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3248 - Comment font les oiseaux migrateurs pour dormir au dessus des océans ?
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  • 3248 - Comment font les oiseaux migrateurs pour dormir au dessus des océans ?

    On sait que les oiseaux migrateurs se déplacent sur des distances impressionnantes. Certains sont ainsi capables de franchir des milliers de kilomètres sans cesser de voler pendant des mois.


    Dès lors, certaines questions se posent. Ainsi, comment ces oiseaux s'y prennent-ils pour dormir pendant ces marathons aériens ?


    Une équipe de chercheurs allemands a voulu en avoir le cœur net. Ils se sont donc rendus sur les îles Galapagos, où se réfugient volontiers les frégates du Pacifique, une espèce d'oiseaux migrateurs.


    Les scientifiques ont alors fixé sur quelques-uns de ces oiseaux des capteurs capables d'enregistrer leur activité cérébrale. En examinant les données recueillies, les chercheurs ont constaté que ces oiseaux faisaient, tout en volant, de très courtes siestes.


    Dans ce cas, l'un de leurs hémisphères cérébraux restait en éveil. Il s'agit donc plus d'une somnolence que d'un véritable sommeil. Mais les résultats montrent que les frégates dorment parfois complètement, volant dès lors à l'aveugle, les deux yeux fermés.


    D'autres recherches ont été consacrées aux modalités de repos des oiseaux migrateurs. Ainsi, une récente étude a montré l'importance des courants de vent, notamment ascendants.


    En effet, certaines espèces d'oiseaux migrateurs choisissent leur route en fonction de ces courants, qui les élèvent de manière durable au-dessus des flots et leur permettent de planer de longues heures, sans avoir à battre des ailes.


    Ils peuvent ainsi économiser de l'énergie et prendre du repos. Mais, pour se remettre de leurs fatigues, ou même pour dormir, les oiseaux migrateurs ont trouvé une autre solution.


    En effet, ils utilisent les bateaux comme haltes. Ainsi, des chercheurs ont remarqué que, durant une traversée de 25 jours, des oiseaux appartenant à 13 espèces s'étaient arrêtés sur leur bateau.


    Ils ont même estimé la durée moyenne de cette halte, propice au repos, à 42 minutes. On considère que près de 4 millions d'oiseaux migrateurs pourraient faire des pauses régulières sur des navires sillonnant la Méditerranée.


    Ce qui montre la faculté d'adaptation de ces volatiles et l'influence des activités humaines sur leur comportement migratoire.



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    Thu, 02 May 2024 - 1min
  • 3247 - Pourquoi la ville engloutie d'Hélikè est-elle célèbre ?

    Le mythe de l'Atlantide, cette île engloutie par les flots, à la suite d'un cataclysme déclenché par Zeus, a toujours enflammé les imaginations.


    Mais une catastrophe comme celle qui a donné naissance à cette légende ne relève pas seulement du mythe. En effet, il existe bel et bien une cité qu'un séisme, suivi d'un tsunami, envoya au fond de la mer.


    Cette cité se nommait Hélikè. Elle était située en Achaïe, une région du nord-ouest du Péloponnèse. Dédiée à Poséidon, le dieu de la mer, comme l'Atlantide, la ville était un véritable carrefour d'échanges.


    Mais son rôle politique n'en était pas moins éminent. Elle était en effet à la tête de la Ligue achéenne, qui comprenait 12 cités et contrôlait presque tout le Péloponnèse.


    De par sa situation, le lieu où est érigé la cité connaît des séismes réguliers. Mais aucun tremblement de terre ne s'était manifesté avec la violence de celui qui ébranle la ville en 373 avant J.-C.


    La secousse est si forte qu'elle détruit la plupart des bâtiments de la ville. Il est même probable que, sous le coup de ce séisme hors normes, une partie de la ville se soit retrouvée sous l'eau.


    Mais une autre conséquence du séisme va effacer Hélikè de la surface de la terre. Le tremblement de terre provoque en effet un tsunami. L'eau en furie aurait d'abord déferlé sur la rive opposée du golfe de Corinthe, puis serait revenue, avec une puissance décuplée, s'écraser contre la ville à demi submergée.


    Cette catastrophe lui porte le coup fatal et entraîne la ville et ses habitants au fond de la Méditerranée.


    Ce tragique destin suscite nombre de légendes. Pour certains, cette cité engloutie ne peut être que la mythique Atlantide. Il aura fallu, pour dissiper la légende, attendre qu'une archéologue grecque et un astrophysicien américain lancent, en 1988, un ambitieux projet de recherche.


    Et, en 2001, ces fouilles ont finalement abouti à la redécouverte de l'antique cité Elle était enfouie dans une ancienne lagune, située près d'un village d'Achaïe.




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    Wed, 01 May 2024 - 1min
  • 3246 - Comment une éclipse a sauvé la vie de Christophe Colomb ?

    On sait qu'en débarquant sur une île des Bahamas, en 1492, Christophe Colomb venait, sans le savoir, de découvrir un nouveau continent. Mais le navigateur organisera trois nouveaux voyages vers ces terres dont il ne doutera jamais qu'elles appartenaient à l'Asie.


    Sa dernière expédition, entre 1502 et 1504, est la moins bien connue. Elle l'amènera à aborder au Honduras, à la Jamaïque et au Panama actuels. Mais la maladie de nombreux membres de l'équipage, lui-même étant atteint de la malaria, et un temps souvent exécrable compromettent le succès de ce voyage.


    À la fin de l'année 1503, la situation de Christophe Colomb, dont les deux derniers bateaux s'étaient échoués sur les rivages de la Jamaïque, devient critique.


    Quand, fin juin 1503, les caravelles étaient arrivées en vue des côtes de la Jamaïque, tout s'était d'abord bien passé. En effet, les habitants se montrent accueillants envers l'équipage et lui apportent des vivres.


    Mais Colomb a besoin de temps pour réparer les navires, rongés par l'humidité et les vers marins. Et, peu à peu, la population commence à rechigner, trouvant que l'approvisionnement de ces étrangers lui coûte trop cher. Les vivres commencent donc à manquer.


    Alors Christophe Colomb a recours à un stratagème. Parmi ses livres de bord, il possède un almanach, écrit par l'astronome espagnol Abraham Zacuto. Cette publication, très courante à l'époque, indique notamment les phases de la Lune.


    Et le navigateur remarque qu'elle prévoit, pour le 1er mars 1504, une éclipse lunaire totale, visible dans toute l'Amérique du Sud. Convoquant les habitants, il leur dit alors que son dieu, très courroucé par leur attitude, va montrer un signe de sa colère.


    Et ce courroux se manifestera par un changement d'aspect de la Lune. Christophe Colomb connaît en effet ce phénomène dit de la "Lune de sang", qui voit notre satellite prendre une teinte cuivrée pendant la durée de l'éclipse.


    Le moment venu, tout se passe comme l'avait annoncé le navigateur. Effrayés par ce qu'ils prennent pour une manifestation de la colère divine, les autochtones reprennent aussitôt le ravitaillement interrompu.



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    Tue, 30 Apr 2024 - 2min
  • 3245 - Qu'est-ce que le supplice de « l’incaprettamento » ?

    En matière de cruauté, les hommes ont déployé très tôt une imagination sans bornes. Une découverte archéologique datant d'une vingtaine d'années en fournit une nouvelle preuve.


    Il s'agit de la mise à jour, dans les années 1980, de trois squelettes de femmes datant d'environ 5.500 ans. Une équipe de scientifiques français les avait trouvés, à l'époque, dans une fosse aux murs recouverts de paille, près de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme.


    Les chercheurs avaient été intrigués par la position de ces corps, dont l'un était placé au centre et les deux autres près des parois.


    En effet, il semblait, à l'examen, que les chevilles avaient été ligotées et reliées par une corde à leurs cous. L'une de ces femmes était sur le dos, l'autre sur le ventre. On avait placé une pierre sur le dos de cette dernière, sans doute pour l'empêcher de bouger.


    Des archéologues ont décidé d'étudier de plus près les dépouilles découvertes par leurs prédécesseurs. Pour eux, pas de doute : ces femmes ont subi des sévices. Elles auraient même été victimes d'une torture que la mafia italienne pratiquait couramment, l'"incaprettamento".


    Infligé à la victime, cet horrible supplice la conduisait à s'étrangler elle-même. En effet, la fatigue provoque peu à peu la détente de la corde, la victime finissant par s'étrangler.


    Pour les archéologues, il se serait agit d'un rituel sacrificiel. Un sacrifice particulièrement cruel, qui n'impliquait aucune intervention extérieure. La victime se tuait elle-même, sans même que le sang soit versé.


    Le rituel serait en lien avec l'agriculture et le cycle des saisons. En effet, l'endroit où ont été retrouvés les squelettes était orienté d'une manière particulière et ressemblait aux silos où étaient engrangées des denrées alimentaires.


    Et de telles pratiques ne seraient pas isolées. En effet, une vingtaine de corps, placés dans la même position, ont été retrouvés en Europe. Si d'autres sites similaires étaient découverts dans les années à venir, la preuve serait ainsi faite du caractère courant de ces rituels. Selon les chercheurs, ils se seraient perpétrés durant au moins 2.000 ans.



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    Mon, 29 Apr 2024 - 1min
  • 3244 - Pourquoi les mouches sont-elles si difficiles à attraper ?

    Quand les mouches se mettent à bourdonner autour de nous, en été, on a envie de s'en débarrasser. Alors, on s'empare d'une savate et, voyant que l'un de ces insectes s'est immobilisé, on dirige contre lui un coup qui semble imparable.


    Mais, au moment précis où la savate va l'écraser, voilà que la mouche s'envole brusquement ! Mais comment a-t-elle fait pour repérer notre geste ?


    La première raison de cette exceptionnelle vélocité doit être recherchée dans les yeux des mouches. Dotés de milliers de récepteurs sensibles à la lumière, ils procurent à la mouche une vision à 360 degrés.


    Ce qui lui permet de voir ce nous faisons, même si elle a l'air de regarder ailleurs ! Et elle ne perçoit pas non plus le monde comme nous. Percevant environ 200 images par seconde, au lieu de 24 pour l'homme, elle voit les choses beaucoup plus lentement.


    Mais cet insecte a encore d'autres atouts pour lui. En effet, cette façon de voir le monde au ralenti, qui serait d'ailleurs l'apanage des petits animaux, ne constitue pas, en soi, une protection suffisante.


    Encore faut-il que cet insecte soit capable de réagir avec la célérité nécessaire. Or c'est le cas. En effet, son cerveau est capable d'interpréter les signaux d'alerte et d'enclencher des réactions de défense avec une rapidité foudroyante.


    De fait, moins de 100 millisecondes après l'esquisse de notre geste, la mouche a déjà décollé ! Rappelons qu'une milliseconde équivaut à un millième de seconde.


    Enfin, si cet insecte a des réactions aussi rapides, il le doit encore à ses ailes. Elles sont ainsi conçues qu'elles permettent à la mouche de pousser l'air d'une manière particulière.


    Ce qui lui permet notamment de modifier sa direction de façon instantanée. Mais elle peut aussi, grâce à cette particularité, décoller à la verticale, comme une fusée, ou même s'envoler en marche arrière !


    On n'est donc pas étonné, dans ces conditions, que les mouches échappent le plus souvent à nos tentatives de les attraper. Nous avons beau faire, elles soint toujours en avance sur nous.




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    Sun, 28 Apr 2024 - 2min
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