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Choses à Savoir HISTOIRE

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1480 - Pourquoi y a-t-il tant d'épaves d'avions américains dans l'Hymalaya ?
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  • 1480 - Pourquoi y a-t-il tant d'épaves d'avions américains dans l'Hymalaya ?

    Pour les avions, certaines régions du monde sont plus propices que d'autres aux accidents. C'est notamment le cas de l'espace aérien surmontant le secteur de l'Himalaya.


    Cette zone fut très fréquentée durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, compte tenu de l'avancée des troupes japonaises, il était devenu impossible d'emprunter la voie terrestre, passant notamment par la Birmanie, pour ravitailler les soldats de Chiang Kai-shek, qui avait rejoint le camp des alliés.


    Le seul itinéraire possible, pour rallier la Chine, passait donc au-dessus de la chaîne himalayenne. Or il s'est révélé très périlleux.


    On estime en effet qu'environ 600 avions de transport alliés se sont écrasés dans ces montagnes. 1.500 aviateurs, mais aussi des opérateurs radio et des passagers, parmi lesquels des soldats américains et chinois, auraient ainsi péri dans ces accidents.


    Ce n'est pas sans raisons que les aviateurs avaient nommé cette région "the hump", autrement dit "la bosse". Cette expression faisait référence aux sommets vertigineux d'un massif montagneux dont les nombreux pics avaient des hauteurs variables.


    Et, à l'époque, les pilotes ne disposaient pas toujours des instruments de navigation nécessaires pour les repérer à temps. Un danger d'ailleurs accru par l'imprécision des cartes dont on disposait alors.


    La menace venait aussi des conditions météorologiques. En effet, entre les régions assez basses de la jungle du nord-est de l'Inde, et les hauts plateaux chinois, où devaient atterrir les avions, le temps changeait fréquemment, souvent de manière imprévisible.


    Il arrivait ainsi que les appareils, happés par des courants d'air descendants, perdent rapidement de l'altitude et viennent alors se fracasser contre les rochers qui leur barraient la route.


    Des crashs d'autant plus difficiles à éviter que les avions étaient lourdement chargés. En effet, leurs soutes étaient remplies d'armes, de munitions et de vivres. On estime ainsi qu'environ 650.000 tonnes de matériel ont été convoyées par cette voie aérienne.


    Une mission essentielle au succès des Alliés, mais souvent mortelle pour des pilotes qui n'ignoraient pas les dangers encourus.




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    Wed, 01 May 2024 - 1min
  • 1479 - Pourquoi Napoléon Ier portait-il un bicorne ?

    La légende de Napoléon tient aussi à de petits détails, qui n'ont pas manqué de se graver dans la mémoire de ses contemporains, comme dans celle des générations suivantes.


    L'Empereur avait compris que, pour se démarquer des autres, et notamment dans les batailles, il n'avait pas besoin de porter des costumes somptueux ou des uniformes chamarrés.


    Son idée de génie a alors été de revêtir une tenue ordinaire, qui montrait sa simplicité et lui permettait de se distinguer de ses généraux et de ses ministres, habillés selon les canons assez pompeux de la mode masculine de l'époque.


    Aussi Napoléon prend-il l'habitude de passer par-dessus son uniforme une redingote grise d'aspect très simple. C'était le vêtement d'un bourgeois cossu, et non d'un Empereur, mais il traversa les siècles.


    Autre élément de sa tenue qui est devenu inséparable de l'Empereur, son chapeau. Il s'agit d'un bicorne, autrement dit d'un couvre-chef composé de deux coins, ou "cornes", parfois relevés.


    Cette coiffure militaire très banale avait peu à peu remplacé, depuis la Révolution, le tricorne, jugé moins facile à porter. Il était aussi porté, dans l'exercice de leurs fonctions, par certains fonctionnaires.


    Le bicorne de Napoléon était en feutre noir, doublé de satin. C'était donc un chapeau très courant. Pourquoi est-il donc passé à la postérité ? D'abord parce qu'il le portait d'une manière très simple, sans autre décoration qu'une cocarde. En effet, il ne comportait ni plumet ni galon.


    Mais si ce bicorne est devenu si célèbre, dès l'époque où il fut arboré par Napoléon, c'est surtout parce que l'Empereur ne le portait pas à la manière habituelle. En effet, les militaires et les officiels portaient ce chapeau de telle sorte que les deux cornes soient perpendiculaires aux épaules.


    Mais Napoléon adopte une autre façon de porter son bicorne. Une fois sur sa tête, les deux coins sont parallèles à la ligne des épaules. Dès lors, la silhouette de cet homme engoncé dans sa redingote grise, la tête coiffée de son célèbre bicorne, est entrée dans la légende.




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    Mon, 29 Apr 2024 - 1min
  • 1478 - Qui les « agents Roméo » devaient-ils séduire ?

    Les espions de charme à la James Bond ne sont pas seulement des personnages de films. Ils ont aussi existé dans la réalité.


    C'est ce que vient de rappeler un documentaire britannique. On y apprend que les services secrets de l'Allemagne de l'Est, la fameuse Stasi, avaient recruté, surtout entre 1965 et 1975, des dizaines d'agents dont la mission principale était de séduire des jeunes femmes vivant dans la République fédérale voisine.


    Ces nouveaux "Roméo" avaient sans doute des qualités d'espions. Mais ils étaient aussi choisis en fonction de leur physique.


    Ces agents secrets au physique engageant devaient d'abord repérer leurs "victimes". Il s'agissait de jeunes femmes esseulées, occupant des postes stratégiques et ayant accès à des documents pouvant intéresser la Stasi. Les secrétaires de direction paraissaient représenter, à cet égard, des proies de choix.


    Les agents devaient cibler celles qui travaillaient dans les ministères ou l'OTAN. Ils les rencontraient dans divers endroits de la RFA, mais aussi sur leurs lieux de vacances, comme les plages de la mer Noire ou des capitales comme Paris.


    Une fois séduites par leurs "Roméo", les nouvelles agentes recevaient une formation rapide, qui devait leur permettre, notamment, de photographier les documents retenus. Les clichés étaient ensuite remis aux agents de la Stasi dans les endroits les plus divers, le vestiaire d'une piscine ou une station de ski par exemple.


    Ce qui ne signifie pas que toutes ces femmes savaient forcément pour qui elles travaillaient. Leurs séducteurs inventaient souvent des histoires destinées à endormir leur méfiance. Certains prétendaient ainsi travailler, non pour le service de contre-espionnage d'un pays de l'Est, mais pour une organisation internationale.


    D'autres, par contre, se sont laissé embrigader en toute connaissance de cause. Que les victimes aient été ou non trompées sur le but réel de l'opération, cette technique bien au point a permis à la RDA de récupérer beaucoup de documents d'un grand intérêt.


    Et ce pays satellite n'a pas gardé pour lui ces précieuses informations. Il n'a pas manqué de les communiquer sans faute au "grand frère" soviétique.



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    Sun, 28 Apr 2024 - 2min
  • 1477 - Pourquoi le vinalon est-il célèbre en Corée du nord ?

    Pays coupé du monde, la Corée du Nord adopte souvent, et ce dans tous les domaines, des solutions qui lui sont propres. C'est également le cas en matière vestimentaire.


    Les autorités ont en effet décidé de développer une fibre synthétique, le vinalon, produite à partir d'anthracite et de calcaire. C'est le seul pays au monde à l'avoir fait.


    Le vinalon est découvert, en 1939, par Ri Sung-gi, un chimiste né au sud de la péninsule coréenne, mais qui s'installe en Corée du Nord dans les années 1950, après la guerre de Corée. Le vinalon est la seconde fibre synthétique à avoir été découverte, peu après le nylon.


    Mais la production ne débutera vraiment qu'à partir du milieu des années 1950.


    Si le choix de fabriquer des vêtements à partir de cette fibre a été fait par la dictature nord-coréenne, c'est parce qu'ils pouvaient être produits sur place, notamment dans l'usine de Hamhung, le principal site de production du pays, et à partir des ressources locales.


    En effet, le pays compte de nombreuses mines d'anthracite. Ainsi, le développement du vinalon entre dans cette politique d'autarcie chère au régime, qui est censée lui permettre de dépendre le moins possible de l'étranger.


    Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dont la Corée du Nord sort très appauvrie, ce choix s'impose encore plus. En effet, le pays ne dispose pas, ou du moins en quantité suffisante, de la laine, du coton ou du pétrole qui lui permettraient d'habiller ses habitants. C'est pourquoi cette fibre fabriquée avec du charbon et des pierres est considérée comme un véritable cadeau du ciel.


    Les Nord-Coréens n'ont pas l'habitude de critiquer les décisions de leur gouvernement. La moindre protestation pourrait en effet leur coûter cher, ainsi qu'à leurs familles.


    Aussi sont-ils bien obligés de s'accommoder des vêtements fabriqués à partir de cette fibre. Il est vrai qu'elle est solide et que de tels vêtements peuvent être portés longtemps.


    Mais le vinalon a aussi la réputation d'être rêche et d'un contact peu agréable. Elle est même réputée pour produire le tissu le plus inconfortable au monde.




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    Thu, 25 Apr 2024 - 2min
  • 1476 - Quelle est l'origine des anneaux des Jeux Olympiques ?

    Chacun connaît le symbole des Jeux olympiques : cinq anneaux entrecroisés, de couleurs différentes. Les anneaux sont disposés sur deux étages, le premier constitué, de gauche à droite, de cercles bleu, noir et rouge. On trouve en-dessous, et toujours de gauche à droite, deux autres anneaux, jaune et vert.


    Fils de peintre, Pierre de Coubertin, le créateur des Jeux olympiques modernes, appréciait les arts. Aussi ne laissa-t-il à personne le soin de dessiner ce qui aillait devenir le symbole officiel des Jeux olympiques.


    Représentant les cinq continents, ces anneaux sont un symbole d'union entre les peuples, un symbolisme encore accentué par l'entrecroisement de ces figures. Aucune couleur n'est cependant associée à un continent en particulier.


    Cet emblème en forme d'anneaux correspond donc parfaitement aux valeurs de l'olympisme, telles que les concevait Pierre de Coubertin. Il illustre cette idée de compétition amicale et de rencontre entre les athlètes du monde entier chère au fondateur de l'olympisme moderne.


    Quant aux couleurs de ces anneaux, elles évoquent, avec le blanc du drapeau, celles des drapeaux adoptés par les pays participant alors à la compétition.


    Il semblerait que Pierre de Coubertin se soit inspiré, pour ces anneaux olympiques, du symbole de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), qu'il présida un temps. En effet, ce symbole se composait de deux anneaux entrelacés.


    Depuis sa création, en 1913, ce symbole des Jeux olympiques a connu quelques modifications. Les Jeux prévus à Berlin, en 1916, ayant été annulés du fait de la guerre, c'est en 1920, aux Jeux d'Anvers, que ces anneaux figurent, pour la première fois, sur le drapeau olympique.


    En 1957, le Comité international olympique (CIO) adopte officiellement cet emblème de l'olympisme, dans une version très proche de celle imaginée par le baron de Coubertin.


    En 1986, le CIO décide cependant de créer des espaces entre les anneaux, avant de revenir, en 2010, à une figure dans laquelle, comme au début, les anneaux sont à nouveau reliés entre eux.


    Mais si le symbole olympique adopté en 2010 fait figure de version officielle, il en existe cependant d'autres, admises par le CIO.



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    Wed, 24 Apr 2024 - 2min
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