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Le Nouvel Esprit Public

Le Nouvel Esprit Public

Philippe Meyer

Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr


599 - Bada : Alexandre Lacroix, philosophe (3/4)
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  • 599 - Bada : Alexandre Lacroix, philosophe (3/4)

    Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une conversation entre Alexandre Lacroix et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 9 février 2024. Au cours de ce troisième épisode, Alexandre Lacroix évoque le fonctionnement unique de la vie et de la carrière de danseuse et danseur, particulièrement exigeants. Il est aussi question de la façon dont la danse a été codifiée en France, et de celle d’entrer dans le corps du ballet. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Wed, 08 May 2024 - 17min
  • 598 - Jordan Bardella : de quoi s’agit-il ? / Le rapport Letta sur l’Union Européenne

    Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 3 mai 2024. Avec cette semaine : - Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. - Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. - Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. BARDELLA : DE QUOI S’AGIT-IL ? Avec à sa tête Jordan Bardella, la liste du Rassemblement national aux européennes, caracole en tête des sondages. Elle atteint 32 % dans la dernière enquête Ipsos, fin avril, pour Le Monde et se situe 15 points devant celle de la majorité présidentielle. Les experts électoraux dressent le même constat : à partir d’un socle élevé, le Rassemblement national se renforce dans ses bastions populaires et s’élargit en direction des cadres et des retraités, tandis qu’il confirme son emprise sur les jeunes. Dans un sondage Ifop, publié en mars dans Le Figaro, Jordan Bardella récolte 27 % chez les 18-24 ans et 33 % chez les 25-34 ans. « Déjà, le vote RN est un vote jeune », explique Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop. Il apparaît en rupture avec les stéréotypes classiques des personnels politiques ». Le président du Rassemblement national pèse un million d'abonnés sur TikTok, troisième personnalité la plus suivie sur le réseau social après Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. À 28 ans, le dauphin de Marine Le Pen n’a pas fait d’études poussées, il a fréquenté à peine quelques semaines la faculté de géographie, mais compte déjà douze ans de terrain. De ses origines : sa naissance dans un quartier peu favorisé de Seine-Saint-Denis, le divorce de ses parents, le HLM dans lequel il est élevé par sa mère, agent territoriale, il fait une force : celle de ne pas être coupé du peuple. Il fait même un clin d’œil aux étrangers en évoquant fréquemment ses « racines italiennes ». En 2015, il est élu à 20 ans conseiller régional d’Île-de-France, plus jeune élu régional de France. En 2019, il prend la tête de la liste du RN pour les élections européennes, marquant ainsi son entrée sur la scène politique nationale. Malgré sa jeunesse et son manque d’expérience, il obtient plus de 23 % des voix, ce qui place le RN en tête du scrutin. En novembre 2022, face à Louis Aliot, il devient président du parti, avec plus de 85 % des voix, et après un demi-siècle de gouvernance des Le Pen. Son discours reprend les thèmes classiques du parti : sécurité, immigration, souveraineté nationale, et identité nationale. Au Parlement européen, la tête de liste du Rassemblement national déclare s'appuyer sur son assiduité lors des votes en sessions plénières. Mais ce n'est qu'une infime partie du travail parlementaire. Pour ce qui est du reste, notamment du travail en commission Jordan Bardella brille par ses absences. Pratiquant l’évitement vis-à-vis des médias, il a refusé par trois fois de débattre avec ses adversaires. Le 25 avril, il a quitté une conférence de presse qu’il avait convoquée pour faire pièce à celle d’Emmanuel Macron sans se prêter au jeu des questions-réponses avec les journalistes, au prétexte que le président de la République ne l’avait pas fait. Fort de ses bons sondages depuis l’automne, Jordan Bardella a théorisé la dimension nationale du scrutin européen dans le but d'en faire un marchepied vers l'élection présidentielle. LE RAPPORT ENRICO LETTA SUR L’UNION EUROPÉENNE L’ancien président du Conseil italien Enrico Letta a présenté aux Vingt-Sept, réunis à Bruxelles le 18 avril, son rapport sur le marché intérieur. Pendant huit mois, il a sillonné l’Union européenne, rencontré tous les chefs d’État et de gouvernement européen ainsi que des représentants des entreprises, de la société civile ou des intellectuels. Il préconise d'approfondir le marché unique, notamment dans les secteurs de la finance, des télécoms de l'énergie, et de la défense, secteurs que les États membres avaient souhaité exclure, lorsque Jacques Delors a créé le marché unique, il y a bientôt quarante ans, Or « le fossé se creuse entre l'UE et les Etats-Unis. La prochaine législature doit être celle du rattrapage de notre retard », avertit Enrico Letta qui se fait particulièrement sévère sur la finance, un des facteurs clefs du déclassement européen. Il juge urgent de développer un « marché financier européen plus intégré et plus robuste » et propose une « union de l'épargne et des investissements » afin de retenir en Europe les flux de capitaux qui partent aujourd'hui massivement vers les Etats-Unis. En Europe, l'épargne privée est abondante - estimée à 35.000 milliards d'euros - et largement inexploitée. Mais cette manne est aussi un tuyau percé : 295 milliards d'euros quittent chaque année l'Europe vers les marchés financiers américains, aux fonds d'investissement et de pension plus attractifs... qui rachètent ensuite des entreprises européennes. Comme le résume un haut responsable français, « nous finançons aujourd'hui triplement l'économie américaine : par l'épargne, par les achats de défense et par les importations de gaz ». Le marché des télécoms est également en proie à la fragmentation : plus de 100 opérateurs coexistent aujourd'hui sur le continent. Un opérateur télécoms européen compte en moyenne seulement 5 millions d'abonnés, contre 107 millions aux Etats-Unis et 467 millions en Chine. De même, le secteur de l'énergie souffre d'interconnexions insuffisantes au niveau européen. Il est donc nécessaire de renforcer l'intégration des marchés européens dans le domaine de l’énergie pour réduire les divergences de prix de l'électricité entre les États membres, divergences exacerbées depuis la crise provoquée par l'invasion de l'Ukraine et la fermeture des robinets du gaz russe. Dans le secteur de la défense, l'Europe paie là encore « le prix de la fragmentation » : « 80 % de ce que nous avons dépensé pour soutenir militairement l'Ukraine est allé vers des fournisseurs non européens », alerte Enrico Letta. Non seulement l'Europe est fragmentée, mais elle a, devant elle et de manière urgente, dans les domaines des technologies vertes, du numérique (intelligence artificielle), de la sécurité et de la défense un besoin d'investissements que Mario Draghi a évalué entre 500 et 600 milliards d'euros. Pour compléter le travail d’Enrico Letta, l’ancien président de la BCE remettra en juin un rapport sur la compétitivité de l'Union européenne. Les décisions sont reportées à l’après élections européennes et alimenteront un « programme stratégique pour les cinq prochaines années» qui devrait être adopté en juin. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Sun, 05 May 2024 - 57min
  • 597 - Bada : Alexandre Lacroix, philosophe (2/4)

    Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une conversation entre Alexandre Lacroix et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 9 février 2024. Épisode 2 : Dans ce deuxième épisode, Philippe Meyer et notre invité traitent du livre publié par Alexandre Lacroix autour de la danseuse étoile Ludmila Pagliero intitulé La Danse. Philosophie du corps en mouvement. L’auteur a suivi le quotidien des danseurs de l’Opéra de Paris et en particulier celui de Ludmila Pagliero pendant plusieurs mois pour en tracer un portrait rare. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Wed, 01 May 2024 - 15min
  • 596 - La relation des Français à l’Union européenne / Le déblocage des milliards américains pour l’Ukraine

    Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 25 avril 2024. Avec cette semaine : - Nicolas Baverez, essayiste et avocat. - François Bujon de l’Estang, ambassadeur de France. - Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors. - Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. LA RELATION DES FRANÇAIS À L’UNION EUROPÉENNE Les sondages effectués par la Commission ou le Parlement européen auprès des citoyens européens montrent un intérêt réel des Français pour l’Europe conforté par une participation en nette hausse des Français aux dernières élections européennes de 2019 (50,12%), contre 40,6% en 2009 et 42,4% en 2014. D’après l’Eurobaromètre de la Commission européenne réalisé en février-mars 2021, 57% des Français se déclarent attachés à l’Union européenne, soit une hausse de 4 points par rapport à l’été 2020. De plus, selon l’Eurobaromètre du Parlement européen du printemps 2021 la grande majorité des Français estiment que la voix de la France compte dans l’UE (75%). L’étude de la Fondation Jean Jaurès et du Cevipof en partenariat avec Ipsos et Le Monde, baptisée « Fractures françaises », publiée en octobre 2022, montre néanmoins, que le niveau de confiance en l’institution européenne varie en fonction de l’affiliation politique de la personne interrogée et de sa catégorie socioprofessionnelle. Sans surprise, les sympathisants des partis ayant un discours et un programme pro-européens sont les plus enclins à se dire confiants en l’UE : ceux du Parti socialiste (68%), d’Europe Ecologie-Les Verts (73%) et de La République en marche (devenu Renaissance, 87%) figurent en tête. De surcroît, l’étude met en exergue une différence de perception en fonction de la catégorie socioprofessionnelle d’appartenance. Les ouvriers se disent beaucoup moins confiants en l’UE (36%) que les cadres (63%), et les professions intermédiaires, les employés et les retraités se situent à un niveau comparable à celui de la population générale. En mars 2023, 71% des Français se sont déclarés en faveur de l'euro (71% dans l'ensemble de l'Union), 69% en faveur d'une politique de défense et de sécurité commune (77% dans l'ensemble de l'Union), 64% déclarent être satisfaits de la réponse apportée par l'Union européenne en soutien à l'Ukraine (69% dans l'ensemble de l'Union) et 64% pensent que les actions de l'Union européenne ont un impact sur leur vie quotidienne (71% dans l'ensemble de l'Union). En revanche, 54% des Français ne sont pas satisfaits de la manière dont l'Union a géré les enjeux de migration et d'asile (50% dans l'ensemble de l'Union), 50% ne sont pas satisfaits du « Green Deal » de l'Union européenne (43% dans l'ensemble de l'Union). Pour l'instant, l'intérêt déclaré des citoyens pour les élections européennes est faible en France : 40% sont intéressés contre 56% dans l'ensemble de l'Union. Un niveau équivalent à celui de la Bulgarie (41%) très éloigné de celui de l’Allemagne (65%). Selon la dernière enquête Eurobaromètre publiée le 17 avril, 52% des Français interrogés se disent pessimistes sur l’avenir de cette Union que leur pays a œuvré à forger. Jeudi, à un mois et demi des élections européennes, Emmanuel Macron a prononcé à Paris un nouveau discours sur l'Europe. LE DÉBLOCAGE DES MILLIARDS AMÉRICAINS POUR L’UKRAINE Après de longues et difficiles tractations, le 20 avril, la Chambre américaine des représentants dans un vote bipartisan a adopté par 310 voix pour - dont 101 républicaines - contre 112, un grand plan d'aide à l' Ukraine, Israël et Taïwan. L’enveloppe de 95 milliards de dollars, dont 61 milliards pour l’Ukraine, était réclamée depuis des mois par le président Joe Biden. Quelques minutes après le vote, le président ukrainien a estimé que l'aide américaine « sauvera des milliers et des milliers de vies ». Le président Joe Biden a salué l'« aide cruciale » à Israël et l'Ukraine, comme étant au « rendez-vous de l'Histoire ». Le Kremlin a dénoncé l'aide américaine qui « tuera encore plus d'Ukrainiens à cause du régime de Kyiv ». Le Congrès américain n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis décembre 2022, principalement en raison de querelles partisanes. Le plan d’aide à l’Ukraine inclut 14 milliards de dollars pour les systèmes de défense américains, 13 milliards de dollars pour reconstituer aux États-Unis les stocks d’armes déjà données à l’Ukraine, 7 milliards de dollars pour les opérations militaires américaines dans la région et 9,5 milliards de dollars d’aide économique. Il autorise le président Biden à confisquer et à vendre des actifs russes, pour qu'ils servent à financer la reconstruction de l'Ukraine - une idée qui fait également son chemin auprès d'autres pays du G7. Après des mois de tergiversations, le chef républicain de la Chambre, Mike Johnson, a fini par apporter son soutien, sous les huées d'élus trumpistes, hostiles à une telle aide. « Pour le dire franchement : je préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer nos garçons se battre », a-t-il plaidé. Deux jours avant le vote, le directeur de la CIA, Bill Burns avait déclaré « sans aide supplémentaire, le risque est réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d’ici à la fin de 2024 ». Depuis le début de l'année et le tarissement des crédits américains, l'armée ukrainienne s'est retrouvée de plus en plus en difficulté. Les forces russes grignotaient mois après mois du terrain. L'Europe ne parvenait pas à compenser les obus et les missiles manquant à l'Ukraine. Le 7 avril, le président Zelensky a, pour la première fois, affirmé que son pays « perdra[it] la guerre » si l’aide promise par les Etats-Unis restait bloquée au Congrès, expliquant que ses troupes pouvaient tirer un obus quand les Russes en envoyaient dix. Même tardif, le vote américain a été salué en Europe. La ministre des affaires étrangères allemande Annalena Baerbock a évoqué « un jour d’optimisme », son homologue italien parle d’un « tournant décisif ». Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est quant à lui réjoui de ce « message clair envoyé au Kremlin ». « Mieux vaut tard que trop tard », a commenté le premier ministre polonais Donald Tusk. Le retard de Washington pour débloquer cette aide a permis à la Russie de reprendre l’initiative sur le terrain. Mardi, le projet de loi a été adopté par le Sénat américain par 79 voix pour et 18 contre. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Sun, 28 Apr 2024 - 59min
  • 595 - Bada : Alexandre Lacroix, philosophe (1/4)

    Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une conversation entre Alexandre Lacroix et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 9 février 2024. Épisode 1 : Philippe Meyer reçoit le philosophe Alexandre Lacroix. Dans ce premier épisode, notre invité évoque le fonctionnement de Philosophie Magazine et son histoire dont il est directeur de la rédaction depuis sa création en 2006. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Wed, 24 Apr 2024 - 12min
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