RTL » GUILLAUME DARET Grand reporter au service politique – « France Télévisions » JEAN-DANIEL LÉVY Directeur délégué - Institut de sondages Harris Interactive Tension maximale à 48 heures du vote des Français. Après des jours de bras de fer, invectives et dramatisation des enjeux, la campagne des législatives s’achève ce soir à minuit. Alors dans ces toutes dernières heures, les candidats multiplient déplacements et déclarations dans les médias pour tenter, pour la coalition présidentielle, de convaincre qu’il faut une majorité absolue à Emmanuel Macron, pour la Nupes, qu’une cohabitation est possible et souhaitable. Objectif pour chaque camp dans cette dernière ligne : mobiliser les électeurs et notamment les abstentionnistes qui ont représenté plus d’un électeur sur deux au premier tour et ont aujourd’hui entre leurs mains l’une des clés du scrutin. A gauche, on se tourne notamment vers les jeunes qui ont boudé à 70 % les urnes. La macronie, elle, cible, les reports de voix de droite comme de gauche espérant obtenir les 289 députés, seule ou avec ses alliés du Modem et d’Horizons, nécessaires pour constituer une majorité absolue. Mais pour l’heure, ce n’est pas fait et plusieurs ministres sont en ballotage défavorable. C’est le cas d’Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique qui n’a obtenu que 31 % des voix au premier tour dans sa circonscription de l’Essonne face à Jérôme Guedj, candidat de la Nupes, arrivé en tête avec 38 % des suffrages. Une situation très incertaine pour la coalition présidentielle qui pousse les regards à se tourner vers Les Républicains. Car si Emmanuel Macron n'obtient qu'une majorité relative au palais Bourbon, il devra négocier un accord afin de pouvoir faire passer ses textes de loi au Parlement. Or les dernières projections évoquent 60 à 80 sièges au sein de l'hémicycle pour LR. Autre acteur qui pourrait s’inviter dans les débats parlementaires : le Rassemblement national. Présent au second tour dans plus de 200 circonscriptions, et avec 108 candidats en tête au premier tour, le parti de Marine Le Pen est quasi assuré d’obtenir un groupe dans la future Assemblée (15 députés) et a déjà réussi dimanche dernier à renflouer ses caisses. En effet lors du premier tour, chaque voix « exprimée » pour un candidat d'un parti politique rapporte 1,64 euro à ce parti. Et chaque voix récoltée définit une partie de son financement, ce pour une durée de 5 ans, jusqu'à la prochaine élection. Et peu importe que le candidat soit qualifié ou non pour le second tour. Pour toucher cette dotation publique, il suffit à ce parti de récolter au moins 1 % des suffrages sur au moins 50 circonscriptions et de rendre public ses comptes. Ainsi Ensemble (coalition présidentielle) devrait percevoir 9 606 400 euros, la Nupes (union de la gauche) 9 571 371 euros, le Rassemblement national de Marine Le Pen 6 977 746 euros, Les Républicains 3 888 130,04 euros, Reconquête d’Eric Zemmour 1 582 383, 52 euros. A cela viendra s’ajouter la manne du second tour. Si chaque voix exprimée cette fois ne vaut pas un euro, chaque député élu rapporte en plus 37 402 euros à son parti. Alors sur quoi déboucheront ces élections législatives ? Majorité absolue, relative, cohabitation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 17 Jun 2022 - 1h 06min - 1184 - UKRAINE : UN PAS « HISTORIQUE » VERS L'EUROPE – 16/06/2022
Ukraine : un pas « historique » vers l'Europe LES INVITÉ.ES : - François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international « Le Journal du Dimanche » - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - Élise VINCENT - Journaliste spécialiste des questions de défense – « Le Monde » - Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » C’est un déplacement attendu depuis longtemps. Quatre mois après le début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, se sont rendus à Kiev. Rejoints par le président roumain, Klaus Iohannis, les trois dirigeants ont été reçus à la mi-journée par Volodymyr Zelensky au palais présidentiel. Un peu plus tôt les leaders européens étaient allés dans la ville martyr d’Irpin dans la banlieue de Kiev où les combats ont été particulièrement intenses. Objectif de cette visite : démontrer le soutien de la France et l’Europe à l’Ukraine mais aussi clarifier les choses une semaine après la déclaration du chef de l’Etat estimant qu’il ne fallait pas « humilier la Russie ». Interrogé par des journalistes sur ses propos, Emmanuel Macron a affirmé que « la France est aux côtés de l’Ukraine depuis le premier jour. Le président Zelensky lui-même a toujours voulu discuter avec le président Poutine. Aujourd’hui il faut que l'Ukraine puisse résister et l'emporter et donc nous sommes aux côtés des Ukrainiens et des Ukrainiennes sans ambiguïté » a-t-il déclaré. Hier soir, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi avaient embarqué en Pologne dans un train direction Kiev. Dix heures de voyage pour montrer la mobilisation de l’Union européenne. Un soutien à l'Ukraine qui passe notamment par l’envoi d’équipements militaires. Pour faire face à l’artillerie russe qui pilonnent depuis des semaines le Donbass, l'Ukraine a plus que jamais besoin d'armes lourdes. Un point sur lequel son président, Volodymyr Zelensky, se fait on ne peut plus clair. « Seule une artillerie moderne assurera notre avantage », martèle-t-il depuis plusieurs jours. Un message entendu par les Etats-Unis. Le président Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle tranche d'aide militaire, qui comprend notamment des pièces d'artillerie et des obus supplémentaires, ainsi que des missiles anti-navires, pour un montant total d'un milliard de dollars. Emmanuel Macron a également annoncé un nouvel apport en armes à l'Ukraine. Depuis le début du conflit, la France a envoyé des équipements militaires défensifs, puis offensifs dont les canons français Caesar. Des experts de la gendarmerie sont également sur place pour aider les autorités ukrainiennes à enquêter sur les crimes de guerre. 6000 enquêtes concernant des crimes de guerre commis par les forces russes ont été ouvertes. Une bonne partie d'entre elles concerne Boutcha et Irpin. Moscou, de son côté, nie en bloc et accuse les Ukrainiens de mise en scène ou d'avoir eux-mêmes commis les exactions. La justice russe a d'ailleurs ouvert une enquête criminelle concernant les tortures qui auraient été infligées à ses soldats par les forces de Kiev. Quels sont les enjeux de cette visite ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 16 Jun 2022 - 1h 04min - 1183 - MACRON / MÉLENCHON : LA BATAILLE ÉCONOMIQUE – 15/06/22
MACRON / MÉLENCHON : LA BATAILLE ÉCONOMIQUE – 15/06/22 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » SOPHIE FAY Journaliste au service Économie - « L’Obs » Chroniqueuse - « France Inter » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales En cette fin de campagne des législatives, la bataille entre la coalition présidentielle et la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) se poursuit sur les programmes économiques, en particulier les questions budgétaires, et électrise les débats. La Macronie n’a de cesse ces derniers jours de brandir le chiffon rouge de l’extrême gauche au pouvoir. Avec à Matignon Jean-Luc Mélenchon, le « Chavez gaulois », la France courrait irrémédiablement à la « faillite », entonnent en boucle les membres du gouvernement depuis dimanche. Le chef de l’Etat lui-même a exhorté mardi les Français, depuis le tarmac de l’aéroport d'Orly où il s'envolait pour la Roumanie et la Moldavie, à lui « donner une majorité solide » au nom de « l'intérêt supérieur de la Nation ». Dénonçant un « sketch à la Trump », le leader de la Nupes a répondu hier aux attaques du gouvernement sur le volet économique, en lançant : « Le chaos, c’est lui ». « On ne va pas se priver d’interpeller Emmanuel Macron sur son budget caché. Il nous reproche de vouloir trop dépenser mais lui s’est engagé auprès de l’Europe à ramener le déficit du pays à 3 %, ce qui représente 80 milliards d’euros » a-t-il expliqué. « Qu’il nous dise comment il compte faire ! » a également affirmé lundi Jean-Luc Mélenchon avant d’ajouter : « Vous ne pourrez pas enlever une somme pareille, donc vous allez devoir augmenter les recettes. Donc, vous allez augmenter la TVA. » « Je veux démentir avec la plus grande fermeté (…) ce délire de nos adversaires. Nous n’avons aucune intention d’augmenter les taux de TVA », a une nouvelle fois réagi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Depuis plusieurs jours le gouvernement affirme qu’il n’y a pas de programme caché, ni de non-dit. Et que si l’objectif est bien de réduire les déficits à 3 % d’ici 2027, ce sera sans augmentation de la TVA. Le programme d'Emmanuel Macron prévoirait au contraire de nouvelles baisses d'impôt de l’ordre de 15 milliards sur le quinquennat et ces réductions des prélèvements seraient essentiellement financées par des économies. Mais sans guère d’explications étayées alors que l’inflation est au plus haut et que la croissance économique ralentit. Un contexte économique sombre qui a poussé la Banque centrale européenne à tenir ce mercredi une réunion exceptionnelle, une semaine après avoir annoncé son intention d'entamer en juillet une hausse de ses taux directeurs pour combattre l'inflation. Car ce changement de cap majeur dans la politique monétaire s'accompagne d'un risque : celui d'une fragmentation sur le marché de la dette souveraine en zone euro, qui ferait que les États européens emprunteraient à des niveaux très divergents, et que ceux jugés plus fragiles seraient pénalisés. La réaction sur le marché a d’ailleurs a été immédiate : les taux d'intérêt des emprunts d’États continuent de flamber, le rendement français à 10 ans dépassant les 2 %, un niveau plus vu depuis 2014, et celui de l’Italie a grimpé à 4 %. Après des années marquées par des taux d'intérêt négatifs, cette situation vient rappeler que la dette publique française qui s’établit désormais à 2813,1 milliards d'euros a à nouveau un coût et ce alors que l’inflation grève fortement le budget des Français. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 15 Jun 2022 - 1h 06min - 1182 - MACRON / MÉLENCHON : ILS SONNENT LA CHARGE ! 14/06/22
MACRON / MÉLENCHON : ILS SONNENT LA CHARGE ! 14/06/22 Invités NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » CAROLINE VIGOUREUX Journaliste - « l’Opinion » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » Alors que les résultats du premier tour des élections législatives les ont placées au coude-à-coude, la Nupes et la coalition présidentielle ont débuté dès dimanche soir un duel, en s'affrontant notamment sur leurs programmes économiques respectifs. La Nupes accuse Emmanuel Macron de se préparer à augmenter une part de la TVA pour trouver les 80 milliards nécessaires pour ramener les déficits sous la fameuse barre des 3 % du PIB et appelle le gouvernement à « clarifier » la situation. Le gouvernement affirme de son côté qu’il n’y a pas de programme caché, ni de non-dit. Que l’objectif est bien de réduire les déficits à 3 % d’ici 2027, mais sans augmentation de la TVA. Le programme d'Emmanuel Macron prévoirait au contraire de nouvelles baisses d'impôt de l’ordre de 15 milliards sur le quinquennat et ces réductions des prélèvements seraient essentiellement financées par des économies, mais sans en dire plus. Le gouvernement a surtout choisi de répondre par l’offensive, en attaquant le programme économique de la Nupes. La Première ministre Élisabeth Borne a traité Jean-Luc Mélenchon, non pas de futur Premier ministre, mais de premier menteur, et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a estimé que son programme conduirait notre pays à la « faillite ». Des accusations que la coalition de gauche conteste également mettant en avant le soutien dans une tribune ces derniers jours de plus de 170 économistes de renom dont Thomas Piketty, Gabriel Zucman et Jacques Généreux et s’élève contre l’absence de débat de fond avec l’exécutif. Ainsi Jean-Luc Mélenchon a affirmé ce mardi que la Première ministre Elisabeth Borne avait « refusé le débat » public qu'il lui proposait entre les deux tours des élections législatives, et s’est inquiété que la « campagne se limite aux outrances » de ses lieutenants. Quant au sujet des attaques du gouvernement contre la Nupes sur le volet économique, l’actuel député des Bouches-du-Rhône a répondu : « Le chaos, c’est lui ». « On ne va pas se priver d’interpeller Emmanuel Macron sur son budget caché. Il nous reproche de vouloir trop dépenser mais lui s’est engagé auprès de l’Europe à ramener le déficit du pays à 3 %, ce qui représente 80 milliards d’euros » a-t-il expliqué, avançant que le gouvernement finira par « augmenter la TVA ». Parallèlement sur le terrain, les candidats en course cherchent à convaincre les électeurs de leurs adversaires défaits au premier tour mais aussi les abstentionnistes pour l'emporter. Car comme en 2017, plus de la moitié des électeurs ne sont pas allés voter dimanche dernier. La participation a même diminué de plus d'un point en cinq ans, atteignant un niveau jamais vu dans l'histoire de la Ve République. La participation, notamment celle des jeunes qui se sont fortement abstenus au premier tour, sera l’une des clés des résultats des législatives ce dimanche 19 juin. Jean-Luc Mélenchon s’est d’ailleurs adressé à eux hier soir : « Ce n'est pas la peine de venir râler sur Parcoursup si après, on ne vote pas pour ceux qui veulent l'abolir (…) Puisque nous partageons le souci de la planète, c'est le moment d'envoyer des gens à l'Assemblée nationale qui vont s'y prendre pour de bon et pour de vrai.» Alors la bataille des programmes économiques est-elle lancée ? Que proposent la Nupes et la coalition présidentielle ? Quelles sont les consignes de vote des formations politiques pour le second tour ? Pourquoi l’abstention était-elle très élevée au 1er tour des législatives, notamment chez les jeunes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 14 Jun 2022 - 1h 05min - 1181 - MACRON / MÉLENCHON : TOUT EST POSSIBLE ? – 13/06/22
MACRON / MÉLENCHON : TOUT EST POSSIBLE ? – 13/06/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » MATHILDE SIRAUD Journaliste politique – « Le Point » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Pari réussi pour Jean-Luc Mélenchon. La percée de la gauche rassemblée derrière lui sous la bannière de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) a bien eu lieu hier soir lors du premier tour des élections législatives. Ce tour de force s’est produit en dépit d’une très forte abstention, souvent préjudiciable à la gauche. 52,49 % des électeurs ne se sont en effet pas déplacés, dépassant ainsi les 51,3% du premier tour de 2017. Un nouveau record. La coalition de gauche fait jeu égal avec Ensemble !, le bloc de la majorité, d’après les résultats définitifs du ministère de l’Intérieur. La majorité dispose d’une très courte avance avec 25,75 % des voix contre 25,66 % des suffrages à la Nupes. Les deux ensembles politiques ne sont séparés que par 21 441 voix. Les deux blocs seront opposés dans 272 duels au second tour ainsi que dans cinq des huit triangulaires. En dépit de la très forte poussée de la gauche, les premières projections en termes de sièges à l’Assemblée, à prendre avec précaution, laissent entrevoir la victoire de Ensemble !. L’alliance de la Nupes pourrait en effet obtenir entre 150 et 190 sièges. Quant à celle d’Ensemble !, elle est créditée, selon les premières tendances de l’institut de sondage Ipsos-Sopra Steria, de 255 à 295 sièges. La majorité absolue ne lui est donc pas assurée. Le RN de Marine Le Pen réalise lui un très bon résultat, cumulant 18,7% des voix et lui permettant d’espérer obtenir dans une semaine un groupe de plusieurs dizaines de parlementaires, peut-être même le plus important jamais obtenu par le parti. Les Républicains font, avec 10,4 % des suffrages exprimés, meilleure figure qu’à la présidentielle. Ils bénéficient de l’ancrage local de nombreux candidats, mais enregistrent malgré cela un net recul par rapport à 2017. Le groupe qu’ils devraient obtenir à l’Assemblée, de 50 à 80 élus, pourrait toutefois constituer une force d’appoint non négligeable pour le camp présidentiel afin d’obtenir la majorité absolue. Au sein de cette majorité présidentielle, 15 ministres sont candidats à la députation. Et ce n’est rien de moins que leur avenir qui se joue. Car conformément à la consigne édictée par l'Élysée, tous les ministres candidats qui seraient battus aux élections législatives devront démissionner du gouvernement. A l’issue du premier tour, tous sont qualifiés. Gérald Darmanin est arrivé largement en tête dans la 10ème circonscription du Nord avec 39,11%. Le ministre de l'Intérieur, implanté à Tourcoing, commune dont il a longtemps été maire envisage le second tour avec sérénité. Même constat pour Damien Abad. En dépit des polémiques qui l’ont vu être accusé d'agressions sexuelles dans les jours qui ont suivi sa nomination au gouvernement, l'ancien patron des députés LR, aujourd’hui ministre des Solidarités, sera présent au second tour dans la 5ème circonscription de l'Ain. Pour d’autres, l’affaire est plus compliquée. Avec 35,81% des voix dans la 7ème circonscription de Paris, Clément Beaune est en ballottage défavorable. Le ministre délégué à l'Europe affrontera au second tour Caroline Mecary, de la Nupes, qui l'a devancé avec 40,43%. Dans la 6ème circonscription de l'Essonne, Amélie de Montchalin est également en mauvaise posture pour le second tour. Avec 31,46%, la ministre de la Planification écologique est distancée par son adversaire Nupes, Jérôme Guedj, qui obtient 38,31% des voix. Des symboles de la macronie sont eux d’ores et déjà éliminés. C’est le cas de l’ex-ministre du Logement Emmanuelle Wargon dans le Val-de-Marne ou encore de l’ancien patron de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer dans le Loiret. A l’extrême-droite, c’est la douche froide pour Eric Zemmour et Reconquête !. Le candidat ne passe pas la barre du premier tour dans la 4ème circonscription du Var. S’il a réuni 23,19 % des voix, ce sont les candidats de la majorité présidentielle et du RN qui se qualifient. Un nouvel échec politique. Guillaume Peltier, vice-président du parti, et député sortant de la 2ème circonscription du Loir-et-Cher, est également éliminé dès le premier tour avec 13,99 % des voix. Tout comme Stanislas Rigault, le président de Génération Zemmour et candidat dans la 2ème circonscription du Vaucluse, qui atteint tout juste 10,54 % des voix. Ensemble ! aura-t-elle une majorité absolue ? Jean-Luc Mélenchon peut-il encore espérer devenir Premier ministre ? Combien de ministres sont menacés de défaite au second tour ? Est-ce la fin de la carrière politique d’Eric Zemmour ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 13 Jun 2022 - 1h 05min - 1180 - FIN DU MOTEUR THERMIQUE : QUI VA PAYER ? – 11/06/22
FIN DU MOTEUR THERMIQUE : QUI VA PAYER ? – 11/06/22 Invités : JEAN-RÉMY MACCHIA Journaliste automobile MAUD DESCAMPS Journaliste chargée de l’énergie au service économique - « Europe 1 » PASCALE HÉBEL Directrice associée chez C-Ways Spécialiste des questions de consommation GILLES DANSART Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité Rédacteur en chef du site « Mobilettre » Une révolution. Le Parlement européen a adopté mercredi la proposition de Bruxelles de réduire à zéro les émissions des automobiles neuves dans treize ans, n’autorisant de facto que la vente de véhicules électriques. Ainsi afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 dans le cadre du Pacte vert, les députés européens ont acté la fin de la commercialisation des véhicules à essence, diesel et hybrides neufs sur le sol européen en 2035, soit cent cinquante ans après l’invention du moteur à combustion. Néanmoins celui-ci ne disparaîtra pas des routes instantanément : en France, sur les 40 millions d’automobiles qui circulent, 99 % fonctionnent encore à l’essence ou au diesel. On pourra donc tout de même en trouver encore d’occasion et il faudra plusieurs décennies pour que le parc soit entièrement électrifié, le temps que les anciens modèles arrivent en fin de vie. Mais en votant cette mesure, le jour où prix de l’essence battait un nouveau record en France, l’Europe a acté la fin d’une époque. Désormais avec la flambée des prix des carburants et la nécessité de lutter contre le changement climatique, le Vieux continent fait le choix de basculer vers un nouveau modèle. La voiture à zéro émission va donc prendre le dessus. Certains constructeurs comme Renault anticipent même à 2030 le passage au tout électrique. Mais les bornes de recharge vont devoir se multiplier. Pour l’instant, la France est en retard, elle ne compte que 57 732 points de recharge ouverts au public, selon l'Avere. Et si les 38 millions de voitures en circulation étaient toutes électriques, 18 millions de bornes accessibles au grand public seraient nécessaires, selon une étude menée par la société de consulting Tera pour le compte de Zeplug. L’industrie automobile et l’ensemble du pays ont désormais treize ans pour se préparer. Mais qu’en pensent les automobilistes ? Sont-ils prêts ? Quelles conséquences pour le secteur automobile ? Et qu’est-ce que l’amendement baptisé « Ferrari » ? Enfin entre la multiplication des annulations de vols, la rareté des voitures de location et les prix records des carburants comment se déplacer cet été ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 11 Jun 2022 - 1h 04min - 1179 - EHPAD : LE SCANDALE S'ÉTEND – 10/06/22
EHPAD : LE SCANDALE S'ÉTEND – 10/06/22 Invités ÈVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien - Aujourd’hui en France » ANNE-LAURE BARRET Rédactrice en chef en charge des questions de santé « Le Journal du Dimanche » SAMUEL LAURENT Journaliste - « Le Monde » PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Six mois après les révélations du livre Les Fossoyeurs, le scandale dans les Ehpad semble loin d’être terminé et les répliques du séisme se poursuivent. Mercredi, le siège d'Orpea et les directions régionales du groupe ont été perquisitionnées dans le cadre d'une enquête, ouverte en avril dernier, sur des soupçons de maltraitance institutionnelle et d'infractions financières dans ses établissements pour personnes âgées dépendantes. Dans son livre Les Fossoyeurs, publié en janvier dernier, le journaliste Victor Castanet dénonçait notamment une maltraitance des résidents et un usage abusif des fonds publics. Des dysfonctionnements qui ont été en partie confirmés dans un rapport commandé par le gouvernement, qui a demandé la restitution de dotations publiques présumées détournées de leurs fins. Parallèlement on a appris mercredi qu’une enquête, notamment pour abus de biens sociaux, a été ouverte à la mi-mai à la suite d’une plainte contre X déposée par Orpea après une enquête interne. Selon les révélations de Mediapart, le groupe privé de maisons de retraite est menacé d'un « scandale financier » à cause d'une société luxembourgeoise qui investissait dans ses résidences et aurait procédé à des « opérations douteuses ». Dans un article du Monde ces derniers jours, le journaliste Victor Castanet a dévoilé également des circuits financiers opaques qui mèneraient à des paradis fiscaux et des documents embarrassants pour certains hauts dirigeants du numéro un mondial des cliniques et Ehpad privés. Par ailleurs, les autorités continuent leurs investigations sur les nombreuses plaintes reçues. Parmi elles, une bonne partie des 80 plaintes déposées en avril par Me Sarah Saldmann au nom de famille de résidents, ainsi que d'autres plaintes, émanant d'autres avocats. Trente plaintes visant le concurrent direct d'Orpea, le groupe Korian, ont également été déposées dans plusieurs régions, a indiqué mardi l'avocate Sarah Saldmann. Ces plaintes contre X portent sur des faits de « mise en danger de la vie d’autrui », de « non-assistance à personne en danger » et d’« homicide involontaire ». Après ces dernières révélations, les actions d’Orpea et de Korian ont une nouvelle fois dévissé en bourse, alors que le débat sur la dépendance des personnes âgées se poursuit dans le pays sur fond de crise du système de santé. Alors quelles sont ces nouvelles révélations ? Comment améliorer la prise en charge dans les Ehpad ? Comment gérer au mieux la dépendance des personnes âgées pour qu’elle soit bien vécue ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 10 Jun 2022 - 1h 05min - 1178 - MACRON / MÉLENCHON : ÇA VA ÊTRE SERRÉ ! – 09/06/22
MACRON / MÉLENCHON : ÇA VA ÊTRE SERRÉ ! – 09/06/22 Invités BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos PAULINE DE SAINT REMY Journaliste politique – « Politico Europe » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » Emmanuel Macron aura-t-il la majorité absolue à l’Assemblée nationale ? A trois jours du premier tour des élections législatives, l’inquiétude semble monter dans le camp présidentiel qui multiplie les attaques au vitriol contre la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) menée par Jean-Luc Mélenchon, désormais en tête des intentions de vote (28 %) dans les sondages. Ainsi Gabriel Attal a dénoncé la « guillotine fiscale » avec Jean-Luc Mélenchon, Bruno Le Maire a qualifié le troisième homme de la présidentielle de « Chavez gaulois » désireux de « collectiviser » l’économie nationale, François Bayrou s’est élevé contre le « programme dangereux » de la Nupes qui entrainerait la France dans « un gouffre », Christophe Castaner l’a accusé de vouloir empêcher les citoyens de « couper du bois » sur leur propre terrain et Aurore Bergé a parlé du « chaos » à venir…. Depuis quelques jours la macronie a déclenché un feu roulant contre l’union de la gauche et tente de mobiliser son électorat aux législatives contre le péril bolchevique que représenterait l'hypothèse d'un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. Le chef de l’Etat lui-même en visite hier à Clichy-sous-Bois, ville qui a voté à 60 % Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, a une nouvelle fois mené l'offensive contre le programme de la Nupes et fait un appel du pied aux électeurs de gauche. « Je ne pense pas que des gens qui viennent du socialisme ou de forces politiques républicaines puissent tenir des propos sur la justice ou sur la police comme ceux qu'a tenus Jean-Luc Mélenchon », a notamment déclaré Emmanuel Macron à la presse à son arrivée. Le président de la République faisait référence aux déclarations du leader de la France insoumise après les tirs mortels de policiers sur un véhicule dont le conducteur aurait tenté de fuir un contrôle le week-end dernier dans le dix-huitième arrondissement de Paris. La mort de la passagère, un jeune femme de 21 ans tuée d’une balle dans la tête, a ravivé la question de l'usage de la force par les policiers et gendarmes et nourri une nouvelle passe d'armes entre Jean-Luc Mélenchon et la macronie. Signe qu’Emmanuel Macron a bien saisi l’enjeu de la séquence : il se rend ce jeudi dans le Tarn pour parler sécurité dans une ville – Gaillac – qui avait placé Jean-Luc Mélenchon en tête au premier tour de la présidentielle. L’exécutif en quête d’une majorité absolue doit également faire face au risque de pénurie de main d’œuvre dans la santé mais aussi dans l’éducation nationale : selon la fédération nationale des transports de voyageurs, il manque près de 8.000 conducteurs partout en France pour la rentrée 2022. Les syndicats d’enseignants disent également craindre un manque de professeurs en septembre. Dans l’académie de Versailles, le rectorat a décidé d’organiser un « job dating » pour recruter les prochains professeurs contractuels, une première. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 09 Jun 2022 - 1h 05min - 1177 - POUTINE : GUERRE DU BLÉ... ET « OURAGAN DE FAMINES » ? – 08/06/22
POUTINE : GUERRE DU BLÉ... ET « OURAGAN DE FAMINES » ? – 08/06/22 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute finance PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales Le blé, nouvel outil de pression dans la guerre en Ukraine ? Lundi, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a affirmé lors d’une conférence de presse que « des rapports crédibles montrent que la Russie pille les céréales ukrainiennes et les exporte pour les vendre à son propre profit. » Le même jour de l’autre côté de l’Atlantique, le président du Conseil européen, Charles Michel, a accusé lui aussi la Russie des mêmes faits. L’ambassadeur ukrainien en Turquie avait déjà dénoncé vendredi « la Russie (qui) vole sans vergogne les céréales d’Ukraine et les exporte depuis la Crimée à l’étranger », notamment vers Ankara. La veille, son homologue au Liban estimait que 100.000 tonnes de blé ukrainien avaient été livrées à la Syrie depuis le début de la guerre. La question des céréales est un enjeu fondamental puisque la Russie et l’Ukraine assurent 30 % des exportations mondiales de blé. Kiev était même en passe juste avant la guerre de devenir le troisième exportateur mondial de blé et assurait à, elle seule, la moitié du commerce mondial de graines et d’huile de tournesol. Or depuis l’attaque de la Russie le 24 février, les ports ukrainiens de la mer Noire sont bloqués par Moscou et 20 à 25 millions de tonnes de grains restent dans les silos ukrainiens. Confronté à ces accusations de vols, le Kremlin nie et se dit « prêt » à garantir la sécurité des navires quittant les ports ukrainiens en collaborations avec la Turquie. Mais la Russie demande également la levée des sanctions appliquées aux exportations agricoles russes pour faciliter les exportations ukrainiennes. De son côté, l’Ukraine a dit refuser de déminer le port d'Odessa pour permettre la reprise de ses exportations de céréales, car elle craint que les forces russes n'en profitent pour attaquer la ville. Le président Zelensky a par ailleurs expliqué que la quantité de céréales destinées à l'exportation et bloquées en Ukraine en raison de la guerre pourrait tripler d' « ici à l'automne » pour atteindre 75 millions de tonnes. Et l’ONU alerte : entre le blocage dans les ports ukrainiens et la suspension des exportations indiennes, deuxième exportateur mondial de blé, en raison de la sécheresse, le monde se dirige droit vers « un ouragan de famines ». A la guerre en Ukraine s’ajoutent donc la sècheresse et le risque de crise alimentaire mais aussi la poursuite de l’inflation et des problèmes d’approvisionnement à cause du Covid-19. Autant de voyants au rouge qui inquiètent les économistes. La Banque mondiale décrit une tempête économique sur tous les fronts dans son dernier rapport bisannuel sur l’état de l’économie. Elle revoit donc très fortement à la baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2022, de 4,1 % anticipé en janvier à 2,9 %. Surtout, elle craint que ce violent coup de frein soit durable, avec un possible retour de la stagflation, soit une période de stagnation économique combinée à une inflation élevée. Mais d’autres vont encore plus loin. Ainsi le patron de la banque JPMorgan, Jamie Dimon, a révélé la semaine dernière qu’il préparait son établissement à faire face à l’« ouragan » économique qui arrive et conseille à tous les investisseurs de faire de même. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 08 Jun 2022 - 1h 06min - 1176 - CRISE DES HÔPITAUX : NOTRE SANTÉ EN DANGER ? – 07/06/22
CRISE DES HÔPITAUX : NOTRE SANTÉ EN DANGER ? – 07/06/22 Invités NICOLAS BOUZOU Économiste – Directeur du cabinet de conseil Asterès SOPHIE FAY Journaliste au service Économie - « L’Obs » Chroniqueuse - « France Inter » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » FRANÇOIS ECALLE Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes Président de « Fipeco.fr » Des milliers de postes sont à pouvoir aujourd’hui dans les hôpitaux. Infirmières, aides-soignantes, médecins et cadres, les forces vives de la santé le sont de moins en moins. Essorés par le Covid-19, déçus par le «Ségur», inquiets pour l’été, neuf syndicats (dont CGT, SUD et CFE-CGC) et collectifs (dont Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) ont appelé les blouses blanches à manifester ce mardi, avant de devoir, selon eux, « compter les morts » faute de moyens pour soigner les malades. Les personnels de santé sont donc dans la rue aujourd’hui pour réclamer des hausses de salaires et d’effectifs sans attendre les conclusions d’ici fin juin de la mission commandée par Emmanuel Macron pour soutenir les urgences cet été. Un délai justifié afin de « regarder service d’urgence par service d’urgence et Samu par Samu, territoire par territoire où il y a des besoins », a expliqué le chef de l’Etat dans un entretien à la presse régionale vendredi, promettant de « prendre des décisions d’urgence dès juillet ». Mais pour l’urgentiste Christophe Prudhomme, de la CGT-Santé, ce calendrier revient à « repousser les décisions après les législatives » des 12 et 19 juin, alors que le système de santé est déjà « en situation de catastrophe ». Faute de soignants, au moins 120 services d’urgences hospitalières ont été contraints de ralentir leur activité ou de fermer au cours des dernières semaines. La situation est critique et pourrait encore s’aggraver en raison des vacances estivales. Alors comment répondre à l’urgence des urgences ? Quelles solutions pour résoudre la crise de l’hôpital ? Et que se passe-t-il à l’école ? Si l’hôpital est en souffrance face au manque de personnel, un autre service public inquiète : l’éducation nationale. Les syndicats alertent sur « une crise inédite du recrutement » des enseignants, et dans certaines académies, comme à Versailles où 1 430 postes sont à pourvoir, le rectorat a décidé de recruter ses futurs professeurs contractuels grâce à un « job dating ». Une première dans l’Education nationale qui suscite de nombreux remous. Pour le président du SNALC (Syndicat national des lycées et collèges) « c’est le signe d'une dévalorisation générale de certaines fonctions pourtant essentielles à la société : la fonction d'éducation, la fonction de soin ». Alors faut-il craindre une pénurie de professeurs à la rentrée prochaine ? Comment les fermetures de classes sont-elles décidées ? Pourquoi la fonction publique a-t-elle du mal à recruter ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 07 Jun 2022 - 1h 04min - 1175 - LÉGISLATIVES : VALLS ÉLIMINE, MÉLENCHON RENFORCE – 06/06/22
LÉGISLATIVES : VALLS ÉLIMINE, MÉLENCHON RENFORCE – 06/06/22 Invités NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF FRANÇOIS MIQUET-MARTY Président de Viavoice - Cabinet d’études, conseil et stratégie Moins d'une semaine avant le premier tour des législatives, et déjà des résultats qui font réagir. Si la majorité présidentielle est arrivée en tête dans neuf des onze circonscriptions des Français de l'étranger, la Nupes de Jean-Luc Mélenchon la talonne de près, arrivant au second tour dans dix d'entre elles, cinq de plus qu'en 2017. Fait marquant : l'ancien premier ministre Manuel Valls a été éliminé dès le premier tour dans celle d'Espagne, de Monaco, du Portugal et d'Andorre. Un fiasco pour l'ancien Premier ministre, qui a fermé son compte Twitter dans la foulée. Une sortie de route qui a fait la joie de Jean-Luc Mélenchon, « Bon débarras » peut-on lire sur une image qu'il a twitté dans la soirée. « Manque de respect », fustige Christophe Castaner, le président du groupe LREM a l'Assemblée. Le leader de la Nupes se positionne quoi qu'il en soit comme l'opposant numéro un au chef de l'Etat. Et les derniers sondages donnent des sueurs froides à l'Elysée, alors que la majorité absolue ne leur est plus acquise et que la Nupes peut créer la surprise. Eclipsée par cette dynamique à gauche, et très discrète depuis sa défaite en avril dernier, Marine Le Pen « conjure » cependant ses électeurs à voter dimanche pour obtenir « 100 à 150 députés ». Emmanuel Macron, qui s'est exprimé vendredi dernier dans la presse régionale, a annoncé quant à lui vouloir créer un « Conseil national de la refondation ». Une instance qui doit réunir les forces politiques, économiques, sociales et associatives du pays, ainsi que des citoyens tirés au sort, pour lancer des réformes liées au pouvoir d’achat, à l’écologie, aux institutions et aux retraites. Une politique de la concertation que certains n'attendent plus. À Glanges, en Haute-Vienne, un financement citoyen va permettre la création d'un nouveau centre de santé alors que la ville est en plein désert médical. Pouvoir d'achat, santé, écologie, autant de sujets de fond à traiter pour le gouvernement à venir. Dans un pays où les inégalités ne cessent de s'accroître, de revenus comme de patrimoine, les mesures sociales se font attendre. Certains Français d'origine modeste arrivent cependant à gravir l'échelle sociale, des transfuges de classes au parcours hors du commun. Alors, que nous enseignent les résultats anticipés des circonscriptions des Français de l'étranger ? Jusqu'où peut aller la dynamique de la Nupes ? Quelles sont les marges de manœuvre au niveau local pour accélérer là où l'état pèche ? Qui sont ces Français qui réussissent malgré leurs origines modestes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 06 Jun 2022 - 1h 05min - 1174 - MACRON : UN PASSAGE À VIDE ? – 04/06/2022
Macron : un passage à vide ? LES INVITÉ.ES : YVES THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » AURÉLIE HERBEMONT - Journaliste politique - « RTL » ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - « France Télévisions » BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondages Elabe A huit jours du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron a multiplié les annonces dans une longue interview donnée hier à l’Elysée à plusieurs titres de presse quotidienne régionale. Le chef de l’Etat a glissé quelques tacles à ses adversaires, et notamment à Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur l’hypothèse de voir ce dernier Premier ministre en cas de victoire de la NUPES aux législatives, le président de la République s'est montré incisif : « Je n'ai jamais fait de politique-fiction. » Alors que Jean-Luc Mélenchon souhaite lui imposer une cohabitation à Matignon, Emmanuel Macron a balayé : « Il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas. Le président choisit la personne qu'il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au Président. » Le chef de l’Etat a également annoncé la fondation d’une instance qui doit symboliser sa nouvelle méthode de travail, qu’il dit vouloir plus en phase avec la population : le « Conseil national de la refondation ». Cette instance, déclare-t-il, doit donc être celle « dans laquelle nous ferons vivre nos réformes ». Il souhaite qu’elle réunisse « des forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires », mais également, « des citoyens tirés au sort ». L’appellation fait déjà grincer des dents. Elle évoque en effet le Conseil National de la Résistance, fondé au sortir de la guerre pour mettre en œuvre le programme politique et social « Les Jours Heureux », très marqué à gauche. Nombreux crient donc à l’usurpation. D’autant que dans cette même interview, le président de la République annonce vouloir sur la brûlante question des retraites une réforme pour « l'été 2023 ». Cet entretien aura aussi été l’occasion pour Emmanuel Macron d’apporter publiquement son soutien au tout nouveau ministre des Solidarités Damien Abad, accusé de viol par deux femmes. Le transfuge de LR est depuis sa nomination au cœur de la polémique alors que le chef de l’Etat affirme vouloir à nouveau faire de la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes la grande cause du quinquennat. La majorité est secouée par de nombreuses affaires. Ces derniers jours, c’est le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui était sur le banc des accusés. La gestion calamiteuse de l’accueil par la France de la finale de la Ligue des champions de football lui était reprochée. La majorité est dans une mauvaise passe avec une campagne qui n'imprime pas. Par ailleurs, le parti présidentiel qui avait annoncé vouloir pour les législatives des candidats au-dessus de tout soupçon, présente une dizaine de candidats à être sous le coup d’une enquête, d’une mise en examen, ou même à avoir été condamnés. Du côté des républicains, l'ambiance est morose. Le parti de droite traditionnelle est dans le dur lors de ce scrutin législatif. Devant la perspective d’une défaite annoncée, de nombreux candidats jettent l’éponge. C’est le cas de Soizic Perrault, investie sur la 3e circonscription du Morbihan, ou encore de François Lagarde, pour la 2eme circonscription du Loiret. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 04 Jun 2022 - 1h 05min - 1173 - UKRAINE : L'INEXORABLE AVANCÉE DE POUTINE – 03/06/22
UKRAINE : L'INEXORABLE AVANCÉE DE POUTINE – 03/06/22 Invités PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L’Obs » MARION VAN RENTERGHEM Grand reporter - « L’Express » DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » 100 jours de guerre. L'invasion de l'Ukraine par la Russie franchit ce vendredi 3 juin un décompte symbolique après don début le 24 février dernier. Une offensive qui a permis à Moscou de s'emparer de 20% du territoire ukrainien admet aujourd'hui le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «La victoire sera nôtre», a-t-il toutefois affirmé dans une courte vidéo Instagram. Concentré sur la région du Donbass, et sur sa ville stratégique de Severodonetsk, le conflit s'enlise donc depuis trois mois alors que « l'opération spéciale » de Vladimir Poutine devait être éclair. Severodonetsk, occupée à 80% par les Russes, est en passe de devenir le nouveau Marioupol. « Une guerre d'usure », commente Zelensky, et qui a déjà coûté plus de 560 milliards de dollars de pertes économiques pour le pays. Pour tenir, Kiev réclame des systèmes d'artillerie plus performants, des armes clé dans la bataille du Donbass. Mais lundi, le président américain Joe Biden, a freiné ses ardeurs, « nous n'allons pas envoyer des systèmes de roquettes pouvant frapper à l'intérieur de Russie », a-t-il indiqué. Dans une tribune publiée dans le New York Times cette semaine, le président américain précise toutefois que des lance-roquettes pouvant tirer à 80 kilomètres de distance seront fournis à l'Ukraine. Mais Biden a souligné aussi que toute volonté des Etats-Unis de favoriser un changement de régime à Moscou était exclue. En Europe, un sixième paquet de sanctions économiques a été voté, comme un embargo sur le pétrole (l'objectif est de réduire les importations de 90% d’ici à la fin de l’année). Les pays de l'Union avancent donc en commun face à Poutine malgré certaines concessions données à Viktor Orbán. La Hongrie a en effet bloqué mercredi l’adoption de ces sanctions pour obtenir le retrait du chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, proche de Poutine et d'Orban, de la liste noire de l’UE. Pendant ce temps, à la frontière polono-ukrainienne, de plus en plus de réfugiés décident de retourner dans leur pays. Près de 6 millions d'Ukrainiens ont fuit depuis le début de la guerre. Face à un conflit qui risque de durer, certains décident donc de rentrer. Alors, la guerre en Ukraine risque t-elle d'être encore longue ? Zelensky a t-il des chances de gagner la bataille du Donbass ? Jusqu'où les Occidentaux peuvent-ils aller dans leur aide à l'Ukraine ? Un semblant de vie normale peut-il reprendre pour ces réfugiés qui rentrent au pays ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 03 Jun 2022 - 1h 05min - 1172 - LA REINE JUBILE, BORIS JOHNSON DÉCLINE – 02/06/22
LA REINE JUBILE, BORIS JOHNSON DÉCLINE – 02/06/22 Invités PHILIP TURLE Journaliste britannique Chroniqueur international - « France 24 » PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques AGNÈS-CATHERINE POIRIER Correspondante en Grande-Bretagne - « L’Express » FLORENTIN COLLOMP Journaliste - « Le Figaro » Spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres ÉRIC ALBERT En direct de Londres Journaliste - Correspondant à Londres - « Le Monde » Carrosse, feuilles d'or et grand show. Quatre jours de fêtes outre-manche pour le premier jubilé de platine d'un monarque britannique. Celui d'Elisabeth II évidemment, qui célèbre sa longévité record sur le trône : 70 ans. Apparue au balcon de Buckingham, devant des centaines de milliers de personnes rassemblées sur le Mall de Londres, la reine âgée de 96 ans a probablement fait une de ses dernières apparitions publiques. Ces festivités, retransmises dans le monde entier, soulignent l'intérêt incroyable portée sur cette famille royale. Ce matin, tous ses membres en activité – exit donc Harry et Meghan – a salué la foule. Une dynastie ultra-populaire, qui suscite tous les fantasmes et toutes les théories, alors que le Prince Charles, 73 ans, premier dans l'ordre de succession, s’apprête à présent à succéder à sa mère. Reine d'Angleterre, Elisabeth II est aussi reine du Commonwealth, vaste organisation intergouvernementale composée de 54 anciennes colonies. L'Australie, le Canada ou encore la Nouvelle-Zélande en font partie. Mais l'empire semble aujourd'hui se déliter, l'île de la Barbade, par exemple, s'est affranchit l'an dernier de la couronne britannique en se déclarant République. Pendant ce temps-là, le Premier ministre Boris Johnson cherche à restaurer la grandeur de la Grande-Bretagne post-Brexit, et à lui redonner de l'aura sur la scène internationale. C'est ce que vise son vaste programme « Global Britain » qui cherche à développer une politique pro-business pour une meilleure attractivité du pays. Sur le plan géopolitique, BoJo cherche là aussi à exister, entre visite surprise à Kiev et unité affiché avec Joe Biden, Ce jubilé, moment d'unité de la nation, marque surtout un répit pour celui qui est englué dans le scandale du partygate. La fronde de son parti pourrait même lui être fatale puisqu'une motion de défiance interne des conservateurs pourrait être votée dans les prochains jours. Ce qui obligerait Boris Johnson à démissionner, au risque de voir les députés bloquer systématiquement sa politique. C'est aussi la santé économique du pays qui est en berne et le fragilise. L'inflation est record, au plus haut depuis plus de trente and, et pourrait même dépasser les 10% cet automne. À cela s'ajoute les conséquences négatives du divorce avec l'UE, comme les pénuries de main d'oeuvre et de produits dans certains secteurs. Alors, comment analyser l'intérêt du monde autour de la monarchie britannique ? Le programme « Global Britain » de Boris Johnson peut-il réussir ? Quel avenir pour ce Premier ministre empêtré entre les scandales et les difficultés économiques DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 02 Jun 2022 - 1h 05min - 1171 - L'INFLATION HORS DE CONTRÔLE ? – 01/06/22
L'INFLATION HORS DE CONTRÔLE ? – 01/06/22 Invités Philippe DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance Emmanuel DUTEIL Directeur de la rédaction – « Usine Nouvelle » Fanny GUINOCHET Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales Sylvie MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l’IRIS 5,2%. C'est le nouveau record, selon les données publiées ce mardi 31 mai par l'INSEE, de l'inflation en France. Avec ce chiffre, la hausse des prix sur les douze derniers mois est à son plus haut niveau depuis septembre 1985. Interrogé ce matin, Bruno Le Maire, s'est cepenant voulu rassurant. Le ministre de l'économie maintient en effet sa prévision de croissance de 4% en 2022, un chiffre qui laissera de la marge par rapport à une récession, un risque auquel il « ne croit pas » Mais avec ce record, la pression se renforce un peu plus sur ce gouvernement qui a fait du pouvoir d'achat une de ses priorités. Ce sera d'ailleurs l'objet des premiers textes soumis à la future Assemblée nationale, comprenant notamment le maintien de la remise carburant ou encore la création d'un chèque alimentaire. L'opposition est quant à elle vent debout, et amène chaque jour ses propres propositions. Mélenchon souhaite le blocage des prix de première nécessité et un SMIC élevée à 1500 euros, Marine Le Pen propose la baisse de la TVA de 20 à 5,5% sur les produits de l'énergie, voire même une TVA nulle sur cent produits de premières nécessité. Pourtant, la France s'en sort mieux que ses voisins. En Allemagne, l'indice des prix à la consommation a atteint un nouveau record en mai, à 7,9% sur un an, son plus haut niveau depuis la Réunification du pays en 1990. Record battu également au Royaume-Uni où la hausse des prix a atteint son niveau le plus haut en 40 ans, avec 9% sur un an. En Turquie, le constat inflationniste est particulièrement palpable dans un contexte de la chute de la Livre turque. Dans ce contexte, la bataille pour les matières premières fait rage. L'exemple du bois est prégnant, la Chine achète de plus en plus de bois français et ces exportations pharamineuses inquiètent la fédération nationale du bois. Elle craint surtout pour l'approvisionnement des scieries et des transformateurs français. Alors, les chiffres tombés hier concernant l'inflation en France doivent-ils nous inquiéter ? Quelles mesures prendre pour le pouvoir d'achat ? Comment expliquer que l'inflation dans l'Hexagone soit plus modérée qu'ailleurs ? La situation dans le secteur du bois est-elle dangereuse ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 01 Jun 2022 - 1h 05min - 1170 - L'EUROPE SANCTIONNE, MOSCOU PILONNE... – 31/05/22
L'EUROPE SANCTIONNE, MOSCOU PILONNE... – 31/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » RYM MOMTAZ Correspondante à Paris, spécialiste des politiques européennes « Politico Europe » ANNE NIVAT Grand reporter NABIL WAKIM Journaliste - « Le Monde » L’appel de Volodymyr Zelensky a donc été entendu. Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, réunis lundi à Bruxelles, ont réussi à s’entendre au sujet de l’embargo sur le pétrole vendu dans l’UE par Moscou, proposé il y a près d’un mois par la Commission européenne. Ainsi d’ici la fin de l’année, les Européens vont se passer de 90 % du pétrole russe afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Une exemption temporaire a néanmoins été prévue pour le pétrole acheminé par oléoduc, afin de ne pas pénaliser la Hongrie très dépendante de Moscou et d’éviter le véto brandi depuis plusieurs jours par Viktor Orbán. « La Russie fait le choix de poursuivre sa guerre en Ukraine. En Européens, unis et solidaires du peuple ukrainien, nous prenons ce soir de nouvelles sanctions », a réagi sur Twitter Emmanuel Macron, dont la France exerce la présidence du Conseil de l’UE. « Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre » russe et exercer « une pression maximum » sur Moscou pour l’inciter à mettre fin à la guerre, a tweeté de son côté le président du Conseil européen, Charles Michel. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la Russie a engrangé plusieurs dizaines de milliards d’euros de la part de l’UE en échange des livraisons de pétrole. Cet accord devrait représenter à terme un manque à gagner de 250 millions d’euros par jour pour Moscou. Un peu plus tôt dans la journée le président ukrainien avait interpellé les Vingt-Sept pour leur demander des sanctions au plus vite. « Les querelles en Europe doivent cesser […], l'Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne comprend que l'argument de la force », avait déclaré Volodymyr Zelensky par visioconférence. Il avait également rappelé que le pays a subi de nombreuses pertes humaines depuis l'adoption du cinquième paquet de sanctions et que de violents combats font toujours rage dans la région du Donbass, où les forces russes progressent et contrôlent à présent « une partie » de la ville de Severodonetsk. Le dirigeant ukrainien a également rendu hommage ce mardi à Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste reporter d'images (JRI) de BFM TV mortellement touché par un éclat d'obus russe, lundi, alors qu'il filmait une évacuation de civils sur la route de Lyssytchansk, près de Severodonetsk. Du côté Russe, les représailles aux sanctions européennes n’ont pas tardé. Après la Pologne et la Bulgarie, c'est au tour des Pays-Bas de voir leurs approvisionnements en gaz russe coupés ce mardi. Parallèlement, la Russie qui utilise la matière première comme une arme diplomatique, poursuit son chantage sur les céréales. Ainsi, alors que des millions de tonnes de blés et de maïs sont coincées dans des entrepôts ukrainiens et attendent d’être exportées, Vladimir Poutine s’est dit prêt à exporter plus de blé sous réserve de la levée des sanctions et de l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine. https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 31 May 2022 - 1h 06min - 1169 - STADE DE FRANCE : UN FIASCO ET DES ACCUSATIONS – 30/05/22
STADE DE FRANCE : UN FIASCO ET DES ACCUSATIONS – 30/05/22 Invités ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » EVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien - Aujourd’hui en France» NEILA LATROUS Journaliste politique « France Info » Une finale marquée par les lacrymogènes. Et des supporters, places en main, qui ratent le match. L'organisation chaotique de la finale de la Ligue des Champions samedi dernier à Paris interroge sur la capacité d'organiser des événements sportifs de grande ampleur en France. Si le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin rejette la faute sur un trafic britannique de faux billets, l'Hexagone est pointé du doigt, avec son stade de France rebaptisé « stade de Farce » outre-manche. L'incident diplomatique n'est pas loin. À un an de la Coupe du monde du rugby, et à deux des Jeux Olympiques, l'image du pays est sérieusement écornée. L'opposition politique tire à boulets rouges depuis le fiasco de samedi soir. Eric Zemmour accuse Gérald Darmanin de « mettre la poussière sous le tapis » en évoquant les « racailles qui font la loi », qu'il qualifie de « banlieusards, pillards et voleurs ». Même vocabulaire du côté de Marine Le Pen qui pointe du doigt « l'incapacité de Gérald Darmanin à maintenir l'ordre face à la racaille ». Mélenchon enfin, dénonce de son côté « l'échec complet de la stratégie policière » du gouvernement. Le sulfureux préfet de police Didier Lallement, qui a saisi la justice pour « fraude massive aux faux billets », se retrouve donc à nouveau au centre d'une polémique. Décrié pour ses méthodes autoritaires de maintien de l'ordre, il est une figure controversée, régulièrement pointée du doigt, depuis sa prise de fonction il y a trois ans, en pleine crise des Gilets Jaunes. Nouvelle polémique donc, qui occulte encore un peu plus la campagne pour les législatives. Alors que celle-ci commence officiellement aujourd'hui, le débat peine à s'installer durablement dans les médias. La Première ministre peine quant à elle à impulser une dynamique autour de la majorité. L'opposition, quant à elle, est principalement incarnée par la Nupes de Jean-Luc Mélenchon depuis la présidentielle. L'union de la gauche fait sévèrement de l'ombre à Marine Le Pen, très discrète depuis sa défaite, comme aux autres formations politiques. Alors, les débordements au Stade de France sont-il symptomatiques d'un maintien de l'ordre défaillant? Didier Lallement peut-il tenir face aux polémiques à répétition ? Quelle campagne à venir pour les législatives ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 30 May 2022 - 1h 06min - 1168 - VARIOLE DU SINGE, COVID... LE RÉVEIL DES VIRUS – 28/05/22
VARIOLE DU SINGE, COVID... LE RÉVEIL DES VIRUS – 28/05/22 Invités Pr ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis Membre de l’Académie de Médecine Dr AGNÈS RICARD-HIBON Cheffe de service du SAMU 95 Ancienne présidente de la Société Française de Médecine d’Urgence Dr PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF Dr BENJAMIN DAVIDO Infectiologue - Directeur de la médecine de crise du Covid-19 Hôpital Raymond-Poincaré Alors que le Covid-19 n’a pas disparu, sommes-nous déjà confrontés à une nouvelle pandémie ? C’est la crainte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) face à la propagation en Europe de la variole du singe ces dernières semaines. Il ne s’agit pas de la variole, déclarée éradiquée par l’OMS en 1980, après 100 ans de campagnes de vaccination. Cette maladie, aussi appelée « orthopoxvirose simienne », ou « monkeypox » en anglais, a été identifiée pour la première fois en RDC (ex-Zaïre). Elle est considérée comme rare et est connue chez l'être humain depuis 1970. Si elle est proche de la variole, elle est toutefois à ce jour considérée comme beaucoup moins grave et moins contagieuse. Mais l’apparition de clusters dans plusieurs pays non endémiques, c’est-à-dire où la maladie ne circule normalement pas, et ce sans lien direct avec des voyages en zone endémique est « atypique », selon l'OMS. À ce jour, dans le monde, plus de 200 infections, réparties sur 19 pays, sont actuellement recensées, selon le point fait hier par Santé Publique France. Dans l’hexagone, 7 cas confirmés de Monkeypox ont été rapportés dont 4 en Ile-de-France, 1 en Auvergne-Rhône-Alpes, 1 en Occitanie et 1 cas en Normandie. Mais l’OMS a prévenu hier que ces 200 cas déjà détectés ces dernières semaines pourraient n’être que « le sommet de l’iceberg ». Le président Joe Biden a averti dimanche dernier que l'impact de la variole du singe, dont plusieurs cas ont été récemment détectés en Europe, pourrait être "conséquent". Dans le monde, plusieurs cas ont déjà nécessité une hospitalisation De manière générale, le taux de létalité dans les précédentes épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %", affirme l'OMS. La surreprésentation des homosexuels parmi les cas confirmés, et les commentaires homophobes apparus sur les réseaux sociaux concernant cette maladie a poussé les organisations médicales à réagir. L'Onusida a ainsi mis en garde contre des dérapages homophobes et racistes, qui pourraient « rapidement miner la lutte contre l'épidémie ». La sphère complotiste n’est pas en reste. Certains voyant dans l’apparition de ces clusters la conséquence des campagnes de vaccinations contre le Covid-19. Le Covid lui, est loin d’avoir disparu. En Chine, face au regain de l’épidémie depuis quelques mois, une grande partie des 25 millions d’habitants de la ville de Shanghai, la plus peuplée du pays, sont contraints de rester chez eux. Avec la forte diminution du nombre de cas positifs ces dernières semaines, plusieurs restrictions ont déjà été levées. Certains élèves vont ainsi progressivement pouvoir retourner étudier dans leurs établissements scolaires à partir du mois de juin. De nouveaux sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5, sont également apparus en Afrique du Sud en janvier et février derniers. Ils se sont depuis propagés et BA.5 représente désormais les deux tiers des contaminations au Portugal. Sa propagation laisse croire qu'une augmentation rapide des cas se diffuser sur le continent. Problème : il peut aisément passer outre la protection immunitaire induite par une précédente infection et un schéma vaccinal complet et est en mesure de réinfecter des personnes contaminées par le virus dans les mois précédents. Si, en dehors du pays, la présence de ces variants reste, pour l’heure, relativement faible en Europe, les autorités se préparent d'ores et déjà à faire face à un rebond épidémique, en France notamment. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 28 May 2022 - 1h 07min - 1167 - ARMES, AVORTEMENT, WOKISME : TRUMP EN EMBUSCADE – 28/05/22
ARMES, AVORTEMENT, WOKISME : TRUMP EN EMBUSCADE – 28/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » CORENTIN SELLIN Historien, spécialiste des États-Unis Chroniqueur - « Les Jours » CHARLOTTE RECOQUILLON Chercheuse, spécialiste des États-Unis Institut français de géopolitique TAMARA BOUSSAC Historienne, spécialiste de la vie politique des États-Unis Paris 1-Panthéon Sorbonne « Quand, pour l'amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes ? » a lancé le président des Etats-Unis Joe Biden mercredi, au lendemain d’une nouvelle fusillade meurtrière dans le pays. Mardi, un jeune homme de 18 ans a ouvert le feu dans une école primaire à Uvalde, au Texas, tuant 19 enfants et deux enseignantes. Le jeune Américain s'était tout récemment acheté deux fusils d'assaut et 375 cartouches, juste après son 18e anniversaire. Cette nouvelle attaque sanglante relance l’éternel débat sur la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis. Alors que l'opinion publique américaine semble aujourd’hui favorable à leur régulation, notamment via le contrôle des antécédents judiciaires des acheteurs, l'administration Biden, tout comme celle de Barack Obama avant elle, semble incapable de réformer. L’adoption par le Congrès d’une loi nationale ambitieuse sur la question semble presque impossible notamment en raison de l'opposition de la très puissante National Rifle Association (NRA). Ce lobby pro-armes a pour cheval de bataille la défense du deuxième amendement de la Constitution américaine, qui protège le droit des citoyens à posséder des armes. La NRA, qui s'est dédouanée au lendemain du carnage de toute responsabilité, en dénonçant « l'acte d'un criminel isolé et dérangé », se prépare d’ailleurs à accueillir ses membres lors d'une convention annuelle qui débute aujourd’hui au Texas, à quelques heures d’Uvalde. L’ancien président Donald Trump, a d’ores et déjà annoncé sa présence à cette grand-messe. L’ancien locataire de la Maison Blanche a affirmé que les Etats-Unis avaient « besoin de vraies solutions et de vrai leadership en cette période, pas de politiciens et de considérations partisanes ». Il a ainsi indiqué qu’il respectera son « engagement de longue date de (s)’exprimer à la convention de la NRA au Texas », promettant « un discours important au peuple américain ». L’occasion pour lui de faire son retour au premier plan de la vie politique ? Son camp idéologique est en cas tout très puissant dans le pays et il compte de nombreux soutiens de poids, comme l’actuel gouverneur de Floride Ron DeSantis. La régulation des armes à feu n’est pas le débat de société sur lequel compte peser ce camp ultra conservateur. Depuis le passage de Donald Trump à la Maison Blanche, la Cour suprême est en effet dominée par six juges conservateurs sur neuf. Un tournant majeur qui permet aujourd’hui de s’attaquer à des acquis historiques de la société américaine. La plus haute juridiction des États-Unis a ainsi confirmé il y a trois semaines l'authenticité d'un document interne révélé par le site Politico augurant de la fin du droit constitutionnel à avorter. Les manifestations se multiplient depuis face à ce qui serait un retour historique de cinquante ans en arrière. Bien que soutenu par une majorité de la population, selon de récents sondages, le droit à l'avortement est un sujet de société très clivant depuis l'arrêt historique Roe versus Wade de janvier 1973, qui protège le droit des Américaines à interrompre leur grossesse. En cas de décision de la Cour suprême revenant sur ce droit, 26 États conservateurs, pourraient décider d’interdire l'avortement purement et simplement. Certains y sont prêts. L’Oklahoma a en effet signé hier une loi stipulant que les femmes ne pourront plus avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Cette décision est la plus restrictive en matière d’avortement dans le pays. Le lobby pro-armes est-il trop puissant aux Etats-Unis ? Donald Trump va-t-il faire son retour sur le devant de la scène politique américaine ? Le droit à l’avortement vit-il ses derniers jours aux Etats-Unis ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 27 May 2022 - 1h 05min - 1166 - POUTINE : ET MAINTENANT, LA GUERRE ALIMENTAIRE… – 26/05/22
POUTINE : ET MAINTENANT, LA GUERRE ALIMENTAIRE… – 26/05/22 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute finance SÉBASTIEN ABIS Chercheur associé à l’IRIS Spécialiste en géopolitique alimentaire BÉATRICE MATHIEU Rédactrice en chef - « L’Express » EMMA HAZIZA Hydrologue Alerte sur le blé. La sécurité alimentaire de nombreux pays est menacée. L’offensive militaire russe lancée le 24 février dernier perturbe gravement l’activité agricole ukrainienne. Or ce pays était avant l’invasion le quatrième exportateur mondial de maïs et en passe de devenir le troisième exportateur de blé. Mais en raison d’un blocus imposé dans ses ports par la Russie, une vingtaine de tonnes de céréales attend dans les silos d’être exportée. La récolte de cette année est quant à elle menacée. Ce conflit va ainsi aggraver les fragilités de pays très dépendants des céréales ou des engrais russes et ukrainiens, notamment en Afrique, où l’insécurité alimentaire existe déjà. D’autant qu’à ce blocus s’ajoute une flambée spéculative des prix alimentaires. Ces derniers ont en effet augmenté de 30 % en un an et ce alors que malgré la guerre en Ukraine, les ressources sont encore stables et qu’il n’y a pour l’heure pas de pénurie. Et cette crise des matières premières alimentaires entraîne des réflexes protectionnistes. L’Inde, deuxième producteur de blé au monde, a ainsi décidé d’interdire ses exportations pour assurer l’approvisionnement de son marché intérieur. Cette décision a été vivement critiquée par les membres du G7, qui jugent que cela ne ferait « qu’aggraver la crise ». Certains pays, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient redoutent une pénurie dans les mois qui viennent. Tous les pays ne sont cependant pas confrontés à d’aussi grandes difficultés. La France n’est ainsi pas menacée pour son approvisionnement. Mais face à la montée des périls, comment le pays peut-il produire plus pour pallier les manques dûs au conflit ukrainien ? Cela est-il possible dans un contexte où les contraintes environnementales sont de plus en plus importantes ? Car la crise climatique est en cours et la sécheresse des dernières semaines l’a durement rappelé. Les défis auxquels devra s’atteler le nouveau ministre de l’agriculture Marc Fesneau seront donc nombreux. En matière de souveraineté, l’alimentation n’est pas le seul défi à relever. L’énergie se révèle en effet également être un enjeu essentiel. La dépendance de l’Europe aux énergies fossiles apparaît comme une faiblesse géopolitique et une catastrophe environnementale. Mais comment s’en passer ? Les pénuries massives pourront-elles être évitées en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ? La France peut-elle produire assez pour soutenir les nations dépendantes des importations céréalières d’Ukraine ? L’Europe sera-t-elle capable d’atteindre la souveraineté énergétique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 26 May 2022 - 1h 04min - 1165 - UKRAINE : LES RUSSES PILONNENT... ET AVANCENT – 25/05/22
UKRAINE : LES RUSSES PILONNENT... ET AVANCENT – 25/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ELENA VOLOCHINE Grand reporter - « France 24 » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » JEAN-DOMINIQUE MERCHET Éditorialiste - « l’Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie Après trois mois de guerre, les combats continuent de faire rage dans l’est de l’Ukraine, la Russie y intensifiant son offensive contre la dernière poche de résistance de la région de Louhansk où la situation « empire d’heure en heure », d’après les autorités ukrainiennes. De nombreuses villes de l’Est se retrouvent pilonnées de façon incessante, encerclées ou quasiment détruites. « Les bombardements sont de plus en plus intenses » a confié le gouverneur de la région de Louhansk, où les troupes russes ont amélioré leurs positions stratégiques. Selon le président ukrainien, toute la puissance de l’armée de Moscou est mobilisée à l’Est de l’Ukraine, afin de tout détruire. « Il faudra du temps et beaucoup plus d’efforts de la part de notre peuple pour prendre l’avantage en termes de quantité d’équipements et d’armes » a indiqué Volodymyr Zelensky qui a par ailleurs affirmé lors d’une intervention au forum de Davos avoir « besoin du soutien d’une Europe unie ». « Nous aurons l’avantage sur la Russie quand nous serons tous vraiment unis », a-t-il insisté. Du côté de Moscou, de hauts responsables russes ont admis que le conflit qui tend désormais vers une guerre de tranchées allait durer. Une guerre de plus en plus comparée par nombre d’experts à la Première guerre mondiale du fait du rôle primordial aujourd’hui de l’artillerie pour préserver les positions et empêcher l’approvisionnement des troupes adverses. Les États-Unis ont fourni aux Ukrainiens des canons M777, et la France n’est pas en reste puisqu’elle a livré les Ceasars. Cet obusier qui est déjà utilisé actuellement dans le pays permet de viser toutes sortes d’objectifs militaires avec une très longue portée. Néanmoins malgré des pertes importantes, la Russie conserve, grâce à son artillerie, une puissance de feu supérieure qui permet à ses unités de grignoter du terrain. Une situation sur le front scrutée par les Etats-majors étrangers car riche de nombreux enseignements militaires sur les caractéristiques d’un conflit moderne de haute intensité. Et qui pousse certains pays comme l’Allemagne et le Japon à se réarmer. A Berlin comme à Tokyo, les budgets militaires enflent à vue d'œil et la guerre en Ukraine pourrait propulser les deux pays pacifistes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale aux 3e et 4e rangs des puissances militaires, derrière les États-Unis et la Chine. Alors quelle est la situation dans le Donbass ? La Russie est-elle en train de prendre la main ? Pourquoi le rôle de l’artillerie est-il primordial ? Quels sont les enseignements tirés du conflit par les Etats-majors étrangers ? Quelle est désormais la politique de défense de l’Allemagne et du Japon ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 25 May 2022 - 1h 04min - 1164 - AFGHANISTAN : LES TALIBANS, LA BURQA ET LA TERREUR – 24/05/22
AFGHANISTAN : LES TALIBANS, LA BURQA ET LA TERREUR – 24/05/22 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques DAVID MARTINON Ambassadeur de France en Afghanistan Auteur de « Les 15 jours qui ont fait basculer Kaboul » MARGAUX BENN Grand Reporter - « Le Figaro » Coauteure du documentaire « Afghanistan : vivre en pays taliban » MARC HECKER Directeur de recherche à l’IFRI Institut Français des Relations Internationales À leur retour au pouvoir à Kaboul en août dernier après le retrait des troupes américaines, les talibans ont promis un régime plus souple que lors de leur premier règne entre 1996 et 2001. Mais ils ont rapidement renié leurs promesses, érodant à nouveau progressivement les droits et balayant deux décennies de liberté conquise par les femmes afghanes. Les jeunes femmes éduquées et connectées de Kaboul, qui ont grandi pendant vingt ans avec le droit d’étudier, de se maquiller, de faire du sport ou de travailler, se sont vues brutalement isolées. Un voile sombre est tombé sur leur existence. Celles-ci sont désormais largement exclues des emplois publics et il leur est interdit de voyager à l'étranger ou sur une longue distance dans le pays sans être accompagnées d'un membre masculin de leur famille. En mars, les Taliban ont fait refermer aux filles les lycées et collèges, quelques heures à peine après leur réouverture, annoncée de longue date, et le voile intégral est redevenu obligatoire pour les femmes dans l'espace public depuis le 7 mai. Les talibans ont précisé que leur préférence allait à la burqa, ce voile intégral le plus souvent bleu et grillagé au niveau des yeux, mais que d’autres types de voile ne laissant apparaître que les yeux seraient tolérés. Ils ont aussi estimé qu’à moins que les femmes n’aient de raison pressante de sortir, il était « mieux pour elles de rester à la maison ». Symbole de cet immense pas en arrière : les présentatrices des principales chaînes de télévision afghanes sont passées à l'antenne dimanche en se couvrant le visage, un jour après avoir défié l'ordre des talibans de dissimuler leur apparence. Certaines activistes qui militent pour le droit des femmes continuent toutefois à faire savoir qu’elles refusent cette mesure. Mais elles déplorent également le manque de soutien de la communauté internationale. Lors d’une rencontre samedi avec le chef de la diplomatie du gouvernement afghan, l’envoyé spécial des Etats-Unis a rappelé l’opposition de la communauté internationale aux restrictions sévères imposées aux femmes. Il a également évoqué avec lui la stabilisation de l’économie afghane et les risques d’attentat. Car l'Afghanistan ne maltraite pas que les femmes mais son peuple tout entier. Alors que les attaques terroristes se multiplient et l'aide internationale n'est plus acheminée, le pays a basculé dans la pauvreté et même dans la famine. Affamées, endettées, des familles ont recours à la vente d'un enfant pour survivre. Un phénomène qui aurait tendance à s’intensifier au fil des mois, depuis le retour de Talibans à Kaboul en aout dernier. A l’époque les Etats-Unis avaient précipité leur départ du pays, souhaitant consolider leur présence dans la zone Asie-Pacifique et offrir une alternative à la Chine, de plus en plus influente dans la région. Dans ce but, Joe Biden a d’ailleurs annoncé lundi le lancement d'un nouveau partenariat économique avec douze pays, dont le Japon, mais sans l’empire du Milieu. Il a également réitéré l’engagement américain à défendre Taïwan en cas d’agression chinoise. Toutefois un conseiller de la Maison Blanche a rapidement précisé qu’il ne s’agissait pas là d’un abandon de ce que l’on appelle la doctrine de « l'ambiguïté stratégique ». Washington ne reconnaît diplomatiquement que la seule République populaire de Chine, mais s'engage par ailleurs à fournir à Taïwan l'aide militaire nécessaire -mais pas de troupes américaines - pour se défendre en cas d'invasion décidée par Pékin. Depuis plusieurs décennies, cette ambiguïté est maintenue. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 24 May 2022 - 1h 06min - 1163 - GOUVERNEMENT BORNE : 3 JOURS, 2 POLÉMIQUES... – 23/05/2022
Gouvernement Borne : 3 jours, 2 polémiques... LES INVITÉ.ES : - Yves THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de « La France sous nos yeux » - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique – « L’Obs » - Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique – « Marianne » Les 27 ministres nommés vendredi avait rendez-vous ce lundi autour de la Première d’entre eux, Elisabeth Borne, à l’Elysée, pour recevoir leur feuille de route. Un premier Conseil des ministres placé par Emmanuel Macron sous le signe du « progrès » et « d’une action nouvelle sur le fond et la forme » à « l'aune de défis nouveaux ». Le chef de l’Etat qui a mis en avant « un gouvernement pour agir, rassembler notre pays, un gouvernement qui lui ressemble » a notamment insisté sur trois priorités : la santé, l'éducation et l'écologie. Et sur une urgence, le pouvoir d'achat sur fond d’inflation qui grève le budget des Français. Le premier projet de loi « Pouvoir d'achat » devrait d’ailleurs être adopté en Conseil des ministres avant le premier tour des législatives. « C'est une question de semaines » a expliqué un peu après Olivia Grégoire, la nouvelle porte-parole du gouvernement. Mais ce premier Conseil des ministres était surtout perturbé par l’Affaire Abad. Le site d’informations Médiapart a révélé samedi que le nouveau ministre des Solidarités, ex-patron des députés LR, est accusé par deux femmes de viols commis en 2010 et 2011. Des faits, contestés par Damien Abad, qui ont fait l’objet d’un signalement auprès des instances de LREM et de LR. Sans que cela remette en question la décision de la nommer dans la nouvelle équipe d’Elisabeth borne. Ses anciens partenaires chez LR s’en étonnent et les appels à la démission se multiplient depuis 24 heures. Pressée de s’expliquer, la Première ministre a assuré dimanche qu’elle n’était « pas au courant » des accusations de viols visant Damien Abad et a promis de tirer « toutes les conséquences » en cas de « nouveaux éléments ». La porte-parole du gouvernement a également rappelé ce lundi la ligne du chef de l’Etat : « tolérance zéro pour les délinquants sexuels, respect, écoute totale pour toutes les victimes présumées (…) Et l’établissement de la vérité, c’est à la justice de le faire » a-t-elle affirmé alors que le parquet de Paris a déjà classé sans suite deux plaintes en 2012 et en 2017 de l'une des plaignantes. Mais cette dernière estime sur franceinfo qu’il y a eu « des manquements » dans l'enquête, et les critiques fusent depuis ce week-end. Autre nouveau ministre à être particulièrement scruté ce lundi : Pap Ndiaye. La nomination de l’historien à l’Education nationale, interprétée comme une rupture avec l’ère Blanquer, a suscité ces derniers jours de vives réactions essentiellement à l’extrême droite. Lors de sa première prise de parole après l’annonce de son gouvernement, la Première ministre Élisabeth Borne avait dû montée au créneau, vendredi au journal de 20 heures de TF1. « C’est parfaitement caricatural, ce qui ne m’étonne pas de la part des personnes que vous avez mentionnées », avait-t-elle déclaré en référence aux propos de Marine Le Pen et Éric Zemmour. « Pap Ndiaye est un républicain très engagé, quelqu’un qui croit aux valeurs de la République et c’est bien évidemment ce qu’il va porter en tant que ministre de l’Education nationale », avait-t-elle plaidé. Quelle est la feuille de route du gouvernement Borne ? Au-delà de la question judiciaire, la nouvelle équipe tout juste nommée peut-elle se permettre de conserver Damien Abad en son sein, et donc de gérer cette affaire en pleine bataille des législatives ? Enfin quelles sont les positions de Pap Ndiaye ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 23 May 2022 - 1h 04min - 1162 - MACRON 2 : NOUVELLE ÉQUIPE... NOUVEAUX DÉFIS – 21/05/22
Macron 2 : nouvelle équipe... nouveaux défis LES INVITÉ.ES : - Bruno JEUDY - Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » - Spécialiste des questions économiques et sociales - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondages Elabe Elle est enfin dévoilée. Près d'un mois après la réélection d'Emmanuel Macron, la nouvelle équipe gouvernementale a été annoncée hier après-midi sur le perron de l'Elysée par Alexis Kohler, secrétaire général du Palais. Une liste de 27 ministres et secrétaires d'Etat qui constituera donc le premier gouvernement d'Elisabeth Borne. Parmi les noms cités, plus de la moitié officiaient déjà sous Jean Castex, certains restant au même poste comme Bruno Le Maire à l'économie, Gérald Darmanin à l'Intérieur ou Eric Dupont-Moretti à la Justice. D'autres sont reconduits mais changent de portefeuille, comme Gabriel Attal qui passe de Porte-parole du gouvernement à Ministre du budget. Peu de surprises donc dans ce nouveau gouvernement qui a des airs de simple remaniement. Un nouvel entrant a cependant attiré l'attention : Pap Ndiaye, qui remplace Jean-Michel Blanquer au ministère de l'Education nationale. Cet historien des minorités et directeur du musée de l'Histoire de l'immigration de Paris est une prise importante pour Emmanuel Macron. Apprécié et salué à gauche pour son parcours et ses valeurs, il est l'antithèse parfaite de son prédécesseur. Mais Ndiaye est aussi décrié à l'extrême-droite, qualifié de « militant racialiste » hier par Jordan Bardella, patron du Rassemblement national. Elisabeth Borne, surnommée la « dame du faire », devra donc conduire cette nouvelle équipe pour mener à bien les réformes promises par le chef de l'Etat. Celle des retraites notamment, sans doute la plus périlleuse. Décrite comme à l'écoute, la nouvelle Première ministre s'était cependant montré intransigeante lors de son passage à la RATP comme aux ministères des Transports ou du Travail, négociant pied à pied avec les partenaires sociaux. L'écologie devrait aussi être au cœur de ses priorités. Elle sera entourée d'Amélie de Montchalain à la transition écologique et d'Agnès Pannier-Runacher à la transition énergétique. Sur le plan énergétique justement, le chef de l'Etat veut faire renaître le nucléaire français en voulant construire 14 réacteurs EPR. Mais ces réacteurs de nouvelle génération tardent à sortir de terre, les chantiers accumulant retards sur retards depuis des années. Il y a quelques jours encore, EDF a annoncé que son chantier à Hinkley Point, en Angleterre, accuserait un nouveau retard d'un an, engendrant des coûts supplémentaires d'au moins 3 milliards de livres. Alors, pourquoi Emmanuel Macron a-t-il choisi la continuité à la rupture ? Comment comprendre la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l'Education nationale ? Elisabeth Borne sera-t-elle une redoutable cheffe de gouvernement ? Les projets d'EPR s'apparentent-ils à un interminable fiasco ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 21 May 2022 - 1h 05min - 1161 - MACRON 2 : LES RECONDUITS... ET LES SURPRISES ? – 20/05/22
MACRON 2 : LES RECONDUITS... ET LES SURPRISES ? – 20/05/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique « L’Obs » EVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien – Aujourd’hui en France » PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » Quatre jours après la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon et presque un mois après la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale est annoncée ce vendredi après-midi depuis le perron de l’Elysée. Plusieurs membres du gouvernement sont reconduits. Ainsi Bruno Le Maire reste à l’Economie, Gérald Darmanin demeure Place Beauvau et Eric Dupont-Moretti place Vendôme. Sébastien Lecornu est promu ministre des Armées, Brigitte Bourguignon ministre de la Santé, Olivier Dussopt ministre du Travail, Olivia Grégoire devient porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal sera chargé des Comptes publics, Amélie de Montchalin de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher de la Transition énergétique et Marc Fesneau à l’Agriculture. Enfin d’autres font leur entrée : Stanislas Guerini récupère le ministère de la Fonction publique, l’ancienne ministre de Jacques Chirac Catherine Colonna le Quai d’Orsay, l’ex-président du groupe LR à l’Assemblée Damien Abad les Solidarités et l’historien Pap Ndiaye va remplacer Jean-Michel Blanquer à l’Education nationale. Le week-end sera donc rythmé par les passations de pouvoir dans les ministères, avant un premier Conseil des ministres prévu ce lundi. Le gouvernement sera alors soumis à un devoir de réserve le temps de la campagne électorale des législatives, et quelque part en période d’essai. Car pour rester après le 19 juin, il faudra pour chaque ministre sans doute gagner dans sa circonscription. Le début d’une campagne éclair voulue par l’exécutif alors qu’à gauche la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) vient de dévoiler son « programme partagé » de gouvernement. Avec une ambition clairement affichée : convaincre pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron après avoir remporté une majorité à l’Assemblée nationale à l’issue des élections des 12 et 19 juin prochains. Pour cela, la Nupes a détaillé jeudi, quinze jours après sa naissance, un programme commun riche de 8 chapitres et 650 mesures, dont les plus emblématiques : salaire minimum à 1 500 euros net, nationalisation des aéroports, des autoroutes, d’EDF et d’Engie, retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités de cotisation, passage aux 32 heures hebdomadaires pour les métiers pénibles, blocage des prix de produits de première nécessité, revalorisation des retraites, « en finir avec les pesticides », rétablir un ISF incluant un volet climatique, recruter 100.000 soignants pour l’hôpital public, avènement d’une VIe République, référendum d’initiative citoyenne… 33 « nuances » ou divergences qui subsistent sont également indiquées, notamment sur le nucléaire, l'Otan ou l'Europe. Pas de quoi néanmoins convaincre les opposants socialistes à l’alliance menée par LFI qui ont commencé à se structurer lors d’une première réunion de coordination. Objectif : accompagner les candidats PS qui entendent se présenter face à des candidats Nupes aux législatives, comme c’est le cas notamment dans l’Hérault. Chez LREM – ou plutôt Renaissance, le nouveau nom du parti – on connaît aussi quelques dissidences, même si la majorité présidentielle a réussi à dégoupiller les plus gros risques, grâce à l’accord avec Horizons, le parti d’Edouard Philippe, et le Modem. Quant à l’extrême droite, le Rassemblement national a décidé de présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions, sans accord avec le parti Reconquête d’Éric Zemmour qui est lui-même candidat dans le Var. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 20 May 2022 - 1h 05min - 1160 - FAUT-IL ENCORE PARLER AVEC POUTINE ? – 19/05/22
FAUT-IL ENCORE PARLER AVEC POUTINE ? – 19/05/22 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire SYLVIE BERMANN Ancienne ambassadrice de France en Russie ANNIE DAUBENTON Journaliste spécialiste de l’Ukraine Auteure de « Ukraine, l'indépendance à tout prix » La réplique était attendue. Moscou a annoncé mercredi l’expulsion de dizaines de diplomates européens en poste en Russie, en représailles à celle, un mois et demi plus tôt, de diplomates russes par les capitales européennes. Au total, 27 diplomates espagnols, 24 diplomates italiens et 34 diplomates français doivent quitter le pays d’ici une à deux semaines. Ils sont déclarés « persona non grata » a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé la décision russe, sans « aucun fondement légitime ». En avril, la France avait annoncé l'expulsion de 41 diplomates russes qui se livraient, selon elle, à des activités d'espionnage sous couvert de leur ambassade, précisant que la sanction s'inscrivait dans « une démarche européenne ». À l'inverse, « le travail des diplomates et des personnels de notre ambassade en Russie s'inscrit pleinement dans le cadre de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires », a souligné le Quai d'Orsay. De nombreux autres pays européens, comme l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Slovénie, l'Autriche, la Pologne, la Grèce ou la Croatie, ont massivement expulsé des diplomates russes depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, le 24 février. Moscou avait promis de répondre à chacune de ces mesures et des dizaines de diplomates occidentaux ont déjà été expulsés de Russie. Ces nouvelles représailles marquent-elles l’impasse du dialogue avec Poutine ? Malgré l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et la découverte de charniers sur le front, le président de la République continue à s'entretenir avec son homologue du Kremlin. Le 3 mai dernier il s’est à nouveau entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. C’était le vingtième appel depuis décembre mais le premier depuis mars et la découverte du carnage de Boutcha qu'il a lui-même qualifié de « crime de guerre ». Depuis Washington affirme qu’il faut arrêter de discuter avec « le criminel de guerre » Vladimir Poutine qui doit être déféré devant la justice internationale. D’autres dirigeants européens, à l’image de la France et de la l’Allemagne, continuent de parler au maître du Kremlin mais le maintien de ce dialogue par-dessus la guerre et ses atrocités soulève de nombreuses questions au sein de la communauté internationale... et même au sein de l’Europe. Ainsi la Première ministre estonienne a fait part la semaine dernière de son agacement face aux leaders européens qui continuent d'appeler Vladimir Poutine. « Il est un criminel de guerre. Si vous dîtes que les discussions ne produisent aucun résultat, alors pourquoi lui parler ? Je ne suis pas dans sa tête, mais si tout le monde l'appelle, il ne comprend pas qu'il est isolé. Si on veut lui faire passer le message, il ne faut pas l'appeler », a-t-elle affirmé. Alors faut-il encore parler avec Vladimir Poutine ? Ou faut-il couper la ligne ? La question est relancée alors que sur le front les combats font toujours rage dans le Donbass et qu’à Kiev vient de s’ouvrir le premier procès pour crime de guerre depuis le début de la guerre. L’accusé, un soldat russe de 21 ans, est soupçonné d’avoir tué à coups d’une rafale d’AK-74 un commerçant poussant son vélo dans un village ukrainien près de Soumy, dans le nord-est du pays. L’homme est mort à quelques mètres de chez lui, il ne portait pas d’arme. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 19 May 2022 - 1h 06min - 1159 - SÉCHERESSE : LA GUERRE DU BLÉ A COMMENCÉ – 18/05/22
SÉCHERESSE : LA GUERRE DU BLÉ A COMMENCÉ – 18/05/22 Invités FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste - Spécialiste des questions environnementales MAGALI REGHEZZA Géographe – Membre du Haut Conseil pour le Climat ANNE-SOPHIE ALSIF Cheffe économiste BDO France - Cabinet d’analyse économique ARNAUD GOSSEMENT Avocat en droit de l’environnement Professeur associé à Paris 1 51 °C au Pakistan, 46 °C en Inde ce week-end, d’importantes tempêtes de sable au Moyen-Orient et en France des chaleurs extraordinaires avec des températures de 30 °C un peu partout voire des pics à 35 °C par endroit. Ce mois de mai 2022 fonce vers des records de chaleur et la sécheresse continue de gagner du terrain dans le pays. Depuis le début d'année, le constat est sans appel dans l’Hexagone : le déficit de pluie atteint - 41 % en janvier, - 38 % en février, - 38 % en mars et - 25 % en avril. Les conditions actuelles suivent le même scénario, avec de longues périodes chaudes et ensoleillées. Le cumul de pluie moyen sur l'ensemble du pays est d'ailleurs le plus faible depuis onze ans. Une situation qui inquiète les agriculteurs français et place la lutte contre le changement climatique au cœur des débats en ce début de campagne des législatives. À peine nommée, la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne a fait du « défi climatique et écologique sur lequel il faut agir plus vite et plus fort » l’une des priorités de son gouvernement. Lors de ce nouveau quinquennat, la France, condamnée récemment pour inaction climatique, semble donc vouloir mettre les bouchées doubles afin de respecter ses objectifs d'émissions de gaz à effet de serre. Mais pour l’heure le programme de « planification écologique » de l’exécutif est encore vague et chez les associations de défense pour le climat, on se montre plutôt sceptique. La nomination d'Elisabeth Borne, qui n'a « pas brillé par des positions fortes et ambitieuses sur l'écologie », « n'augure guère d'espoir de voir la France opérer sa transition écologique comme l'urgence climatique l'y oblige », a ainsi commenté l'ONG Greenpeace alors que dans une tribune publiée le 8 mai par le Journal du dimanche, 17 personnalités issues de la société civile, dont Jean-Marc Jancovici, Cyril Dion, Camille Étienne, Boris Cyrulnik, ont invité le Président et l’ensemble de son futur gouvernement à suivre « une formation obligatoire de 20 heures aux enjeux écologiques ». De son côté, Jean-Luc Mélenchon qui a placé l’urgence climatique au cœur de son programme et rêve de s’installer à Matignon dans l’hypothèse d’une victoire de la Nupes en juin, met en garde : « la crise du cycle de l’eau a commencé (…) Il y a des mesures d’urgence à prendre d’abord pour les paysans et pour ce qui résulte de cette situation (céréales, productions, animaux…). Mais il nous faut aussi traiter d'urgence les mauvais usages de l'eau, son gaspillage et le cycle de l’eau car elle est de moins en moins potable ». Actuellement, 15 départements sont déjà soumis à des restrictions et un total de 48 arrêtés préfectoraux ont été pris. Néanmoins « la sécheresse aura un impact sur la production de céréales » et notamment de blé a prévenu lundi le ministère de l’Agriculture. Les agriculteurs des grandes plaines céréalières de Beauce et de Bourgogne craignent désormais de tout perdre à l’approche de la récolte annuelle prévue mi-juillet si le temps reste sec encore pendant plusieurs semaines. Alors la chaleur va-t-elle durer ? Comment expliquer une telle situation en mai ? Le réchauffement climatique est-il déjà à l’œuvre ? Comment remédier à la crise de l'eau ? Avec la guerre en Ukraine, la sécheresse et l'embargo indien sur les exportations de blé, faut-il redouter une crise alimentaire ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 18 May 2022 - 1h 05min - 1158 - L'OTAN S'ÉTEND... POUTINE PIÉGÉ ? – 17/05/22
L'OTAN S'ÉTEND... POUTINE PIÉGÉ ? – 17/05/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d’état-major Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN ELENA VOLOCHINE Grand reporter– « France 24 » DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone La guerre en Ukraine rebat les cartes de la sécurité européenne et mondiale. La Finlande vient d’officialiser sa candidature pour intégrer l'Otan. La Suède s'apprête à faire de même après des décennies d'opposition. L'invasion russe de l'Ukraine le 24 février a bouleversé le contexte sécuritaire à Helsinki et à Stockholm, restées neutres tout au long de la Guerre froide. Désormais les deux pays nordiques s’apprêtent à opérer une bascule historique qui est soutenue « pleinement » par la présidence française de l’Union européenne mais irrite fortement Moscou. Hier dans la matinée, le vice-ministre des Affaires étrangères russe a qualifié les candidatures de Helsinki et Stockholm de « grave erreur », jugeant que « les conséquences » auraient « une portée considérable ». Dans l’après-midi, le président russe Vladimir Poutine a estimé que les adhésions de la Finlande et de la Suède à l’Otan ne constituaient pas « une menace » en soi, mais que la Russie réagirait à des déploiements militaires. Le Kremlin a justifié à plusieurs reprises son invasion de l'Ukraine par le risque d'extension de l'Otan à ses portes. Une adhésion de la Finlande rallongerait de quelque 1 300 kilomètres la frontière entre la Russie et les pays de l'Alliance. C’est d’ailleurs le long de cette frontière que Vladimir Poutine vient de déployer des missiles Iskander à courte et moyenne distances qui peuvent être équipés d'ogives nucléaires et qui constituent le véritable calvaire de l'Ukraine depuis le début de la guerre. Après les menaces verbales, et la coupure vendredi des exportations d'électricité russe à Helsinki, Vladimir Poutine vient donc d’envoyer un nouveau message aux Finlandais alors que dans l’est de l’Ukraine, dans le Donbass, les combats font toujours rage. La Russie, qui y concentre ses efforts, n’a pourtant pas fait d’avancées significatives depuis plusieurs semaines. Après un mois d’une contre-offensive bien menée, l’armée ukrainienne a même réussi à desserrer largement l’étau russe autour de Kharkiv, la deuxième ville du pays et objectif majeur de Moscou, jusqu’à se permettre une incursion à la frontière. « L’offensive russe dans le Donbass est au point mort, la Russie n’atteint pas ses objectifs stratégiques ». L’Ukraine « peut gagner » la guerre qui « ne se déroule pas » comme prévu a d’ailleurs jugé dimanche le secrétaire général de l’Otan. Jens Stoltenberg a également assuré que l’Otan était prête à renforcer les « garanties de sécurité » de la Finlande et de la Suède avant leur adhésion, notamment en renforçant la présence de l’Organisation dans ces territoires. Vladimir Poutine pourrait-il s'en prendre à la Finlande et à la Suède après leur demande d'adhésion à l'OTAN ? Les tensions actuelles risquent-elles de s'aggraver ? Après le recul des forces russes à Kiev et Kharkiv, quelle est la situation sur le terrain ? Et que se passe-t-il à Marioupol ? Enfin pourquoi Istanbul, la capitale de la Turquie, est-elle devenue la cité d’accueil de nombreux Russes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 17 May 2022 - 1h 05min - 1157 - ÉLISABETH BORNE : DANS L'ENFER DE MATIGNON – 16/05/22
ÉLISABETH BORNE : DANS L'ENFER DE MATIGNON – 16/05/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique « France Télévisions » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique « Marianne » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos La fin bientôt du suspens. Emmanuel Macron devrait dans les prochaines heures révéler le nom du remplaçant de Jean Castex à Matignon, trois semaines après sa réélection à la présidence de la République. La démission du chef du gouvernement est survenue autour de 16 heures ce lundi alors qu'il parlait déjà dans les colonnes du Parisien de la vie qui l’attend après dans le Pyrénées loin des sujets brulants du quotidien d’un Premier ministre. Sa successeure en revanche sera sommée d’avoir un avis sur tout et a déjà plusieurs dossiers brûlants qui l’attendent sur son bureaux. La question du pouvoir d'achat qui demeure la première préoccupation des Français est sur le haut de la pile des dossiers à gérer, avec la tâche d'incarner et impulser la planification écologique et celle de lancer la concertation pour l’explosive réforme des retraites. Mais, condition pour « agir », la première tâche du futur Premier ministre va être de conduire les troupes investies derrière Emmanuel Macron à la victoire aux législatives. Le chef du gouvernement étant, dans la Constitution, le chef de la majorité, même si, comme en 2017, la figure de proue de la campagne des élections des 12 et 19 juin est bien Emmanuel Macron. C'est d’ailleurs le chef de l'Etat, qui, tout en assurant être « président de la République » et « pas à la tête d'un camp », s’est rendu mardi dernier à Aubervilliers mobiliser ses troupes. Et les investitures se sont faites sans que le futur Premier ministre soit à Matignon. Des députés qu’il devra néanmoins gérer et motiver s’il obtient une majorité en juin alors que d’ores et déjà une trentaine de parlementaires LREM ont choisi de ne pas briguer de second mandat. Ces derniers mois, le doute et la lassitude ont gagné les rangs des marcheurs. Au point que plusieurs de ses poids lourds, qui avaient accompagné l’ascension d’Emmanuel Macron en 2017, ont choisi de laisser leurs circonscriptions à d’autres. Certains après avoir déjà pris leur distance avec l’exécutif. D’autres échaudés par le manque de marge de manœuvre politique préfèrent s’en retourner vers le monde de l’entreprise. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 16 May 2022 - 1h 05min - 1156 - KHARKIV, OTAN : LES BATAILLES PERDUES DE POUTINE – 14/05/22
Invités GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI LAURENCE NARDON Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l’IFRI Institut Français des Relations Internationales PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L’Obs » Une nouvelle déroute pour l'armée russe. Autour de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, les forces de Moscou sont renvoyées vers la frontière par une contre-offensive ukrainienne de grande ampleur. Vladimir Poutine essuie donc une nouvelle humiliation dans ce conflit qui s'enlise depuis bientôt trois mois. Son armée est de surcroît accusée de crimes de guerre à répétition, et le premier procès à ce sujet se tiendra dès le 18 mai prochain à Kiev. Pendant ce temps-là, dans l'usine Azovstal de Marioupol, dernière poche de résistance ukrainienne dans la ville, les derniers survivants ne veulent pas se rendre même si les Russes se rapprochent chaque jour. Les combattants demandent l'évacuation de leurs blessés mais les négociations avec la Russie sont pour l'heure « très complexes » affirme le président Volodymyr Zelensky. Plus au nord, c'est la Finlande qui craint de subir à son tour le scénario d'une invasion russe. Avec la Suède, le pays des mille lacs a demandé une adhésion « sans délai » à l'Alliance atlantique pour assurer sa sécurité. Mais pour le maître du Kremlin, la fin de la neutralité militaire finlandaise serait une « erreur ». Et la Russie a ainsi décidé de suspendre dès aujourd'hui les livraisons d'électricité à son voisin, officiellement pour cause d'impayés. Moscou menace aussi de prendre des mesures « technico-militaires » en représailles. Loin d'affaiblir l'OTAN, comme l'était son souhait, Poutine voit ainsi la guerre renforcer cette alliance. Le président finlandais Sauli Niinistö, qui s'est entretenu aujourd'hui avec Vladimir Poutine, devrait officialiser dimanche la décision de son pays d'être candidat à l'OTAN. Enfin, les conséquences de la guerre se font aussi voir sur le marché des matières premières, notamment des céréales. Le blé est particulièrement impacté, avec des prix qui flambent. La tonne de blé se négocie actuellement à 400€, un record. Ala guerre sécheresse s'ajoute la sécheresse, une conjoncture défavorable qui augure une chute de la production mondiale. Alors, comment analyser la nouvelle déroute de l'armée russe ? La demande d'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN peut-elle provoquer un élargissement du conflit ? Comment contrer les conséquences économiques de la guerre sur le marché des céréales ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 14 May 2022 - 1h 06min - 1155 - COVID : LA CHINE FERME, LA FRANCE OUVRE... – 13/05/22
COVID : LA CHINE FERME, LA FRANCE OUVRE... – 13/05/22 Invités Dr PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques GÉRALDINE ZAMANSKY Journaliste - « Magazine de la Santé » sur France 5 NICOLAS BERROD Journaliste – « Le Parisien – Aujourd’hui en France » Pr CHRISTIAN BRÉCHOT – En direct de Floride Virologue - Président du Global Virus Network Un confinement national est décrété en Corée du Nord, où le régime qui n’avait jusqu’ici déclaré aucun cas à l’OMS vient d’annoncer son premier mort du Covid depuis le début de la pandémie. Le leader nord-coréen Kim Jong-un qui est apparu pour la première fois masqué jeudi à la télévision a juré d’éliminer le virus à la racine. Pour y parvenir il a décidé de verrouiller toutes les villes et régions du pays ainsi que de renforcer le contrôle aux frontières. Sachant que le pays est complètement isolé depuis deux ans. La Corée du Nord semble donc se diriger vers un contrôle sanitaire drastique alors que plus de 187.000 personnes ayant de la fièvre sont déjà «isolées » et que le virus s’est répandu « dans tout le pays » a précisé le régime. Une décision pas étonnante quand on sait que le système de santé déficient aurait du mal à faire face à une épidémie majeure et que la Corée du Nord n'a vacciné aucun de ses 25 millions d'habitants, après avoir rejeté les offres de vaccination de l'Organisation mondiale de la santé, de la Chine et de la Russie. Alors que se passe-t-il dans le pays ? A quoi pourrait ressembler la politique zéro Covid de la Corée du Nord ? Déjà sous cloche, le pays fait le choix d’un confinement très strict peut-être à l’image de ce qui est déjà mis en place dans plusieurs villes et provinces de Chine voisine. L’empire du Milieu, confronté à une vague de Covid qui a pulvérisé les chiffres « officiels » des contaminations au mois d'avril, poursuit dans sa politique du zéro Covid au risque de provoquer des tensions de plus en plus importantes et des émeutes. Une situation en Asie qui contraste avec celle que connaît aujourd’hui la France qui a décidé de mettre fin au masque obligatoire dans les transports à partir de lundi. « Les choses s'améliorent » a affirmé Olivier Véran. Mais en a-t-on vraiment fini avec le Covid en France ? Le pays compte toujours plus de 36 000 cas positifs par jour, 20 000 patients hospitalisés et 100 décès par jour en moyenne depuis début mars. « La pandémie n'est pas terminée » a d’ailleurs souligné le ministre de la Santé. « Le scénario le plus probable, partagé par la communauté scientifique, est qu'il y aura d'autres variants, vraisemblablement issus d'Omicron, contre lesquels nous pourrons lutter avec l'immunité que nous avons acquise » a-t-il expliqué alors qu’en Afrique du Sud une cinquième vague commence, provoquée par deux nouveaux sous-variants d'Omicron nommé BA4 et BA5. Mais que sait-on de ces sous-variants ? Doit-on craindre une nouvelle vague dans le pays ? Enfin quels sont les symptômes du Covid long ? Et quelle prise en charge ? D’après le site sante.gouv , 1,7 million de personnes ont présenté des symptômes persistants du Covid-19, un mois après l’infection initiale et pas moins de 700 000 personnes, plus de trois mois après. Des personnes qui ont besoin d’une prise en charge lourde dans des structures spécifiques. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 13 May 2022 - 1h 04min - 1154 - MÉLENCHON : MACRON PRÉPARE LA RIPOSTE – 12/05/22
MÉLENCHON : MACRON PRÉPARE LA RIPOSTE – 12/05/22 Invités BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » CAROLINE VIGOUREUX Journaliste - « l’Opinion » Auteure de « Le mystère Taubira » MATHIEU PLANE Économiste – OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques Si Jean Castex sera en poste « au moins » jusqu'à vendredi soir comme l'a expliqué il y a quelques jours le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le Premier ministre prépare bien son départ. Hier soir, il a convié à Matignon ses 41 ministres et secrétaires d’État pour un dîner d’adieu après vingt-deux mois de gouvernement. Et l'heure est à l'incertitude pour bon nombre d'entre eux. Plusieurs figures du quinquennat, à l'instar de Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, souhaiteraient faire partie du second mandat d'Emmanuel Macron. Dix-huit ministres sont par ailleurs candidats aux législatives. Jean Castex a fait savoir de son côté qu'il ne souhaitait pas entrer dans le prochain gouvernement ni être candidat aux législatives et a déjà fait ses cartons. Mais le nom de son successeur n’est toujours pas dévoilé. Le chef de l’Etat qui avait promis que la personne nommée serait attachée « à la question sociale, environnementale et productive » a affirmé lundi avoir arrêté son choix sans en dire plus. Et préfère s’engager dans la campagne des législatives en ciblant Jean-Luc Mélenchon. Mardi, lors d’un discours visant à mobiliser ses troupes pour les élections des 12 et 19 juin, Emmanuel Macron a multiplié les attaques contre le leader de la France insoumise qui a réussi à prendre la tête d’une union de la gauche dans l’optique des législatives et ambitionne d’être Premier ministre. « Un troisième tour ? Cela n’existe pas. Il ne faut pas vous laisser intimider par ceux qui voudraient rejouer aux législatives ce qui a été tranché à la présidentielle », a-t-il lancé aux candidats de la majorité, réunis aux Docks d’Aubervilliers, avant de dénoncer une « extrême gauche », qui serait « unie sur une seule chose, la décroissance », « pas même d’accord sur le nucléaire » et « qui a choisi le communautarisme plutôt que l’universalisme ». Un ton offensif contre celui qui est devenu le deuxième personnage politique le plus apprécié des Français et le premier opposant au président (37 %), devant Marine Le Pen (33 %) d’après les dernières enquêtes d’Elabe. A la tête de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, Jean-Luc Mélenchon rêve d’une majorité à l’Assemblée nationale et d’une cohabitation où il tiendrait le premier rôle. Mais si l'alliance est faite, Nupes est en train de finaliser la liste de ses candidats aux législatives, non sans remous, et le parti doit aussi gérer une première crise. La France insoumise a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête interne après des accusations de violences sexuelles à l’encontre du journaliste controversé Taha Bouhafs. Le jeune homme avait retiré sa candidature, la veille, aux législatives à Vénissieux en dénonçant des « attaques sans précédent » et des « calomnies » récurrentes. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 12 May 2022 - 1h 05min - 1153 - POUTINE : LE BOURBIER UKRAINIEN – 11/05/22
POUTINE : LE BOURBIER UKRAINIEN – 11/05/22 Invités ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement ANTOINE VITKINE Journaliste Réalisateur du documentaire : « La vengeance de Poutine » ANNIE DAUBENTON Journaliste spécialiste de l’Ukraine Ancienne conseillère culturelle à l’Ambassade de France à Kiev Auteure de « Ukraine, l'indépendance à tout prix » PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire Selon les autorités ukrainiennes, l'étau serait en train de se desserrer autour de Kharkiv, deuxième ville du pays qui fait figure de verrou stratégique pour contenir la progression des troupes russes dans le Donbass. « Nos forces armées nous ont donnés à tous de bonnes nouvelles de la région de Kharkiv. Les occupants sont progressivement repoussés », a affirmé le président Volodymyr Zelensky dans une vidéo. « Les localités de Cherkasy Tychky, Rusky Tychky, Roubijné et Bayrak ont été libérées » dans la région de cette grande ville, a précisé l’état-major ukrainien sur Facebook. Néanmoins ce recul des troupes russes s'accompagne d’une intensification des bombardements sur la ville et les frappes aériennes russes se poursuivent également dans d'autres régions, notamment dans le sud-ouest du pays où l’attention se porte désormais. Selon le commandement ukrainien, les troupes russes sont en train de frapper « sans merci » la cité portuaire Mykolaïv, située avant Odessa, le grand port du sud sur la mer Noire qui est désormais la cible d’une offensive meurtrière. Mais l’ambition du maître du Kremlin ne s’arrêterait pas là. Le renseignement américain qui avait prédit l’invasion de l’Ukraine s’attend aujourd’hui à une guerre au long cours avec une extension du conflit jusqu’à la Transnistrie, région de Moldavie qui a fait sécession en 1990. Dans ce contexte, Joe Biden a déjà adressé un message clair à son homologue russe en signant une loi permettant d’accélérer l’envoi à l’Ukraine d’équipement militaire. Réactivant ainsi un dispositif emblématique datant de la Seconde guerre mondiale. Il a aussi obtenu l'appui du Congrès américain, qui a débloqué une nouvelle enveloppe faramineuse de près de 40 milliards de dollars pour le pays de Volodymyr Zelensky. Le Pentagone a également confirmé que des Ukrainiens ont été « envoyés contre leur gré en Russie ». « Nous n'avons pas de chiffres mais nous avons vu des signes montrant que des Ukrainiens sont emmenés d'Ukraine en Russie » a développé John Kirby, questionné au cours d'un point presse sur les affirmations du gouvernement ukrainien depuis plusieurs semaines. « Je ne sais pas combien il y a de camps ni à quoi ils ressemblent », a ajouté le porte-parole du Pentagone. Selon les autorités ukrainiennes 1,2 million de personnes auraient ainsi été déportées en Russie et placées dans des camps. Moscou avance des chiffres analogues mais parle « d'évacuations ». De son côté, le Quai d'Orsay a fait part de son « inquiétude » sur ce point. « Il n'y a pas de confirmation, mais si cela venait à être confirmé, les déplacements forcés sont interdits par le droit international » a affirmé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Jean-Yves Le Drian a également averti lundi que la guerre en Ukraine « sera longue et difficile ». Alors quelle est la stratégie russe en Ukraine ? Faut-il craindre une extension du conflit à la Moldavie ? Et que sait-on des déplacements de civils ukrainiens en Russie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 11 May 2022 - 1h 05min - 1152 - LÉGISLATIVES : QUI A PEUR DE MÉLENCHON ? – 10/05/22
LÉGISLATIVES : QUI A PEUR DE MÉLENCHON ? – 10/05/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » Alors qu'Emmanuel Macron était investi à l'Élysée pour un second mandat, les partis ont définitivement lancé samedi la bataille des législatives. A gauche, insoumis, communistes, socialistes et écologistes ont affiché leurs convergences à Aubervilliers lors de la convention de la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale (Nupes), la coalition formée pour les élections de juin. Un succès stratégique pour Jean-Luc Mélenchon qui se verrait bien Premier ministre, si la Nupes devient majoritaire à l'Assemblée nationale en juin. Mais si une partie de la gauche se félicite d'un moment « historique », chez les socialistes comme chez les communistes et écologistes, les opposants à l’accord électoral avec La France insoumise se succèdent dans les médias pour dénoncer une « reddition », un « naufrage », une « infamie sans nom ». Dans une tribune au Monde samedi, trois anciens députés européens, Jean-Paul Besset, José Bové et Daniel Cohn-Bendit, qualifient ainsi le ralliement derrière Jean-Luc Mélenchon « d'escroquerie » et accusent les dirigeants des Verts de trahir les valeurs fondatrices d'EELV. « Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire », a assuré de son côté dimanche l'ex-Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. Et il n'y a pas qu'à gauche que les attaques fusent contre le troisième homme de la présidentielle, considéré par 37 % des Français comme celui qui incarne le mieux l'opposition au président d’après un dernier sondage Elabe. Depuis Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, où le RN a lancé sa campagne des législatives, Marine Le Pen a ciblé hier le député insoumis, qui serait loin d'incarner un adversaire crédible au président réélu selon elle. « Jean-Luc Mélenchon a fait élire Emmanuel Macron. Cela le discrédite absolument pour pouvoir se mettre dans la posture d'opposant d'Emmanuel Macron. Il joue les fous du roi », a-t-elle attaqué. Le président des Républicains Christian Jacob a lui affirmé qu’il n’y avait « aucune chance que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre », estimant que le chef de file des insoumis jouait le rôle « d’idiot utile » d’Emmanuel Macron. Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Christophe Castaner a pour sa part estimé que « le programme de Jean-Luc Mélenchon, c'est celui d'une imposture et d'une banqueroute ». L'ancien député socialiste a également déploré que le bloc de gauche se soit aligné sur son programme. « Tout ça n'est que fantaisie et mensonge » a-t-il lancé encore. Quand l’ancien Premier ministre Manuel Valls, investi par la majorité aux législatives dans la Xe circonscription des Français de l'étranger (Espagne - Portugal), a lui affirmé que son « adversaire, ce sont les extrêmes, mais c'est le mélenchonisme ». De son côté, Emmanuel Macron a fait savoir à Berlin, lundi, lors d'une conférence de presse, qu'il connaissait l'identité de son prochain Premier ministre sans en dévoiler le nom. Le chef de l’Etat préfère encore faire durer le suspense et fait cap vers les législatives. Il a décidé de lancer la campagne dans son camp ce mardi en rendant visite en fin de journée aux candidats investis par la majorité présidentielle réunis à Aubervilliers. Objectif : galvaniser ses troupes en vue des élections des 12 et 19 juin. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 10 May 2022 - 1h 05min - 1151 - 9 MAI : L'INSAISISSABLE POUTINE – 09/05/22
9 MAI : L'INSAISISSABLE POUTINE – 09/05/22 Invités GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international – « Le Journal du Dimanche » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique – Université Paris 1-Sorbonne Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, ce 9 mai, jour célébrant en Russie la victoire contre le nazisme en 1945, était cette année particulièrement scruté. Grand moment patriotique à Moscou où l'on attendait une démonstration de force de l’armée sur la place Rouge. Mais faute de victoire décisive en Ukraine, le défilé a pris des allures de parade militaire presque comme une autre avec 11 000 soldats, des dizaines de véhicules, dont des lance-missiles stratégiques et des chars. Point en revanche de parade d’avions dans le ciel, pour cause de météo défavorable, et un chef d’état-major des armées qui n'a également pas été vu à la tribune aux côtés du maître du Kremlin. De plus en plus isolé sur la scène internationale, Vladimir Poutine a justifié dans un bref discours d’une dizaine de minutes l’invasion en Ukraine par la « menace inacceptable » que représente son voisin soutenu par l’OTAN et a répété ses encouragements aux soldats russes du Donbass qui se battent « pour la sécurité de notre patrie », « pour qu’il n’y ait pas de place dans le monde pour les bourreaux et les nazis. » Il a ensuite souligné que tout devait être fait pour éviter que« l'horreur d'une nouvelle guerre globale ne se répète ». Quelques minutes plus tôt, le président ukrainien, accusé de nazi par son homologue russe, avait publié un vidéo pour ne pas laisser la Russie « s’approprier la victoire sur le nazisme ». Aujourd’hui « nous nous battons pour une autre victoire, la voie vers cette victoire est longue mais nous n’avons pas de doutes sur notre victoire. Nous avons vaincu à l’époque, nous vaincrons maintenant » a-t-il insisté alors que les bombardements s’intensifient dans le Donbass et que l’on a appris samedi « la destruction complète » d'une école dans la région de Louhansk, dans l'est du pays. Il y aurait au moins soixante personnes, toutes civiles, décédées selon les autorités ukrainiennes. Par ailleurs, si dans la région de Kiev et dans le nord du pays, c’est le temps du retour pour nombre d’Ukrainiens, les traumatismes demeurent, et dans de nombreux villages récemment libérés, les habitants craignent de voir revenir les soldats russes. C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat s’est rendu à Strasbourg ce lundi pour prononcer un discours attendu au Parlement européen à l'occasion de la Journée de l'Europe. Devant les députés, il s’est dit favorable à une révision des traités de l’UE « dès le conseil européen du mois de juin », pour, entre autres, continuer « à généraliser le vote à la majorité qualifiée dans nos décisions ». Une manière de rendre plus « efficace » les prises de décisions des 27 Etats membres. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'était prononcée un peu plus tôt en faveur de cette évolution alors que les Européens peinent toujours à trouver un accord sur un embargo sur le pétrole russe. Le chef de l'Etat a également proposé la création d'une « communauté politique européenne », pour accueillir des pays comme l'Ukraine, qui ne peut pas adhérer rapidement à l'UE. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 09 May 2022 - 1h 04min - 1150 - MACRON À L’ÉLYSÉE, MAIS QUI À MATIGNON ? – 07/05/22
MACRON À L’ÉLYSÉE, MAIS QUI À MATIGNON ? – 07/05/22 Invités : BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » GUILLAUME DARET Grand reporter au service politique – « France Télévisions » 21 coups de canons ce matin sur l'esplanade des Invalides, et voilà Emmanuel Macron officiellement reconduit pour cinq ans. Avant cela, la cérémonie d'investiture du président de la République a eu lieu comme de tradition à l'Elysée. Parmi les 450 convives ce matin, on trouvait les principaux représentants des institutions de l'Etat mais aussi les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande. Un symbole d'unité, et de continuité. Dans son discours d'investiture d'une dizaine de minutes, Emmanuel Macron a assuré que "le peuple français a fait le choix d'un projet républicain et européen" et un "projet d'indépendance dans un monde déstabilisé". Le chef de l'État a surtout martelé trois verbes : "Agir", "aimer" et "servir". Mais l'heure est surtout pour lui au choix d'un ou d'une Premier ministre. Une nomination qui tarde et semble plus compliquée que prévue, après les refus de la socialiste Valérie Rabault et de Valérie Bédague, ex-directrice de cabinet de Manuel Valls. En attendant Jean Castex reste aux manettes de Matignon jusqu'au 13 mai, dernier jour officiel du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Pendant ce temps-là, la Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale (Nupes) investit cet après-midi ses candidats aux législatives. Cette union rassemble depuis cette semaine EELV, le PS et le PCF autour de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Lors de cette convention à Aubervillliers, les images des différents leaders côte à côte marquent après des années d'invectives entre ces forces de gauche. Un succès stratégique pour Jean-Luc Mélenchon qui se verrait bien Premier ministre si la Nupes devient majoritaire à l'Assemblée. Mais il n'y a pas qu'à gauche que ça se rassemble. Edouard Philippe (Horizons), François Bayrou (MODEM), Stanislas Guérini et Richard Ferrand (LREM) ont eux aussi annoncé la création d'une confédération politique cette semaine. Celle-ci a été baptisée Ensemble et le parti présidentiel, La République en marche, change de nom par la même occasion, et devient Renaissance. Enfin, à droite, l'heure est toujours au Pécressethon. La candidate malheureuse des LR à l'élection présidentielle avait annoncé être endettée de 5 millions d'euros après sa défaite. Il lui resterait encore la moitié à récolter. Mais un don de 2000 € de Nicolas Sarkozy a fait parler cette semaine puisque Valérie Pécresse a refusé de recevoir un euro de celui qui ne l'a pas soutenu pendant sa campagne. Le parti a donc connu meilleure forme, surtout que bon nombre de candidats aux législatives craignent une déroute, voire une disparition pur et simple du parti. Alors, quel quinquennat attend Emmanuel Macron ? La Nupes peut-elle gagner les législatives ? Mélenchon a-t-il des chances de devenir Premier ministre ? Les législatives peuvent-elles être fatales aux LR ? https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 07 May 2022 - 1h 06min - 1149 - UKRAINE : LE RENSEIGNEMENT AMÉRICAIN CHANGE-T-IL LA DONNE ? – 06/05/2022
Ukraine : le renseignement américain change-t-il la donne ? LES INVITÉ.ES : - Pascal BONIFACE - Directeur de IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Elena VOLOCHINE - Grand reporter spécialiste de la Russie – « France 24 » - Iryna DMYTRYCHYN - Maîtresse de conférences à l’Inalco - Institut National des Langues et Civilisations Orientales - Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste « l’Opinion » - Spécialiste des questions de défense et diplomatie Plus de deux mois de bombardements et des combats qui s’intensifient à l’approche du 9 mai, date qui commémore en Russie la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie. Dans une vidéo publiée hier soir, le président ukrainien a accusé les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu à Marioupol. L’usine Azovstal où sont terrés des centaines de civils est toujours pilonnée. Moscou dément et l’Onu a envoyé un troisième convoi d’évacuation. 500 civils ont pu quitter ces derniers jours Marioupol selon Kiev. Ailleurs dans le Donbass, l’offensive russe, lancée après l’échec de la prise de Kiev et du nord du pays, se poursuit. Mais les forces de Moscou peinent à avancer sur ce front et elles ne se sont pas emparées de villes majeures, comme Kharkiv ou Severodonetsk. Il faut dire qu'en face, la résistance ukrainienne est acharnée. Outre les armes lourdes américaines et européennes qui sont en train d'arriver sur place, et les drones de combat turcs qui font un malheur dans les rangs russes depuis le début la guerre, les Ukrainiens bénéficieraient également d’un appui tactique et opérationnel du renseignement américain. Ces derniers jours la presse américaine a fait état d'informations fournies par Washington qui auraient aidé Kiev à tuer des généraux russes près de la ligne de front et à couler le Moskva, le navire phare de la flotte russe. Ce qu’a nié formellement l’administration Biden. John Kirby, le porte-parole du Pentagone, a bien reconnu que son pays fournissait des données à l’Ukraine « afin d’aider les Ukrainiens à défendre leur pays », mais il a démenti toute assistance qui contribuerait à une action offensive. Et pour cause : depuis le début de la guerre en Ukraine, les Occidentaux et en particulier les États-Unis progressent sur une fine ligne de crête, apportant soutien à Kiev sans pour autant que Moscou puisse y voir une entrée en guerre qui pourrait précipiter le monde dans une escalade inquiétante. Dès les premiers jours de l’offensive russe, Vladimir Poutine a placé les forces de dissuasion nucléaire en alerte et n'a cessé de rappeler qu’il pourrait bien en faire usage si l’Occident intervenait directement. Dernier coup de semonce en date, l’exercice militaire qui s’est déroulé mercredi dans l’enclave de Kaliningrad, lors duquel la Russie a procédé à la simulation de tirs de missiles à capacité nucléaire. Parallèlement Dmitry Peskov, le porte-parole du Kremlin, a fait savoir ces derniers jours que la Russie était « bien au courant que les États-Unis, la Grande-Bretagne et les pays de l’Otan dans leur ensemble transmettent du renseignement et des données aux troupes ukrainiennes ». Et d’ajouter que « bien sûr », les forces russes répondraient si cela découlait sur la mort de généraux russes ou des pertes importantes. Depuis le début de la guerre, une dizaine d’officiers généraux russes seraient morts au combat. Un taux de perte particulièrement élevé dans un conflit moderne. Alors que se passe-t-il à Marioupol ? Où en est l’offensive russe dans le Donbass ? Pourquoi le renseignement américain agace-t-il Moscou ? A quel point le rôle joué par la CIA et la NASA peut-il être déterminant dans la guerre en Ukraine ? Enfin, alors que des rumeurs de maladie concernant Vladimir Poutine circulent sur Internet ces derniers jours, que sait-on de son état de santé ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 06 May 2022 - 1h 05min - 1148 - UKRAINE, CHINE : ALERTE À L'INFLATION – 05/05/22
UKRAINE, CHINE : ALERTE À L'INFLATION – 05/05/22 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute finance Auteur de « Le grand basculement » ANNE-SOPHIE ALSIF Cheffe économiste BDO France - Cabinet d’analyse économique STÉPHANIE VILLERS Économiste, spécialiste de l’Europe PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L’Obs » Après un rebond en 2021, l'horizon s'assombrit pour l’économie française. Selon les chiffres publiés par l'Insee la semaine dernière, le produit intérieur brut (PIB) a fait du surplace au premier trimestre 2022, enregistrant une croissance de 0 %. Dans le même temps, les prix continuent de s’envoler, dopés par l’épidémie de Covid en Asie et la guerre en Ukraine. En avril, l'inflation atteint 4,8 % sur un an, d'après l'office statistique, du jamais vu depuis novembre 1985. Chez nos voisins, cet indicateur est même encore plus élevé. Ce mercredi, l'OCDE a indiqué que l'inflation de ses pays membres (essentiellement Europe occidentale et Amérique du nord) s'y élevait à 8,8 % en mars 2022, en particulier portée par les prix de l'énergie. Mais outre les factures de gaz et d’électricité, les tickets de caisse des supermarchés suivent les mêmes tendances. Et c’est loin d’être terminé. D’après Dominique Schelcher, président des systèmes U, l’inflation « pourrait atteindre 7 %, 8 % voire 10 % » en France, prévient-il dans les colonnes du Parisien. Est-ce un scénario réaliste ? Quand cette hausse des prix va-t-elle se calmer ? Pour tenter d’éteindre l’inflation record aux Etats-Unis depuis quarante ans, la FED, la Banque centrale américaine, vient de décider d’augmenter ses taux directeurs d’un demi-point, du jamais vu depuis 2000. Et le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed estime que « d'autres hausses seront justifiées », d'autant que la guerre en Ukraine et les nouveaux confinements en Chine toujours engagée dans une stratégie « zéro Covid » aggravent la pression sur les prix et les problèmes de logistique. Avec des chaînes d’approvisionnement rompues, une activité ralentie, des effectifs en baisse, la politique chinoise draconienne en matière de lutte contre le Covid menace l’économie mondiale et fait perdre à l’empire du Milieu « beaucoup de son attrait » pour de nombreuses entreprises européennes, selon une étude publiée jeudi. Dans ce contexte, certaines entreprises françaises font le choix de la relocalisation, d’autres implantées dans l’Hexagone tentent de tirer leur épingle du jeu. Alors jusqu’où peut aller la hausse des prix ? Comment interpréter cette hausse des taux d’intérêt décidée par la FED ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Pourquoi la Deutsche Bank prédit-elle « une récession majeure » aux Etats-Unis ? Et que se passe-t-il en Chine ? Pourquoi la stratégie « zéro Covid » menace-t-elle l’économie mondiale ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 05 May 2022 - 1h 07min - 1147 - MÉLENCHON : HOLD-UP SUR LA GAUCHE ! – 04/05/22
MÉLENCHON : HOLD-UP SUR LA GAUCHE ! – 04/05/22 Invités ROLAND CAYROL Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter - « Le Monde » CAROLINE VIGOUREUX Journaliste politique - « l’Opinion » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Après les écologistes lundi et les communistes mardi, c’est au tour des socialistes d’avoir topé ce matin pour un « accord de principe » avec le parti de Jean-Luc Mélenchon. Les discussions sur le fond se poursuivent ce mercredi mais les deux partis se sont entendus après d’âpres négociations sur la répartition des circonscriptions. Finalement, le PS obtient 70 circonscriptions, dont 25 à 30 gagnables, soit environ le nombre de députés socialistes actuellement. Le Conseil national du PS qui rassemble près de 200 cadres du parti va se réunir jeudi soir pour le valider. Mais Olivier Faure y a la majorité, le suspense est donc très limité. Ce vote indiquera surtout l’ampleur de la fracture au PS. L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a déjà promis hier de quitter le parti en cas d’accord. Stéphane Le Foll a lui brandit la menace ce matin de « conduire la campagne » des dissidents socialistes si les roses rejoignent la « nouvelle union populaire sociale et écologique » pour partir à la conquête du Palais-Bourbon. Alors cette alliance pour les législatives va-t-elle faire imploser le PS ? Dix jours après le second tour de la présidentielle, la trajectoire du Parti socialiste est suivie de près par Emmanuel Macron qui sera officiellement investi pour un second mandat le samedi 7 mai. D’ici là le chef de l’Etat continue de chercher activement un successeur à Jean Castex. La fiche de poste est connue : profil social, écolo, productif… Approchée au lendemain du second tour, Véronique Bédague, ex-directrice de cabinet du Premier ministre Manuel Valls devenue DG du groupe immobilier Nexity, n’a pas donné suite, selon une information du Parisien. Hier, la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Valérie Rabault a dit avoir été approchée et avoir décliné. Officiellement, l'Élysée assure n'avoir proposé Matignon à personne et fait le choix de prendre son temps. Le gouvernement, qui s'est réuni en Conseil des ministres ce mercredi matin, restera en place au moins jusqu'au vendredi 13 mai a indiqué ce mercredi le porte-parole du gouvernement. Et après ? Quelles sont les options d’Emmanuel Macron ? Qui à Matignon ? Que contient l’accord à gauche sur une large alliance en vue des législatives ? Pourquoi certains ténors du PS ne veulent pas d'un accord avec l’Union populaire ? Avec cette alliance, la gauche peut-elle remporter la majorité à l'Assemblée en juin ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 04 May 2022 - 1h 07min - 1146 - LIVRAISON D'ARMES : "C'EST LA LIGNE DE VIE QUI TIENT LES UKRAINIENS AUJOURD'HUI" 03/05/2022
"Si les armements occidentaux n’arrivaient pas, il n’y aurait pas de perspectives de négociation car les Ukrainiens finiraient par s’écrouler. C’est la ligne de vie qui les tient aujourd’hui". Jean-Paul PALOMEROS, ex-chef d’Etat-major de l’armée de l’air.
Wed, 04 May 2022 - 02min - 1145 - LIVRAISON D'ARMES : L'AVERTISSEMENT DE POUTINE – 03/04/22
LIVRAISON D'ARMES : L'AVERTISSEMENT DE POUTINE – 03/04/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d’état-major Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » Après plus d’un mois sans contact, Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine ont discuté ce mardi 3 mai de l’Ukraine. Cet appel téléphonique intervient à la suite de l’échange qu’a eue samedi Emmanuel Macron avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, plus de deux mois après l’invasion de son pays par l’armée russe et alors que les ministres des 27 étaient réunis hier à Bruxelles pour évoquer de nouvelles sanctions contre la Russie qui devraient être annoncées dans la semaine. Après un embargo sur le charbon russe décidé le 7 avril, la Commission européenne a finalisé sa proposition de sanctionner le pétrole, dont l’importance est nettement plus grande pour Moscou comme pour les Vingt-Sept. Examinée ce mardi par les commissaires, elle prévoit un arrêt progressif des achats européens sur une période de 6 à 8 mois, avec une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie, deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l'oléoduc Droujba, qui pourront continuer leurs achats à la Russie jusqu'en 2023. L'UE entend aussi refuser de payer le gaz russe en roubles, comme l'exige Moscou et dit se préparer « à une suspension des approvisionnements ». Parallèlement, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est adressé ce mardi par visioconférence au Parlement ukrainien pour apporter le soutien du Royaume-Uni au peuple ukrainien et annoncer 300 millions de livres d’aides militaires supplémentaires à Kiev. Samedi, l’Elysée avait également indiqué que la France allait « renforcer » l'envoi de matériel militaire à l'Ukraine ainsi que son aide humanitaire. Les États-Unis, la France, la République tchèque et d'autres alliés ont fourni ces dernières semaines à Kiev des centaines de pièces d'artillerie de longue portée pour l'aider à contrer l'offensive de Moscou dans le Donbass, à l'est. Paris envoie notamment ses ultramodernes canons automoteurs Caesar. Une intensification de l’aide militaire de la part de plusieurs pays de l’Otan à Kiev qui survient alors que la perspective d'« une victoire ukrainienne » face à Moscou, peu crédible au début du conflit, est à présent une issue envisagée par les Occidentaux. Sur le terrain, l’armée russe a annoncé ce mardi le lancement d'une offensive sur l'usine Azovstal, dernière poche de résistance à Marioupol. Les bombardement ont également repris sur la ville d’Odessa, et les forces russes, après avoir échoué à prendre Kiev, tentent toujours de prendre le contrôle des régions de Donetsk et Lougansk. Mais selon le responsable du Pentagone, les troupes russes connaissent une progression limitée dans la région du Donbass, qualifiée de « très inégale » et d'« anémique ». Selon lui, les Russes ont par exemple pris le contrôle de villages puis les ont perdus au profit des combattants ukrainiens. Il a également affirmé que les militaires russes étaient démoralisés et pâtissaient d’un commandement désorganisé. Alors dans ce contexte, nombre d’observateurs internationaux se demandent ce que Vladimir Poutine va faire le 9 mai, date hautement symbolique pour les Russes, célébrée tous les ans depuis 1945 pour marquer le triomphe de l’URSS contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale – ou la « Grande Guerre patriotique », selon la terminologie locale. Durant un temps, beaucoup pensaient que le maître du Kremlin allait profiter des célébrations pour annoncer une victoire militaire. Mais comme l’armée russe patine, Vladimir Poutine qui s’évertue depuis le 24 février à parler d’« opération militaire spéciale » pourrait bien se servir de la date pour déclarer officiellement la guerre à l’Ukraine. Ce qui permettrait à la Russie de mobiliser en masse sa population. Alors quelle est la situation dans le Donbass ? Que se passe-t-il à Marioupol et Odessa ? Vladimir Poutine se dirige-t-il vers l'annonce « d'une guerre totale » à l'Ukraine le 9 mai ? Comment l’Europe doit-elle réagir au chantage russe sur le gaz ? L’UE peut-elle se passer du pétrole russe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 03 May 2022 - 1h 06min - 1144 - MÉLENCHON : LA GAUCHE, C'EST MOI ! – 02/05/22
MÉLENCHON : LA GAUCHE, C'EST MOI ! – 02/05/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Directeur de la rédaction - « Franc-Tireur » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » « Historique ! » Les membres d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et de La France insoumise (LFI) rivalisent ce lundi de superlatifs pour saluer le pacte conclu, dans la nuit, entre les deux partis pour les élections législatives des 12 et 19 juin. Une première avancée de poids pour Jean-Luc Mélenchon, engagé depuis l’entre-deux-tours de la présidentielle dans une quête d’union de la gauche pour remporter le plus de sièges possibles à l’Assemblée nationale voire imposer une cohabitation si l’ensemble des formations parviennent à se présenter aux législatives sous la même bannière, celle d’une « Nouvelle union populaire écologiste et sociale ». Après avoir signé avec des représentants de Génération. s, le parti créé après la présidentielle de 2017 par Benoît Hamon, cet accord avec les écologistes, approuvé à plus de 82 % par le conseil fédéral d’EELV, réserve une centaine de circonscriptions (sur 577 au total) aux Verts. Sur le fond on retient la mise en œuvre de la Constitution d’une République écologique et d’une règle verte, la sortie du nucléaire et l’évolution vers un mix énergétique 100 % renouvelables, la réduction de 65 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, la création d’un impôt sur la fortune (ISF) climatique, la hausse du smic à 1400 euros, le retour à la retraite à 60 ans, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité, la gratuité des quantités d’eau et d’électricité « indispensables à la vie digne »… Et un compromis sur l’Europe. Le document final insiste sur « les garanties de respect de l’État de droit et de la poursuite de la construction européenne». Ainsi, « une France gouvernée par cette coalition ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique », est-il précisé. Quant à la stratégie de « désobéissance » possible aux traités, elle est bien mentionnée mais seulement pour certaines règles « budgétaires et économiques ». Prochaines étapes pour La France insoumise, nouer le même type d’accord avec le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste (PC). Les négociations ont repris dimanche avec les socialistes, malgré l’opposition de plusieurs personnalités du parti, parmi lesquelles des proches de François Hollande et ce lundi avec les communistes. L’union en progression à gauche, pendant qu’au sein de la macronie les questions sont encore nombreuses tant sur la stratégie des législatives que pour la formation du prochain gouvernement. Ainsi la nomination d'un nouveau Premier ministre par Emmanuel Macron se fait toujours attendre, alors que la question des investitures au sein de la majorité n'est également pas tranchée et que la tension monte entre le chef de l'Etat et son ex-Premier ministre Edouard Philippe. En cause, les prétentions du maire du Havre et de son parti Horizons qui seraient, aux yeux du locataire de l’Élysée, bien trop élevées. Résultat : des noms d’oiseaux sont échangés dans la presse par « off » interposés alors que les négociations se poursuivent… Alors Jean-Luc Mélenchon va-t-il réussir l’union de la gauche ? Où en sont les discussions avec le PS et le PCF ? Pourquoi les tractations patinent aussi dans le camp d’Emmanuel Macron ? La Macronie est-elle au bord de la fracture ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 02 May 2022 - 1h 06min - 1143 - LÉGISLATIVES : L'HEURE DES GRANDES MANŒUVRES - 30/04/2022
Législatives : l'heure des grandes manœuvres LES INVITÉ.ES : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - JEAN VIARD - Sociologue - Directeur de recherche associé à Sciences-Po - SOPHIE DE RAVINEL - Grand reporter politique - « Le Figaro » - NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - « l’Opinion » Les grandes manœuvres ont débuté. L’élection présidentielle ayant rendu son verdict, ce sont désormais les législatives qui sont au centre des attentions. A gauche, les plaques tectoniques sont en train de bouger. Après des années d’échec des multiples tentatives d’union, 2022 pourrait être la bonne. Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI et troisième homme de la présidentielle, rêve à voix haute de réussir ce tour de force, alors que les discussions sont en cours avec ses partenaires. Après plusieurs jours de tractation, le Parti socialiste annonçait hier matin dans un communiqué avoir trouvé un accord sur de nombreuses questions épineuses avec les Insoumis. Mais le midi, il décidait de suspendre les négociations. Simple retardement de la signature d’un accord ou volte-face ? Car chez certains socialistes, la pilule avait du mal à passer en interne. Jeudi, François Hollande était persuadé qu’un accord ne serait pas accepté car, s’il le signe « le Parti socialiste aura décidé de disparaître ». Un avis partagé par de nombreux éléphants, et élus locaux de grandes métropoles, qui s’en sont ouverts dans la presse. Julien Dray, ancien député du PS, évoquant par exemple une « capitulation politique en rase campagne ». Les tractations ont également cours avec EELV et le PCF, sans qu’un accord ne soit pour l’heure annoncé. Dans une interview au Journal du dimanche, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a lui appelé les autres formations de gauche à sortir de « la culture permanente de la défaite » pour trouver un accord en prévision des élections législatives. Il regrette que les partis de gauche avec lesquels des négociations sont engagées « se laissent absorber par leurs enjeux internes ». De l’autre côté de l’échiquier politique, Les Républicains risquent l’implosion. Le parti, déjà ébranlé il y a cinq ans par la non-qualification de François Fillon au second tour de la présidentielle est aujourd’hui très affaibli après le score catastrophique de Valérie Pécresse. Des cadres, dont Damien Abad, président du groupe LR à l’Assemblée nationale, sont tentés par un rapprochement avec LREM. D’autres, comme l’ancien ministre de sarkozyste Eric Woerth, n’ont même pas attendu la réélection du président pour le rallier. Les électeurs de droite, eux, assument totalement leur vote Macron. A l’extrême-droite, l’entente semble impossible entre le nouveau venu Reconquête ! et le très installé Rassemblement National. Le premier sort abimé du scrutin présidentiel après n’avoir récolté qu’à peine plus de 7% des suffrages au premier tour. Le Parti de Marine Le Pen, malgré sa défaite, a obtenu un résultat historiquement élevé. En position de force, il choisit pour l’heure d’ignorer la main tendue par Eric Zemmour. Ce dernier, comme Marion Maréchal, ne sera pas candidat aux législatives et craint qu’une victoire soit impossible en cas de désunion. Entre divergences stratégiques et haine personnelle, le torchon brûle donc entre les deux formations et à quelques exceptions près, aucun accord n’aura lieu. Le bloc nationaliste s’avance donc divisé vers le scrutin à venir. Jean-Luc Mélenchon peut-il parvenir à faire l’union de la gauche ? Les Républicains parviendront-ils à éviter l’explosion ? Que peut espérer le bloc national divisé pour le scrutin législatif ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 30 Apr 2022 - 1h 07min - 1142 - POUTINE/BIDEN : L’ESCALADE – 29/04/22
POUTINE/BIDEN : L’ESCALADE – 29/04/22 Invités GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies BENJAMIN HADDAD Politologue - Directeur Europe du think tank Atlantic Council TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » L’escalade continue en Ukraine, au 65e jour de l’invasion russe. La capitale ukrainienne, Kiev, a été la cible de frappes hier soir, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. « Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales », a déclaré le président Volodymyr Zelensky, dans une vidéo postée sur sa chaîne Telegram. «Par cet acte odieux de barbarie, la Russie démontre une fois de plus son attitude envers l'Ukraine, l'Europe et le monde», a quant à lui fustigé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. Un aveu d’échec pour Antonio Guterres. Selon lui, le Conseil de sécurité de l'ONU a «échoué à empêcher et mettre fin» à la guerre en Ukraine, a estimé jeudi son secrétaire général, Antonio Guterres, lors d'une conférence de presse à Kiev. «Le Conseil de sécurité a échoué à faire ce qui était en son pouvoir pour empêcher et mettre fin à cette guerre», a déclaré Antonio Guterres aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, estimant que c'était «source d'une grande déception, frustration et colère». Il a toutefois assuré jeudi que l'organisation faisait «tout son possible» pour évacuer les civils coincés dans «l'apocalypse» de Marioupol, ville ukrainienne détruite par les combats avec les forces russes. Car si Kiev a été frappée hier soir, au sud du pays, les combats sont d’une extrême violence. A l’Est, l’armée russe intensifie son offensive. « Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions », avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et dans le Donbass, a souligné l’état-major ukrainien. Aux Etats-Unis, le président Joe Biden demande, pour accentuer son soutien à l’Ukraine, une rallonge 33 milliards de dollars au Congrès servirait à fournir plus d'armes mais aussi de la nourriture et des médicaments. Cet argent permettrait aussi de faire fonctionner les écoles et les hôpitaux, de payer les retraites et de venir en aide à des millions de réfugiés. Avec ce conflit, le mystère s’épaissit toujours un peu plus sur le pouvoir de Vladimir Poutine. Des rumeurs entourent l’état de santé du président russe mais pas seulement. Selon un récent rapport des services de renseignement américain, ce dernier serait plus isolé que jamais. Il serait même mal informé de la réalité de la guerre, selon la CIA. Ses proches conseillers seraient terrifiés à l'idée de lui dire la vérité et lui-même n’accorderait plus sa confiance qu’à un cercle très restreint. Cet isolement, réel ou supposé, peut avoir une influence sur le déroulement de la guerre. Où l’escalade de cette guerre en Ukraine va-t-elle s’arrêter ? De qui est aujourd’hui composé le cercle proche de Vladimir Poutine ? Comment les familles mixtes russo-ukrainiennes vivent-elles ce conflit fratricide ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 29 Apr 2022 - 1h 05min - 1141 - QUI À MATIGNON... MÉLENCHON ? – 28/04/22
QUI À MATIGNON... MÉLENCHON ? – 28/04/22 Invités PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » Objectif Matignon. « J'appelle les Français à m'élire Premier ministre », a lancé, le 19 avril dernier, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, qui veut transformer les élections législatives en troisième tour de la présidentielle. Exit la défaite du 10 avril dernier, place à la campagne sur le terrain pour convaincre de l’importance de ce vote. Le parti veut capitaliser sur les 22 % des voix obtenues par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle pour obtenir une majorité de sièges dans la future Assemblée. Et pour y parvenir, cette fois, pas question de faire cavalier seul : les Insoumis discutent avec les écologistes et les communistes depuis la semaine dernière, et avec les socialistes depuis mercredi en vue d'un accord pour les élections de juin. Mais si les négociations ont bien commencé, la coalition n'est pas encore établie. Insoumis et écologistes peinent à s’entendre sur fond de fortes tensions dans les rangs d’EELV. L’ancienne finaliste de la primaire écologiste Sandrine Rousseau parle désormais « d’un danger d’explosion d’EELV » dans une interview au Parisien. Quand du côté du PS, certains ne cachent pas leur agacement. Au premier rang desquels, François Hollande. Invité sur France Info ce jeudi matin, l'ancien chef de l'État a mis en garde contre la disparition du camp social-démocrate auquel il tient. Alors où en sont les discussions ? La gauche sera-t-elle unie aux législatives ? Pendant ce temps, tous les ministres étaient réunis ce jeudi pour le très probablement dernier Conseil des ministres de Jean Castex alors le chef de l'État est en train de plancher sur la composition de son futur gouvernement. Pour l’heure aucun nom n’est communiqué, mais le profil du futur Premier ministre se précise. Emmanuel Macron voudrait une personne attentive à la « question sociale, productive et environnementale » car le prochain locataire de Matignon sera chargé de la « planification écologique ». Qui sont les favoris ? Quels ministres pour verdir le prochain gouvernement Macron ? Et qui à droite pourrait rejoindre la future équipe ? Face au risque de défections, le patron de LR Christian Jacob a menacé d’exclure ceux tentés de rejoindre le futur gouvernement. Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains, est allé dans ce sens lundi et a recadré ses troupes : « Ce n’est pas le moment de se vendre. On n’est pas à la foire aux veaux ! Le projet d’Emmanuel Macron n’est pas le mien. Je veux faire campagne avec une droite indépendante et libre. » DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 28 Apr 2022 - 1h 06min - 1140 - POUTINE : LA DANGEREUSE SURENCHÈRE – 27/04/22
POUTINE : LA DANGEREUSE SURENCHÈRE – 27/04/22 Invités ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l’IRIS Plus de gaz pour la Pologne et la Bulgarie. La Russie a mis sa menace à exécution deux mois après le début de l’invasion en Ukraine. Le groupe russe Gazprom a décidé de suspendre dès aujourd’hui ses fournitures de gaz à Varsovie et Sofia, qui ont refusé de s’acquitter de leurs importations gazières en roubles, comme l’exige désormais Moscou. Les deux pays sont très dépendants de cet approvisionnement en gaz, à plus de 90 % pour la Bulgarie. Mais ce mercredi ces deux membres de l’Otan et de l’UE se disent préparés à obtenir le gaz manquant par d’autres sources. Dans la matinée, Ursula von der Leyen a assuré de son côté que l’UE était « préparée » et élaborait « une réponse coordonnée ». Toutefois faut-il y voir une riposte du Kremlin après les engagements des Occidentaux hier sur les livraisons d’armes lourdes aux Ukrainiens ? La Russie va-t-elle couper le robinet du gaz à tous les membres de l’UE ? L’Europe peut-elle vraiment se passer du gaz russe ? D’autre part y a-t-il un risque que le conflit en Ukraine s’étende à la Moldavie voisine ? C’est désormais la crainte des autorités moldaves après une série d’explosions en Transnistrie, région séparatiste pro-russe en Moldavie. Enfin que s’est-il passé sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl occupé par l'armée russe entre le 24 février et fin mars ? Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie d'avoir placé le monde « au bord de la catastrophe ». DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 27 Apr 2022 - 1h 05min - 1139 - QUAND MOSCOU AGITE... LA "3e GUERRE MONDIALE" – 26/04/22
QUAND MOSCOU AGITE... LA "3e GUERRE MONDIALE" – 26/04/22 Invités GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES Ancien directeur de l’École de guerre Professeur de stratégie à Sciences Po FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ELENA VOLOCHINE Grand reporter – « France 24 » NICOLE BACHARAN Politologue spécialiste des États-Unis Le risque d’une Troisième guerre mondiale « est réel, il ne faut pas le sous-estimer ». C’est l’avertissement lancé par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Pour le patron de la diplomatie russe, l’Otan mène déjà une guerre par procuration avec la Russie en livrant des armes aux Ukrainiens. Cette mise en garde à peine voilée a été faite quelques heures avant une réunion ce mardi en Allemagne entre les Américains et leurs alliés pour renforcer la défense de l’Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense « peut gagner » face à la Russie, si on lui en donne les moyens. L’un des principaux objectifs des discussions est donc de synchroniser et de coordonner entre une quarantaine de pays l’aide militaire croissante apporté à Kiev comprenant des armes lourdes ainsi que des drones armés et des munitions alors que sur le terrain les combats se poursuivent dans l'est et le sud du pays. Parallèlement, la Moldavie a décidé de convoquer son conseil de sécurité sur fond de crainte de débordement du conflit après des explosions dans sa région prorusse de Transnistrie. Faut-il craindre l’escalade ? Après deux mois de guerre, le bilan ne cesse de s’alourdir. Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés estime qu'il y aurait plus de cinq millions de réfugiés ukrainiens. Plus de 7,7 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, soit un Ukrainien sur six. Dans les territoires près de Kiev où les forces russes se sont retirées, les policiers ukrainiens ainsi que des enquêteurs de la Cour pénale internationale et de plusieurs ONG enquêtent pour documenter les crimes de guerre. À Borodyanka, où le bilan est « bien plus horrible » qu'à Boutcha, selon le président Zelensky, chaque jour des corps de civils continuent d'être exhumés, abattus voire torturés. « Il y a des preuves des crimes de guerre des forces russes à chaque tournant » de la ville a déclaré la procureure générale ukrainienne. Iryna Venediktova accuse les soldats russes de s'être livrés à « des meurtres, des tortures et des passages à tabac » de civils, ainsi qu'à des viols, et souligne que les forces de l'ordre recueillent des preuves pour les tribunaux locaux et internationaux. Alors quelle est la situation en Ukraine ? Le risque d’extension du conflit est-il réel ? Peut-on vraiment entrer dans une 3ème guerre mondiale ? Et que se passe-t-il en Asie ? Le dirigeant Kim Jong Un a annoncé son intention de « renforcer et développer » l’armement nucléaire de son pays. En dépit de sévères sanctions internationales, la Corée du Nord redouble d'efforts pour moderniser son armée et depuis le début de l'année a testé des armes interdites. Des analystes redoutent une possible reprise de ses essais nucléaires. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 26 Apr 2022 - 1h 05min - 1138 - LA VICTOIRE DE MACRON… LA PERCÉE DE LE PEN – 25/04/22
LA VICTOIRE DE MACRON… LA PERCÉE DE LE PEN – 25/04/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » OLIVIER FAYE Journaliste politique « Le Monde » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique « Marianne » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » A l'issue d'une campagne qui n'a pas passionné les électeurs, Emmanuel Macron a été réélu dimanche président de la République, avec 58,54 % des voix contre 41,46 % pour Marine Le Pen. Une victoire confortable mais loin du score d’il y a 5 ans avec une extrême-droite qui signe un score historiquement haut. Pour ce match retour, Emmanuel Macron perd ainsi huit points face à la candidate d’extrême droite par rapport à son score de 2017. Celle qui n’avait rassemblé qu’un tiers des électeurs il y a cinq ans progresse, avec plus de 13,2 millions de Français qui ont voté pour elle, soit un électeur sur quatre. « Nos idées arrivent à des sommets jamais atteints lors d’un second tour. Le résultat en lui-même représente une éclatante victoire », a souligné la cheffe du RN dans un discours prononcé peu après 20h. Une extrême droite donc au plus haut dans ce scrutin sur fond d’une abstention très élevée, 28 %, un niveau jamais atteint depuis 1969. Alors si la victoire est nette, elle est aussi fragile et loin d’un blanc-seing pour le nouveau quinquennat du chef de l’Etat qui semble en avoir bien conscience. « Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l'extrême-droite. Et je veux ici les remercier et leur dire que j'ai conscience que ce vote m'oblige pour les années à venir », a déclaré Emmanuel Macron dimanche soir avant de promettre une « ère nouvelle » et une nouvelle méthode de gouvernance. Mais d’ici là, le plus dur reste à faire pour le président réélu : s’assurer de conserver une majorité à l’Assemblée nationale pour gouverner les mains libres durant les cinq prochaines années alors que la France apparaît au lendemain de cette élection profondément divisée. Le temps est donc compté avant les législatives, des 12 juin et 19 juin, et les grandes manœuvres ont déjà commencé. Dès dimanche soir Marine Le Pen qui a décidé de voir « dans cette défaite une espérance », a annoncé qu’elle poursuivra son engagement et a lancé la bataille des législatives. « Nous aurons un grand nombre de députés en juin prochain. Nous sommes déjà dans une position très favorable », a-t-elle estimé devant les militants, tout en refusant ce lundi de répondre à l’appel du pied d’Éric Zemmour, qui a réclamé une « union du bloc populaire ». De son côté Jean-Luc Mélenchon s’est félicité dimanche soir que la France « ait refusé de confier son avenir » à Marine Le Pen, « une très bonne nouvelle » avant de porter l'attention des Français sur le « troisième tour » qui « commence ce soir » : « Les 12 et 19 juin ont lieu les élections législatives, vous pouvez battre M. Macron et choisir un autre chemin », a-t-il lancé alors qu’en coulisses les discussions sont engagées entre la France insoumise, Europe Écologie les Verts, le parti communiste et le NPA. Pour autant, si les opposants du président veulent leur revanche dans les urnes, le scénario d’une cohabitation est-il crédible ? Quels défis attendent Emmanuel Macron ? A quoi vont ressembler les premières semaines de son second mandat ? Qui prochainement à Matignon ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 25 Apr 2022 - 1h 05min - 1137 - CHINE : LE VIRUS QUI FAIT TREMBLER LE RÉGIME - 23/04/22
CHINE : LE VIRUS QUI FAIT TREMBLER LE RÉGIME - 23/04/22 Invités : ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique AGNÈS GAUDU Cheffe du service Asie - « Courrier International » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » La Chine, frappée par la plus forte vague de contaminations depuis les débuts de la pandémie fin 2019, marche de nouveau au ralenti. Tandis que plusieurs compagnies américaines viennent de lever l'obligation de port du masque, le régime chinois s'arc-boute sur sa stratégie dite « Zéro Covid » : fermeture des frontières, isolements systématiques dans des centres dédiés des cas positifs, même asymptomatiques, reconfinements généralisés pouvant aller d’un quartier à l’ensemble d’une région, dès l’apparition du moindre cas. L’objectif est de garder coûte que coûte la maîtrise du nombre de cas, mais avec le variant omicron les contaminations se multiplient, et plusieurs dizaines de morts sont désormais officiellement recensés chaque jour. La population se retrouve privée d'accès aux soins et même à la nourriture, et les scènes de protestation se multiplient. A Shanghai, capitale économique placée en confinement strict depuis plus de trois semaines, des images stupéfiantes de déshumanisation fuitent sur les réseaux sociaux, de gens évacués de force de chez eux, testés avec brutalité et surveillés par des drones... Même les nourrissons sont arrachés à leur mère lorsqu'ils sont positifs. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour Xi Jinping. Le dirigeant chinois, qui briguera son troisième quinquennat à l'automne alors que le très attendu XXème Congrès du Parti Communiste chinois doit se tenir, est fragilisé, lui qui fondait jusqu'à présent une partie importante de sa propagande sur ses résultats économiques. Car si officiellement, tout va bien, les prévisions de croissance sont-elles toujours plus pessimistes. Pékin réussi à sauver une croissance de 4,8 % pour ce premier trimestre mais l'objectif de 5,5 % prévus pour l’ensemble de 2022, déjà le pire chiffre depuis le début des années 1990, paraît d'ores et déjà hors de portée. Le géant asiatique est en train de caler, mettant en danger toute l'économie mondiale. Après Shenzhen et la province du Jilin, la mise sous cloche de Shanghai, symbolisée par les images de bateaux bloqués au large de son port commercial, le premier au monde, compromet l'acheminement de pièces détachées, téléviseurs et téléphone dans le monde entier. Au total, une quarantaine de villes, représentant 40% du PIB chinois selon la banque japonaise Nomura, sont actuellement touchées par des mesures de confinement plus ou moins strictes. Les conséquences seront planétaires, tant le pays est aujourd’hui l’usine du monde. En France, il faut s’attendre au pire, comme à voir de nombreuses entreprises forcées de mettre leurs employés en chômage partiel. C’est le cas de Renault à Douai, qui voit son activité très fortement impactée par manque de pièces détachées en provenance de Chine. Le pays est également rattrapé par la guerre en cours en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine devient un allié de plus en plus encombrant. Depuis le début de la guerre, Pékin affirme être du côté de la paix sans avoir jusqu'à présent condamné l'invasion russe en Ukraine. La Chine a même imputé la crise ukrainienne à l'expansion de l'Otan vers l'est. Le pays sait que sa position va finir par lui valoir d’être soumis à des sanctions économiques par les occidentaux. En dépit de cela, ce partenariat russo-chinois se poursuit. Moscou et Pékin conçoivent des lasers de plus en plus puissants pour aveugler la flotte de satellites de Washington. Ces deux États possèdent aussi des missiles capables d’anéantir des appareils dans l’espace. Ce qui pourrait s'avérer décisif dans un conflit ultérieur. Dans cette c'est la situation de Taïwan inquiète particulièrement. L’île est plus que jamais sous la menace d’une invasion. La Chine communiste, qui la considère comme une province, ambitionne depuis des décennies de s'emparer de ce petit archipel démocratique de 24 millions d'habitants. Et les arguments de Pékin font sinistrement écho à ceux invoqués par Poutine pour justifier l'invasion de l'Ukraine. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 23 Apr 2022 - 1h 06min - 1136 - MARIOUPOL : « NOUS VIVONS NOS DERNIÈRES HEURES » - 22/04/22
MARIOUPOL : « NOUS VIVONS NOS DERNIÈRES HEURES » - 22/04/22 Invités PASCAL BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l'état du monde » MARIE MENDRAS Politologue au CNRS, spécialiste de la Russie Professeure à Sciences Po CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique – Université Paris I-Sorbonne PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire L’armée russe a lancé lundi la deuxième phase de ses opérations militaires en Ukraine, après avoir échoué à s’emparer de Kiev. Depuis la région du Donbass, dans l’est du pays, est pilonnée par l’artillerie russe et Moscou ne cache pas ses ambitions. Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité jeudi d’avoir « libéré » la ville de Marioupol qui n’est désormais pour lui plus un problème. Il a décidé d’assiéger les derniers combattants ukrainiens retranchés sur le site métallurgique d’Azovstal, car un assaut serait trop coûteux en vies, et prévoirait déjà un défilé dans la ville le 9 mai, fête nationale en Russie célébrant « la victoire de la Grande Guerre patriotique » contre l’Allemagne nazie. Parallèlement, un haut responsable militaire russe, le général Roustam Minnekaïev a expliqué ce vendredi que « l'un des objectifs de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine ». « Cela permettra d'assurer un couloir terrestre vers la Crimée, ainsi que de peser sur des infrastructures vitales de l'économie ukrainienne, les ports de la Mer Noire à travers lesquelles se font les livraisons de produits agricoles, métallurgiques », a-t-il exposé, cité par les agences de presse russes. Alors après Marioupol, quel objectif pour la Russie dans le Donbass et en Ukraine ? L’armée Ukrainienne peut-elle tenir ? Interviewé hier par BFM TV, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est montré inquiet concernant l'armée russe dont il pense qu'elle n'est pas mobilisée pleinement dans le Donbass. « On peut redouter que les opérations en cours ne soient qu'un prélude à de plus grandes violences encore. Les Russes n'ont pas encore mobilisé tous leurs moyens et ça peut être tactique. Donc je ne peux pas certifier aujourd'hui que c'est déjà l'offensive à grande échelle qui a commencé » a -t-il expliqué. Volodymyr Zelensky a également dénoncé, une « action terroriste » russe en évoquant la situation à Marioupol, ville assiégée par les forces de Moscou qui « continue de résister » malgré « tout ce que disent les occupants ». Les autorités locales redoutent que plus de 20 000 personnes ne soient mortes dans la ville, qui comptait quelque 450.000 habitants avant la guerre et accusent les Russes de « cacher leurs crimes militaires ». S’appuyant sur des images prises par la société américaine Maxar montrant de longues rangées de tombes proches d’un cimetière dans les environs de Marioupol, le maire de la ville accuse les Russes d’avoir enterré entre « 3 000 et 9000 résidents » dans des fosses communes. Jugeant de son côté « contestable » que la Russie ait pris le contrôle de la ville alors qu'il « n'y a encore aucune preuve que Marioupol soit complètement perdue », le président américain Joe Biden a estimé hier que Vladimir Poutine « ne réussira jamais » à occuper l'Ukraine et a annoncé une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars pour l'Ukraine. Cette enveloppe comprend « des armes d'artillerie lourde, des dizaines d'obusiers, 144.000 munitions ainsi que des drones », a-t-il détaillé. Les Etats-Unis ont également indiqué qu'ils allaient débloquer des fonds supplémentaires afin de continuer à fournir une assistance militaire à l'Ukraine. Dans le même temps, Emmanuel Macron a fait savoir que la France avait fourni à l’Ukraine des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar pour l’aider à faire face à l’invasion russe. Le ministère des Affaires étrangères a également annoncé l’envoi de « plus de 28 tonnes de matériel médical » à destination de l'Ukraine alors que dans les villes libérées autour de Kiev, les accidents mortels dus à l’explosion de mines se multiplient. Les champs et les bords de route, parfois même les maisons, sont truffés d’obus et munitions qui n’ont pas explosé. Les opérations de déminage ont débuté et des experts sillonnent le territoire pour récupérer, désamorcer, et parfois faire exploser ces engins qui ont fait plusieurs victimes ces derniers jours et empêchent nombre d’agriculteurs de semer leurs céréales. Où en est vraiment la bataille de Marioupol ? Que se passe-t-il dans le Donbass ? Quelle est la situation dans les territoires près de Kiev après le retrait des forces russes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 22 Apr 2022 - 1h 05min - 1135 - LES LEÇONS DU DÉBAT - 21/04/2022
Les leçons du débat LES INVITÉ.ES : - Dominique REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, fondation pour l’innovation politique - Neila LATROUS - Journaliste politique – « France Info » - Sophie FAY - Journaliste au service Economie – « L’Obs » - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Ont-ils convaincu ? Jusque tard dans la nuit Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont étalé leurs divergences lors d’un débat d’entre-deux-tours de 2h50 suivi par près de 15.6 millions de téléspectateurs. Economie, chômage, prix de l’énergie, Europe, santé, école… A grand renfort de chiffres – sur lesquels ils se sont systématiquement opposés – et de nombreuses piques verbales, les deux candidats à la présidentielle ont confronté leurs projets, très différents, sur de multiples sujets. A commencer par le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français et sujet d’ouverture de l’émission décidé par tirage au sort. Se présentant comme « la présidente du quotidien, de la valeur travail et du pouvoir d’achat », la candidate d’extrême droite a affirmé vouloir « baisser les dépenses contraintes », grâce à une baisse de la TVA sur l’ensemble de l’énergie, passant de 20 à 5,5 %, que ce soit pour « le carburant, le gaz, l’électricité, le fioul ». Et pour répondre tout de suite à l’inflation, elle a assuré vouloir une TVA à 0 % sur 100 produits de première nécessité. De son côté, Emmanuel Macron a défendu le bouclier mis en place par son gouvernement pour « bloquer les prix sur l’électricité et le gaz » qui a permis une inflation inférieure à celle connue par nos voisins européens et a assuré qu’il serait maintenu « aussi longtemps que la crise est là ». Une mesure « deux fois plus efficace que la baisse de la TVA » qui « va aller aux grands distributeurs beaucoup plus qu'aux consommateurs » et qui « est injuste car elle n'est pas ciblée et touchera nous quatre qui n'en avons pas besoin » au lieu des ménages qui sont « à l'euro près » pour lesquels « le chèque est le plus adaptés » a affirmé Emmanuel Macron. Il a ajouté vouloir, « une fois la crise passée, aider les Français à rénover leur logement pour réduire leur consommation d’énergie », et ainsi conduire à une baisse de leurs factures. Les deux finalistes se sont ensuite accrochés sur leurs propositions respectives d’incitations à augmenter les salaires et primes, chacun accusant l’autre de faire croire que les hausses seront « automatiques ». « Vous n’allez pas faire les salaires, Mme Le Pen ». « Tout comme vous n’allez pas faire les primes, M. Macron », se sont répondu les deux candidats. Le débat s'est poursuivi sur les sujets internationaux, le président-candidat reprochant à la cheffe du Rassemblement national de « dépendre du pouvoir russe » et « de monsieur Poutine » pour avoir « contracté en 2015 un prêt auprès d’une banque russe proche du pouvoir » quelques mois « après avoir été l’une des premières dirigeantes européennes à reconnaître dès 2014 le résultat de l’annexion de la Crimée ». « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie, c’est ça le problème madame Le Pen », a insisté Emmanuel Macron. Réplique de l’intéressée : « c’est faux et c’est assez malhonnête (...) Je suis une femme parfaitement libre ». « Si j’ai été obligée d’aller faire un prêt à l’étranger, c’est parce qu’aucune banque française n’a accepté de m’accorder de prêt », a indiqué l’ancienne présidente du Rassemblement national, régulièrement accusée de complaisance à l’égard du Kremlin. La question de l’Europe a également été un sujet électrique. Emmanuel Macron accusant Marine Le Pen de vouloir quitter l’Union européenne sans le dire. « Vous mentez sur la marchandise. L’Europe est une copropriété, on ne peut pas décider seul de ripoliner la façade », a-t-il affirmé. Marine Le Pen venait de dire qu’elle souhaitait « rester dans l’Union européenne », mais « profondément la modifier pour faire émerger une alliance européenne des nations ». Puis en fin d’émission les deux candidats ont abordé la question de la laïcité et des institutions, actant leur « incontestable divergence ». Affirmant vouloir lutter contre « l’idéologie islamisme », « pas contre la religion de l’islam, il n’y a aucun problème », Marine Le Pen s’est dit favorable à l’interdiction du voile dans l’espace public. « Vous allez créer la guerre civile si vous faites ça », a répondu Emmanuel Macron. « La France, patrie des Lumières, deviendrait avec vous le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l’espace public, cela n’a aucun sens. (…) Ce n’est pas la France de l’universalisme ce que vous proposez (…), c’est une trahison de l’esprit français et de la République. » « Mme Le Pen, on parle de religion, (…) vous ne pouvez pas expliquer qu’une loi qui interdit le voile dans l’espace public est une loi contre l’islamisme radical », a lancé M. Macron. « Eh bien si », a répliqué son adversaire. La candidate d’extrême droite a également défendu son « référendum sur l’immigration », comprenant « une révision constitutionnelle » en passant par « l’article 11 de la Constitution ». Une mesure « inconstitutionnelle » a répliqué le président sortant. « Vous n'avez pas lu ma loi », lui a répondu la candidate du Rassemblement nationale. « Non, mais j'ai lu la Constitution française, excusez-moi », a répliqué Emmanuel Macron. 2h50 d’échanges musclés donc. Mais pour quel résultat ? Ce débat peut-il faire bouger les lignes ? Qui sort gagnant de ce rituel télévisé de l’entre-deux-tours ? Que vont faire les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat arrivé troisième au premier tour avec 21,95 % des voix ? Evoquant sur Twitter pendant le débat un « gâchis », le candidat de l’Union populaire n'a visiblement pas été convaincu par Marine Le Pen et Emmanuel Macron. « Le pays méritait mieux. Vivement le troisième tour », a écrit Jean-Luc Mélenchon faisant références aux futures élections législatives françaises qui auront lieu au mois de juin. Mardi après avoir réaffirmé ne pas vouloir qu’une seule voix « insoumise » ne soit « donnée à Mme Le Pen », et souligné que les deux candidats « ne sont pas de même nature », il a lancé la bataille pour Matignon pour imposer une cohabitation au futur locataire de l’Élysée. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 21 Apr 2022 - 1h 04min - 1134 - MACRON/ LE PEN : LA CONFRONTATION – 20/04/22
MACRON/ LE PEN : LA CONFRONTATION – 20/04/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Directeur de la rédaction - « Franc-Tireur » CARL MEEUS Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine » IVANNE TRIPPENBACH Journaliste politique - « Le Monde » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » Dimanche soir, nous connaîtrons le nom du futur président ou de la future présidente de la République. D’ici là, comme en 2017, les deux mêmes finalistes vont se soumettre ce soir au traditionnel débat de l’entre-deux-tours. D’un côté Emmanuel Macron (La République en marche), de l’autre Marine Le Pen (Rassemblement national). Ils défendront leurs programmes et tenteront de convaincre les électeurs encore indécis ou tentés par l’abstention. Une émission de télévision diffusée à partir de 21 heures sur France 2, TF1 et la TNT qui pourrait se révéler décisive dans la course à l’Elysée. Il y a cinq ans, Marine Le Pen avait perdu trois points dans les sondages à l’issue de sa prestation suivie par 16,4 millions de téléspectateurs. Soit la pire audience de la Ve République pour un tel débat. Aujourd’hui, la candidate d’extrême droite assure « avoir appris de ses erreurs » et voit ce rendez-vous comme la dernière carte à abattre pour en finir avec le procès en incompétence. Son défi est de paraître crédible et elle le dit elle-même de « rassurer ». Alors l’ancienne présidente du Rassemblement national a voulu préparer son match retour en ne laissant rien au hasard. Agenda assoupli, mise au vert, fiches et notes thématiques, débats factices… Marine Le Pen a fait de ce rendez-vous la priorité de sa campagne d'entre-deux tours et tous les détails du plateau ou de l'organisation ont été scrutés et négociés. Les choix de réalisation, avec les plans de coupe, ont notamment été discutés dans le camp de Marine Le Pen, qui garde un mauvais souvenirs des images de 2017 sur lesquelles on la voyait se perdre dans ses fiches. Cette année, il a été décidé que ces plans, qui permettent notamment de voir les réactions des candidats aux propos de son opposant, seront autorisés « à la seule condition que les deux candidats se fassent face et tiennent le regard ». Du côté d’Emmanuel Macron, à l’inverse, on garde un bon souvenir du débat de 2017, mais on sait également que tout a changé depuis. Le président-candidat a désormais un bilan à défendre. C’est un avantage pour Emmanuel Macron, qui peut cibler l’inexpérience de sa rivale. Mais c’est aussi un terrain d’attaque pour Marine le Pen qui a fait du pouvoir d’achat son thème majeur de campagne. Le président sortant va également essayer de convaincre les abstentionnistes et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon pour augmenter ses chances de l’emporter dimanche. Selon un sondage Ipsos publié mardi, à cinq jours du vote Emmanuel Macron était crédité de 56,5 % des intentions de vote au second tour (+0,5 point), contre 43,5 % pour Marine Le Pen (-0,5 point). La marge d'erreur est de 3,3 points. D’autre part, chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour, 45 % (-1 point) n'exprimaient toujours pas de choix : cette proportion d'indécis ou de partisans de l'abstention et du vote blanc était montée jusqu'à 56 % en fin de semaine dernière. Le candidat pour lequel ils ont le plus de chances de voter au second tour est Emmanuel Macron (39 %, +1 point) devant Marine Le Pen (16 %, stable). Enfin si 71 % des électeurs se disent sûrs d’aller voter dimanche, 13 % d’entre eux estiment que leur vote peut encore changer. Alors à quoi ressemblera et comment se prépare le débat de l'entre-deux-tours ? Quels sont les enjeux pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? Peut-il faire basculer l’élection présidentielle ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 20 Apr 2022 - 1h 06min - 1133 - POUTINE : LE DONBASS À TOUT PRIX – 19/04/22
POUTINE : LE DONBASS À TOUT PRIX – 19/04/22 Invités GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire auprès de l’ONU FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business Auteur de « Les voies de la puissance » SONIA DRIDI Correspondante aux États-Unis – « France 24 » et « RTBF » PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire La bataille a commencé. Dans le Donbass, l'armée russe a lancé son offensive après avoir échoué à conquérir l'ensemble du pays. Une bataille cruciale, qui permettrait à Vladimir Poutine d'afficher une victoire, même partielle. Le chef du Kremlin la voudrait avant le 9 mai, jour de fête nationale en souvenir de la capitulation de l'Allemagne nazie, un rendez-vous militaire important en Russie. Au sud du Donbass, la ville martyre de Marioupol subit depuis quelques heures un assaut d'ampleur, l'armée russe appelant alors la résistance ukrainienne à déposer les armes. Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déjà averti Moscou : les négociations entre les deux pays prendraient immédiatement fin si ses derniers soldats dans cette ville étaient éliminés. De son côté, Vladimir Poutine continue de nier tous crimes de guerres, y compris les exactions commises à Boutcha, allant jusqu'à récompenser les soldats mis en cause par Kiev pour leur « héroïsme ». Dans le même temps, la guerre se joue aussi en mer. Le naufrage du croiseur russe Moksva au large d'Odessa a été une humiliation grave pour Moscou la semaine dernière. Plusieurs centaines de soldats à bord auraient même perdu la vie. Des faits qui rappellent que le conflit est aussi une bataille navale. Contrôler la mer Noire et la mer d'Azov, voies d'accès aux mers chaudes, était un des buts de Vladimir Poutine, une des raisons donc de cette guerre. Mais c'est aussi bien plus au nord, en mer Baltique, que la suite pourrait se jouer. La Russie menace en effet de déployer son arsenal nucléaire dans cette mer si la Suède et la Finlande intègrent l'Otan. En réponse aux menaces russes, la France a récemment rehaussé son niveau d'alerte en matière de dissuasion nucléaire et, fait inédit, trois de ses sous-marins dotés de cette arme ont été mis en mer le mois dernier. Pendant ce temps-là, en Roumanie, les forces militaires étrangères se déploient. Ce pays voisin de l'Ukraine, membre de l'Alliance atlantique depuis 2004, est inquiet des visées expansionnistes de Poutine et se réjouit donc du renforcement de l'OTAN sur ses terres. Des centaines de soldats français s'y trouvent et s'y entraînent, prêts en cas d'alerte. Alors, le règlement du conflit se jouera-t-il avec le Donbass ? Peut-il y avoir un élargissement du conflit en mer baltique ? La Roumanie pourrait-elle être bientôt menacée par Vladimir Poutine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 19 Apr 2022 - 1h 05min - 1132 - MACRON / LE PEN : LA SEMAINE DE TOUS LES DANGERS - 18/04/22
Le sprint final, à sept jours du second tour. Les deux finalistes de l'élection présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, continuent de s'affronter à distance avant leur débat télévisé de mercredi soir. En déplacement aujourd'hui dans le Calvados, la candidate du Rassemblement National a fait plusieurs annonces. Sur son éventuel gouvernement tout d'abord, qui prendrait « le meilleur de la droite comme de la gauche ». Sur les logements sociaux ensuite, pour lesquels « il n'est pas question d'expulser les étrangers des HLM », a-t-elle affirmé. Une nouvelle manière de rassurer les possibles électeurs après son rétropédalage sur la peine de mort ou ses tergiversations sur l'interdiction du voile. De son côté, Emmanuel Macron cherchait les voix des électeurs de gauche samedi dernier à Marseille. Lors de son meeting au Pharo, il a axé son discours sur l'écologie en affirmant que son prochain Premier ministre serait directement en charge de la planification écologique. Toujours donné vainqueur dimanche prochain selon les différents sondages, le président sortant battrait sa rivale d'extrême droite de six à onze points selon les différents instituts. Pendant ce temps, la jeunesse militante se fait entendre. Alors que les jeunes ont largement voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour, certains manifestent leur colère face à une finale qui ne leur correspond pas. Après leurs revendications à la Sorbonne la semaine dernière, des marches contre l'extrême-droite ont eu lieu dans plusieurs villes de France ce week-end, notamment à Paris. Le mouvement écologiste Extinction Rebellion s'est aussi lancé dans une action de désobéissance civile au cœur même de la capitale pour dénoncer « l'inaction climatique dangereuse » des dirigeants politiques. Pour une partie de ces jeunes électeurs, ce ne sera ni Macron ni Le Pen dimanche prochain. Enfin, côté LR, l'avenir est plus incertain que jamais après la déroute de Valérie Pécresse au premier tour. La candidate de la droite est arrivée en-dessous de la barre des 5%, plongeant le parti dans les difficultés financières. À Nice, dans la circonscription d'Eric Ciotti, les électeurs hésitent pour le second tour. Le député n'a pas appelé à voter Emmanuel Macron, mais n'a pas non plus apporté son soutien à Marine Le Pen. Plus globalement, c'est tout un parti qui se retrouve écartelé au lendemain du premier tour, entre La République en marche et le parti Reconquête ! d'Eric Zemmour. Alors, qui de Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron fait la meilleure campagne d'entre-deux-tours ? Le débat de mercredi soir peut-il tout changer ? La jeunesse déboussolée s'abstiendra-t-elle massivement le 24 avril ? Quel avenir pour Les Républicains ? Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique « Les Echos » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique « Huffington Post » PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 18 Apr 2022 - 1h 05min - 1131 - MARINE LE PEN PEUT-ELLE GAGNER ? - 16/04/2022
Marine Le Pen peut-elle gagner ? LES INVITÉ.ES : - Christophe BARBIER - Directeur de la rédaction - « Franc-Tireur » - Soaziq QUEMENER - Rédactrice en chef du service politique - « Marianne « - Caroline VIGOUREUX – Journaliste politique – « l’Opinion » - Frédéric DABI - Directeur général Opinion de l'Institut de sondages IFOP, auteur de « La fracture » C'est la grande accélération. À une semaine du second tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen continuent de s'affronter à distance sur le terrain, auprès des Français. Le président sortant est en meeting cet après-midi à Marseille, son objectif y est de convaincre les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, notamment les jeunes, de voter pour lui le 24 avril. Dans cette ville, le leader de la France Insoumise est arrivé en tête au premier tour avec 31% des voix. De son côté, Marine Le Pen est en Eure-et-Loir aujourd'hui. Pour elle aussi, le report des voix des sympathisants de l'Union populaire sera une des clés de son résultat du second tour. Mais dans cet entre-deux-tours, le front républicain semble se remettre en place pour lui faire barrage. Les tribunes appelant à voter Emmanuel Macron se multiplient, celles de sportifs ou d'artistes par exemple. Et puis, c'est surtout son image qui se rediabolise ces jours-ci. Eric Zemmour n'est plus là et le candidat de Reconquête !, au ton plus radical, lui servait de parapluie ces derniers mois. Pendant ce temps-là, à Châteaudun, ville de 13.000 habitants en Eure-et Loir, les résultats des scrutins présidentiels sont à l'image des résultats nationaux depuis des années et ce, à quelques dixièmes de pourcentages près. On y vote comme les Français en somme et certains regardent cette commune comme on consulte un prophète. Dimanche dernier encore, les chiffres étaient similaires à ceux de l'Hexagone. Mais qu'en sera-t-il pour le second tour ? Enfin, du côté des électeurs d'Eric Zemmour, le temps est là aussi au choix d'un bulletin pour le second tour. Si l'ancien polémiste a clairement appelé à voter Rassemblement National, certains jeunes hésitent encore. C'est surtout l'avenir de leur parti et de leur candidat qui est en question après la lourde déception de dimanche dernier. Seuls 7% des électeurs ont finalement voté pour celui qui avait bousculé le début de la campagne présidentielle. Alors, ce week-end d'entre-deux-tour sera-t-il décisif pour l'issue du scrutin ? Marine Le Pen a t-elle des chances de l'emporter ? Emmanuel Macron peut-il convaincre les électeurs de gauche ? Quel avenir pour les militants de Reconquête ! et d'Eric Zemmour ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 16 Apr 2022 - 1h 06min - 1130 - ARMES NUCLÉAIRES : L'ALERTE DE LA CIA - 15/04/2022
Armes nucléaires : l'alerte de la CIA LES INVITÉ.ES : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique - Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance » - Sonia DRIDI - Journaliste, auteure de « Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump » - Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales C'est un revers majeur pour la Russie. Le croiseur Moskva a coulé hier dans la mer Noire. Selon Kiev, ce naufrage a eu lieu après que le bateau ait été touché par l'armée ukrainienne. Selon Moscou, c'est un incendie accidentel qui en est la cause. Quoi qu'il en soit, ce porteur de missiles était un fleuron de la flotte russe depuis près de 40 ans et représente donc une perte hautement symbolique pour Moscou. Et une véritable humiliation pour Vladimir Poutine. Avec la perte du Moskva, la Russie se retrouve en effet amputée d'une arme majeure dans son offensive contre l'Ukraine débutée il y a maintenant 51 jours. Au large d'Odessa, la flotte russe est à présent désorganisée. L'enlisement de la Russie est donc maintenant évidente alors que cette guerre devait être « éclair ». Face à ces difficultés, la CIA craint cependant que Vladimir Poutine ait prochainement recours à une arme nucléaire tactique ou de faible puissance. De son côté, la Russie a annoncé aujourd'hui avoir bombardé une usine d'armement en banlieue de Kiev, et assure même vouloir intensifier à présent les frappes sur la capitale. Une réponse, selon Moscou, aux attaques qu'auraient menées l'Ukraine dans deux villages russes de la région frontalière de Briansk. Pendant ce temps-là, en Roumanie, les forces de l'OTAN se déploient. Ce pays voisin de l'Ukraine, membre de l'Alliance atlantique depuis 2004, est inquiet des visées expansionnistes de Poutine et se réjouit donc du renforcement de l'OTAN sur ses terres. Des centaines de soldats de différentes nationalités sont là, prêts en cas d'alerte. Des forces armées stratégiques pour dissuader l'armée russe de menacer l'Europe. La Roumanie a aussi vu des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens arriver depuis le début de la guerre. En France, c'est près de 40.000 ukrainiens qui ont été accueillis depuis fin février. Face à l'incertitude sur la durée du conflit, il s'agit pour eux de tenter de se reconstruire. Trouver du travail, un logement ou encore une école pour les enfants, tant de problématiques pour ces familles qui ont tout laissé derrière elles. Alors, le naufrage du Moskva risque-t-il de déclencher un embrasement dans le conflit ukrainien ? La Roumanie pourrait-elle prochainement être menacée par Vladimir Poutine ? Comment l'Etat français peut-il faciliter l'intégration et la reconstruction des réfugiés ukrainiens sur son sol ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 15 Apr 2022 - 1h 05min - 1129 - POUTINE MENACE DE COUPER LE GAZ - 14/04/2022
Poutine menace de couper le gaz LES INVITÉ.ES : - Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN Pierre HAROCHE - Chercheur en sécurité européenne - Institut de Recherche stratégique de l’École militaire Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques Iryna DMYTRYCHYN - Maîtresse de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) Au 50e jour de l’invasion russe en Ukraine, les Etats-Unis ont décidé, pour la première fois, de livrer des armes lourdes à Kiev. Le président américain qui rechignait jusqu’à présent à envoyer tous les équipements réclamés par son homologue ukrainien, faisant valoir que cela risquerait de faire des Américains une partie prenante à la guerre, a finalement autorisé mercredi l’envoi d’armes offensives dans la nouvelle tranche d’aide débloquée d’une valeur de 800 millions de dollars. Ce revirement stratégique américain survient alors que chaque jour on mesure un peu plus l’ampleur du carnage. Joe Biden n’hésitant plus a accusé Vladimir Poutine de mener un génocide en Ukraine quand le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a qualifié lui l’Ukraine de véritable « scène de crime ». Jugeant « inacceptable » que Joe Biden accuse son homologue russe Vladimir Poutine de « génocide » en Ukraine, le Kremlin entend poursuivre «ses plans » en Ukraine et menace désormais d'activer son arsenal nucléaire en mer Baltique, si la Finlande et la Suède intègrent l'Otan, un scénario vu d’un très mauvais œil par la Russie sur lequel les pays scandinaves vont se prononcer « assez vite ». D’ici là, les forces russes poursuivent leur repositionnement vers l’est de l’Ukraine ainsi que la guerre d’information, cette fois autour du navire amiral de la flotte moscovite de la mer Noire. A-t-il été gravement endommagé, par une explosion que Moscou assure accidentelle ou par un tir de missile de l’armée ukrainienne ? En tout cas, le croiseur Moskva est ce jeudi en feu, et c’est un coup dur pour l’armée russe qui prépare un attaque massive dans le Donbass selon les services de renseignements ukrainiens. Face à ce risque imminent, le président Zelensky avait de nouveau demandé hier des armes (avions de chasse, véhicules blindés, chars, système anti-missile) à ses alliés Occidentaux après avoir reçu à Kiev le président polonais et les chefs d'Etat des trois pays Baltes, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, particulièrement inquiets des prochaines décisions du Kremlin, en particulier si celui-ci parvenait à s'extirper rapidement du bourbier ukrainien. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE s’étaient déjà entendus pour augmenter les livraisons d'armes à l'Ukraine et avaient évoqué de nouvelles sanctions, notamment un embargo sur le pétrole russe. En réponse, Vladimir Poutine a accusé les Européens de « déstabiliser le marché » et a appelé ce jeudi à réorienter les exportations énergétiques russes de l'Europe vers l'Asie. Alors pourquoi les Etats-Unis ont-ils décidé de livrer des armes lourdes à l’Ukraine ? Que signifie ce changement stratégique ? Quels sont les plans du Kremlin ? Les pays Baltes ont-ils raison de s’inquiéter ? L’UE peut-elle se passer rapidement du gaz et du pétrole russes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 14 Apr 2022 - 1h 04min - 1128 - POUTINE : « NOUS SUIVONS NOS PLANS… CALMEMENT » - 13/04/22
POUTINE : « NOUS SUIVONS NOS PLANS… CALMEMENT » - 13/04/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ALAIN BAUER Professeur de criminologie - CNAM Auteur de « La guerre qui revient » ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris I-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » Que se passe-t-il à Marioupol ? Selon le ministre de la Défense russe « 1 026 militaires ukrainiens de la 36e brigade de marine se sont rendus » ce matin alors que la ville est assiégée depuis plus de quarante jours. Dans la nuit, un reportage diffusé sur la télévision publique russe annonçait également la reddition de plus d'un millier de soldats ukrainiens dans la localité et montrait des hommes en tenue de camouflage transportant des blessés sur des brancards ou interrogés dans ce qui semble être une cave. « Faux » a répondu le maire adjoint de Marioupol. « Je comprends qu'au cours des combats, certains puissent se rendre », mais « ce que dit la propagande russe est faux, et nous ne confirmons pas cette information », a-t-il assuré. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ce port stratégique ukrainien sur le littoral de la mer d'Azov est assiégé et bombardé par les forces russes. Les façades d'immeubles sont éventrées, les maisons et les hôpitaux sont réduits en poussière. Les habitants tentent de survivre, terrés dans des abris, privés d'électricité, d'eau, de gaz… Selon le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk « entre 20 et 22 000 personnes sont mortes » depuis le début de l’offensive dans la ville désormais en proie « jour et nuit » à « des combats de rue ». Les forces russes continuent à resserrer leur étau sur Marioupol ainsi que sur l’est du pays et Joe Biden n’hésite plus à qualifier de « génocide » ce qui se passe en Ukraine. « Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien ». « Les preuves s’accumulent » a fait valoir le président américain. Jusque-là, l'administration américaine n'avait pas prononcé ce mot, employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les Etats-Unis ont fait également état mardi d'« informations crédibles » sur la possibilité que la Russie fasse usage d'« agents chimiques » pour achever la prise de Marioupol alors que les combats se concentrent sur le site d’un immense complexe industriel dédale d’usines et de galeries souterraines. Le président américain a parlé de Vladimir Poutine comme d'« un dictateur (qui) déclare la guerre et commet un génocide à l’autre bout du monde ». « Je ne suis pas sûr que l'escalade des mots serve la cause », a réagi ce matin Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat qui est partisan de nouvelles sanctions contre la Russie continue par ailleurs à justifier ses nombreux échanges téléphoniques avec le président russe : « S’il ne parle plus à personne, alors on ne sait pas jusqu’où il peut aller. C’est mon obsession avec lui, je lui dis à chaque fois. Quand on entre dans le cycle de la violence, le plus dur, c’est d’arrêter. Le danger, c’est la bascule dans l’irréversible ». Néanmoins le président-candidat ne se montre pas optimiste quant à un règlement diplomatique prochain de la guerre en Ukraine. Il a en effet expliqué mardi croire « assez peu à notre capacité collective à mettre [ Vladimir Poutine] autour d’une table de négociation à court terme ». Selon lui, le maître du Kremlin a en effet « décidé qu’il n’arrêterait pas » en Ukraine car « il a besoin pour lui-même d’une victoire militaire » même s’il « a pris conscience que l’Ukraine n’allait pas se soumettre ». La politique étrangère, périmètre de compétence majeure du chef de l’État, sera également ce mercredi à l’agenda de Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national doit présenter ce mercredi le volet international de son programme et clarifier ses positions dans un domaine où elle a multiplié les erreurs d'analyses notamment sur le pouvoir russe avec qui elle a pourtant des liens anciens et profonds. En 2017, Vladimir Poutine avait d’ailleurs apporté son soutien à la candidate d’extrême droite dans l’entre-deux tours. Le Front national, devenu le Rassemblement national, a longtemps été financé par deux emprunts auprès de banques russes. En 2022, le parti de Marine Le Pen a emprunté 10 millions d’euros auprès d’une banque de Hongrie, le plus proche partenaire européen de Moscou. De surcroit, le RN demeure opposé aux sanctions internationales imposées à la Russie après l’invasion de la Crimée en 2014. « Invasion » qu’elle contestait en 2017 lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CNN car, assurait-elle alors, les habitants de la région se « sentaient russes ». Au mois de décembre dernier, la candidate du RN expliquait également au média polonais Rzeczpospolita : « Qu’on le veuille ou non, l’Ukraine appartient à la sphère d’influence russe ». Et dans son programme présidentiel, Marine Le Pen préconise une « alliance avec la Russie » dans une nouvelle « architecture de sécurité européenne ». Alors pourquoi la prise de Marioupol constitue un enjeu stratégique pour la Russie ? Que s’y passe-t-il ? Plus largement quelle est la situation en Ukraine ? Quelle doit être la position de la France ? La politique étrangère est un sujet sur lequel les deux candidats du deuxième tour de la présidentielle ont beaucoup de différences. Quelles sont-elles ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 13 Apr 2022 - 1h 07min - 1127 - MACRON/LE PEN : COUP POUR COUP – 12/04/22
MACRON/LE PEN : COUP POUR COUP – 12/04/22 Invités BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter - « Le Monde » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » A peine qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 avril prochain, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont repartis sur le terrain pour tenter de convaincre abstentionnistes et indécis. Car pour le second tour, les jeux ne sont pas faits. Emmanuel Macron le sait. Et le président sortant, accusé d’avoir enjambé - voire bâclé - la campagne du premier tour, multiplie depuis lundi les déplacements et bains de foule pour « parler à tous les Français ». Il s’est rendu lundi à Denain (Nord), Carvin et Lens (Pas-de-Calais), des terres où la candidate d’extrême droite est arrivée en tête et qui sont très loin de lui être acquises. «Les extrêmes, y compris le Front national, se nourrissent de la fatalité», a lancé Emmanuel Macron devant les caméras. Mardi, Emmanuel Macron fait cap dans le Grand Est, dans deux villes qui ont placé Jean-Luc Mélenchon dimanche en tête avec environ 35 % des suffrages, après s’être dit la veille prêt à « bouger » sur la réforme des retraites et à « ouvrir la porte » à un report de l'âge de départ à 64 ans, plutôt qu'à 65 ans, « s'il y a trop de tensions » et que « cela peut bâtir un consensus ». Le président-candidat était à Mulhouse aujourd'hui et tiendra ce soir sa première réunion publique de l’entre-deux-tours à Strasbourg. Un choix stratégique puisque le candidat tient à rappeler l’importance et son attachement à l’Europe dans son programme tout en se différenciant sur ce point aussi de celui de Marine Le Pen. L’occasion aussi pour lui d’appeler localement au vote en sa faveur et de s’adresser aux électeurs du candidat de l’Union populaire. La gauche et les classes populaires dans le viseur, c’est bien la stratégie d’Emmanuel Macron pour rassembler dans cet entre-deux-tours. En face Marine Le Pen a le même objectif. Pour cela, elle veut montrer sa proximité avec les Français et avec leurs préoccupations quotidiennes à commencer par le pouvoir d'achat. L’ancienne présidente du RN effectuait lundi un déplacement dans l'Yonne, chez un agriculteur céréalier. L’occasion de parler notamment de l’inflation et de ses conséquences sur les agriculteurs. Mardi, lors d’une conférence de presse, Marine Le Pen a mis en avant des points communs avec le candidat de la France Insoumise sur le volet des institutions. Elle aussi veut instaurer un RIC, référendum d'initiative citoyenne, et elle est aussi favorable à la proportionnelle pour les élections législatives. Mais pour la candidate d’extrême droite qui veut modifier la Constitution « pour y intégrer des dispositions portant sur le statut des étrangers et la nationalité et pour faire prévaloir le droit national sur le droit international », selon son programme, le but c'était surtout de tenter de rassurer et de battre en brèche le procès en autoritarisme. Troisième homme du scrutin, Jean-Luc Mélenchon n'est pas arrivé loin derrière Marine Le Pen dimanche. Et la déception est grande pour son camp. Il y avait les militants de la France Insoumise mais aussi des électeurs de gauche tentant un vote utile pour éviter un duel Macron Le Pen. Que vont-ils faire au deuxième tour ? Jean-Luc Mélenchon les a appelés à ne pas voter pour Marine Le Pen, et son rôle pourrait être décisif dans ce duel politique de l’entre-deux-tours qui confirme les fractures d’un pays divisé sur son avenir. Institutions, Europe… Les projets des deux finalistes de l’élection présidentielle divergent sur bien des points. Avec le duel Macron-Le Pen, deux France se font-elles face ? En cas de victoire, Marine Le Pen a affirmé qu’elle ne veut pas d’Éric Zemmour dans son gouvernement. Avec qui gouvernerait-elle ? Enfin que va-t-il se passer pour les partis à moins de 5 % (LR, PS, EELV…) ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 12 Apr 2022 - 1h 04min - 1126 - MACRON/ LE PEN : C'EST PAS LA MÊME HISTOIRE... – 11/04/22
MACRON/ LE PEN : C'EST PAS LA MÊME HISTOIRE... – 11/04/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Ce sera donc un duel Macron-Le Pen au second tour de la présidentielle, comme il y a cinq ans. Tous les deux ont terminé en tête des suffrages avec de meilleurs scores qu’en 2017, Emmanuel Macron recueillant 27,8 % des voix, Marine Le Pen 23,1 %, selon les résultats définitifs. Derrière Jean-Luc Mélenchon (22 %) manque de peu la qualification au deuxième tour. Troisième homme de scrutin, le candidat de l’Union populaire a acté hier soir sa défaite et immédiatement appelé à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen ». La majorité des autres candidats malheureux ont également dit souhaiter faire barrage à l’extrême droite. Yannick Jadot (4,6 %), Valérie Pécresse (4,8 %), Anne Hidalgo (1,8 %) et Jean-Luc Mélenchon façon donc front républicain, alors qu’en face Éric Zemmour (7,1 %) et Nicolas Dupont-Aignan (2,1 %) ont, eux, appelé à voter pour Marine Le Pen. Mais les électeurs suivront-ils les consignes de vote ? Si l’affiche du deuxième tour est identique à celle de 2017, cette fois, l’issue du scrutin s’annonce beaucoup plus incertaine. Selon une étude d’opinion Ifop/Fiducial pour TF1 et LCI réalisée dimanche 10 avril, le soir du premier tour, Emmanuel Macron l'emporterait au second tour d'une courte tête : 51 % contre 49 % pour Marine Le Pen. Un écart de seulement deux points et dans la marge d’erreur, qui laisse planer une grande incertitude quant à l’issue du scrutin. Les deux finalistes en sont conscients, l’une des clés du deuxième tour est entre les mains des électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Que feront-ils ? Resteront-ils à la maison ? Dès dimanche soir, Marine Le Pen a appelé « ceux qui n’ont pas voté » Macron à la « rejoindre » et a insisté sur son souhait de redonner de la place «aux personnes face au pouvoir de l’argent », en mettant l’accent sur « la solidarité envers les plus vulnérables » et l’accession « à la retraite en bonne santé. » Le président-candidat en déplacement ce lundi dans le Nord a lui affirmé que son « projet doit être enrichi (…) Il faut pouvoir, sur des sujets comme l'écologie, le travail, entendre des voix qui ont été portées avec beaucoup de clarté », a-t-il admis, avant de faire étape demain à Strasbourg où Jean-Luc Mélenchon a fait 35 %. Autres électeurs courtisés dans cet entre-deux-tours : ceux de LR et du PS qui ont connu hier dans les urnes une déroute. Ni Anne Hidalgo, ni Valérie Pécresse n’atteignent les 5 % des voix. Un échec cuisant pour le parti Les Républicains qui menace désormais d’imploser et enchaîne ce lundi les réunions de crise. Alors quelles leçons tirer de ce premier tour ? Qui sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon ? Quel avenir pour LR après la présidentielle ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 11 Apr 2022 - 1h 06min - 1125 - UKRAINE : FACE AUX ATROCITÉS DE POUTINE – 09/04/22
Ukraine : face aux atrocités de Poutine LES INVITÉ.ES : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs » - ELENA VOLOCHINE - Journaliste – « France 24 » - NICOLE BACHARAN - Politologue - Spécialiste des Etats-Unis Au 45ème jour de l’invasion russe, la communauté internationale est sous le choc après le massacre de Kramatorsk. Le bombardement meurtrier survenu hier de la gare de cette ville située dans le Donbass, à l'est de l'Ukraine, a suscité l’indignation. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé « une réponse mondiale ferme ». Pour lui, c’est « un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable ». Et le bilan est lourd : 52 personnes tuées, dont 5 enfants, selon un dernier bilan des autorités locales. Si les civils étaient rassemblés dans cette gare, c’est qu’ils cherchaient à fuir la région par crainte d'une offensive russe qui apparaît imminente. Car après avoir tenté en vain de prendre la capitale Kiev, les troupes russes se concentrent en effet désormais sur cette région. C’est ce qu’ont indiqué dans un bulletin publié hier les services de renseignement britanniques. Marioupol et Mykolaïv sont également dans la ligne de mire des autorités russes. Ces dernières ont d’ailleurs opéré un changement de ton en évoquant du bout des lèvres le nombre élevé de morts dans leurs rangs. Une manœuvre qui qui vise sans doute à préparer l’opinion russe à un bilan humain plus lourd encore. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se sont rendu hier à Kiev, pour une visite symbolique. La dirigeante européenne avait annoncé ce voyage la veille en signe de « soutien indéfectible » à l’Ukraine. Elle a remis au président ukrainien Volodymyr Zelensky le questionnaire nécessaire à une demande d'adhésion à l'Union européenne. « Cela fait partie de notre victoire contre l'agresseur russe qui veut inverser le chemin démocratique qu'a entrepris l'Ukraine », a affirmé sur Twitter Olha Stefanychyna, la vice-Première ministre ukrainienne en charge de l'intégration européenne. Si les dirigeants européens ont pu se rendre à Kiev, c’est que la région est pour l’heure considérée comme sûre. Après plus d’un mois d’occupation très brutale par les troupes russes, de nombreuses cités du nord du pays ont en effet retrouvé la liberté depuis une semaine. Mais les corps et les esprits sont profondément marqués. Dans la région de Tchernihiv, les habitants racontent l’horreur des jours passés. Certains qui étaient retenus en otage racontent le traitement inhumain qu’ils ont subi. Des personnes affamées sont mortes pendant leur détention. A l’extérieur, les maisons étaient pillées, les immeubles détruits. Un véritable cauchemar qui vient juste de s’interrompre. A des milliers de kilomètres de ce conflit meurtrier, l’armée française poursuit et accélère son renforcement dans le combat dit « de haute intensité ». Car après des décennies de guerres asymétriques, les opérations face à des armées aguerries et très équipées, où toutes les fonctions opérationnelles sont susceptibles d’être activées ont fait, depuis quelques années déjà, leur retour dans les considérations des militaires. Et la guerre en Ukraine conforte plus que jamais cette analyse. Les responsables russes des crimes commis en Ukraine seront-ils jugés ? Comment se reconstruire après avoir vécu l'occupation des troupes russes ? Comment l'armée française se prépare-t-elle au retour de la guerre de haute intensité ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 09 Apr 2022 - 1h 07min - 1124 - PRÉSIDENTIELLE : INDÉCISION… ET COUP DE THÉÂTRE ?
PRÉSIDENTIELLE : INDÉCISION… ET COUP DE THÉÂTRE ? Invités PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » AURÉLIE HERBEMONT Journaliste politique - « RTL » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » C’est le dernier jour d’une étrange campagne, bouleversée par la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine, pour les candidats à l’élection présidentielle. Alors dans cette dernière ligne droite, les douze prétendants à l’Elysée multiplient interviews dans les médias et déplacements sur le terrain pour tenter de convaincre les nombreux électeurs encore indécis ou tenter par l’abstention dimanche. Car si depuis plusieurs semaines, les sondages donnent Emmanuel Macron et Marine Le Pen qualifiés au second tour, les écarts se resserrent, et plusieurs inconnues pourraient bouleverser les résultats du premier tour, à commencer par le taux de participation. Les sondages prédisent une abstention qui pourrait s'approcher de son niveau historique. Selon les prévisions de l'institut Odoxa pour Le Figaro, 27,4 % des Français pourraient ne pas se rendre aux urnes dimanche. Une estimation proche du plus haut niveau d'abstention pour un premier tour, mesuré en 2002 à 28,4 %. D’autre part, à deux jours du scrutin, les indécis, ceux qui ne savent pas encore pour qui voter, représenteraient près d’un tiers des électeurs inscrits se disant sûrs d’aller glisser un bulletin dans l’urne dimanche 10 avril. Des électeurs indécis que l’on trouve en nombre chez les sympathisants du PS (57 %), d'EELV (46 %) et de LR (69 %) qui sont dans ces dernières heures particulièrement ciblés par les candidats qui cherchent à se qualifier pour le second tour. Mais aussi par les plus petits candidats qui à défaut d'être élu, cherchent à d'atteindre les 5 % de suffrages afin d'obtenir le remboursement des frais de campagne. Abstention, « vote utile », électeurs volatiles… De nombreuses incertitudes demeurent à l'issue d'une campagne qui n’aura pas passionné les foules. Dans l'enquête Odoxa, plus de six sondés sur dix (62 %) disent ne pas s'intéresser ou peu à ce scrutin. Encore plus étonnant, 12 % d’entre eux ne savaient pas que le premier tour se tient ce dimanche. Alors le scrutin sera-t-il marqué par une abstention historique ? Les indécis détiennent-ils la clé du premier tour ? Qui fera la course en tête dimanche soir ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 08 Apr 2022 - 1h 05min - 1123 - SON PÉTROLE, SA FAMILLE... LES POINTS FAIBLES DE POUTINE ? – 07/04/22
SON PÉTROLE, SA FAMILLE... LES POINTS FAIBLES DE POUTINE ? – 07/04/22 Invités BENJAMIN HADDAD Politologue - Directeur Europe du think tank Atlantic Council ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris I-Sorbonne MARIE DUMOULIN Directrice du programme « Europe élargie » ECFR (European Council on Foreign Relations) La pression économique contre la Russie va s'intensifier dans les jours à venir. L'Union européenne prévoit d'adopter un cinquième paquet de sanctions après l'onde de choc provoquée par la découverte de scènes de massacres à Boutcha, dans la banlieue de Kiev. Exprimant son « indignation face à des crimes contre l’humanité, contre des civils innocents à Boutcha et dans de nombreuses autres villes » le président du Conseil européen Charles Michel a ainsi estimé devant les eurodéputés à Strasbourg qu’il s’agissait à d’« une preuve de plus que la brutalité russe contre le peuple ukrainien n’a pas de limites ». « Nous devons à nouveau augmenter la pression sur Poutine et le gouvernement russe », a déclaré de son côté la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen mercredi alors que les représentants de l’UE sont en train de discuter de nouvelles mesures contre la Russie. La Commission européenne a notamment proposé mardi aux Vingt-Sept d’arrêter leurs achats de charbon russe, qui représentent 45 % des importations de l’UE. Il y a quelques jours, c'est une décision qui était très loin d'être acquise, mais la découverte des images de civils tués et de fosses communes en Ukraine a clairement fait bouger les lignes, et cette mesure semble désormais recueillir l'unanimité des 27. Autre décision envisagée, celle d'interdire l'accès dans les ports de l'Union européenne pour les navires russes, avec toutefois quelques exceptions sur le transport de denrées alimentaires ou de l'aide humanitaire. L’UE devrait également sanctionner quatre banques supplémentaires, et interdire l'export d'un certain nombre de produits stratégiques. Mais Charles Michel veut aller plus loin. « Je pense que des mesures sur le pétrole et même le gaz seront nécessaires tôt ou tard », s’est positionné le responsable belge. Néanmoins un embargo éventuel sur le pétrole (25 % des achats européens) et le gaz (45 % des importations de l’UE) fait toujours l’objet d’âpres discussions entre les Etats membres, Berlin ayant exprimé ses réticences. L’Allemagne ne peut pas se passer des livraisons de gaz russe « à court terme » et des sanctions contre Moscou dans ce secteur feraient plus mal à l’UE qu’à la Russie, a estimé lundi le ministre allemand des Finances, Christian Lindner. Nos sanctions « sont pertinentes car elles touchent la Russie beaucoup plus durement que nous », a par ailleurs déclaré la présidente de la Commission d’origine allemande Ursula von der Leyen, dans l’hémicycle alors qu’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères, est prévue lundi prochain, pour valider ces mesures. Mais en Ukraine, le président Zelensky a dénoncé l’ « indécision » des Européens alors qu’une course contre la montre est engagée pour la population dans le Donbass devant les craintes d’une attaque massive imminente des forces russes. Des troupes russes qui sont redéployées dans l’est du pays après avoir quitté la région de Kiev et laissé derrière elles des cadavres de civils et des charniers. Alors quelles sont les cartes dont dispose l'UE pour accentuer sa pression contre Vladimir Poutine ? Quelle est la situation à Boutcha et dans la région ? Que se passe-t-il dans le Donbass ? Enfin que s’est-il passé à Moura, cette petite ville du centre du Mali assiégée entre le 27 et le 31 mars où au moins 300 hommes civils ont été abattus d’après l'organisation Human Rights Watch ? Ce massacre porte-t-il la signature de la Russie, représentée dans le pays par les mercenaires de Wagner ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 07 Apr 2022 - 1h 04min - 1122 - LE PEN MONTE, MACRON SONNE L'ALERTE – 06/04/22
LE PEN MONTE, MACRON SONNE L'ALERTE – 06/04/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique « Marianne » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos À quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, l'inquiétude monte dans la macronie alors que selon les sondages, l’écart entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen se réduit encore. La candidate d’extrême droite, au ton toujours plus policé, réalise depuis plusieurs semaines une lente mais régulière remontée dans les enquêtes d'opinion. Elle est désormais créditée de 23 % d’intentions de vote du premier tour contre 28 % pour le président sortant, selon le sondage Elabe publié mardi soir. Une autre enquête Kantar-Epoka, également publiée hier, place la candidate du RN de la même manière à 23 %, juste derrière le président-candidat à 25 %, soit pour lui une chute de quatre points en deux semaines. Emmanuel Macron a bénéficié pendant un temps avec la guerre en Ukraine de l' « effet drapeau » lui faisant gagner de 5 à 6 points dans les sondages, à plus de 30 % il y a trois semaines. Mais ces derniers jours, les intentions de vote en sa faveur s'érodent et sa campagne tardive n'a toujours pas de « dynamique » selon les instituts. Alors dans le camp de la macronie on prend désormais au sérieux une possible victoire de Le Pen et après avoir longtemps réservé les attaques à Valérie Pécresse, on cible désormais la candidate du RN en rappelant son pedigree d’extrême droite et sa proximité avec Vladimir Poutine. En campagne dans le Finistère, Emmanuel Macron a appelé mardi les Français à être « indéfectiblement européens » et a dénoncé « les projets néfastes et mortifères » des candidats à l’Elysée qui veulent « tourner le dos à l’Europe ». Si à la différence de 2017, Marine Le Pen dit ne plus vouloir sortir de l’Union européenne, ni de l’euro, elle veut toujours la primauté du droit français sur le droit européen, ce qui équivaut pour certains juristes à un « Frexit » de fait. Le président candidat a également lancé à la presse : « Ce n’est pas chez moi qu’il faut chercher de la complaisance avec M. Poutine, ce n’est pas chez moi qu’il faut chercher des financements du côté de la Russie. C’est chez d’autres candidats. » Une allusion au fait que la dirigeante d’extrême droite a été reçue par le chef du Kremlin en 2017 et que son parti continue de rembourser un prêt d’environ 9 millions d’euros à un créancier russe, contracté en 2014. Les Français « ne croient plus au loup-garou », a estimé de son côté ce mercredi sur Europe 1 Marine Le Pen persuadée que la diabolisation du Rassemblement national (RN) par ses concurrents ne fonctionne plus. Souhaitant éviter tout faux pas, la candidate d’extrême droite a annulé plusieurs évènements cette semaine dont un déplacement ce mercredi en Île-de-France, et se prépare pour son dernier grand meeting en terrain conquis, jeudi à Perpignan. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il consolide sa place de troisième homme avec des intentions de vote comprises entre 15 et 17 % selon les sondages. En progression depuis plusieurs semaines, le candidat de l’Union populaire pense plus que jamais pouvoir s’immiscer entre ce duo annoncé comme il l’a montré dans les médias et mardi soir lors d’un meeting à Lille relayé dans onze villes grâce à des hologrammes. « Le duel Macron-Le Pen n’aura pas lieu. J’ai une sérieuse probabilité d’être au second tour. M. Macron ferait bien de se demander s’il est certain qu’il sera au second tour ! », a-t-il lancé, sur l’antenne de Sud Radio. Alors dans ces trois derniers jours de campagne, les candidats jettent leurs dernières forces cherchant à convaincre les électeurs encore indécis, notamment les jeunes et les primo-votants chez qui la participation était particulièrement faible en 2017. Et ce d’autant plus qu’une abstention record - environ 30 % selon certains sondages - plane sur la présidentielle alors que près d’un Français sur deux (49 %) estiment que cette campagne n’a pas assez abordé les sujets qui concernent leur quotidien (pouvoir d’achat, logement, santé et déserts médicaux…) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 06 Apr 2022 - 1h 06min - 1121 - ZELENSKY : COUP DE COLÈRE CONTRE POUTINE... ET L'ONU – 05/04/22
ZELENSKY : COUP DE COLÈRE CONTRE POUTINE... ET L'ONU – 05/04/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ANTOINE VITKINE Journaliste Réalisateur du documentaire « La vengeance de Poutine » On garde toujours le doc ANNIE DAUBENTON Journaliste spécialiste de l’Ukraine Auteure de « Ukraine, l'indépendance à tout prix » V2 sans le livre JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexe » V2 sans le livre C’est une première en près de six semaines de conflit. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’exprimera ce mardi lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine, dominée par « le massacre de Boutcha » dont les images de civils exécutés et de fosses communes abritant de nombreux corps ont fait le tour du monde depuis samedi. Le nombre total de morts reste encore incertain. Mais selon justice ukrainienne, plus de 410 civils ont été retrouvés dans les territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes. Le président Ukrainien qui s’est rendu lundi sur place a dénoncé des « crimes de guerre » et un « génocide ». « Le temps viendra quand chaque Russe apprendra toute la vérité sur qui d'entre leurs compatriotes a tué. Qui a donné les ordres », a déclaré Volodymyr Zelensky cette nuit dans une vidéo, appelant à livrer davantage d'armements à son pays et à renforcer les sanctions contre Moscou. Lundi, les Etats-Unis et le Canada ont annoncé de nouvelles mesures à venir contre la Russie, quand Paris et Berlin ont décidé de suivre un mouvement amorcé dès la semaine dernière dans plusieurs pays de l’Union européenne (UE) en expulsant massivement des diplomates russes suspectés d’espionnage. Trente-cinq d’entre eux quitteront la France en raison de leurs « activités contraires à l’intérêt [du pays] », « une quarantaine d’autres devront partir d’Allemagne parce qu’ils représenteraient une menace pour les personnes recherchant une protection », a déclaré la ministre des Affaires étrangères allemande. D’autre part, « Nous devons rehausser notre réponse en matière de sanctions » a affirmé Annalena Baerbock. Depuis plusieurs jours, un cinquième paquet de sanctions contre la Russie est en préparation au sien de l’UE et la Commission européenne va le soumettre ce mercredi aux Vingt-sept. Parmi les mesures proposées on trouve un embargo sur les importations de charbon et caoutchouc, ainsi que l'interdiction d'exporter des semi-conducteurs et des machines-outils de pointe. Le pétrole et le gaz russe restent en revanche pour l’instant hors du champ d'application des sanctions européennes, malgré la pression de plusieurs Etats membres. De son côté, le président russe Vladimir Poutine a suspendu lundi la procédure de visa simplifiée pour les représentants et les journalistes des pays européens. La Russie a également prévenu ce mardi qu’« elle répondra de manière proportionnelle aux expulsions de ses diplomates ordonnées par un certain nombre de pays occidentaux ». Dans un message sur Telegram, l'ancien président du pays et directeur adjoint du conseil national de sécurité, Dmitri Medvedev a écrit : « tout le monde connaît la réponse : elle sera symétrique et destructrice pour les relations bilatérales ». « Qui ont-ils puni ? En premier lieu, eux-mêmes ». D’autre part, Moscou rejette toujours toute responsabilité dans le massacre de Boutcha, le Kremlin et le ministre russe des Affaires étrangères évoquant des « falsifications » et des mises en scène ukrainiennes. Mais des images satellites montrent que des cadavres étaient dans les rues de Boutcha depuis au moins trois semaines – quand Moscou contrôlait la ville, donc. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 05 Apr 2022 - 1h 05min - 1120 - MASSACRE DE BOUTCHA : POUTINE VA-T-IL PAYER ? – 04/04/22
MASSACRE DE BOUTCHA : POUTINE VA-T-IL PAYER ? – 04/04/22 Invités Pascal BONIFACE Directeur de l’IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques Alain BAUER Professeur de criminologie – CNAM Auteur de « L’encyclopédie des espionnes et des espions » Elsa VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » Général Vincent DESPORTES Ancien directeur de l’École de guerre Professeur de stratégie à Sciences Po Des civils exécutés d’une balle dans la nuque, parfois les mains liées dans le dos, gisants dans les rues, dans leurs voitures ou devant chez eux. Des corps calcinés après avoir été criblés de balles, des fosses communes débordant de cadavres. Les images de carnage et de dévastation de Boutcha en périphérie de Kiev ont fait le tour du monde depuis samedi et révulsé les Occidentaux, comme le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a parlé d'un « coup de poing à l'estomac ». Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit dimanche « profondément choqué par les images de civils tués à Boutcha », et le bureau des droits de l'Homme des Nations unis a évoqué de « possibles crimes de guerre ». Le nombre total de morts reste encore incertain. Selon la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova, les corps sans vie de 410 civils ont pour l’instant été retrouvés dans les territoires de la région de Kiev récemment repris aux troupes russes. Accusant l'armée russe d'avoir commis un « génocide » dans les villes ukrainiennes qu'elle a occupées près de Kiev, le président ukrainien Volodimir Zelensky a assuré que « tous ceux qui sont responsables de ces crimes devront rendre des comptes devant la justice, y compris ceux qui ont donné les ordres ». L'Union européenne et plusieurs de ses Etats membres ont également accusé l'armée russe de s'être rendue coupable de « nouvelles atrocités » et souhaitaient que la Cour internationale de Justice (CIJ) de l'Onu se saisisse de tous les cas de crimes de guerre présumés. A la demande de la France et de l’Allemagne, les Européens sont aussi en train de discuter d'un alourdissement des sanctions contre Moscou. De son côté, le ministère russe de la Défense a nié tout massacre dans la ville ukrainienne de Boutcha et a accusé les autorités ukrainiennes de se livrer à une « provocation » en diffusant des images de corps de civils. Alors que s’est-il passé à Boutcha ? Comment prouver des crimes de guerre ? Les images ne suffisent pas, il faut collecter des preuves. La Cour pénale internationale a ouvert une enquête dans ce sens dès le mois de mars et en Ukraine, le travail de collecte a déjà commencé malgré les difficultés liées à la guerre. Car si l’armée russe s'est retirée rapidement du nord, elle se replie vers l’est et le sud du pays, et elle continue à bombarder. Quelle est la situation en Ukraine ? Pourquoi l’armée russe s’est-elle retirée du nord du pays ? Quel rôle jouent les services secrets occidentaux dans ce conflit ? Enfin alors que la guerre a révélé l'efficacité des services de renseignements américains, la France est aujourd'hui pointée du doigt pour sa mauvaise analyse des intentions de Vladimir Poutine. Et le général Éric Vidaud, directeur du renseignement militaire a été remercié le 31 mars dernier. Le renseignement français a-t-il failli ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 04 Apr 2022 - 1h 05min - 1119 - POUTINE : "MAL INFORMÉ"... ET ISOLÉ ?"
Au 38ème jour de l’invasion russe en Ukraine, les troupes Russes “se retirent rapidement” du Nord du pays, d’après les autorités ukrainiennes, pour se redéployer dans l’est et le sud du pays. Un changement tactique après une série de revers pour l'armée russe, qui apparaît de plus en plus fragilisée. D’après les services secrets britanniques et américains, le chef d'Etat Vladimir Poutine serait plus isolé que jamais au sein de son exécutif. Son état-major n’oserait plus lui dire ce qui se passe véritablement sur le champ de bataille. Tandis que les Ukrainiens affirment avoir libéré 11 localités de la région de Kherson, dans le Sud du pays, ainsi que les villages de Sloboda et Lukashivka, au sud de Chernihiv, de premiers cas de mutinerie apparaîtraient au sein de l’armée russe, prise de court par la résistance ukrainienne. Jeudi, à l'Université nationale australienne de Canberra, le chef de l'agence de renseignement britannique GCHQ, Jeremy Fleming, a estimé que ses services avaient «vu des soldats russes - à court d'armes et le moral en berne - refuser d'exécuter les ordres, saboter leur propre équipement et même abattre accidentellement leur propre avion». Jeudi, les soldats russes ont évacué la centrale de Tchernobyl après avoir reçu des « doses significatives » de radiations en creusant des tranchées sur le site, hautement contaminé, selon la compagnie nationale d'électricité ukrainienne, Energoatom. Petro Kotin, président de l’entreprise, a précisé que les Russes « sont entrés dans la forêt, le territoire le plus irradié pendant la catastrophe ». Là où « les morceaux de combustible étaient tombés après l'explosion. Il y a aussi des lieux d'enfouissement de déchets nucléaires très radioactifs ». Dans ces bois, l'armée russe construisaient des fortifications, là où la radioactivité est si élevée que des cas de « maladie » dus à la radioactivité auraient été recensés dans les rangs de l'envahisseur. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des hélicoptères ukrainiens auraient mené un raid éclair sur le territoire russe. Le Kremlin a accusé l'Ukraine d'avoir mené une frappe aérienne contre un dépôt pétrolier à Belgorod, dans l'ouest de la Russie. Le gouvernement ukrainien n'a de son côté pas confirmé être à l'origine de l'attaque. Mais si c’était le cas, il s’agirait de la première attaque de l’aviation ukrainienne en territoire russe depuis le début du conflit. Un événement. En Ukraine, l’accès aux soins est une lutte quotidienne. A Lviv, grande ville de l’ouest du pays, les déplacés affluent pour se faire soigner. Dans les centres de premier secours, des citoyens sont formés à prodiguer les premiers soins. Ils apprennent par exemple à faire des garrots pour les blessés. Une aide psychologique est également apportée aux déplacés, dont certains sont en état de choc. Par ailleurs, la fuite des réfugiés se poursuit : ils sont désormais 4 millions à avoir quitté le pays, accueillis notamment dans la Hongrie voisine. Un remarquable élan de solidarité s’est créé face aux vagues de déplacés. Le très conservateur chef d’Etat Viktor Orban semble avoir opéré un virage à 180 degrés sur ce sujet de l’asile. « Tous ceux qui fuient l’Ukraine trouveront un ami en Hongrie », a-t-il promis dès le début de la guerre. Une position qui tranche avec la politique migratoire du pays lors de la crise de 2015, lors de laquelle des barbelés ont été installés aux frontières du pays. Dans quel état de désorganisation se trouve l’armée russe, et que prépare-t-elle? Comment expliquer tous ces revers, et un tel niveau d’impréparation? Poutine est-il de plus en plus déconnecté de la réalité du champ de bataille, comme le prétendent les services de renseignements occidentaux? Dans quelles conditions les Ukrainiens blessés ou traumatisés par les combats sont-ils soignés dans le pays ? Comment expliquer le revirement du hongrois Viktor Orban vis-à-vis des réfugiés ? LES INVITÉ.ES : - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs » - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe
Sat, 02 Apr 2022 - 1h 06min - 1118 - HAUSSE DES PRIX : CE N'EST QU'UN DÉBUT... – 01/04/22
HAUSSE DES PRIX : CE N'EST QU'UN DÉBUT... – 01/04/22 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute Finance CHRISTINE KERDELLANT Rédactrice en chef – « Les Echos » EMMANUELLE SOUFFI Journaliste spécialiste des questions sociales « Le Journal du Dimanche » MATHIEU PLANE Économiste Directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE Ecarté en début de campagne au profit des thématiques sur la sécurité et l’immigration, le pouvoir d'achat revient au cœur de la présidentielle 2022 depuis quelques semaines. Un sujet prioritaire pour 57 % des Français selon un sondage Elabe loin devant la santé publique (28%) qui arrive en deuxième position des préoccupations de cette campagne. Il faut dire que l’inflation explose et que le porte-monnaie des Français est rudement mis à l'épreuve. L'inflation explose, elle a bondi en mars de 4,5 % sur un an en France, 7 % pour l'Italie, 7,3 % pour l'Allemagne, 8,3 % en Belgique et 9,8 % pour l'Espagne. Une envolée, tirée par la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation dans un contexte de guerre en Ukraine et de forte reprise de l’épidémie de Covid-19 en Chine, qui pourrait encore s’accélérer dans les mois à venir selon les analystes. Dans la zone euro, l'inflation pourrait atteindre 9 % à son pic cet été. Dans ce contexte, les candidats à l’élection présidentielle multiplient les propositions pour tenter de s’imposer sur ce thème quand le gouvernement enchaînent les mesures : chèque énergie, bouclier tarifaire sur le gaz, plafonnement des tarifs de l’électricité… Dernier lancement en date ce vendredi, avec une remise de 15 centimes sur le prix du litre de carburant. Mais les Français demeurent sceptiques. Ainsi selon les résultats d'une enquête Ipsos Sopra-Steria pour France Télévisions et Radio France, 74 % d’entre eux estiment que le pouvoir d'achat s'est dégradé ces cinq dernières années et 63 % que l’action de l’exécutif a profité principalement aux catégories privilégiées. Par ailleurs si les personnes sondées estiment que les femmes et hommes politiques peuvent agir sur ce sujet, les candidats à l'élection présidentielle les convainquent peu et ils sont 84 % à craindre une augmentation très importante des prix de l'énergie (84 %), des carburants (79 %) et des produits de consommation courante (70 %). Une inquiétude qui pousse de plus en plus d’automobilistes à passer à l’éthanol moins taxé, en achetant une voiture essence adaptée d’origine ou en faisant installer un boîtier homologué. Alors jusqu’où peut aller l’inflation ? Pourquoi les prix flambent-ils ? Que penser de l’envolée des taux d’intérêt américains depuis une semaine ? Quelles sont les propositions des candidats sur le pouvoir d’achat ? Rouler à l'éthanol, une solution d'avenir ? Enfin que se passe-t-il en Chine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 01 Apr 2022 - 1h 05min - 1117 - L’HYPOTHÈSE LE PEN – 31/03/22
L’HYPOTHÈSE LE PEN – 31/03/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l’innovation politique RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter - « Le Monde » NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » FRANÇOIS MIQUET-MARTY Président de Viavoice - Cabinet d'études, conseil et stratégie A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, c’est un sondage qui n’est pas passé inaperçu dans les états-majors. Selon la dernière enquête Elabe, Emmanuel Macron est toujours donné en tête dans les intentions de vote au premier tour, autour de 28 %, mais Marine Le Pen, la cheffe du RN, dans une dynamique positive depuis plusieurs jours, atteint 21,5 % et l'écart se réduit toujours un peu plus au second tour. Ainsi le président-candidat récolterait désormais 52,5 % d'intentions de vote au second tour face à la candidate d’extrême droite, donnée à 47,5 %. Début mars, au début de la guerre en Ukraine, le chef d'Etat était crédité de 61 % des intentions de vote contre 39 % pour la candidate d'extrême droite. Aujourd’hui seuls 5 points sépareraient Emmanuel Macron de sa concurrente, et certains pointent le fait que les deux candidats sont désormais « dans la marge d'erreur ». De quoi inquiéter la macronie d’où une petite musique monte : et si Marine le Pen arrivait plus haut qu’on ne le croit ? Serait-elle en mesure de gagner au deuxième tour ? Dans le camp présidentiel certains commencent à s’en alarmer publiquement. C’est le cas notamment de Gérald Darmanin. Invité sur France 5 jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur a déclaré : « J'ai toujours pensé que Madame Le Pen, que je rencontre depuis que je fais de la politique, est dangereuse. Elle est dangereuse pour le président de la République, elle peut remporter cette élection présidentielle ». En meeting hier dans le Val-de-Marne, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a tenu des propos similaires et exhorté les électeurs à se mobiliser. De son côté, Emmanuel Macron, a critiqué ce jeudi la « banalisation » de l'extrême droite mais s'est refusé à commenter le risque d'une victoire de Marine Le Pen. « Il y a un tandem d'extrême droite, que je combats », a lancé le président-candidat lors d'un déplacement en Charente-Maritime où il a été une nouvelle fois interpellé sur le recours du gouvernement aux cabinets de conseil. Donné troisième dans les intentions de vote à 15,5 %, Jean-Luc Mélenchon continue sa progression et croit toujours en ses chances pour le second tour. Mais il a annoncé ce jeudi qu’il fera une consultation dans le cas d’un scénario similaire à 2017, avant de donner une consigne de vote. Le premier tour n’est pas déjà « joué », mais « de toute façon le vote Marine Le Pen, le vote d’extrême droite, n’est pas une option pour nous », a précisé le numéro deux de la France insoumise, Adrien Quatennens, tout en estimant qu’appeler à « faire barrage » à la candidate du RN pourrait avoir « un effet contreproductif ». Derrière, la candidate LR Valérie Pécresse est, elle, toujours à la peine. Contrainte de s’isoler pendant quelques jours cause du Covid, la candidate LR veut remettre en mouvement sa campagne et faire mentir « le scénario écrit d’avance » d’un duel final Macron-Le Pen. Un énième nouveau départ pour celle qui se retrouve aujourd’hui au coude-à-coude avec Éric Zemmour dans les intentions de vote (autour de 10 %), et qui ne pourra pas compter sur la présence de Nicolas Sarkozy lors de son ultime meeting francilien dimanche. Dans son édition de ce mercredi, Le Parisien a ainsi révélé que l’ancien président avait décliné une nouvelle fois l’invitation de la prétendante de la droite à l'Élysée. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 31 Mar 2022 - 1h 05min - 1116 - NÉGOCIER, BOMBARDER... LE DOUBLE JEU DE POUTINE – 30/03/22
NÉGOCIER, BOMBARDER... LE DOUBLE JEU DE POUTINE – 30/03/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES Ancien directeur de l’École de guerre Professeur de stratégie à Sciences Po ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » CAROLE GRIMAUD POTTER Analyste géopolitique Spécialiste de la Russie et des espaces post-soviétiques Cinq semaines après le début la guerre en Ukraine, le conflit entre-t-il dans une nouvelle phase ? La question est posée alors que la Russie a promis mardi de « radicalement » réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens « substantiels » à Istanbul. Le président ukrainien Volodymy Zelensky a lui évoqué des signaux « positifs » dans les pourparlers avec la Russie dans un message publié sur Telegram. Mais aujourd’hui le Kremlin a fait volte-face et a affirmé que les négociations avec Kiev n’ont donné lieu à rien de « très prometteur ». « Il y a beaucoup de travail à accomplir », a ajouté à la presse le porte-parole de la présidence russe douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations. Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a obtenu ce mercredi auprès de son allié chinois une réaffirmation de l'amitié « sans limite » des deux pays et annoncé l’avènement d’un nouvel ordre mondial « plus juste ». Alors que penser de cette séquence diplomatique ? L’état-major ukrainien parle de manœuvres russes pour tromper son armée tandis que le Pentagone, à Washington, dit ne pas voir de « vrai retrait » mais un « repositionnement » des forces russes qui pourraient préparer une « offensive majeure » ailleurs en Ukraine. Et « cela ne signifie pas que la menace contre Kiev soit terminée » a prévenu le ministère américain de la Défense, John Kirby. « Il y a ce que dit la Russie et ce que fait la Russie. Nous nous concentrons sur ce qu'elle fait », a par ailleurs déclaré le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Un porte-parole de Boris Johnson a estimé de son côté que Londres jugerait « Poutine et son régime sur ses actes, pas ses paroles ». La Russie niait, la veille du début de son offensive le 24 février, toute intention de faire la guerre à l'Ukraine. Récemment, elle a déclaré qu'elle se concentrerait sur les villes du sud du pays, pourtant elle n'a pas cessé les combats au nord et à l'est. Sur le terrain, les combats continuent et les bombardements se poursuivent sur Kiev et les grandes villes ukrainiennes. Une situation particulièrement suivie en Pologne où la crainte grandissante d’une attaque russe poussent de nombreux habitants à faire refaire leur passeport. Ainsi rien que dans la région des Basses-Carpates, par exemple, dans le sud du pays, la demande pour l’obtention d’un passeport a augmenté de 425 % à partir du 24 février. Alors que se passe-t-il en Ukraine ? Où en sont les négociations entre Moscou et Kiev ? L’oligarque russe Roman Abramovitch et des négociateurs de paix ukrainiens ont-ils été empoisonnés en début de mois ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Wed, 30 Mar 2022 - 1h 05min - 1115 - McKINSEY : UN « SCANDALE » AU COEUR DE LA CAMPAGNE ? – 29/03/22
McKINSEY : UN « SCANDALE » AU COEUR DE LA CAMPAGNE ? – 29/03/22 Invités BRUNO JEUDY Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » AURORE GORIUS Journaliste - « Les Jours.fr » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Auteur de « La France sous nos yeux » « S’il y a preuve de manipulation, que ça aille au pénal ! » Dimanche sur France 3, Emmanuel Macron n’a pas caché son agacement à propos d’une question sur l’affaire McKinsey qui pollue depuis quelques jours sa campagne. Alors que ses concurrents à la présidentielle se sont emparés du rapport du Sénat sur le recours du gouvernement aux cabinets de conseil et dénoncent un « scandale d’Etat », le président sortant a réfuté toutes « combines » et jugé « légitime » que des ministères se tournent vers « des prestataires extérieurs pour les aider ». Le Sénat a révélé le 17 mars que les contrats de l'Etat avec ces cabinets avaient « plus que doublé » entre 2018 et 2021, atteignant un record de plus d'un milliard d'euros en 2021. Les sénateurs ont par ailleurs saisi vendredi la justice pour « suspicion de faux témoignage » contre un dirigeant de McKinsey qui a affirmé lors d’une audition que son cabinet payait bien l'impôt sur les sociétés en France. Le sujet est politiquement sensible pour l'exécutif, accusé depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron de multiplier les contrats avec ces groupes privés de conseil qui sont intervenus « sur la plupart des grandes réformes du quinquennat » d’après les sénateurs. McKinsey est ainsi intervenu pour « éclairer les évolutions du métier d'enseignant » et a réalisé une étude sur leur rémunération au mérite (pour un montant total de 496 800 euros), sur la réforme du mode de calcul des aides personnalisées au logement (3,88 millions d'euros), auprès de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse à propos de la réforme des retraites (957 000 euros) ou encore dans le cadre de la campagne vaccinale contre le Covid-19 (12,33 millions). Le rapport pointe notamment des travaux « inégaux » qui n’apportent pas toujours satisfaction et estime que les résultats pourraient être meilleurs et moins chers en s’appuyant sur des ressources internes. Les sénateurs regrettent aussi une certaine forme d’opacité et pointent l’influence croissante de ces cabinets privés dans la prise de décision. L’affaire McKinsey peut-elle mettre en difficulté Emmanuel Macron dans cette dernière ligne droite ? Toujours tête des intentions de vote (27,5 %) devant Marine Le Pen (20 %), Emmanuel Macron enregistre cependant une perte de 3 points dans les sondages. Alors à moins de deux semaines du premier tour, descendre dans l’arène n’est plus une option. Lundi, le président et candidat à sa réélection a fait son premier déplacement de campagne à Dijon. Venu rencontrer des habitants pour défendre son programme social, il a été vivement interpellé sur son bilan et sur le pouvoir d'achat. « Est-ce que vous trouvez ça normal que je n'arrive plus à vivre de mes revenus ? », lui a demandé un agent commercial qui avec sa femme gagne 4000 euros par mois. « Tout flambe » « je suis devenu un salarié pauvre. Il ne me reste plus et je ne suis pas le seul (...) Mettez-vous à la place d'une famille française. Ça ne peut plus durer, les gens vont péter un câble ! », lui a-t-il lancé sur un ton décidé mais courtois. Emmanuel Macron a tenté de lui répondre, insistant sur la remise à la pompe de 18 centimes TTC par litre de carburant à partir de ce vendredi, sur le « bouclier » mis en œuvre pour limiter le prix du gaz et la baisse des impôts... Mais « je n’ai pas de solution magique car le drame des classes moyennes ce sont les dépenses contraintes qui augmentent », a-t-il reconnu, en soulignant l’importance maintenant de la « négo salariale ». Rattrapé par la question du pouvoir d’achat lors de son bain de foule, Emmanuel Macron est également revenu lundi sur la situation en Corse. Dénonçant des « violences inexplicables et inexcusables », le chef de l’Etat a appelé « à rester calme, dans le respect, l’esprit de dialogue qui doit être restauré au plus vite ». Le président suit de très près ce dossier corse, hautement inflammable. Il craint un nouvel embrasement, synonyme d’affaiblissement de l’autorité de l’État, depuis la mort d'Yvan Colonna. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tue, 29 Mar 2022 - 1h 05min - 1114 - 1er TOUR : TOUT EST ENCORE POSSIBLE ? - 28/03/22
1er TOUR : TOUT EST ENCORE POSSIBLE ? - 28/03/22 Invités ROLAND CAYROL Politologue – Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN) CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondages Elabe La campagne présidentielle entre dans la dernière ligne droite. Pour les candidats, c’est la dernière chance de convaincre les citoyens de se rendre aux urnes et d’essayer de contrer l’abstention. Vrai danger de l’élection, elle atteint, dans les derniers sondages, le niveau record de 30 %. Alors à moins de quinze jours du premier tour, les prétendants à l’Elysée tentent de réveiller leur base et jettent leurs dernières forces dans l’arène, à la fois tribuns de meetings, candidats de terrain ou dans les médias. Ainsi ce week-end était très politique avec quatre meetings - Jean-Luc Mélenchon à Marseille, Fabien Roussel à Toulouse, Yannick Jadot au Zénith de Paris et Eric Zemmour au Trocadéro. Un dernier grand raout pour le candidat d’extrême droite marqué une nouvelle fois par la polémique. Après le salut hitlérien d'un participant de son meeting à Toulon et des violences dans la foule à Villepinte, ce sont cette fois des « Macron assassin » qui ont retenti dans la foule et que le leader du parti Reconquête ! n’a pas désavoué. « Il n’a pas entendu ces propos » affirme-t-il mais l’affaire suscite un tollé dans la classe politique. Depuis la Guadeloupe, Marine Le Pen avait, elle, choisi de s’exprimer dans les médias. Mais le déplacement aux Antilles de la candidate d’extrême droite ne s’est pas déroulée comme prévu. Des manifestants ont perturbé samedi soir aux cris de « Le Pen dehors ! » ou « Le Pen raciste ! » la visite, contraignant l'ex-présidente du RN à interrompre l'enregistrement d'une interview et à être exfiltrée. Invité de Dimanche en politique France 3, le président de la République s’est dit « choqué » et a déploré une scène « inacceptable ». Emmanuel Macron est également revenu sur la polémique autour des contrats passés avec des cabinets externes et l’affaire dite McKinsey, du nom de ce cabinet de conseil dont les services ont été particulièrement utilisés par ses ministères. « On a l'impression qu'il y a des combines, c'est faux ». « Aucun contrat n’est passé dans la République sans qu’il respecte la règle des marchés publics. Que quiconque a la preuve qu’il y a manipulation mette le contrat en cause au pénal » a lancé le chef de l’Etat. Le Sénat a révélé le 17 mars que les contrats de l'Etat avec ces cabinets avaient « plus que doublé » entre 2018 et 2021, atteignant un record de plus d'un milliard d'euros en 2021. Les sénateurs ont par ailleurs saisi vendredi la justice pour « suspicion de faux témoignage » contre un dirigeant de McKinsey qui a affirmé lors d’une audition que son cabinet payait bien l'impôt sur les sociétés en France. Le sujet est politiquement sensible pour l'exécutif, accusé depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron de multiplier les contrats avec ces groupes privés de conseil qui sont intervenus « sur la plupart des grandes réformes du quinquennat » d’après les sénateurs. McKinsey est ainsi intervenu pour « éclairer les évolutions du métier d'enseignant » et réaliser une étude sur leur rémunération au mérite (pour un montant total de 496.800 euros), sur la réforme du mode de calcul des aides personnalisées au logement (3,88 millions d'euros) ou encore dans le cadre de la campagne vaccinale contre le Covid-19 (12,33 millions). Toujours en tête des intentions de vote (28 %) devant Marine Le Pen (17,5 %), Emmanuel Macron enregistre cependant une baisse notable (-2,5 points en 3 semaines) et dans les rangs d’En Marche la sérénité d’il y a quinze jours est passée. D’autant que les instituts rappellent que l’abstention, qui s’annonce élevée, peut faire mentir tous les sondages d’aujourd’hui. Alors chez les militants LREM des voix s’élèvent contre le risque de démobilisation et poussent le chef de l’Etat à faire campagne sur le terrain. En déplacement aujourd’hui à Dijon, Emmanuel macron s’est lui dit « ouvert au combat » avec ses concurrents. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Mon, 28 Mar 2022 - 1h 04min - 1113 - COVID : L'AVONS-NOUS OUBLIÉ TROP VITE ? – 26/03/22
Covid : l'avons-nous oublié trop vite ? LES INVITÉ.ES : - Patrick PELLOUX - Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l’AMUF - Caroline TOURBE - Journaliste sciences et médecine – « Le Point » - Nicolas BERROD - Journaliste « Le Parisien – Aujourd’hui en France » - Faïza BOSSY - Médecin généraliste Il s'était fait oublier ces dernières semaines, le voilà qui revient. Le Covid ferait une reprise en France. Depuis l'abandon du pass vaccinal et du masque en intérieur, les contaminations auraient augmenté de 36% dans le pays. 143 571 nouveaux cas exactement ont été recensés ce vendredi. Après Omicron, responsable de la vague épidémique de janvier, ce serait un de ses variants plus contagieux, le BA.2, qui serait la cause de ce rebond épidémique. Mais l'arrivée des beaux jours laisserait penser qu'une vague nouvelle n'est pas à craindre. Certains Français cependant, comme plusieurs médecins, regrettent une levée trop rapide des mesures. Ils pointent du doigt une décision électoraliste à quelques jours de l'élection présidentielle. L'Organisation Mondiale de la Santé a elle aussi jugée « brutale » cette initiative dans plusieurs pays européens. Emmanuel Macron a cependant affirmé cette semaine qu'il n'excluait pas de revenir à un port du masque plus étendu si les contaminations continuaient de grimper. En Asie, à Hong-Kong notamment, comme en Chine ou en Corée du Sud, les hôpitaux n'ont jamais été aussi débordés depuis le début de la pandémie. Et les reconfinements s'enchaînent dans ces régions où la stratégie « zéro Covid » est suivie pour faire face aux nouvelles envolées de la mortalité. En Chine, seuls 40 % des vaccinés ont bénéficié d'une troisième dose et le taux de vaccination tombe à moins de 40 % chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Un constat qui pourrait expliquer cette résurgence inédite des contaminations. Pendant ce temps-là, les anti-vaccins continuent de se faire entendre en France, sur les réseaux sociaux notamment. Et dans ce contexte de guerre en Ukraine, certains affichent un positionnement pro-Poutine sur fond de complotisme. Pour eux, le « récit officiel » sur le coronavirus a laissé place à un autre, celui pro-Ukraine, une nouvelle « manipulation des masses » en somme, selon eux. Florian Philippot, anti-vaccin notoire, a par exemple fait parler de lui le jour du début de la guerre ne Ukraine, en tweetant que « Les Français ont bien plus à craindre de Macron que de Poutine ». Alors, devons-nous craindre une nouvelle vague épidémique de grande ampleur en France ? La situation sanitaire en Asie présage-t-elle d'un retour catastrophique du Covid en Europe ? Jusqu'où peut aller le complotisme dans certaines franges de la population française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sat, 26 Mar 2022 - 1h 06min - 1112 - GUERRE EN UKRAINE : LE TOURNANT ? – 25/03/22
GUERRE EN UKRAINE : LE TOURNANT ? – 25/03/22 Invités GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute finance SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense – « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone Alors que les combats se poursuivent dans les grandes villes ukrainiennes pilonnées par les forces russes depuis un mois, Joe Biden se rend ce vendredi en Pologne, près de la frontière ukrainienne. Cette visite du président américain intervient au lendemain d’un marathon diplomatique à Bruxelles, au cours duquel il a multiplié les sommets – Otan, G7, UE – et les annonces. Ainsi Joe Biden a promis hier à Bruxelles pour la première fois une « réponse » de l’Otan dans le conflit en Ukraine si la Russie y recourait à l’arme chimique. Les Alliés ont également décidé « de fournir des équipements pour aider l'Ukraine à se protéger contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires », se disant « préoccupés » par la possibilité de l'utilisation de telles armes dans le pays. Des équipements de protection vont aussi être fournis aux forces de l'Otan déployées sur le flanc oriental. Sur le front économique, les pays du G7 et de l’Union européenne ont décidé de consolider les décisions déjà prises en sanctionnant toute transaction impliquant les réserves d’or de la Russie, pour éviter que Moscou ne contourne ainsi les mesures d’isolement financières prises. Mais c’est surtout la question du gaz et du pétrole russes qui a occupé les discussions des 27. Tout le monde a bien conscience que ces achats financent la guerre russe mais l’embargo ne fait pas l’unanimité. Car stopper net les importations de gaz russe reviendrait à priver d’énergie toute une partie de l’Europe. Ces dernières représentent 45 % des achats européens, 55 % pour l’Allemagne, et sont l’essentiel de la consommation de la Finlande, de la Hongrie ou encore de la République tchèque. Alors des alternatives doivent être rapidement trouvées. Pour cela un groupe de travail va être mis en place par l’UE et les Etats-Unis afin d’assurer une sécurité énergétique « en prévision de l’hiver prochain et du suivant » et d’attaquer la Russie au porte-monnaie. Le président américain s’est déjà engagé à fournir plus de pétrole et de gaz naturel liquéfié. L'Allemagne de son côté a décidé de fortement réduire sa dépendance énergétique envers la Russie d'ici la fin de l'année. Berlin veut notamment se passer de son charbon d'ici l'automne et de son pétrole à la fin 2022. La veille le ministre de l’Economie allemande avait critiqué une « rupture de contrat » après l'annonce par le président russe que Moscou n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros en échange de ses livraisons de gaz à l'Union européenne. « Il est clair que le fait de livrer nos marchandises à l'UE, aux États-Unis, et de recevoir des dollars, des euros, d'autres devises, n'a plus aucun sens pour nous » avait déclaré mercredi Vladimir Poutine. Il avait également laissé entendre que d'autres exportations russes seraient concernées, les Occidentaux ayant gelé quelque 300 milliards de dollars de réserves russes détenues à l'étranger, une mesure que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifiée de « vol ». Mais ce vendredi, le ministre russe de la Défense a annoncé que la première phase de son offensive en Ukraine était terminée et que ses forces allaient désormais se concentrer sur le Donbass. Il a précisé qu’il s’agissait de l’une de ses options au lancement de l’« opération spéciale », l’autre étant la conquête de l’ensemble de l’Ukraine. Alors que signifie cette déclaration ? Est-ce un tournant dans la guerre ? Quel est l’impact des sanctions occidentales en Russie ? Gaz, matières premières, céréales… quelle interdépendance économique entre l’UE et la Russie ? Les entreprises françaises doivent-elles rester dans le pays ? Enfin avec la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a mis en garde, jeudi, contre une crise alimentaire sans précédent et a dévoilé un plan d’action pour éviter la pénurie de nourriture. Quel est-il ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Fri, 25 Mar 2022 - 1h 05min - 1111 - FACE À POUTINE : JUSQU'OÙ IRA L'OTAN ? – 24/03/22
FACE À POUTINE : JUSQU'OÙ IRA L'OTAN ? – 24/03/22 Invités BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l’analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS ALEXANDRA DE HOOP SCHEFFER Politologue spécialiste des relations transatlantiques et de l’OTAN MARION VAN RENTERGHEM Grand reporter - « L’Express » SYLVIE BERMANN Ancienne ambassadrice de France en Russie Cela fait un mois que la Russie a lancé ses troupes sur l'Ukraine et qu'elle bombarde sans relâche les grandes villes du pays. Mais l'armée russe ne parvient pas à s'en emparer totalement car au sol, les contingents ne progressent plus. Par endroits, même, ils reculent. C'est le cas à Kiev. Les renseignements américains notent maintenant que l’armée russe commence à établir des positions défensives pour encercler pendant longtemps la capitale. L'offensive russe en Ukraine « s'enlise malgré toutes les destructions qu'elle provoque jour après jour » a estimé mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz alors que plusieurs experts militaires évoquent « un point de bascule ». Jusqu’à présent, la seule ville prise par les Russes est Kherson dans le sud du pays. Ailleurs les frappes russes se poursuivent et le président ukrainien a accusé ce jeudi Moscou d’utiliser des « bombes au phosphore ». « Ce matin (…), il y a eu des bombes russes au phosphore. Des adultes ont été tués et des enfants ont été tués à nouveau », a-t-il lancé dans un message vidéo publié sur son compte Telegram. Volodymyr Zelensky a par ailleurs demandé aux pays de l’Otan de fournir « une aide militaire sans restriction » à son pays, pour qu’il puisse faire face à l’armée russe que Kiev affronte pour l’instant « dans des conditions inégales ». Ce nouvel appel du chef d’état ukrainien survient alors que l’activité diplomatique est intense ce jeudi à Bruxelles. La journée est en effet rythmée par un enchaînement de sommets dans la ville, Otan, G7 et Conseil européen, en présence de Joe Biden. Le président américain a en effet décidé de laisser tomber les visioconférences et de venir en personne en Europe pour participer avec ses partenaires à ce marathon diplomatique, avant de se rendre en Pologne vendredi et samedi. Il y sera question de nouvelles sanctions, de l’aide militaire, l'envoi de renforts en Europe de l'Est, du gaz et du pétrole russes mais aussi de l’accueil des réfugiés ukrainiens. Selon l’ONU, dix millions de personnes ont quitté leurs foyers en Ukraine depuis le début de l’offensive russe dont près de 3,5 millions sont réfugiés à l’étranger, les deux-tiers en Pologne. En à peine trois semaines, le nombre de réfugiés surpasse ainsi les pics atteints sur une année entière au moment de la crise migratoire de 2015 et 2016. Il devance déjà celui de la guerre de Bosnie-Herzégovine dans les années 1993-1995. Les Etats-Unis se sont dit prêts ce jeudi à accueillir « 100 000 réfugiés ukrainiens et autres personnes fuyant l’agression de la Russie ». Alors après un mois de conflit en Ukraine, où en sont les forces russes ? Que signifie la présence de Joe Biden en Europe ? Qu'attendent les États-Unis des réunions de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne ? L’Europe peut-elle se passer du gaz et du pétrole russes ? Enfin comment organiser l’accueil des réfugiés ukrainiens ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Thu, 24 Mar 2022 - 1h 05min - 1110 - UKRAINE : POUTINE FACE À L'ENLISEMENT – 23/03/22
UKRAINE : POUTINE FACE À L'ENLISEMENT – 23/03/22 Invités FRÉDÉRIC ENCEL Géopolitologue Auteur de « Les voies de la puissance » ÉLISE VINCENT Journaliste spécialiste des questions de défense - « Le Monde » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ancien humoriste et acteur, communique sur tous les tons dans ses vidéos publiées sur les réseaux sociaux et ses interventions devant les élus du monde entier, américains, britanniques, israéliens, allemands, japonais, italien. Et il sait trouver les mots pour convaincre ses alliés à l’Ouest. Chaque jour, ou presque, l’omniprésent président ukrainien publie sur les réseaux sociaux ses visites auprès des soldats, des photos de bâtiments et de villes bombardées, de blessés transportés à l'hôpital ou de survivants terrés dans les bunkers. Il donne à voir les dégâts de la guerre mais aussi annonce le soutien de tel ou tel pays, ses discussions avec des chefs de l’État et des élus. Car jamais le président d’un pays en guerre ne s’était autant adressé à des Parlements, et à travers eux, aux citoyens pour les convaincre d’apporter davantage d'aides à son pays. Et à chaque fois il adapte son discours, en citant Shakespeare et Churchill devant les parlementaires britanniques, Pearl Harbor et le discours de Martin Luther King à l’adresse des représentants américains. Cet après-midi, c’est aux députés et sénateurs français qu’il s’est adressé par visioconférence : « Marioupol, ça rappelle les ru