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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.
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- 1334 - Un nouveau patron chez Apple ?
À 63 ans, Tim Cook fait partie des plus vieux PDG de la Silicon Valley. Ce n’est donc pas surprenant que la question de sa succession se pose de plus en plus ces derniers mois, voir ces dernières années… Et si aucun successeur n’avait émergé jusqu’à présent, il semblerait que la donne ait changé puisqu’un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations, celui de John Ternus.
John Ternus, c’est avant tout un ancien ingénieur dans la réalité virtuelle. Mais si le grand public en entend beaucoup parler ces derniers temps, c’est aussi pour sa fidélité à Apple depuis plus de 20 ans… C’est en effet en 2001 que Ternus entre chez Apple, avec seulement un diplôme d’ingénierie mécanique et quasiment aucune expérience professionnelle. Il gravi alors les échelons petit à petit jusqu’à diriger le développements hardware du GAFAM. On lui doit notamment le développement de « toutes les générations et de tous les modèles d’iPad » d’après sa biographie mise en ligne par Apple. A noter que son équipe a aussi planché sur le lancement des AirPods et des iPhone 12. Côté communication, c’est notamment lui qui s’est chargé de faire la tournée des médias européens depuis plus d’un an pour détailler la stratégie environnementale d’Apple.
Moins reconnu que d’autres têtes pensantes d’Apple comme Eddy Cue ou Craig Federighi, Ternus aurait comme gros avantage d’être quadragénaire, permettant aux investisseurs de se projeter sur au moins 10 ans avec la même tête pensante à la barre d’Apple. D’après des sources interrogées par Bloomberg, il est également apprécié au sein de l’entreprise pour sa capacité à mettre les mains dans le cambouis quand il s’agit de travailler sur des problématiques d’ingénierie pure. Seule petite ombre au tableau, Ternus n’est pas vraiment connu du grand public. Autre détail important, Tim Cook n’a pas encore officiellement donné sa démission. Donc même si sa succession est régulièrement évoquée, le PDG a assuré que cela n’arrivera pas avant « un moment ». Ce n’est sans doute qu’une question de temps… mais reste à savoir combien.
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Thu, 09 May 2024 - 1min - 1333 - Une appli mobile pour l’IA Claude ?
Vous le savez, il n’y a pas que ChatGPT, ou Bard quand on parle d’intelligence artificielle (dans ce cas précis de chatbot). Il existe une autre IA dont vous avez déjà entendu parler et qui devrait sans doute passer un nouveau cap grâce au soutien financier d’Amazon, j’ai nommé Claude. Car cette année, tout comme ChatGPT ou Copilot, Claude devrait avoir droit à sa propre application pour smartphone. Avec cela, il y a fort à parier que Claude ne devienne l’égal des autres chatbot que je viens de mentionner.
Concrètement, cette application sera d'abord un chatbot, avec lequel l'utilisateur pourra communiquer pour obtenir des informations, et produire des textes. Il sera également possible de transmettre des images à Claude, pour que l’IA les analyse. Pour l’heure, il se dit que l’application sera gratuite, mais uniquement sur iOS dans un premier temps. L’entreprise derrière Claude, nommée Anthropic promet le lancement prochain d’une autre application sur Android.
Pour les internautes, cette annonce représente un enrichissement intéressant de l'offre d'IA sous forme d'applications. Ceci dit, cette application pour smartphone arrive quand même un an après la mise à disposition de ChatGPT… ne serait-ce pas déjà trop tard ? Gemini propose aussi de son côté un accès sur smartphone depuis 2023. Visiblement, ce mouvement semble avoir échappé à Anthropic jusqu’à aujourd’hui. Le product manager de l’entreprise Scott White explique en effet que le développement de cette application est venu après que la direction a remarqué que le public faisait de plus en plus usage des outils IA à travers des applications. S’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre, Claude va devoir proposer une puissance suffisamment importante pour pouvoir séduire des utilisateurs et ne pas se laisser distancer par la concurrence.
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Wed, 08 May 2024 - 1min - 1332 - ChatRTX, un chatbot IA signé NVIDIA ?
Connaissez-vous ChatRTX ? Il s’agit d’un projet de chatbot alimenté par intelligence artificielle, qu’NVIDIA avait présenté en février dernier sous le nom de « Chat with RTX». S’il ne s’agit que d’une application de démonstration pour l’instant, elle permet tout de même de créer un serveur de chatbot local accessible depuis votre navigateur. Celui-ci vous permet ainsi d'alimenter l'IA avec vos documents et même des vidéos YouTube, transformant votre machine en un puissant outil de recherche capable de résumer vos contenus et de répondre à vos questions.
Au niveau de la configuration minimale pour profiter de ChatRTX, il vous faut une carte graphique RTX série 30 ou 40, disposant d'au moins 8 Go de RAM. Initialement capable d'exploiter les modèles Mistral et Llama 2, ChatRTX peut désormais compter sur de nouveaux modèles : ChatGLM3 (modèle de langage bilingue anglais et chinois), CLIP d'OpenAI (capable de générer des descriptions de texte à partir d'images, et inversement) et Gemma de Google. Ce dernier a d'ailleurs été conçu spécialement en collaboration avec NVIDIA et fonctionne parfaitement sur des PC solidement équipés. ChatRTX centralise donc tous ces nouveaux modèles et se charge de simplifier leur exécution locale. L'interface apparaît comme plutôt intuitive et il est possible de jongler entre différents modules en fonction de vos besoins : analyse de vos photos, de vidéos en ligne ou synthèses de documents par exemple. Pour l'utiliser, il suffit de se rendre sur le site officiel de NVIDIA, dont le lien est dans la description de cet épisode.
NVIDIA ne s'est pas contenté d'améliorer sa prise en charge des modèles, mais également doté son chatbot d'un système de reconnaissance vocale, grâce à Whisper, un modèle d'IA conçu par OpenAI, spécialement taillé pour la reconnaissance et la transcription vocale. Ainsi, l'utilisateur pourra interroger ChatRTX, juste à l'aide de sa voix. Sur le papier, ChatRTX est une sollution facile, clé en main pour tout le monde, même ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la programmation. Reste à savoir s’il trouvera son succès auprès du grand public.
NVIDIA : https://www.nvidia.com/fr-fr/ai-on-rtx/chatrtx/
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Tue, 07 May 2024 - 2min - 1331 - Le téléchargement illégal en France, c’est fini ?
Les Français ne téléchargent presque plus de produits piratés sur internet. En effet, il semblerait que les internautes de l’hexagone aient changé leurs pratiques, rendant obsolète certains outils comme Hadopi d’après les derniers chiffres qui viennent de nous être dévoilés par l'Arcom.
Qu'ont fait les Français entre 2021 et 2023 sur internet ? Selon le régulateur du net, l'Arcom, ils se sont beaucoup moins adonnés aux piratages de contenu. Le nombre de personnes consommant illégalement du contenu sportif ou culturel est en effet passé de 11,7 millions en 2021 à 8,5 millions d'individus en 2023, soit une baisse très nette de 27%. L'Arcom y voit l'effet du travail des autorités, qui multiplient les blocages de sites de streaming illégaux, ainsi que les plateformes de téléchargement, les deux moyens favoris des pirates aujourd’hui. Ainsi, depuis le 1ᵉʳ octobre 2022, ce sont près de 600 noms de domaine qui ont été bloqués par la justice.
Évidemment, les plus malins savent que le piratage est encore assez facile, notamment si l’on passe par un VPN. C’est d’ailleurs le souci principal de l’ARCOM qui explique que plus de la moitié des personnes qui persistent à regarder du contenu de manière illégale utilisent un VPN, soit 57%. Pour les plus pointilleux, 46% ont même déjà modifié leurs réglages DNS. Des chiffres bien supérieurs à la moyenne nationale, puisque sur l’ensemble des internautes français, moins de 30% utilisent une VPN, et à peine 20% s’est déjà aventuré dans les réglages DNS. Enfin, si le streaming illégal de manière générale est en recul, il existe une exception : le streaming illégal en direct. Une pratique propre aux compétitions sportives, et qui est en légère hausse sur l'année 2023. Une augmentation qui provient à la fois des sites de live streaming, et des services illégaux d'IPTV.
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Mon, 06 May 2024 - 1min - 1330 - Un moteur de recherche ChatGPT ?
Google n’est pas serein. C’est le moins que l’on puisse dire, notamment parce qu’Open AI compte développer un moteur de recherche capable de rivaliser directement avec celui du GAFAM en s’appuyant sur la puissance de ChatGPT. Les connaisseurs diront que Microsoft est déjà engagé dans cette voie avec Bing, qui a connu une mise à jour assez importante avec l’arrivée de Copilot, une IA basée sur GPT-4, le modèle de langage le plus avancé d’OpenAI. Pour le moment, cette expérience n'a pas apporté de changement majeur, mais Sam Altman semble bien décidé à concurrencer Google.
D’après le média Neowin, un utilisateur de Reddit aurait déniché sur internet des certificats SSL indiquant la création d'un nom de domaine. Il s'agirait en effet d'une interface dont l'URL serait « search.chatgpt.com », nom qui affiche un résultat intéressant quand on le recherche sur un navigateur, puisqu’au lieu d'afficher le message d'erreur habituel quand on tape une adresse web incorrecte, la page affiche tout simplement « not found ». Il semble donc qu'il existe une plateforme en cours de construction derrière ce nom de domaine. C'est également ce qu’a confirmé sur X un podcasteur spécialisé dans l'intelligence artificielle, @nonmayorpete, qui reprend l'URL que je viens de vous citer, ajoutant la date du 9 mai. Cela signifie-t-il que le lancement d’un moteur de recherche signé ChatGPT serait imminent ? Si oui, quelle forme particulière pourrait-il prendre afin de réellement rivaliser avec Google ? Réponse dans les jours à venir.
Pour finir, il existe déjà un site prétendant rivaliser avec Google en utilisant la puissance de ChatGPT, du nom de GPTGO. Gratuit, sans compte, mais avec publicité, l’outil reprend la forme simpliste de Google et permet en effet de d’obtenir des réponses à des questions simples. Ceci dit, le résultat de GPTGo ne vous enverra pas vers des liens de sites internet à moins que vous ne le lui demandiez. Autre point important, le site est en anglais pour l’instant et n’a pas accès à internet en temps réel. Clairement pas le mix attendu entre Google et ChatGPT, mais une alternative au Chatbot d’OpenAI et à Google pour faire des recherches faciles et rapides sur des sujets déjà bien connus du grand public.
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Sun, 05 May 2024 - 2min - 1329 - Cyber-Partisans, des hackers contre le KGB biélorusse ?
Si vous ne le saviez pas déjà, le KGB, ce n’est pas uniquement le nom des services secrets russes. C’est aussi le nom des services secrets biélorusses. Et ce sont précisément ces services secrets qu'un groupe dissident biélorusse, appelé Cyber-Partisans, affirme avoir piratés. La référente du groupe, Yuliana Shametavets, a expliqué à l'agence de presse américaine AP, que leur attaque aurait été une simple réponse. En clair, ce serait le KGB biélorusse qui aurait frappé en premier, accusant les Cyber-Partisans d'avoir prémédité des attaques de plusieurs sites sensibles du pays. Ceci dit, pourquoi les Cyber-Partisans ont-ils pris en grippe leur propre KGB national ?
Tout débute après la réélection controversée du président Alexandre Loukachenko en 2020. Face à la répression sévère des manifestations post-électorales, les Cybers-Partisans, des professionnels anonymes de l'informatique installés à l'étranger, ont décidé d'agir contre le régime autoritaire. Leurs premières actions ont été symboliques, comme le piratage de sites d'information d'État pour diffuser des images de brutalités policières ainsi que l'inscription de Loukachenko et du ministre de l'Intérieur sur une liste de personnes recherchées. Ils ont également remplacé le drapeau officiel biélorusse par le drapeau blanc-rouge-blanc, emblème des dissidents. Avec le temps, les Cyber-Partisans ont évolué, collaborant avec BYPOL, un groupe d'ex-policiers biélorusses également opposés à Loukachenko. Une alliance qui a permis de mieux planifier les attaques informatiques, visant toujours à exposer la violence du régime et à promouvoir la démocratie. Les membres du groupe, qui préservent leur anonymat même entre eux, se considèrent comme des hackers éthiques, ciblant l'État sans nuire aux citoyens. Leur porte-parole, Yuliana Shemetovets, opère depuis New York, et leur objectif principal est de mettre fin à la répression en Biélorussie, pour restaurer un régime démocratique.
Après plusieurs années de tentatives infructueuses pour pirater le KGB, les Cyber-Partisans sont finalement arrivés à leurs fins le 28 avril dernier. Ils ont d'ailleurs publié cet accomplissement sur X.com. De plus, les hacktivistes ont également annoncé avoir mis à disposition du public un chatbot Telegram donnant accès aux noms des agents du KGB, avec leurs photos. Je cite, « nous voulons montrer que dans le monde numérique, il est impossible de cacher des informations, que la vérité sur les répressions politiques fera surface et que ceux qui les ont perpétrées seront punis », prévient Yuliana Shemetovets. Si vous ne prenez toujours pas les Cybers-Partisans au sérieux, sachez qu’à leur palmarès figure notamment l'attaque de médias contrôlés par l'État, mais aussi des chemins de fer du pays (à trois reprises) ce qui a entraîné la paralysie du trafic ferroviaire, paralysant l’acheminement de matériel militaire russe vers l'Ukraine. Un ennemi très sérieux du pouvoir biélorusse, et un allié important pour la démocratie et les droits humains malgré des méthodes plus que discutables.
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Thu, 02 May 2024 - 2min - 1328 - Les drones DJI bientôt bannis aux États-Unis ?
Visiblement, aucune trêve n’est sur le point d’être conclue dans la guerre technologique qui oppose les États-Unis et la Chine. Ce serait même tout l’inverse. D’après les informations du New York Times, le gouvernement américain songerait à forcer le géant mondial des drones DJI à quitter le pays. Si cette menace était mise à exécution, cela porterait à trois le nombre de mastodontes technologiques bannis par les Etats-Unis, à savoir DJI, mais aussi Huawei et TikTok.
Si vous aviez prévu de voyager aux Etats-Unis et de faire de jolis plans aériens avec vos drones DJI, et bien c’est raté. Les autorités américaines voient en effet la firme chinoise comme une menace pour la sécurité nationale. Concrètement, le Congrès américain, réfléchirait très sérieusement à interdire DJI, en ajoutant la marque à la liste des équipements interdits. Cette liste, chapeautée par la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité américaine des télécoms, accueille déjà de grands noms chinois comme Huawei, mais aussi l'équipementier ZTE et les opérateurs China Telecom et China Unicom.
En fait, les autorités américaines ont la possibilité de mettre DJI sur la touche grâce au Countering CCP Drones Act, une loi de lutte contre les drones qui vise à empêcher l'entrée de nouveaux produits DJI sur le marché américain, et qui bloque tout achat de drones, caméras, micros et autres produits par les administrations américaines. Cette même loi pourrait aussi permettre de révoquer les précédentes autorisations accordées à l'entreprise par la FCC. Si DJI a toujours nié vouloir nuire aux États-Unis, les élus américains ne sont visiblement pas sur la même longueur d’onde. Si l'interdiction de TikTok aux États-Unis n'est pas encore totalement définitive, l'exemple Huawei illustre bien à quel point se faire bannir du sol américain peut être dommageable. Plus de quatre ans après, la firme de Shenzhen ne s'est toujours pas remise de cette punition. Si loi contre DJI il y a, reste à savoir quand elle sera promulguée, et surtout connaître l’ampleur des répercussions sur les comptes de l’entreprise.
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Wed, 01 May 2024 - 2min - 1327 - ChatGPT bientôt indisponible en Europe à cause d'une ONG ?
Connaissez-vous Noyb ? Il s’agit d’une ONG de défense de la vie privée dirigée par le militant Max Schrems, redoutée par les géants de la technologie. Pourquoi ? Et bien parce que l'association autrichienne a permis de sanctionner très lourdement Meta, d’une amende de 1,2 milliard d'euros infligée l'année dernière par les autorités européennes. En cause, le transfert de données d'utilisateurs européens vers les États-Unis en dehors du cadre légal. Et en 2024, l’ONG semble se tourner vers OpenAI, avec en ligne de mire son célèbre chatbot ChatGPT.
Pour Noyb, les informations parfois fausses générées par ChatGPT concernant des individus bien réels représentent une violation du Règlement général sur les données personnelles (RGPD). Une figure publique dont le nom n'est pas mentionné par l'association a en effet demandé à l'agent conversationnel de lui fournir sa date d'anniversaire. Le chatbot a livré des informations incorrectes à plusieurs reprises, sans indiquer qu'il ne disposait pas de données lui permettant de répondre. Un exemple parfait des « hallucinations » auxquelles est sujet ce type de modèle, et que les chercheurs peinent encore à rectifier. Je cite l’association « inventer de fausses informations est déjà problématique en soi. Mais lorsqu'il s'agit de fausses informations sur des personnes, les conséquences peuvent être graves. Il est clair que les entreprises sont actuellement incapables de faire en sorte que les chatbots tels que ChatGPT soient conformes à la législation de l'UE lorsqu'ils traitent des données concernant des personnes » fin de citation.
Et d’après Noyb, la personne dont je vous parle depuis le début de cet épisode aurait tenté de contacter OpenAI pour rectifier les fausses informations, mais la start-up aurait refusé sa demande. De même, OpenAI n'a pas été en mesure de divulguer des informations sur le type de données traitées, leurs sources ou leurs destinataires. Selon Noyb, l’entreprise de Sam Altman enfreint le RGPD sur deux points supplémentaires : le droit à la rectification des personnes en cas de données erronées à leur sujet et le droit d'accès. Je cite à nouveau, « les entreprises doivent être en mesure de montrer quelles sont les données qu'elles détiennent sur les personnes et quelles en sont les sources » fin de citation. Noyb a donc décidé de saisir l'agence de protection des données autrichiennes, pour lui demander « d'enquêter sur le traitement des données d'OpenAI et sur les mesures prises pour garantir l'exactitude des données personnelles traitées dans le cadre des grands modèles linguistiques de l'entreprise ». Noyb l'encourage également à infliger une amende à l'entreprise, comme pour ce fut le cas pour Meta. D’ailleurs, souvenez-vous, en 2023 l'Italie a temporairement suspendu l'accès à ChatGPT après une importante fuite de données subie par la plateforme.
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Tue, 30 Apr 2024 - 2min - 1326 - Tesla : le robot Optimus en vente fin 2025 ?
Tesla, ce n’est pas qu’un constructeur de voitures électriques, loin de là. L’entreprise d’Elon Musk se développe aussi dans l'intelligence artificielle, ainsi que la robotique ! Ou plus précisément, les robots humanoïdes. Fin 2023, l'entreprise américaine présentait la seconde génération de son robot Optimus, qui affichait notamment une meilleure dextérité (et 10 kilos de moins). D’ailleurs, le développement d’Optimus se poursuit tranquillement ce qui fait penser à Elon Musk que sa commercialisation pourrait être proche.
Clairement, Tesla est en train de donner vie à une technologie qui, il n'y a pas encore si longtemps, relevait du domaine de la science-fiction. Ces robots humanoïdes pourraient commencer à se faire une place dans notre quotidien assez rapidement à en croire Elon Musk, qui se dit confiant sur la possibilité de voir ces appareils être vendu dès la fin d’année 2025 ! C’est en tout cas ce que le patron de Tesla aurait laissé entendre lors d’une téléconférence avec des investisseurs qui s'est tenue cette semaine, d’après l’agence de presse Reuters. Une annonce qui mettrait Tesla en position de leader dans ce domaine. Je cite Elon Musk « je pense que Tesla est le mieux placé de tous les fabricants de robots humanoïdes pour atteindre une production en volume avec une inférence efficace sur le robot lui-même » fin de citation. Pour ceux qui n’auraient pas compris le terme « inférence », il s’agit d’un raisonnement déduit ou induit à partir des informations d’un texte, ou pour vulgariser, la compréhension des consignes, en l’occurrence par une machine.
Ceci dit, Tesla a de la concurrence dans le domaine. Figure AI, start-up de la Silicon Valley soutenue par des mastodontes comme Nvidia ou OpenAI, a déjà montré assez de résultats pour que son robot Figure 01 soit intégré à l'avenir au processus de production de BMW. De son côté, Boston Dynamics a présenté fin avril un robot Atlas capable de prendre des positions de contorsionnistes inaccessibles aux humains, et ce, grâce à des articulations pouvant se tourner dans tous les sens. Reste à voir si Optimus trouvera sa place au sein de ce marché assez concurrentiel, et surtout si les promesses d’Elon Musk seront à la hauteur des attentes.
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Mon, 29 Apr 2024 - 2min - 1325 - Youtube : des pubs même quand la vidéo est en pause ?
Depuis plusieurs mois, YouTube traque sans relâche les moindres astuces que vous pourriez utiliser pour éviter les publicités sur sa plateforme. Si les bloqueurs de pub sur les navigateurs web qui ont été ciblés dans un premier temps, les applications smartphones qui permettaient de regarder des vidéos sans pub ont également connu cette répression. Mais le prochain objectif de l'entreprise serait visiblement de mettre encore plus de pub sur sa plateforme !
Si vous trouviez que le nombre de pub sur YouTube était quelque peu déraisonnable, pour ne pas dire complètement abusif sur certaines vidéos, et bien vous n’êtes pas au bout de vos peines. Lors de la dernière présentation des résultats d'Alphabet, la maison mère de YouTube, le responsable des activités commerciales Philipp Schindler a communiqué sur des tests menés par le GAFAM, portant sur l'introduction de publicités quand une vidéo était mise en pause. Et visiblement, ça fonctionne ! Ce nouveau type de publicité serait je cite « à l'origine de résultats très positifs pour la marque » et « les annonceurs lui accorderaient des tarifs élevés » fin de citation.
Pour Philipp Schindler, les smart TV devraient être les premiers à « bénéficier » du déploiement de cette nouvelle technologie. Une décision somme toute assez logique puisque le mode de consommation de vidéo n’est pas exactement le même sur smartphone ou PC que sur une télévision, où l'on peut mettre une vidéo en pause comme si on arrêtait un film, afin d'effectuer une tâche qui peut prendre plusieurs minutes. Mais il n'est pas dit que YouTube ne décide pas ensuite de généraliser ce modèle sur les applications. Si vous pensiez que Youtube était encore une plateforme gratuite, voilà la preuve qu’il y a bien un prix à payer pour regarder des vidéos : la publicité, toujours plus de publicité.
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Sun, 28 Apr 2024 - 1min - 1324 - La nouvelle puce de Huawei inquiète les USA ?
Après avoir été blacklisté chez de nombreux opérateurs de télécommunications dans le monde, Huawei signe un retour en force et continue de faire peur, notamment aux Etats-Unis, grâce à une toute nouvelle puce de 7nm, qui équipe son smartphone Mate 60 Pro. Autant dire qu’il s’agit d’un bond considérable en matière de tech pour la firme chinoise. Et du côté de Washington, on essaie le plus possible de limiter l’impact de ce microprocesseur.
Cette fameuse puce nommée « Kirin 9000s » est 100% chinoise. Si elle est utilisée par Huawei, elle est belle et bien fabriquée par une autre entreprise : SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, est aujourd’hui bannie du sol américain. Et en parlant des Etats-Unis, la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a déclaré le 21 avril que le microprocesseur ne serait pas aussi avancé que les puces américaines. Dire le contraire n’aurait effectivement aucun sens, quand on sait que le pays lutte activement depuis 2019 pour empêcher la chine de fabriquer des semi-conducteurs, mais surtout empêcher l'exploitation de toute technologie américaine avancée en Chine, ! Une sorte de guerre froide de la tech, même si les USA disent vouloir continuer à commercer avec Pékin sur la majorité des biens et services.
Je cite Gina Raimondo « les contrôles à l'exportation fonctionnent, parce que cette puce n'est pas aussi bonne […] On parle ici de plusieurs années de retard par rapport à ce que nous avons aux États-Unis […] à savoir les semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde » fin de citation. Avec de telles affirmations, la dirigeante américaine ne déformerait-elle pas un peu la réalité ? Invitée à préciser son propos, Gina Raimondo a précisé que ce fameux « nous » incluait aussi Taïwan, là où sont fabriquées les puces américaines. Car pour l’historique, la Chine cherche à ramener Taïwan dans son giron après de longues décennies d’indépendances, ce que les USA et visiblement Taïwan ne veulent pas. Le pays n’est en effet pas officiellement indépendant, malgré un système politique et démocratique qui lui est propre, et compte sur l’armée américaine pour protéger son territoire en cas d’attaque de la Chine.
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Thu, 25 Apr 2024 - 2min - 1323 - Possédez-vous vraiment vos jeux vidéo ? Les éditeurs disent… non.
C’est une info que vous avez peut-être vu passer en décembre dernier si vous êtes fans de jeu vidéo français, Ubisoft annonçait la fin de son titre The Crew, sorti en 2014 et permettant aux joueurs de participer à des courses de voitures en ligne. Depuis le premier avril, ce qui n’a malheureusement rien d’un canular, le studio a fermé ses serveurs, coupant définitivement l'accès à son jeu. Depuis, The Crew apparaît dans un onglet baptisé « jeux inactifs ». En clair, il n'est ni possible de l'ouvrir, ni de le télécharger, au grand dam de plus de 12 millions de joueurs.
Si les fans de The Crew dénoncent les pratiques d'Ubisoft, l’entreprise explique qu’elles sont bel et bien légales et définies dans les conditions d'utilisation des jeux vidéo. Lors de l'achat, le joueur n'acquiert pas la propriété du jeu lui-même, mais plutôt la licence lui permettant de l'utiliser. Ainsi, l'éditeur est tout à fait libre d'« effectuer des mises à jour, des correctifs, des ajouts de contenu, voire de retirer le jeu du marché, à sa convenance » comme l’explique le média 20 Minutes dans une interview avec maître Antoine Cheron, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle. Plusieurs raisons peuvent donc pousser un studio à supprimer un jeu, comme une faible rentabilité, une nouvelle version en préparation, ou encore des problèmes de droits d'auteur… D'un point de vue juridique, les joueurs n'ont aucun droit sur les œuvres, même s'ils les ont achetées. De son côté, Ubisoft justifie sa décision de retirer The Crew de son catalogue de jeu disponible comme étant je cite « une nécessité en raison de l'infrastructure des serveurs à venir et des contraintes de licence. La mise hors service d'un jeu, et en particulier de notre premier jeu, n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère » fin de citation.
Evidemment, de nombreux joueurs ont exprimé leur frustration en ligne, allant même jusqu’à lancer une pétition baptisée Stop Killing Games. Cette dernière a pour objectif de faire pression sur Ubisoft pour le retour de The Crew. Je cite ses auteurs, « en raison de l’envergure du jeu et de l’importance des lois de protection des consommateurs en France, cela représente l’une des meilleures opportunités à ce jour de tenir un éditeur pour responsable de son action » fin de citation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux gamers regrettent l'époque où il n'existait que des jeux physiques, sans qu'aucune connexion Internet ne soit nécessaire.
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Wed, 24 Apr 2024 - 2min - 1322 - Piratage : le site Uptobox bientôt de retour ?
Connu pour être une plateforme de premier choix pour l’hébergement de fichiers piratés, Uptobox a défendu son modèle économique devant le tribunal judiciaire de Paris il y a peu, avec l’objectif de relancer ses serveurs qui ont été débranchés fin 2023, et ainsi permettre à celles et ceux qui stockaient leurs données personnelles de les récupérer. Comme le raconte le journal L’Informé, le célèbre service de stockage s’est défendu devant la justice après que StudioCanal, Netflix, Disney et d’autres studios aient coupé l’accès au service en raison de la présence de séries et de films leur appartenant.
Pour appuyer sa défense, Uptobox brandi deux rapports qui expliquent je cite que « l’immense majorité des fichiers hébergés sur Uptobox ne sont pas téléchargés ou visionnés », ce qui aurait tendance à prouver que le service est donc majoritairement utilisé pour partager des fichiers légitimes, à la manière d’un Google Drive ou d’un Dropbox. Un argumentaire que les grands studios audiovisuels n’apprécient pas vraiment, expliquant pour leur part que la plupart des fonctionnalités « Premium » du site visent je cite « à débrider l’accès » pour « faire sauter la limite de temps d’attente entre deux téléchargements ou pour le visionnage de fichiers » fin de citation.
Les serveurs, encore branchés, mais inaccessibles, à cette heure jusqu’à 75 000 euros par mois et aucune date de remise en ligne ne semble se profiler à l’horizon. De leurs côtés, les studios s’appuient sur les mentions d’Uptobox dans un annuaire des sites pirates dressés par la Commission européenne et une autre liste compilée par l’Arcom pour maintenir la plateforme hors-ligne, tandis que Uptobox a tenté de convaincre la justice qu’elle n’est pas je cite « le YouTube du piratage ». Le verdict sera connu dans quelques mois et en attendant les factures continuent de s’accumuler et les données sont toujours inaccessibles.
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Tue, 23 Apr 2024 - 2min - 1321 - Bitcoin : après le « halving », c’est quoi la suite ?
Le Bitcoin est à la hausse depuis maintenant plus d'un an, au point d'avoir dépassé son niveau le plus haut, allant bien au-delà de la barre des 70 000 dollars. Un événement inédit dans l'histoire de cette cryptomonnaie, dont habituellement l'embellie débute au moment du fameux halving, qui a lieu tous les quatre ans, et qui réduit les récompenses des mineurs de bitcoin de moitié. Et justement, cet événement a eu lieu mi-avril !
Tous les quatre ans, les récompenses des mineurs sont divisées par deux, lors du halving, un événement qui lance le début d'une embellie d'environ un an des cours de la monnaie (ce qu’on appelle le bull market), et qui précède aussi un effondrement. C'est en tout cas ce qui s'est passé lors des trois premiers halving, en 2012, 2016 et 2020 - même s'il faut toujours rappeler, que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avec ce quatrième halving, la récompense pour chaque bloc miné passe donc à 3,125 bitcoins, contre 6,25 il y a encore quelques jours.
Même si le dernier bitcoin ne sera miné qu’en 2140, plus de 19 des 21 millions de bitcoins prévus initialement par le créateur de cette monnaie, connue sous le nom, ou plutôt le pseudo de Satoshi Nakamoto, ont aujourd'hui été créés. Il ne reste donc plus beaucoup de nouvelles unités à débarquer sur le marché. Ajoutez à cela un coût en énergie pour miner automatiquement le bitcoin multiplié par deux après le halving, et vous obtenez un cocktail assez risqué pour quiconque voudrait se lancer aujourd’hui. Ceci dit, beaucoup d'analystes voient le bitcoin continuer sa croissance, malgré « l'anomalie » que représente le dépassement de la barre des 70 000$ ; soit le record du cycle précédent avant le halving de mi-avril. Pour le patron de l’entreprise de minage StartMining, interrogé par le journal Les Echos, je cite, « le bitcoin sera à 100.000 dollars, voire plus, fin 2024. Le prix augmente habituellement dans les soixante ou quatre-vingt-dix jours après le halving » fin de citatin. A voir si le scénario habituel sera respecté ou non.
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Mon, 22 Apr 2024 - 2min - 1320 - Google Maps se connectera aux satellites en cas de coupure de réseau ?
L’application Maps est décidemment un produit phare pour Google, qui compte bien rendre son application de navigation indispensable au plus grand nombre. La semaine dernière, une mise à jour a été annoncée pour faciliter la recherche de stations de recharge pour les véhicules électriques. Mais d’après les indiscrétions du média Piunikiaweb, ce qui se prépare chez le GAFAM devrait apporter un changement beaucoup plus intéressant !
En fouillant dans la version Google Maps beta v11.125, Piunikiaweb a découvert des lignes de code particulières révélant que l'entreprise américaine va à l'avenir permettre la connexion de l'application à des satellites. Ainsi, un utilisateur pourra je cite « mettre à jour [sa] position une toutes les 15 minutes, jusqu'à cinq fois par jour » fin de citation. Il s’agit d’une réelle avancée, puisque pour la première fois, il ne sera plus nécessaire d'avoir du réseau mobile ou une connexion Wi-Fi pour effectuer l'opération.
À noter que pour le moment, cette fonction est assez limitée, même si elle permet de retirer une belle épine du pied pour les personnes qui y auront recours. Elle permettra notamment de se repérer pour traverser une zone blanche, ou bien lors de randonnées dans des endroits ou le réseau est difficilement accessible. Évidemment, cette fonctionnalité ne sera utilisable que pour les smartphones permettant les connexions satellites. À ce jour, tous les iPhones depuis le 14 offrent cette possibilité pour les SOS d'urgence. A noter également que la prochaine version Android 15 permettra à son tour la connexion satellite, que l'on retrouvera dans la gamme Pixel 9 de Google, mais aussi chez les Samsung Galaxy S25 à en croire Piunikiaweb.
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Sun, 21 Apr 2024 - 1min - 1319 - Samsung distance Apple en vente de smartphones ?
Les ventes repartent à la hausse ! Une bonne nouvelle pour les constructeurs après une année 2023 marquée par une baisse de 5% des ventes, marquant l’année la plus basse depuis une décennie. Dans le détail, le premier trimestre 2024 a vu les expéditions de téléphones portables progresser de quasiment 8% dans le monde, pour atteindre 289 millions d’unités vendues. Si Apple avait fini 2023 en fanfare, le GAFAM a connu une baisse de près de 10% sur les trois premiers mois de l’année, ce qui profite à Samsung, qui redevient ainsi numéro un mondial des ventes.
D’après Ryan Reith, expert du prestigieux cabinet IDC, le marché des smartphones je cite « sort des turbulences des deux dernières années » fin de citation. Avec 60,1 millions de mobiles écoulés, Samsung redevient leader et reste presque stable avec une légère baisse de 0.7% par rapport au premier trimestre 2023, portant sa part de marché à un peu moins de 21%. Le géant sud-coréen doit ce succès à la nouvelle gamme Samsung Galaxy S24. Côté Apple, les ventes reculent à 50 millions, ce qui reste énorme, mais qui représente une baisse de près de 10% pour une part de marché d’un peu plus de 17%.
Sur le podium, Xiaomi continue d'imposer sa présence avec un bond de quasiment 34% de ses ventes sur un an, avec un peu moins de 41 millions de smartphones vendus. À la quatrième place, on retrouve le mystérieux Transsion, qui depuis quelques mois perturbe le marché et devance des acteurs comme Oppo ou encore Vivo. Car Transsion, c'est un constructeur chinois qui pèse désormais 10% de parts de marché et 28,5 millions de smartphones écoulés dans le monde au premier trimestre 2024. On lui doit notamment les marques Itel, Infinix et Tecno Mobile. Mais le plus fou, c’est sa croissance invraisemblable de 85% sur un an ! Oppo est d’ailleurs juste derrière en 5e position des fabricants, éjectant au passage, mais avec seulement 8,5% de part de marché et un peu plus de 25 millions de smartphones vendus sur les trois premiers mois de l'année.
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Thu, 18 Apr 2024 - 2min - 1318 - Des cartes SD bientôt de 4 To de stockage ?
C’est dans un communiqué diffusé mi-avril que Western Digital, le spécialiste des cartes SD et des disques durs, a évoqué l'arrivée prochaine de cartes SD de 4 To. Jusqu’à présent, seules des cartes de 1 To étaient disponibles dans la gamme SanDisk Extreme Pro. Mais en quadruplant la quantité de données à stocker sur une seule carte, l’entreprise est sur le point de franchir une nouvelle étape en laissant de côté la norme SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) au profit de la norme SDUC (Secure Digital Ultra Capacity). Selon Western Digital, cette nouvelle norme permettrait même d’atteindre une capacité de stockage de 128 To sur certaines cartes SD !
C’est dans le cadre du Nab Show 2024 à Las Vegas mi-avril que la marque a présenté sa fameuse carte et ses caractéristiques. Celle-ci se destinera principalement aux appareils photo et aux ordinateurs portables, capable de gérer des fichiers en 8K, avec une vitesse d'écriture de 30 Mo/s minimum, le tout en utilisant l'interface Ultra High Speed-I, ce qui signifie la vitesse maximale de transfert de donnée sera d’environ 104 Mo/s. Malgré ces premiers détails encourageants, plusieurs questions restent en suspens. Pour l'heure, on ignore encore quel type de NAND sera utilisé, donc le type de mémoire flash permettant de conserver des données même lorsqu'elle n'est pas connectée à une source d'alimentation... ni même le prix auquel sera vendu cette carte mémoire. La seule info supplémentaire que l’on peut partager avec certitude, c’est qu’il faudra attendre au moins 2025 pour pouvoir en acheter.
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Wed, 17 Apr 2024 - 1min - 1317 - Chrome bientôt en version payante ?
Google vient d’annoncer qu’une version payante de son célèbre navigateur Chrome verra le jour d’ici peu. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne vous concerne pas… du moins pas encore. Car ce Chrome payant sera essentiellement réservé aux professionnels, d’où son nom assez clair : Chrome Enterprise… Pour inciter les entreprises à se doter de ce nouveau Chrome, Google promet une sécurité ultra renforcée, pour ne pas dire « sans faille ».
Concrètement, plusieurs versions seront disponibles. Chrome Enterprise Core sera une version « optimisée » de Chrome, intégrant divers outils de protection et de sécurité supplémentaires par rapport à la version standard. Cette dernière sera gratuite, mais sera surtout destinée aux entreprises. Avec Chrome Entreprise Premium, Google veut aller encore plus loin avec notamment une meilleure détection des malwares, la possibilité de filtrer les URL, ou encore de limiter le partage de documents et la perte éventuelle de données. Côté tarif, Google Entreprise Premium sera proposé au prix de 6 dollars par mois, et par utilisateur ! Imaginez une entreprise d’une centaine de salariés… la facture à la fin de l’année risque d’être assez salée pour naviguer sur internet.
Ceci dit, Chrome Enterprise Premium est surtout conçu pour les internautes qui souhaitent appliquer des configurations personnalisées sur les différents appareils qu’ils utilisent. De quoi mieux contrôler les sites autorisés et les extensions installées. Cette nouvelle suite Premium pourra également se fondre dans sa solution BeyondCorp Enterprise, la solution cloud de Google pour permettre aux employés d’une entreprise de travailler à distance sans avoir recours à un VPN. Si ce « nouveau » Google Chrome payant ne concerne que les entreprises pour le moment, les internautes comme vous et moi peuvent toujours compter sur les améliorations constantes apportées par le GAFAM sur le Chrome de base. Récemment, le géant américain a intégré de nouveaux outils permettant d'empêcher le piratage de la souris et du clavier par exemple.
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Tue, 16 Apr 2024 - 2min - 1316 - iOS 18 : Apple proposera une IA sans connexion internet ?
S’il y a une entreprise qui est à la traîne en termes d’intelligence artificielle parmi les géants de la tech, il s’agit d’Apple. Si Microsoft, Google ou Meta multiplient les réalisations dans le domaine, comme la sortie prochaine de Llama 3 chez Meta, Apple n'a pour l’heure aucun modèle d’IA puissant et grand public à proposer. Un point qui devrait être corrigé avec iOS 18, qui bénéficiera non seulement d'une intelligence artificielle, surtout d’une IA bien plus maline et pratique que ses concurrents.
iOS 18 est annoncé depuis quelque temps déjà comme peut-être la plus grosse mise à jour de l'histoire de l'iPhone. Et pour cause, elle sera la première à embarquer une IA 100% développée par Apple. Cette intelligence artificielle sur laquelle on ne comptait pas vraiment jusqu’à aujourd’hui se révèle petit à petit, notamment grâce au journaliste spécialisé du média Bloomberg Mark Gurman. Ce dernier explique je cite, que « si la grande présentation de l'IA d'Apple est attendue le 10 juin prochain, il semble que la première vague de fonctionnalités fonctionnera entièrement sur l'appareil. […] Cela signifie qu'il n'y a pas de composante de traitement cloud dans le modèle de langage de l’entreprise fin de citation ». En d’autres termes, l’IA fonctionne entièrement en local, depuis le smartphone, et même si ce dernier n’est pas connecté à internet. Le GAFAM tiendra donc sa conférence annuelle, la Worldwide Developers Conference le 10 juin prochain, à l'occasion de laquelle le monde pourra découvrir iOS 18. Si Apple s’apprête à lancer sa propre IA sur ses futurs iPhones, la société négocie aussi avec des concurrents qui ont déjà réussi à développer un chatbot abouti, notamment Google pour son IA Gemini. En effet, cumuler plusieurs IA pourrait peut-être être une stratégie très intéressante pour proposer des objets encore plus performants, et ainsi, contourner certains écueils lié à la dégradation du comportement des IA avec le temps…
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Mon, 15 Apr 2024 - 1min - 1315 - Un fabricant de porcelaine au service de l’IA ?
Connaissez-vous Maruwa ? Cette entreprise japonaise vieille de 200 ans fait partie des grands vainqueurs du boom de l'intelligence artificielle, grâce… à sa technologie de céramique ! En effet, son procédé dissipe la chaleur dans les composants électroniques, ce qui est prisé par de nombreux géants de la tech pour leurs centres de données très énergivores.
Pour l’historique, la firme a été transmise de génération en génération au sein d’une famille d’artistes céramistes depuis le début des années 1800. Autrefois célèbre pour ses plats en porcelaine utilisés dans les banquets japonais traditionnels, Maruwa s'est lancée dans le secteur des composants en céramique pour l'électronique dans les années 60. Aujourd'hui, l'entreprise détient 60 % du marché mondial des substrats de dissipation thermique pour les émetteurs-récepteurs optiques. Concrètement, ses composants en céramique équipent les circuits imprimés et les semi-conducteurs, qui sont particulièrement utilisés dans les centres de données, d'autant que l'utilisation de l'intelligence artificielle requiert une immense puissance de calcul et d'importantes capacités de refroidissement. Ainsi, la demande de substrats de dissipation thermiques, dont le rôle est comme son nom l’indique de dissiper la chaleur générée par les semi-conducteurs pour éviter toute surchauffe, devrait atteindre une valeur de 12,3 milliards de dollars d'ici à 2027.
Et malgré une domination sans partage du marché, Maruwa pourrait encore grandir, avec un taux de croissance annuel estimé à 60 % au cours des 5 prochaines années pour sa technologie destinée aux serveurs. La compétition avec la firme nipponne s'avère particulièrement difficile, car personne ne peut aujourd'hui revendiquer un tel niveau d'expertise. D’ailleurs, les bonnes performances de Maruwa se traduisent en Bourse, avec des actions qui ont quasiment doublé en l'espace d'un an. Sa capitalisation s'établit désormais à 2,75 milliards de dollars. Outre le boom de l'IA, la société devrait aussi profiter de la transition du moteur à combustion vers l'électrique dans l'industrie automobile.
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Sun, 14 Apr 2024 - 1min - 1314 - Microsoft et Amazon financent un concurrent de Neuralink ?
Après l’IA, voici venu le temps de la compétition pour dominer les neurotechnologies ! Si Elon Musk en est le pionnier aux yeux du grand public avec Neuralink, dont l’un des objectifs est de rendre leur mobilité aux personnes paralysées via un implant dans le cerveau, d'autres grandes fortunes de la tech ont également investi des millions dans ce domaine. C’est le cas de Bill Gates, fondateur de Microsoft, et de Jeff Bezos, figure incontournable d’Amazon, qui n’ont pas hésité à donner des millions de dollars à Synchron, une jeune entreprise qui ambitionne, comme Neuralink, de nous implanter des puces dans le cerveau, mais grâce à un procédé moins invasif.
Pour l’historique, Synchro est une jeune entreprise new-yorkaise fondée en 2016 par le docteur Tom Oxley. En se positionnant comme rivale de Neuralink, l’entreprise a déjà réussi à amasser 140 millions de dollars. Elle a même vu la DARPA, une agence fédérale américaine spécialisée dans la recherche militaire, lui octroyer un financement. Pour rappel, Neuralink se base sur la technologie dite « Interface Cerveau-Ordinateur » pour développer le dispositif Telepathy, conçu pour « connecter des cerveaux humains directement à des ordinateurs ». Si l'on en croit Elon Musk, Neuralink ira même bien au-delà de cette seule mission de redonner du mouvement aux personnes handicapées à l’avenir, puisqu’il est convaincu que sa puce permettra à certains individus de communiquer par télépathie, aux aveugles de retrouver la vue, et carrément de fusionner l'esprit humain avec l'intelligence artificielle. Synchron, de son côté, adopte une approche différente avec sa micropuce Stentrode, poussée à travers un vaisseau sanguin jusqu’au cerveau du patient via un cathéter.
En clair, l'entreprise du docteur Oxley veut montrer que Neuralink n'est pas la seule à briller dans le domaine de la neuretechnologie. La start-up veut utiliser des stents pour implanter ses puces cérébrales. La méthode, bien moins invasive, est jusque-là surtout réservée à la cardiologie et à la chirurgie vasculaire. Le stent peut être comparé à un petit ressort en métal de quelques millimètres de diamètre seulement. La technologie éprouvée par Synchron fait toutefois face à certains défis. L'utilisation de stents peut en effet entraîner davantage de « bruit » dans la lecture des signaux cérébraux, ce qui peut en limiter la précision. Que ce soit à travers Neuralink ou Synchron, ces avancées transformeront peut-être un jour notre manière d'interagir avec la technologie.
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Thu, 11 Apr 2024 - 2min - 1313 - GPT-4 : des millions d’heures de vidéo YouTube pour entraîner l’IA ?
Si les systèmes d'intelligence artificielle comme ChatGPT nous semblent si exceptionnels aujourd’hui, c'est en essentiellement parce qu’ils ont ingéré durant plusieurs années des quantités astronomiques de données, pour pouvoir s'entraîner. Problème, ces données ne sont pas toujours du domaine public, bien au contraire, et depuis plusieurs mois, on ne cesse de voir fleurir des scandales mêlant l’IA et la violation du droit d’auteur. D’ailleurs, les IA auraient récemment fini de siphonner les données écrites à disposition sur internet, et se tourneraient désormais vers un autre format : la vidéo, notamment sur Youtube !
Ce n’est pas pour rien que le New-York Times, journal américain renommé, est depuis de nombreux mois en conflit ouvert avec OpenAI. Ainsi, dans une nouvelle enquête à charge contre l’entreprise de Sam Altman, le média révèle qu'OpenAI aurait récupéré près d'1 million d'heures de vidéos YouTube afin de développer son modèle de langage GPT-4. Pour ce faire, l'entreprise californienne aurait utilisé son outil Whisper, qui permet notamment de transcrire des audios et des vidéos en texte, pour récupérer les contenus sous format texte, pouvant ensuite être ingérés par GPT-4. Car comme le précise un autre journal bien connu, le Wall Street Journal, les entreprises spécialisées dans l'IA seraient en ce moment à court de données de qualité pour améliorer leurs systèmes.
De son côté, le New York Times estime qu'OpenAI était arrivé au bout de données de qualité disponibles pour ses IA dès 2021. À cette époque, des discussions auraient déjà vu le jour sur la possibilité de se tourner vers d’autres ressources telles que les vidéos, les audiobooks ou encore les podcasts, ce que la firme a visiblement fait en se tournant vers Youtube. D’après le sire spécialisé The Verge qui a contacté Google, la maison mère de YouTube aurait eu vent je cite de « rapports non confirmés indiquant une activité d'OpenAI sur sa plateforme » fin de citation. Le porte-parole Matt Bryant a par ailleurs tenu à rappeler je cite que « les fichiers robots.txt et les conditions d'utilisation interdisent le scraping ou le téléchargement non autorisé du contenu de YouTube » fin de citation. Est-ce à dire qu’Open AI pourrait se retrouver devant la justice, mais cette fois dans un procès contre Google ?
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Wed, 10 Apr 2024 - 2min - 1312 - Les LED de vos barrettes de RAM sont-elles dangereuses ?
Les LED RGB sont aujourd’hui très à la mode, et peut-être que vous-même en avez dans votre PC, qu’il s’agisse des boîtiers ou bien des cartes graphiques, en passant par les souris, les claviers ou même les barrettes de mémoire vive. Justement, ces barrettes de RAM sont aujourd'hui accusées de dégrader le matériel des composants sur lesquelles elles sont posées, notamment les cartes graphiques.
C’est sur le réseau social Reddit que l’on trouve la trace des premiers témoignages. Deux utilisateurs ont récemment révélé un problème sur leur PC qu’ils attribuent à l'éclairage RGB de leur RAM. Plus précisément, c'est en voulant changer leur carte graphique, des GeForce RTX 3080 et GeForce RTX 4080, que les deux utilisateurs ont remarqué une dégradation au niveau de la backplate, cette plaque de métal qui vient « habiller » la carte tout en assurant le refroidissement de certains composants. Sur les photos partagées sur le réseau, on y voit des marques qui rappellent grandement l'éclairage des barrettes de mémoire vive justement utilisées.
Depuis, plusieurs jours, les deux utilisateurs ont été rejoints par d'autres internautes recontrant à chaque fois le même problème : l'éclairage RVB des barrettes de RAM donne l'impression d'avoir marqué la backplate. Dès lors, une première hypothèse a été avancée : la chaleur émise par les diodes aurait pu marquer la backplate. Une autre hypothèse, jugée plus crédible, voudrait que les ultra-violets émis par l'éclairage RVB des barrettes, autour des 400 nm, ne « brûle » les matériaux, pas toujours de bonne qualité, qui recouvrent la backplate. Des brûlures qui ne semblent pas affecter le fonctionnement des cartes graphiques pour autant, mais qui posent tout de même la question de la dangerosité de ces LED RGB. Cela pourrait-il avoir un impact sur nos yeux, tout comme les dangers de la lumière bleue ? Pour l’heure, aucun fabricant n’a réagi à cette affaire.
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Tue, 09 Apr 2024 - 2min - 1311 - Samsung dévoile son concurrent à l’iMac ?
En parallèle de sa dernière génération de PC portables Galaxy Book 4, Samsung lancera le 22 avril prochain un PC de bureau tout-en-un haut pour rivaliser avec l’iMac d’Apple. S’il est pour l'instant réservé au marché coréen, pour l’équivalent de 1 355 euros hors taxes, l'appareil dispose déjà d'une fiche technique haut de gamme et pourrait tout à fait inquiéter le dernier Apple iMac M3.
Le Samsung All-In-One Pro comptera notamment un écran Ultra HD de 27 pouces (contre 23,5 pouces sur l'iMac M3), et sera logé dans un châssis en métal de 6,5 mm seulement d’après le site SamMobile.com. Derrière cet écran, on retrouve un processeur Intel Core Ultra qui devrait être couplé à 16 Go de RAM et 256 Go de disque dur SSD pour la configuration de base toujours d’après le site spécialisé. Ceci dit, on ignore pour l'instant quelle est la référence précise du processeur sélectionné par Samsung, mais il y a fort à parier qu'il s'agisse d'un Intel Core Ultra 5 à basse consommation, si l’on se fie aux derniers produits lancés par la firme. L'an dernier, Samsung avait déjà dévoilé un PC tout-en-un équipé à l’époque d'un Core i5 de 13e génération.
Ce nouveau Samsung All-In-One Pro sera quoi qu'il en soit livré avec un clavier et une souris disposant d'une finition en métal là aussi, pour un maximum de cohérence avec le PC. On y trouvera également une webcam intégrée ainsi que des haut-parleurs 3D certifiés Dolby Atmos. Pour le reste, SamMobile évoque la présence de deux ports USB-A, d'une sortie HDMI, d'une prise casque et d'une prise Ethernet, et enfin d’une prise en charge des standards Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3. Reste à savoir si ce produit arrivera en France… ou s'il demeurera, comme son prédécesseur, une exclusivité asiatique.
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Mon, 08 Apr 2024 - 2min - 1310 - ChatGPT : peut-on directement éditer les images générées par DALL-E ?
Vous commencez à le savoir, OpenAI ce n'est pas seulement ChatGPT… La firme de Sam Altman est aussi à l’origine d’un générateur de vidéo tout récent nommé Sora, et d’un générateur d’image bien connu nommé Dall-E, qui est depuis plusieurs mois déjà mise à disposition directement au sein de ChatGPT. Maintenant, en plus de générer l’image, Dall-E peut y apporter des modifications rien qu’avec une phrase.
L’idée d’Open AI a donc été d’introduire des outils permettant, quand Dall-E est utilisé directement sur ChatGPT pour générer des images, de pouvoir éditer ces mêmes images directement depuis la même interface et sur ce même fichier. En témoigne une vidéo d’OpenAI qui montre comment fonctionne cette nouveauté. On y voit tout d'abord l'image d'un chien générée par Dall-E. Ensuite, l'utilisateur sélectionne les deux zones des oreilles de l'animal, puis demande à ChatGPT par écrit d'y ajouter des rubans, ce qui est rapidement fait.
Le déploiement de ces outils d'édition est total, puisqu'ils pourront être retrouvés sur ordinateur ainsi que sur les applications smartphones ChatGPT (iOS et Android). De quoi contenter le plus d'utilisateurs possibles, même s’il est nécessaire de rappeler que Dall-E n'est à ce jour accessible via ChatGPT que pour les abonnés aux offres payantes de l'entreprise, à savoir ChatGPT Plus et ChatGPT Team. Pour ceux qui souhaitent tout de même pouvoir générer des images grâce à cette technologie, il reste une possibilité : passer par l'IA de Microsoft, à savoir Copilot. A vous de choisir.
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Sun, 07 Apr 2024 - 1min - 1309 - Un hacker contrôle des millions de sites internet ?
C’est une histoire à peine croyable que l’on va vous raconter aujourd’hui, et pourtant, elle est bien réelle. Un développeur de chez Microsoft se demandait ce qui pouvait bien causer cette demi-seconde de latence qu’il ressentait dans son logiciel. Réponse : une backdoor qui aurait pu donner accès à la quasi-totalité de l'Internet connu si elle n'avait pas été découverte à temps. C'est donc uniquement par chance qu'Andres Freund a découvert la faille de sécurité intégrée à un outil d'administration open source immensément populaire.
C’est donc le vendredi 29 mars, qu’Andres Freund, développeur chez Microsoft, poste sur son forum et sur Mastodon un message précisant qu’il avait découvert une importante faille de sécurité dans les dernières versions de XZ, une librairie de compression de données. Après l’avoir mis à jour, il a remarqué que la connexion sécurisée prenait une demi-seconde de plus qu'auparavant. En enquêtant sur l'origine de cette différence, il est tombé nez à nez avec la backdoor. L'alerte aura heureusement été donnée à temps, car seules les deux dernières versions de XZ contiennent cette backdoor, et la majorité des systèmes ne les ont pas encore installées. Heureusement d’ailleurs, car la plupart des serveurs hébergeant des sites internet dans le monde fonctionnent sous Linux. Et XZ y est installé par défaut. Sans cette découverte, et si ces mises à jour avaient été déployées massivement, les acteurs à l'origine de cette gigantesque faille auraient donc eu accès à une large part de l'Internet connu et donc aurait été libres d'en abuser à leur convenance. Reste à savoir de qui il s'agit.
La librairie XZ est un projet open source développé au début des années 2000 par un seul homme, Lasse Collin. Si ce dernier l'a maintenue et mise à jour pendant des années, il a fini par expliquer en juin 2022 qu'il n'avait plus l'énergie ni la volonté de s'en occuper, et s'apprêtait à passer la main. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette librairie primordiale pour la sécurité de larges pans d'Internet reposait donc sur les épaules d'un seul bénévole. C'est alors qu'est apparu un certain Jia Tan. Cette personne a commencé à faire ses propres modifications au projet XZ, y prenant de plus en plus d'importance, jusqu'à en prendre le contrôle en janvier 2023. Visiblement, ce serait lui qui, en février dernier, aurait ajouté cette backdoor, qui aurait bien pu ne jamais être découverte sans la minutie d'Andres Freund. La question que tout le monde se pose désormais : qui est donc ce Jia Cheong Tan ? Et bien au risque de vous décevoir, à ce jour, personne n’est en mesure de dire s’il s’agit d’un hacker isolé, d’un groupe, d’une organisation ou même d’un Etat.
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Thu, 04 Apr 2024 - 2min - 1308 - Youtube : comment le FBI veut y piéger des suspects ?
Les groupes de criminels sévissant sur internet sont nombreux et difficiles à traquer. Les membres œuvrent parfois à plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres et utilisent de nombreux outils pour couvrir leurs traces. Ainsi, les autorités demandent bien souvent des ordonnances afin d'avoir accès à certaines informations, ce qui n’est pas un processus facile à mettre en place. De plus, la position des GAFAM notamment est parfois ambiguë comme le démontre une enquête menée par le FBI dont je vais vous narrer le récit dans cet épisode.
Il existe de nombreux types d’enquêtes, mais celle qui nous intéresse ici, c’est l’enquête sous couverture, notamment sur Internet. Entre fin 2022 et début 2023, plusieurs agents du FBI ont eu pour mission d'infiltrer un réseau soupçonné de mettre en place des activités illégales. Et les agents n’ont pas eu à attendre longtemps pour entrer en contact avec un membre supposé du groupe, soupçonné de blanchir de l'argent en échangeant du Bitcoin. Cependant, impossible d'obtenir l'identité de cette personne, alors le FBI a eu une idée : utiliser les goûts de l’interlocuteur, et à l’aide de toute une série de liens renvoyant vers des vidéos YouTube tout à fait légitime, finir par le démasquer.
Cette affaire, rapportée par le média Forbes, met également en lumière le rôle qu'a joué Google, propriétaire de YouTube. Pour obtenir les informations liées aux personnes ayant consulté les vidéos suggérées, le FBI a dû faire une demande auprès du tribunal. Le FBI souhaitait tout obtenir, mais finalement, la justice n'a autorisé la collecte que d'une partie des informations. Le FBI a donc eu accès aux historiques, aux numéros de téléphone, aux noms et aux adresses des personnes visées. Un maigre butin pour tant d'efforts qui a relancé le débat sur ce type de procédure. Google n'a rien communiqué au sujet de ces requêtes, mais il ne faut pas croire que la firme est indifférente pour autant. En fin d'année 2023, le GAFAM a fait une annonce importante : l’arrivée d’une mise à jour pour empêcher quiconque, et même les employés de Google, d'avoir accès aux données de localisations générées lors de l'utilisation de Google Maps. Ainsi, Google semble s'armer pour se tenir le plus possible à l'écart d'un éventuel scandale lié à l'exploitation des données personnelles.
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Wed, 03 Apr 2024 - 2min - 1307 - Meta supprime un outil contre les fakes news ?
C’est un outil que vous ne connaissiez peut-être pas mais qui pourtant était sous vos yeux depuis des années… En effet, Meta mettait à disposition de ses utilisateurs le logiciel CrowdTangle, qui permettait de suivre tout ce qui s'apparente à de la désinformation, des théories du complot aux campagnes de manipulation provenant de l'étranger. Un logiciel très utile vous en conviendrez, qui disparaitra pourtant le 14 août prochain. À la place, le groupe de Mark Zuckerberg explique qu'il proposera une bibliothèque de contenus. Reste à savoir à quoi cela correspond concrètement. Ceci dit, ce remplacement ne semble pas être au niveau pour les professionnels, comme l'explique l'ancien directeur général de CrowdTangle Brandon Silverman que je cite : « c'est une toute nouvelle technologie que Meta doit encore construire pour protéger l'intégrité des élections » fin de citation.
Du côté des professionnels en question, c'est en effet un sentiment d'inquiétude qui domine, je cite la directrice de recherche de l'Institute for Strategic Dialogue, Melanie Smith « la suppression de l'accès à CrowdTangle limitera considérablement la surveillance indépendante des dommages » fin de citation. Il faut dire que cette annonce tombe au pire moment. CrowdTangle sera en effet rendu indisponible quelques mois à peine avant l'élection présidentielle des États-Unis, c'est-à-dire durant les mois où l'on risque de voir potentiellement apparaître le plus de campagnes de désinformation. Désormais plusieurs questions se posent. Est-ce une décision calculée de la part de Meta dans un timing si spécial ? Cette décision ne risque-t-elle pas de leur être reproché en cas d’influence sur l’élection américaine ? Sans tomber dans la théorie du complot, force est de constater que le timing est assez curieux. Reste désormais à savoir comment se comporteront les réseaux à l’approche de cette élection et si Meta tiendra son engagement avec les autres géants de la tech comme Google ou Amazon, afin de protéger les prochaines élections de la désinformation.
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Tue, 02 Apr 2024 - 1min - 1306 - Gemini, l’IA de Google désormais sur Google Messages ?
Vous le savez, Gemini est le nom du chatbot de Google ayant pris la suite de Bard, et destiné à concurrencer ChatGPT d’Open AI, on vous en parle régulièrement dans ce podcast. Et bien figurez-vous que Gemini a commencé à être déployé dans Google Messages. Mais pour l'instant, tout le monde n'y a pas accès et son influence est limitée. Pour y accéder, il faut toutefois s’assurer de remplir quelques conditions :
Tout d’abord : être inscrit au programme bêta
Ensuite, activer la technologie RCS dans les paramètres de l'app
Utiliser un compte Google personnel et être âgé de plus de 18 ans
Associer son compte à un pays pris en charge (165 pays, ceux de l'UE en sont pour l'instant exclus)
Et enfin, paramétrer son smartphone avec l'anglais comme langue principale, la seule exception étant le français puisque cette langue est disponible au Canada.
Reste à voir s’il en sera de même en France. D’ailleurs, peu de smartphones sont pour le moment compatibles. Il faut soit être équipé d'un Pixel (6 ou plus récent) ou bien d'un Samsung Galaxy S22 ou plus récent, pour pouvoir en profiter. À en croire le site spécialisé 9To5Google, qui a été en mesure de tester Gemini dans Messages, l’interface serait similaire à ce que l'on connaît déjà de Gemini… il est donc possible de lui soumettre des photos, mais les messages vocaux ne peuvent pas être envoyés. Les conversations transitent par le protocole RCS, mais ne sont pas chiffrées de bout en bout. A noter que Gemini n'est accessible qu'au sein de l'application mobile. Inutile donc de tenter de passer par la plateforme web de Google Messages. Au final, utiliser Gemini dans Messages s’avère extrêmement simple étant donné qu’il suffit simplement d’envoyer un message comme s’il s’agissait d’un contact lambda. Reste à voir si ce chatbot révolutionnera les usages, ou si sa présence dans l’application Messages ne sera qu’un gadget parmi d’autres.
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Mon, 01 Apr 2024 - 1min - 1305 - Voice Engine : un cloneur de voix épatant signé Open AI ?
Décidément, on n’arrête plus OpenAI… Après ChatGPT, puis la génération de vidéo avec son tout nouvel outil Sora, le leader de l’intelligence artificielle annonce avoir créé un modèle capable de générer et même d'imiter des voix. La plateforme, baptisée Voice Engine, ne demande rien d’exceptionnel en termes de commande. Il suffit simplement de décrire à l’écrit les consignes que vous souhaitez voir appliquer par l’IA, et le résultat à obtenir. Ensuite, ajouter un échantillon audio de seulement 15 secondes pour générer une voix naturelle qui se rapproche de très près de celle de l'orateur d'origine. OpenAI promet que son outil est capable de créer je cite « des voix émouvantes et réalistes », et cela en moins de deux ans puisque l'entreprise indique avoir entamé le développement de Voice Engine à la fin de l'année 2022. Open AI précise aussi que le modèle alimente déjà les voix prédéfinies dans son API de synthèse vocale ainsi que ChatGPT Voice.
Comme pour le générateur de vidéo Sora, OpenAI se veut prudente quant au déploiement de Voice Engine, je cite « en raison du potentiel d'utilisation abusive de la voix synthétique ». La fonctionnalité n'est donc pas disponible auprès du grand public actuellement et la société n'est d'ailleurs pas certaine aujourd'hui de lancer à terme une version accessible à tous, qu'elle soit gratuite ou payante. Parmi les différentes applications possibles, la capacité du service à générer des voix naturelles et chargées d'émotions s'est montrée bien utile pour l'entreprise de technologie éducative Age of Learning, qui a eu recours à Voice Engine pour générer du contenu voix off préscénarisé. Autre aspect important : la traduction de contenus, notamment de vidéos et de podcasts, permettant aux entreprises et aux créateurs de toucher un public beaucoup plus large, voir même mondial. Sur ce point, OpenAI précise que Voice Engine préserve l'accent du locuteur d'origine lorsqu'il est utilisé pour la traduction. Générer une voix en anglais à partir de l'échantillon audio d'un orateur français produit par exemple une voix anglaise avec un accent français. Reste à voir si, à défaut d’être proposé au grand public, Voice Engine sera mis à disposition d’autres entreprises et organisations.
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Sun, 31 Mar 2024 - 2min - 1304 - MAX : la plateforme de Warner Bros arrive (enfin) en France ?
Après de nombreux reports et un changement de nom, la plateforme de SVOD Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France, avec un lancement prévu aux alentours du mois de juillet, juste avant les jeux olympiques. Lancé en 2020 aux États-Unis, le service de streaming était attendu en Europe dès 2021. Si une première vague de pays a pu en profiter, ce n’était pas le cas de la France. Entre temps, Warner Bros a fusionné avec Discovery, puis a annoncé le développement et le lancement d'une plateforme plus globale couvrant plus en profondeur le vaste catalogue de l'entreprise.
L’annonce du lancement de Max en France a été faite fin mars, lors du festival Séries Mania de Lille, mais pas que, puisque l’Espagne, le Portugal et l’Europe centrale y auront aussi accès dès le 21 mai. Plus précisément, la France, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique pourront en profiter juste avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, sans qu’aucune date précise n’ait été communiquée pour l’instant, même si cela devrait être en juillet.
Si Warner Bros Discovery (WBD) insiste autant sur le fait que Max sera lancé avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024 dans 25 pays européens différents, ce n'est pas pour rien. Par l'intermédiaire d'Eurosport, Max permettra à ses abonnés de suivre l'intégralité des épreuves. Le contenu dédié à Paris 2024, sera d'ailleurs intégré dans toutes les formules d'abonnement. Un bon moyen d'attirer les curieux et les adeptes de sport, pour ensuite leur proposer le reste du catalogue. Et Warner mise visiblement beaucoup sur le sport puisqu'au-delà des JO, une option sport permettra aux abonnés Max de suivre les tournois du Grand Chelem de tennis, les 24 heures du Mans, les trois Grands Tours en cyclisme, le Tour de France Femmes ou encore différentes épreuves de sport d'hiver.
Pour le reste du contenu, les abonnés retrouveront les séries HBO tels que The Last of Us, Game of Thrones, ou encore Succession pour ne citer que celles-ci. Mais pour s'intégrer au mieux au marché déjà bien saturé par Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore Paramount +, deux programmes Max Originals ont été réalisés en France : Une Amie Dévouée et l'adaptation du livre Vivre Avec Nos Morts. Côté du cinéma, Warner Bros c’est bien entendu, Matrix, Harry Potter, The Dark Knight ou encore A Star is Born. Concernant les chaînes linéaires, les abonnés français auront aussi accès à CNN International, Warner TV, Eurosport, Cartoon Network, TLC ou encore Discovery Channel. Pour conclure, Warner Bros Discovery a dévoilé les différentes formules d'abonnement accessibles au lancement, sans communiquer sur les tarifs… Une offre basic avec publicité, où seuls deux appareils pourront streamer en simultanés du contenu en Full HD ; l’offre standard qui en plus des performances offertes par l’offre basic permettra de télécharger 30 contenus pour les visionner hors connexion ; et enfin l’offre premium avec 4 écrans en simultanés, du contenu en 4K avec Dolby Atmos et 100 contenus téléchargeables.
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Thu, 28 Mar 2024 - 2min - 1303 - GPT-5 arrive cet été ?
Cela fait maintenant un an qu’OpenAI a sorti GPT-4 son plus puissant modèle de langage, que l’on peut retrouver dans la version payante de ChatGPT. Pour fêter ce premier anniversaire, l’entreprise dirigée par Sam Altman s’apprêterait à sortir la version suivante de son outil, GPT 5 ! D’après des informations obtenues par Business Insider, ce ne serait plus qu’une affaire de semaines d’après plusieurs sources, cherchant toutes à rester anonymes. Plusieurs partenaires de l’entreprise ont même pu essayer les nouveautés proposées par ChatGPT 5 en avant-première, à condition bien sûr de ne rien dévoiler au grand public.
Un des responsables ayant pu mettre la main sur l’outil a tout de même affirmé que GPT 5 était « vraiment bon » et même « sensiblement meilleur » que la génération actuelle de ChatGPT. Business Insider affirme que ce modèle permettrait « d’exécuter des tâches de manières autonomes » sans que l’on sache exactement à quoi cela fait référence et comment cela se traduira concrètement. Si aucune date officielle de sortie n’a été communiquée par OpenAI, il semblerait que GPT 5 soit encore en phase d’entraînement.
Histoire de faire monter la température, un ingénieur de chez OpenAI a publié un message cryptique sur X mi-mars, affirmant que l’année 2023-2024 aura été je cite « la plus lente en termes d’évolution de l’intelligence artificielle », fin de citation suggérant que les années à venir seront donc beaucoup plus agitées dans le domaine. L’ingénieur fait partie de l’équipe dédiée au « superalignement » chez OpenAI, soit celle qui s’assure que les systèmes d’intelligence artificielle soient justement alignés avec les valeurs humaines et agissent en conformité avec celles-ci. De quoi donner quelques pistes quant aux nouveautés que l’entreprise prépare, et surtout nourrir l’imagination d’internet avant officialisation.
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Wed, 27 Mar 2024 - 2min - 1302 - Une année 2023 record pour l’industrie vidéoludique française ?
L'industrie du jeu vidéo en France a connu une année 2023 exceptionnelle, avec une croissance très élevée, et cela, en dépit d’un contexte économique mondial difficile marqué par une forte inflation. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs que ces bons résultats placent la France en tant que l’un des marchés les plus dynamiques du continent.
Le jeu vidéo français a donc généré un chiffre d'affaires record de plus de 6,064 milliards d'euros en 2023, avec une croissance remarquable de quasiment 10% sur un an et de 9% depuis 2020, comme le révèle le Syndicat des Éditeurs de logiciels de loisirs. Il s’agit de l’association qui représente les éditeurs de jeux vidéo en France. Que ce soit sur console, PC ou mobile, chaque secteur a joué un rôle crucial pour propulser le marché français en avant. À lui seul, l'écosystème console a dépassé les 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit plus de la moitié de la valeur totale de l’industrie vidéoludique française). Cela représente une hausse de plus de 24% par rapport à 2022.
Juste derrière, on retrouve, surprise, le marché mobile avec un chiffre d’affaires de près d’un milliard et demi d’euro, affichant une croissance de quasiment 5% par rapport à 2022. L'écosystème PC est quant à lui en baisse avec (-8,5%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Dans le détail, le hardware (donc les équipements) a grimpé de 16% en 2023, grâce aux ventes de consoles, en hausse de +72% comparée à l’année précédente. Les ventes d'accessoires ont également fortement progressé en 2023, que ce soit sur consoles (+18%) ou sur PC (+22%). Concernant les ventes de jeux, donc le software, elles poursuivent leur croissance +7% sur consoles et +6% sur PC, dans la grande majorité des jeux dématérialisés.
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Tue, 26 Mar 2024 - 1min - 1301 - USA : le Tennessee veut protéger les artistes contre les IA ?
En moins de deux ans, l’IA générative a conquis de nombreux secteurs, notamment celui de la musique. Si cette industrie exploite des technologies qui reposent sur l'IA depuis de longues années, certains modèles de langage permettent désormais de créer du contenu sur mesure, y compris des musiques et des paroles, sans aucune connaissance technique en matière de musique. L’IA peut également recopier la voix des artistes sur des morceaux déjà existants ou en concevoir de nouveaux, et c'est justement sur ce point que l’Etat du Tennessee au Etats-Unis, a décidé de légiférer avec la loi ELVIS, pour « Ensuring Likeness Voice and Image Security Act ».
Cette nouvelle législation est en réalité une version actualisée de la loi sur le droit à l'image des artistes dans l'État. Le texte inclut maintenant je cite « des protections pour les auteurs-compositeurs, les interprètes et les professionnels de l'industrie musicale contre l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle ». Concrètement, les artistes sont protégés si leur contenu, leur image ou leur voix sont reproduits par une IA. Et le fait que tout cela vienne du Tennessee n’est pas si surprenant. En effet, l’Etat est réputé pour la puissance de son industrie musicale, country et blues. La ville de Nashville a notamment servi de tremplin à plusieurs grandes stars mondiales comme Elvis Presley, Dolly Parton, ou encore Taylor Swift. Plus de 61 000 emplois sur le territoire sont en lien avec cette industrie, tandis que le Tennessee accueille plus de 4 500 salles de concert.
L'IA générative, et surtout la vitesse à laquelle elle évolue, pose de nombreuses questions sur le plan juridique et la propriété intellectuelle. Les modèles sont en effet formés sur de vastes quantités de données, souvent protégées par le droit d'auteur. Depuis plusieurs mois, les artistes et auteurs sont de plus en plus nombreux à porter plainte contre les entreprises qui développent ces IA, mais pour l’heure, aucune législation n'encadre réellement l'utilisation de cette technologie dans la musique. Si l'Union européenne progresse dans ce domaine avec l'AI Act, celui-ci ne devrait entrer en vigueur qu'en 2025. Aux Etats-Unis, certains législateurs font pression pour qu'une réglementation voie rapidement le jour, sans réelle avancée de la part du Congrès sur la question.
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Mon, 25 Mar 2024 - 2min - 1300 - Comment va le premier patient équipé d'un implant Neuralink ?
En janvier, Neuralink, la société d'Elon Musk, a annoncé avoir réalisé son premier test d'implant sur un humain. Pour rappel, l'entreprise fondée en 2016 s'est donnée pour objectif de développer des interfaces homme-machine permettant aux utilisateurs de contrôler mentalement des ordinateurs, des prothèses ou des smartphones. Quelques semaines plus tard, le PDG assure désormais que le patient est en bonne santé et qu'il peut contrôler le curseur de la souris d'un ordinateur. En témoigne une vidéo de 9 minutes publiée sur X.com où le patient en question, Noland Arbaugh joue aux échecs sur un écran en compagnie d'un ingénieur de Neuralink.
Visiblement, le patient n'a aucune complication. Il a décrit l'intervention chirurgicale comme étant « facile »... Pour rappel, une incision est pratiquée au niveau du cuir chevelu afin de placer l'implant, constitué d'un réseau d'électrodes, dans le crâne. Cet implant envoie ensuite des signaux neuronaux à l’appareil contrôlé. Arbaugh explique qu'avant de pouvoir manipuler le curseur, il a dû apprendre à faire la distinction entre « les mouvements imaginés et tentés ». Je le cite "par exemple, j'ai essayé de déplacer ma main droite vers la gauche, vers la droite, l'avant et l'arrière. Désormais, je peux imaginer intuitivement le mouvement du curseur" fin de citation. Le patient explique également être capable de jouer à différents jeux tout au long de la nuit, même si la batterie de l'implant était épuisée au bout de huit heures.
Aussi prometteuse soit-elle, cette technologie vise dans le futur à traiter plusieurs handicaps comme la paralysie, la cécité et même certaines maladies mentales comme la dépression. D'après Elon Musk, il s’agit d’améliorer les capacités humaines grâce aux machines pour éviter que l’humanité ne soit dépassée par l’intelligence artificielle (IA). Mais Neuralink n'est pas la seule entreprise à développer de tels appareils. Paradromics, Precision Neuroscience et Synchron sont également de la partie. Ceci dit, l'entreprise d'Elon Musk est la seule à tester sa technologie sur des humains avec des implants placés directement dans leur cerveau, sans câbles vers les machines. Reste donc à voir quelle sera la prochaine étape pour Neuralink et surtout si le patient ne développera pas de complications plus tard à cause de l'implant.
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Sun, 24 Mar 2024 - 2min - 1299 - Une connexion record de 800 Gbit/s entre la France et les USA ?
L’entreprise Cisco vient sans doute de marquer l'histoire des télécommunications en atteignant une vitesse de transfert de données de 800 Gbit/s sur le câble transatlantique Amitié, avec l’aide de Microsoft. A noter que ce câble, long de 6 234 kilomètres, relie Bordeaux à Boston, dans le Massachusetts. Un exploit qui fera sans doute les affaires des services cloud et d'intelligence artificielle dans le monde.
Il est vrai qu’on n’en parle pas beaucoup, mais les câbles sous-marins sont essentiels pour connecter le monde et échanger des données, puisque c’est tout simplement 90% du trafic international qui passent par ces câbles. Celui qui relie la France aux États-Unis, nommé Amitié, intègre une technologie SDM (Space Division Multiplexing) qui comprend 16 paires de fibres, ce qui rappelons-le est supérieur aux câbles traditionnels et même au fameux câble Dunant de Google et ses 12 paires de fibres. En partie opéré par Cisco, Amitié relie les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et fait partie intégrante du réseau mondial de Microsoft. Et puis quand même, une transmission de 800 Gbit/s, c’est quand même 8 millions d'appels audio sur la plateforme Webex en simultané, ou encore une vitesse qui permet de télécharger quasiment 8 copies de Red Dead Redemption 2 en même temps en moins d’une seconde.
En tout cas, pour Cisco, ce succès à 800 Gbit/s démontre le potentiel d'amélioration de la capacité du réseau internet au niveau mondial, à l'heure où la demande est toujours plus forte. Pour Jamie Gaudette, directeur général de l'ingénierie des réseaux cloud de Microsoft, cet essai « démontre qu’il existe une technologie commerciale pour les câbles sous-marins, et nous pouvons contribuer à la transformation numérique des personnes, des organisations et des industries du monde entier ».
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Thu, 21 Mar 2024 - 2min - 1298 - Microsoft va investir des milliards en Bretagne ?
Vous le savez, les data centers sont indispensables aujourd’hui pour absolument tout ce qui touche à internet. Entre les hébergements de site internet, les plateformes de streaming, les jeux vidéo en ligne, et bien entendu l’intelligence artificielle, bref, c’est là où toutes les données œuvrant au bon fonctionnement de ce genre de service sont entreposées. Vous le savez également, Microsoft est l'un des géants de ce secteur, avec des centaines de data centers dans le monde. D’ailleurs, le GAFAM compte en construire un en France.
Sauf que construire une telle infrastructure en France, et bien c’est compliqué, notamment car il faut artificialiser le sol, ce qui n’est jamais une bonne chose pour la nature. D’ailleurs, ce principe est strictement encadré par la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021. Ainsi, Microsoft s’est tourné vers un espace déjà bâti pour y installer son futur data center à Chartres-de-Bretagne, au sud de Rennes. Là-bas, la société PSA a libéré une partie de son complexe industriel faute de production. Cet espace inutilisé va donc être récupéré par Microsoft pour accueillir jusqu'à trois centres de données. En tout cas, pour l’instant, les discussions avec la mairie semblent bien engagées. Pour le géant américain, il s'agit d'un projet assez important, qui pourrait lui coûter plusieurs milliards d'euros, les informations du journal le Télégramme.
Pour la ville de Chartres-de-Bretagne, l’implantation de Microsoft représente un véritable atout pour l’économie du territoire et son attractivité. Sauf que Microsoft n'est pas le premier géant américain à s'intéresser aux anciennes parcelles de PSA. Amazon avait déjà tenté sa chance, sans succès en 2021. Le géant du commerce en ligne s’était retrouvé face à un interlocuteur implacable : la Métropole rennaise, propriétaire d'une partie des terrains concernés, et qui a déjà sa propre vision de l'avenir du site, en souhaitant y implanter des entreprises soucieuses des enjeux environnementaux.
Data center en environnement, on ne peut pas dire que ce soit véritablement compatible, même si Microsoft multiplie les initiatives et recherches ces dernières années pour limiter l’impact de la consommation de ses infrastructures sur la nature. D’ailleurs, les détracteurs du projet de Microsoft ajoutent qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté nationale. Car en laissant une entreprise américaine s’implanter en France, cela signifierait que les données des français pourraient être consultées hors des frontières françaises. En effet, les États-Unis ont le droit de consulter les données traitées par leurs entreprises, même à l'étranger. D’après les informations du Télégramme, Rennes métropole et la Région Bretagne ne seraient pas hyper emballées à l’idée de laisser Microsoft s’implanter sur leur territoire, malgré les opportunités de développement économique. Reste à savoir si Microsoft saura trouver les mots justes pour convaincre les élus.
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Wed, 20 Mar 2024 - 2min - 1297 - Scandale : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ?
Nord : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ?
Le déploiement de la 5G est désormais inexorable en France. À mesure que les installations se multiplient, certains opérateurs entendent bien imposer leurs conditions pour rester compétitif sur ce marché, au détriment de la tranquillité de certains villages. C’est le cas dans le Pas-de-Calais, à Bonningues-lès-Ardres plus précisément, où la construction d'une antenne 5G à proximité immédiate de certaines résidences fait débat. L'une des habitantes se lèvera bientôt chaque matin avec une « vue sur pylône », ce qui insurge bon nombre d’habitant.
Les résidents du village redoutent surtout que l'installation de cette antenne relais 5G de 45 mètres de hauteur fasse plonger la valeur immobilière des propriétés, jusqu'à 30 000 euros pour l'habitante la plus proche du pylône. Si l’on parle là des préoccupations esthétiques, il faut aussi prendre en compte les risques pour la santé des humains et des animaux. Et certains riverains sont très en colère. Catherine Hardy, la propriétaire de la maison, revenait d’un séjour au Royaume-Uni quand elle a découvert le permis de construire installer en face de chez elle. Si elle prévoit de faire des recours en justice, ces derniers seront délicats à traiter, puisque l'antenne est construite sur le terrain d'un propriétaire privé, qui n'a pas été si difficile à convaincre visiblement, puisqu’il touchera (j’ai envie de dire) seulement 1 000 euros chaque année pour l’exploitation de son terrain.
Ce qui est intéressant ici, et qui change de certaines situations extrêmes, c'est que les habitants ne sont pas tous totalement opposés à l'installation de l'antenne 5G. Certains ne font en réalité que critiquer son emplacement, beaucoup trop proche des habitations. Désormais, tous les regards se tournent vers SFR. Si des solutions alternatives ont été proposées, l'opérateur les a refusés, préférant son emplacement actuel. Pour Salvatore Tuttolomondo, délégué régional Hauts de France chez Altice France (la maison-mère de SFR), il est regrettable qu'un terrain d'entente n'ait pu être trouvé, mais estime que les riverains n'ont pas à craindre d'éventuels effets néfastes des ondes émises par l'antenne. Je cite « les habitants devraient plutôt s'interroger sur les ondes à l'intérieur de leur maison », visant ainsi le Wi-Fi et le micro-ondes comme exemples. Pas sûr que cela puisse réussisse à calmer la colère des villageois.
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Tue, 19 Mar 2024 - 2min - 1296 - Quelles technologies se cache derrière la « Sphère » de Vegas ?
Si vous êtes fans de composants informatiques et de gros matos tech, alors vous devriez aimer cet épisode. Et si ce n’est pas le cas, vous devriez quand même y trouver votre compte, car nous allons parler d’une merveille de technologie sortie de terre à Las Vegas en septembre 2023, la Sphere, cet immense écran en forme de boule qui chaque jour propose des animations vidéo à tous les habitants de Vegas. Ceci dit, comment fonctionne cet énorme écran, qui il faut le rappeler, n’est que la face extérieure d’un auditorium immersif de plus de 16 000 places.
Et bien tout d’abord, grâce à un NAS de 4 pétaoctets. Ça c’est le cerveau du lieu, un serveur où toutes les données sont stockées. D’ailleurs, 4 peta octets, c’est plus de 4000 tera ou encore 4 millions de giga. À l’intérieur de l’auditorium / salle de concert / salle de cinéma, on retrouve également un écran de 16 000 pixels par 16 000 pixels, des serveurs multimédias capables de coller bout à bout une quarantaine de flux 4K à 60 images secondes avec une profondeur de couleurs de 12 bits. Une véritable prouesse technologique mais qui vous laissera peut-être sans voix quand on sait que tout cela est distribué à travers un réseau IP capable d'afficher tout ce contenu avec un lag de moins de 5 millisecondes. Côté audio, la Sphere compte plus de 700 modules de son Holoplot MD-80/90 (chacun constitué de 80 à 90 haut-parleurs). Au total, ce sont plus de 400 Go de contenus qui transitent sur le système informatique de cette salle chaque seconde, le tout avec une latence quasi inexistante, permettant de vivre une expérience homogène à 360°.
Là, on a parlé de l’intérieur de la salle. Mais évidemment, ce qui fait la renommée du bâtiment, c’est son immense écran extérieur de 54 000 mètres carrés et de 1,2 millions de LED… et toute cette technologie sert chaque jour à afficher des animations toutes plus fun et impressionnantes les unes que les autres. Pour rappel, la Sphere a nécessité près de 4 ans de construction pour un coût de plus de 2,3 milliards de dollars.
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Mon, 18 Mar 2024 - 2min - 1295 - L’IA de Google bientôt intégrée à l’iPhone ?
Apple compte bien accélérer cette année sur le sujet de l'intelligence artificielle. L’entreprise est, on le sait, distancée par Microsoft et son investissement dans OpenAI, ainsi que par Google. Cela dit, Apple ne ménage pas ses efforts pour développer sa propre IA comme l’indiquent des travaux de recherche publiés ces dernières semaines par la marque à la pomme. Ainsi, on aurait pu imaginer que le GAFAM allait révéler en grande pompe un chatbot ou un assistant plus perfectionné que Siri afin de les intégrer dans ses futurs produits… mais visiblement, Tim Cook et les autres dirigeants d’Apple ont une autre idée en tête.
D’après les infos de Mark Gurman, journaliste pour le média Bloomberg, Apple serait en négociations avancées avec Google afin d'intégrer Gemini dans iOS 18 dès cette année. Rien ne serait encore acté ni bien défini, mais Apple aurait désespérément besoin d'un modèle prêt à l'emploi et fonctionnant dans le cloud pour apporter des fonctionnalités d'IA plus puissantes à son système d'exploitation. Apple aurait également en stock quelques services d'intelligence artificielle fonctionnant en local sur l'iPhone, comme pour de la retouche photo ou de la traduction en temps réel, mais au champ d’action limité. C’est donc pour rattraper son retard le plus vite possible qu’Apple se serait résolu à mettre sur pied un partenariat avec Google.
Quand on y réfléchit, un accord entre Google et Apple ne serait pas si surprenant. Les deux entreprises sont déjà liées par un autre partenariat de 18 milliards de dollars pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les iPhone, iPad ou les Mac. Ceci dit, la marque à la pomme discuterait en parallèle avec OpenAI, même si une alliance entre les deux paraît plus improbable. Quoiqu’il en soit, le travail d’Apple sur Ajax, son modèle de langage en développement, semble très loin d'atteindre le niveau de Gemini ou GPT-4. Apple a encore quelques semaines pour choisir son futur partenaire ou bien changer de stratégie. Une chose est sûre, le temps presse avec l’arrivée dans quelques mois de GPT-5 côté OpenAI, sans oublier Google qui voudra évidemment rivaliser avec ChatGPT le plus tôt possible.
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Sun, 17 Mar 2024 - 2min - 1294 - Instagram : connaissez-vous ce jeu caché dans vos DM ?
Chers adeptes d’instagram, si vous vous ennuyez ou si vous souhaitez tuer le temps, cessez de scroller indéfiniment sur votre fil d’actu. Il existe, dans vos messages, un jeu caché ! Aussi simple qu’addictif, vous y jouerez sans doute des heures quand vous l’aurez découvert, et justement, je vais vous expliquer comment y accéder.
Mais avant tout, à quoi ressemble ce jeu ? Et bien il s’agit d’une sorte de Pong, avec une barre horizontale sur laquelle vous devez faire rebondir un émoji le plus de fois possible. Maintenant, comment le trouver ? On ne va pas se mentir, il faut un coup de chance pour tomber dessus si vous ne savez pas comment vous y prendre. Plus précisément, il faut chercher dans vos messages. Dans la conversation de votre choix, vous n’avez qu’à envoyer un émoji. Celui de votre choix, ça n’a pas d’importance. Une fois fait, cliquez sur cet émoji, et là le jeu se lancera. C’est tout bête, on est d’accord, mais avez-vous déjà pensé à cliquer sur l’émoji pour voir si cela lançait un easter-egg ? Comme la grande majorité des internautes, ma réponse est probablement non. Et c’est tout ce qui fait le sel de ce petit contenu caché sur Instagram.
Un des porte-paroles d'Instagram a indiqué au site Tech Crunch que « la société travaillait toujours sur de nouvelles façons de rendre "Instagram plus amusant" » donc avec ce jeu, mais sans pour autant communiquer sur sa disponibilité. Si tout rappel Pong ou Breakout pour les connaisseurs dans ce jeu, la subtilité est que plus vous augmentez votre score, plus l'émoji se déplace rapidement. Le jeu enregistre votre meilleur score, vous pouvez donc y revenir à tout moment pour essayer de le battre. Votre meilleur score est d’ailleurs enregistré dans vos DM, ce qui signifie que vous n'avez donc pas besoin de revenir au premier émoji que vous avez envoyé lors de l'activation du jeu. À noter que vous pouvez également activer le jeu en cliquant sur un émoji que quelqu'un d'autre vous a envoyé, sans que votre interlocuteur ne se rende compte de quoique ce soit.
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Thu, 14 Mar 2024 - 1min - 1293 - Apple capitule face à Epic Games ?
Ces derniers jours, les retournements de situation s'enchaînent dans la bataille opposant Apple à l’éditeur de jeu Epic Games… Pour rappel, le GAFAM comptait supprimer le compte créateur d’Epic Games, notamment à cause des critiques ces dernier contre la politique de la marque à pomme vis-à-vis de la concurrence. Et tandis qu’Apple refusait catégoriquement que le studio à l'origine de Fortnite ouvre sa propre boutique d'applications sur iPhone, on apprend aujourd’hui que finalement si, Fortnite et compagnie pourront bien être proposés sur iOS sur le territoire européen.
Dans le détail, le 6 mars dernier, soit le jour de l'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA), Apple a banni le compte développeur d'Epic Games. D’après les nouvelles règles édictées par Apple, l'approbation de l’entreprise est désormais nécessaire pour pouvoir proposer une boutique d'applications alternative sur ses smartphones et appareils. Face à cette décision jugée comme étant déloyale, Epic Games n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement. Le lendemain, l'Union européenne confirmait qu'elle allait étudier la volonté d'Apple de vouloir radier le compte développeur d'Epic Games. Et justement, le 7 mars, la Commission européenne relevait dans cette décision d’Apple une entrave à la loi sur les services numériques, ainsi qu’à la réglementation sur les relations entre plateformes et entreprises.
C’est ainsi que le 8 mars, face à la pression grandissante de la part de l'Union européenne, et après diverses conversations engagées avec le studio derrière Fortnite, la société menée par Tim Cook a finalement décidé de réintégrer le compte développeur d'Epic Games. Fortnite va donc pouvoir faire son grand retour sur iOS et le lancement de l'Epic Games Store en Europe ne devrait désormais plus tarder. Je cite Tim Sweeney le patron d’Epic Games, « Apple a notifié à la Commission et à Epic qu'elle céderait et rétablirait notre accès au retour de Fortnite et au lancement de l'Epic Games Store en Europe en vertu de la loi sur les DMA » fin de citation. Si ce dossier semble enfin trouver une issue, c’est sans doute en grande partie à cause de la pression de l’UE. Reste désormais à savoir si Apple ne trouvera pas une parade pour contourner la loi.
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Wed, 13 Mar 2024 - 2min - 1292 - 70 000 dollars le Bitcoin… où va-t-il s’arrêter ?
Après une année 2023 très lucrative pour le marché des cryptomonnaies, l'année 2024 s'annonce encore plus folle pour ce secteur. Et pour cause, le Bitcoin vient d’atteindre son cours le plus élevé à plus de 70 000 dollars… un cours qui pourrait même encore s’envoler dans les mois à venir.
Le fait de voir le Bitcoin dépasser son record historique de plus de 60 000 dollars que beaucoup pensaient ne jamais revoir, et bien cela a étonné plus d’un observateur. D’autant que ces derniers jours, le cours du jeton s’est même maintenu aux alentours des 70 000 dollars ! Evidemment la tendance a sans doute bougé au moment où vous écoutez ce podcast, mais début mars, il s’agissait d’un moment d’histoire pour les cryptos. Et si le Bitcoin impressionne, c'est en réalité tout l'écosystème des cryptomonnaies qui s'est finalement relevé de la terrible année 2022, marquée d'abord par la chute de la crypto LUNA, puis par la fermeture de FTX, qui était au moment de sa faillite la seconde plus grande plateforme au monde après Binance. C'est ainsi que la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies a été multipliée par trois depuis décembre 2022, atteignant à ce jour selon le site CoinMarketCap les 2 620 milliards de dollars. D’ailleurs, un événement fait grandement parler : le halving, attendu pour la mi-avril, avec une récompense pour chaque bloc miné passant à ce moment de 6,25 bitcoins à 3,125 bitcoins. En claire, beaucoup espèrent ce qu’on appelle un « bull run », ce qui correspond à une explosion rapide des prix suite à ce halving. Ça c’est déjà vu dans le passer, et beaucoup espère que l’histoire se répète dans les semaines à venir.
Une autre nouvelle incite les investisseurs à l'optimisme : les ETF Ethereum. À l'image des ETF Bitcoin, acceptés par la Securities and Exchange Commission, me gendarme financier américain le 10 janvier dernier, des ETF Ethereum, qui donc concerneraient la deuxième plus grosse crypto, sont en développement. Et si le régulateur financier américain ne cesse de repousser sa réponse, il sera dans l'obligation d'officialiser sa position le 23 mai prochain. Si l'autorisation était finalement accordée, il se pourrait ainsi que l'Ethereum connaisse le même genre d'afflux d'argent qui a suivi le lancement des ETF Bitcoin. Ces derniers sont en effet une véritable réussite actuellement du côté des États-Unis. À leur lancement il y a deux mois, ils représentaient 30 milliards de dollars. Deux mois plus tard, avec la hausse des cours et l'achat de nouveaux bitcoins, ils représentent déjà 50 milliards de dollars. Ce qui a évidemment aidé à pousser les prix vers le haut.
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Tue, 12 Mar 2024 - 2min - 1291 - Amazon : changement radical dans la politique de retour de colis ?
Faites-vous partie des consommateurs ayant tendance à souvent regretter un achat compulsif, et donc à profiter de la politique de retours d'Amazon pour renvoyer ce dernier sous 30 jours ? Si oui, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, puisque le GAFAM va prochainement raccourcir ce délai sur de nombreux produits.
Dans le détail, Amazon a déjà commencé à prévenir les vendeurs Marketplace du changement à venir. Le délai de retour actuellement fixé à 30 jours va être réduit de moitié. D’ici le 25 avril donc, a minima au Royaume-Uni et sans doute à quelques jours d’intervalle en France, si vous voulez vous faire rembourser vos achats, vous devrez renvoyer les produits sous 14 jours. Parmi les produits concernés par la nouvelle politique de retours Amazon, on retrouve des objets très populaires, à commencer par les smartphones, les PC portables, mais aussi les jeux vidéo (et accessoires), sans oublier les Blu-Ray, les CD ou encore les appareils photo.
Quelques produits échappent à cette nouvelle règle, notamment les Smart TV, les Box TV, mais également les liseuses et tablettes Amazon, qui continueront de bénéficier d'un retour sous 30 jours. Avec cette nouvelle politique, Amazon s'ajuste au délai légal minimum en ce qui concerne le droit de rétractation en France. Si vous achetez un bien ou un service à distance, vous avez le droit de changer d'avis sur votre achat. C'est le droit de rétractation, dont le délai est comme je le disais fixé à 14 jours.
À noter aussi qu’en France, vous avez jusqu’à un an pour vous rétracter dans certains cas. Plus précisément, si informations relatives à ce droit de rétractation n'ont pas été fournies au consommateur par le vendeur dans les conditions détaillées que prévoit la loi… Dans ce cas précis, c’est le bon de commande qui fait foi. Cela s’applique moins au commerce en ligne étant donné que la plupart des sites ont des conditions générales de vente avec cette information clairement affichée… mais le cas a déjà été vu pour des poses de panneaux solaires par exemple ou d’autres grosses installations importantes par des entreprises.
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Mon, 11 Mar 2024 - 1min - 1290 - Données personnelles : la Commission Européenne sanctionnée… par l’Europe ?
C’est une situation qui prête à la fois à sourire mais qui sur le fond pose une vraie question… Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quel est le comble pour une institution qui porte le dossier des données personnelle au premier rang de ses priorité ? Aller, je vous laisse deux secondes pour réfléchir… bon, deux secondes ce n’est peut-être pas assez, et puis vous l’avez sans doute vu dans le titre de cet épisode, mais ce serait tout simplement que cette institution se face sanctionné par une autorité supérieure pour ne pas avoir elle-même respecté ce qu’elle a mis en œuvre ! Et bien figurez vous que c’est exactement ce qui est arrivé pour la Commission européenne.
En clair, le CEPD, Comité européen de la protection des données, a annoncé il y a peu que la Commission Européenne avait enfreint plusieurs dispositions du règlement de 2018 sur la protection des informations pour les institutions. Pour le CEPD que je cite, la Commission « n'a pas fourni d'éléments pouvant garantir que les données à caractère personnel transférées en dehors de l'UE et de l'Espace économique européen (EEE) bénéficient d'un niveau de protection essentiellement équivalent à celui garanti dans l'UE/EEE » fin de citation. Est donc pointé du doigt, le contrat qui lie la Commission à Microsoft. Plus précisément, c’est sur l’utilisation de la suite Microsoft 365 (Word, PowerPoint, Outlook, Excel) que le problème aurait été relevé.
Le CEPD a ainsi ordonné à la Commission européenne de suspendre tous les transferts de données découlant de l’utilisation de Microsoft 365 vers Microsoft hors de l'Union européenne. Cette suspension sera effective à partir du 9 décembre 2024. D'ici là, la Commission devra avoir assuré sa mise en conformité avec le règlement européen de 2018. Et visiblement, ces manquements seraient assez nombreux d’après le contrôleur qui va donc forcer la Commission Européenne à montrer patte blanche. Elle devra par exemple cartographier tous ses transferts de données, afin que l'on puisse identifier quelles données personnelles ont été transférées à quels destinataires, dans quels pays tiers, à quelles fins et sous réserve de quelles garanties. En résumé, le CEPD tape bien du poing sur la table et est bien résolu à corriger tout ça.
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Sun, 10 Mar 2024 - 2min - 1289 - Pas de retour de Fortnite sur iOS ? Apple provoque l’Europe !
Tim Cook,e le patron d’Apple a un sens de l’humour assez particulier. Le jour même de l’entrée en vigueur du Digital Market Act en Europe, qui oblige Apple à ouvrir plus largement les portes de son écosystème logiciel à la concurrence, la marque à la pomme a révoqué le compte développeur de Epic, le studio derrière Fortnite. Un acte loin d’être anodin quand on sait que le PDG d’Epic, Tim Sweeney, a été l’un des principaux détracteurs des politiques d’Apple ces dernières années.
Concrètement, alors que le studio voulait, comme le DMA l’y autorise, proposer son magasin de jeu sur iPhone et iPad, Apple l’en a empêché en privant l’entreprise de la certification indispensable à la publication d’application sur iOS. C’est en tout cas ce que raconte Epic. Selon les nouvelles règles d’Apple, il faut en effet l’approbation du fabricant d’iPhone pour proposer un magasin d'applications alternatif sur iPhone et iPad. Sans cette autorisation du GAFAL, Epic ne peut donc rien faire. Pour le studio, cet ultime acte de provocation est je cite « une violation très sérieuse du DMA et la preuve qu’Apple n’a aucune intention de laisser la compétition s’installer sur iOS » fin de citation. L’éditeur de jeux vidéo hausse d’ailleurs le ton en expliquant je cite qu’« Apple élimine l’un des plus grands concurrents potentiels de l’App Store. Ils sapent notre capacité à être un concurrent viable et montrent aux autres développeurs ce qui se passe lorsque vous essayez de concurrencer Apple ou que vous critiquez ses pratiques déloyales » fin de citation.
De son côté, Apple se défend en expliquant qu’elle était dans son droit. Je cite « la violation flagrante des obligations contractuelles d’Epic a prouvé aux yeux de la justice qu’Apple a le droit de résilier le contrat qui le lie à une partie ou toutes les filiales d’Epic Games […] à tout moment et sans avoir à se justifier. Au regard du comportement passé et présent d’Epic, Apple a décidé d’exercer ce droit » fin de citation. Apple fait en effet référence à la décision de justice de la Cour suprême américaine qui a mis fin au 1er round entre Apple et Epic.
Ce nouveau front ouvert entre les deux géants du numérique vient relancer la guerre que l’on croyait terminée par l’entrée en vigueur du DMA, qui oblige Apple à accueillir des concurrents à l’App Store sur sa plateforme. Mais selon des mails dévoilés par Epic, je cite « les critiques d’Epic concernant la mise en conformité d’Apple au DMA et le comportement passé de l’entreprise […] laissent penser que l’entreprise n’a aucune envie d’obéir aux règles » d’Apple, fin de citation, ce qui autorise donc le fabricant d’iPhone à couper l’accès d’Epic à sa plateforme. En d’autres termes, Apple considère qu’Epic n’est pas fair-play en critiquant continuellement les règles de l’entreprise et a donc décidé de le bloquer. Pas sûr que la Commission européenne voit ça d’un très bon œil.
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Thu, 07 Mar 2024 - 2min - 1288 - Streaming illégal : la fin de nombreux sites ?
Les studios et plateformes de streaming sont en guerre contre les sites de streaming illégaux depuis un long moment désormais. Mais ces derniers temps, leur lutte passe par des recours surnommés « injonctions dynamiques ». Ceux-ci indiquent spécifiquement quels sont les domaines qui doivent être bloqués. Et depuis quelque temps, les plateformes utilisent également des systèmes plus flexibles leur permettant d'ajouter de nouveaux domaines dès qu'ils sont lancés, sans avoir à demander de nouvelles ordonnances par la suite.
Il y a quelques jours, le bureau d'enregistrement Namecheap suspendait le nom de domaine de l'application open source de recherche de films movie-web. Selon Torrent Freak, cette situation résulte d'une injonction dynamique ordonnée par la Haute Cour de Delhi en Inde pour le compte de Netflix, Warner ou encore Disney. Cette dernière, concerne 45 noms de domaine liés à 28 entités distinctes, et ordonne aux fournisseurs d'accès Internet indiens de bloquer ces domaines. Dans le cas de movie-web, le fait que le site face les frais d’une telle injonction étonne, du fait de son statut open source, mais également du fait de la transparence de ses développeurs.
Une situation d'autant plus incompréhensible que l'injonction provient de l'Inde, ce qui suggère que Namecheap, entité américaine, s'y est pliée. Movie-web est toujours disponible pour les utilisateurs, mais son site officiel de démonstration est désormais hors ligne. La plupart des autres noms de domaine ciblés par l'injonction sont également hors ligne début mars, preuve de son efficacité. L'Inde semble offrir un environnement juridique favorable et efficace en ce qui concerne les mesures de lutte contre le piratage en ligne, ce qui en fait une option attrayante pour les détenteurs de droits d'auteur cherchant à protéger leurs contenus. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le piratage de séries et de films est reparti à la hausse. En 2022, il a même augmenté de 39 %.
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Wed, 06 Mar 2024 - 1min - 1287 - Youtube : qui avait le plus d’abonnés en 2023 ?
YouTube est indiscutablement l'une des plateformes de vidéos les plus populaires. L’hébergeur de Google reçoit chaque jour des millions d’heure de contenu et rassemble des millions de spectateurs, qui pour la plupart sont bien souvent abonnés aux créateurs de contenus numéro 1 dans leur pays, voire dans le monde. Si Squeezie domine Youtube en France avec ses concepts de vidéos autour des jeux vidéo et du divertissement, culminant à plus de 18 millions d’abonnés en 2023, son ancien partenaire et ami Cyprien le suit de près avec ses sketchs et courts-métrages, rassemblant plus de 14,4 millions d’abonnés. Précisons que ces chiffres ont été retenus à la fin de l’année 2023. Ils ont depuis un peu évolué. Mais cela permet de donner la tendance concernant les youtubers et chaines les plus populaires l’année dernière. Ainsi, le podium est complété par Lofi Girl, cette chaîne qui diffuse en direct 24/24h et 7/7j des musiques dans le registre du lo-fi hip-hop, avec 13,7 millions d'abonnés fin 2023. Quatrième, et bien que son image soit ternie par des scandales, Norman accroche la quatrième place des Youtubers les plus populaires de France avec 11,6 millions d'abonnés, suivi de près par Gims ! En effet, l'artiste musical talonne la chaîne de Norman avec 11,3 millions d'abonnés comptabilisés au mois de décembre.
Ça c’est pour la France. Mais quelle est la tendance à l’international ? Accrochez-vous, les chiffres sont énormes. Les plus anciens s’en souviennent, PewDiePie n’est plus depuis longtemps le youtuber avec le plus d'abonnés sur Terre. Il y a quelques années, ce dernier a perdu sa bataille contre la chaîne indienne T-Series, qui aujourd’hui comptabilise plus de 255 millions d'abonnés. Ceci dit, on ne peut pas véritablement parler de créateur de contenu, puisqu’on y trouve essentiellement des clips musicaux. Ainsi, le premier créateur de contenu, mais néanmoins deuxième en nombre d'abonnés est le célèbre MrBeast, qui rassemble aujourd’hui 219 millions d’abonnés qui regardent des quatre coins du globes ses vidéos aux budgets démentiels. MrBeast a lui-même admis que ses concepts comme la parodie de Squid Game, ou les défis d’abonnés avec plusieurs centaines de milliers de dollars à la clé, lui coutaient en réalité des millions. Troisième du classement l’an dernier, la chaîne pour enfant Cocomelon avec elle aussi 219 millions d'abonnés, suivie par SET India, la chaîne de Sony et ses 166 millions d'abonnés, et enfin le Kids Diana Show et ses 117 millions d'abonnés.
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Tue, 05 Mar 2024 - 2min - 1286 - L’IA musique d’Adobe va-t-elle révolutionner l'industrie ?
Vous le savez, l’IA permet de tout créer ou presque, qu’il s’agisse d’images, de vidéo et même de musique, comme l’a montré le groupe Meta avec son outil MusicGen. Aujourd'hui, c'est au tour d’Adobe de se lancer dans ce domaine.
Concrètement, la promesse de Project Music GenAI d’Abode est de générer un morceau de musique rien qu’en le décrivant en quelques mots, de courts textes descriptifs tels que « jazz triste » ou « danse joyeuse ». Le programme peut ensuite créer des morceaux avec une variété de tempos et de structures, tout en étant capable de délimiter l'intro, le couplet ou le refrain. Mais, Project Music va encore plus loin, puisque ses utilisateurs devraient pouvoir uploader leurs propres fichiers musicaux et en faire ce qu'ils veulent. La courte démo publiée par Adobe montre comment une chanson peut être modifiée pour ressembler à une musique de film inspirante ou pour adopter un style plutôt hip-hop.
Jusqu'à présent, les résultats sont assez impressionnants. Si le projet d'Adobe semble plutôt facile à utiliser, il devrait toutefois séduire de nombreux professionnels et s'intégrer parfaitement aux outils disponibles dans la suite Adobe Creative Cloud. Toujours dans sa démo, l'entreprise semble utiliser Audition pour diffuser les résultats de Project Music. Cela signifie qu'ils peuvent être modifiés à la volée et très rapidement intégrés dans des projets. Pour l'instant, l'outil n'a pas été mis à la disposition du public. Cependant, au vu des derniers résultats d'Adobe en matière d'IA avec Firefly, on peut s'attendre à découvrir un très bon générateur de musique. De quoi inquiéter les grands labels de musique ? Si Universal s'inquiète de la prolifération des morceaux générés par l'IA sur les plateformes de streaming, Adobe tient à montrer patte blanche. La société a déclaré que les démonstrations de Project Music utilisent actuellement du « contenu issu du domaine public » pour générer ses résultats. Reste à voir comment les choses évolueront lorsque les utilisateurs injecteront des morceaux de Taylor Swift ou Ed Sheeran dans le programme.
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Mon, 04 Mar 2024 - 2min - 1285 - Photomath : l’appli Google qui résout vos problèmes de maths instantanément ?
Google vient de sortir un tout nouvel outil qui devrait être d’une grande aide à ceux qui ont des difficultés avec les mathématiques… Cette application mobile se nomme Photomath et comme son nom l’indique, vous invite à utiliser l’appareil photo de votre téléphone pour scanner puis résoudre un problème.
Concrètement, il vous suffit d’ouvrir l'application, et de lui accorder l'autorisation d'accéder aux photos et aux vidéos de votre smartphone. Photomath vous demande alors de capturer le problème mathématique. Veillez à bien respecter le cadre dessiné, pour que la formule ne déborde pas. Vous éviterez ainsi le risque que l’IA fasse mauvaise interprétation.
L'algorithme de l’application est d’ailleurs particulièrement impressionnant. En un éclair, vous obtenez la solution au problème. À chaque fois, l'application fait mouche. Détail ô combien intéressant, Photomath ne se contente pas de « simplifier » les choses et d'afficher la réponse. En cliquant sur « Afficher la résolution des étapes » après lui avoir proposé une opération, vous accéderez au raisonnement et calcul détaillé. L'application est aussi pratique que pédagogique. Autre fait notable, l'outil propose une calculatrice scientifique perfectionnée.
Au final, il vous sera difficile de ne pas obtenir de réponse de Photomath. Algèbre, calcul, trigonométrie, statistiques, mathématiques de base… l'application n'a visiblement pas de secret. Figurez vous que si Google met en avant Photomath, le GAFAM n'en est pas à l'origine. C'est l'éditeur croate Microblink qui a développé l'application en 2014, mais l'entreprise a été rachetée par Google en 2022. Notons que l'application est gratuite mais qu'une version payante offrant plus de détails et des tutos animés, nommée Photomat Plus, devrait bientôt être disponible en France à un tarif avoisinant les 10 euros par mois, ou entre 60 et 70 euros en abonnement annuel.
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Sun, 03 Mar 2024 - 2min - 1284 - Petite pause et retour début Mars
Bonjour à toutes et à tous... Pas d'épisode aujourd'hui ni pour les deux prochaines semaines... Choses à Savoir Tech fait une petite pause et revient début mars ! En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les autres épisodes mis en lignes ces derniers temps, je suis sur que certains pourraient vous intéresser ! Je profite de cet épisode pour vous remercier d'être aussi fidèle à l'écoute de ce podcast. N'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager à vos amis et proches si le coeur vous en dit, car c'est essentiellement via le bouche à oreille que le podcast progresse et est de plus en plus écouter. A très vite pour de nouveaux épisodes ! Rendez-vous la première semaine de mars !
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Thu, 15 Feb 2024 - 0min - 1283 - Neuralink : que disent les premiers tests sur les humains ?
Neuralink a annoncé avoir achevé son premier implant, un peu plus de six mois après avoir reçu l'approbation tant attendue par les autorités sanitaires américaines afin de mener des essais sur l'homme, dont l'opération a eu lieu fin janvier. Et si l’on en croit les dernières déclarations d'Elon Musk, patron de l'entreprise, l’aventure serait sur la bonne voie. Ainsi faut-il craindre que tous les humains soient un jour équipés de puces cérébrales leur conférant de nouveaux pouvoirs ?
C'est peut-être l'un des rêves d'Elon Musk, et il essaie de le concrétiser avec sa société Neuralink. Je cite, "le patient va bien et s'est complètement rétabli, sans aucun effet secondaire à notre connaissance. Il est capable de déplacer la souris sur l'écran avec une simple pensée" fin de citation.
Evidemment, si tout se passe bien, il n'en fallait pas plus pour pousser Elon Musk à passer à l'étape suivante. Car pour Elon Musk, l'objectif serait désormais de d’obtenir le plus de clics de souris possible de la part de ce patient. Neuralink n'a pas encore divulgué en détails le processus à venir ni même les résultats médicaux des expériences. Il faut donc se contenter des déclarations d'Elon Musk à ce sujet. En fin de compte, l'entreprise, qui a discrètement transféré son siège social au Nevada en février, vise non seulement à améliorer la cognition humaine, mais également à guérir diverses maladies, comme la schizophrénie, l’autisme et même la dépression. Reste à savoir si Elon Musk atteindra de telles révolution. En termes de business pure, l'année dernière, Neuralink était évalué à 5 milliards de dollars.
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Thu, 15 Feb 2024 - 1min - 1282 - GTA VI : la sortie du jeu seulement "quand il sera parfait" ?
Depuis décembre 2023 et la sortie du très attendu trailer de GTA 6, les joueurs du monde entier recherchent des indices concernant la date exacte de sortie du jeu. Et alors que beaucoup s'attendaient à ce que le studio fournisse des informations lors de la publication de ses résultats trimestriels, le PDG de Take-Two (la société mère de Rockstar) en a profité pour... en dire le moins possible, laissant les fans attendre.
Lorsqu'on lui a demandé qui décide de la date de sortie de GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré que je cite "le studio vise la perfection et qu’il sera temps de sortir le jeu quand nous estimerons qu’il sera irréprochable créativement parlant" fin de citation. En restant vague sur une sortie en "2025", Rockstar se donne donc 12 mois pour peaufiner le titre si nécessaire. Avec des milliards de dollars investis dans le développement de GTA 6, et plus de 10 ans d'attente depuis GTA 5, force est de constater que le studio n'a aucune marge d'erreur.
À ce sujet, Strauss Zelnick explique que "les attentes [pour GTA 6] sont bien plus élevées que pour la version précédente, GTA 5". Je cite, "le score fou de la bande-annonce YouTube en est la preuve. Je me garde bien de faire des prédictions sur le succès du jeu, mais il est clair que les attentes sont très élevées" fin de citation. Clôturant le chapitre GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré qu'il "regrettait" que la bande-annonce du jeu ait été divulguée juste avant sa sortie officielle. Lors de la séance de questions-réponses, le PDG a également annoncé un important plan de réduction des coûts pour rassurer les marchés après un trimestre moins rose que prévu. Une petite nouvelle pour l'industrie du jeu vidéo, puisqu'au lieu de licencier des employés, cela devrait se faire au niveau du marketing et dans d’autres domaines.
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Wed, 14 Feb 2024 - 2min - 1281 - Microsoft PC Manager : une application dangereuse ?
CCleaner, le logiciel bien connu de nombreux utilisateurs pour nettoyer nos ordinateurs, aurait de gros soucis à se faire. C'est du moins ce que l'on peut lire un peu partout sur internet. S'il est développé par Windows, l'entreprise vient de présenter un concurrent de taille : Windows PC Manager. Ceci dit, est-ce vraiment un logiciel fiable malgré toutes ses promesses ?
Tout d'abord, PC Manager a pour tâche principale d'optimiser les performances de Windows. Cela inclut, entre autres, la suppression des données qui pourraient être jugées inutiles. Mais concrètement, si l'utilisateur sélectionne l'option "Nettoyage en profondeur", PC Manager suggérera de supprimer le dossier Windows Prefetch. Or, comme l'a clairement indiqué le site Neowin, les experts de Windows déconseillent fortement de le faire depuis des années. En fait, le but de ce fichier est déjà d'améliorer les performances du système. La sauvegarde des données des applications permet des redémarrages plus rapides et une expérience plus fluide à chaque nouvelle utilisation. Cependant, la suppression du contenu de Windows Prefetch n'endommagera pas Windows et peut même économiser de l'espace sur votre disque dur, du moins au début. Car les applications dont les données ont été supprimées démarreront plus lentement la prochaine fois que vous les ouvrirez, et retrouveront progressivement la même quantité d'espace qu'auparavant.
Bon, si l'on reste honnête, l'option nettoyage profond tient sa promesse. Il s'agit réellement d'un nettoyage de tous les fichiers ou presque, dont inutile de crier à la tromperie là dessus. Ceci dit, d'autres points méritent qu'on fasse preuve de vigilance. D'après le site Neowin, des liens d'affiliation dans la section boîte à outils mèneraient vers des sites Web de développeurs basés en Chine, l'un d'eux étant directement lié à Microsoft.
Les logiciels peuvent y être achetés et il est donc possible que Microsoft touche une commission sur chaque vente. Cela nous renvoie donc aux débuts de l'outil, repéré pour la première fois sur des sites en langue chinoise en 2022. Si ces faits ne sont pas totalement aggravants pour PC Manager, on est loin de l'expérience de confiance que l'on serait en droit d'attendre d'un logiciel estampillé Microsoft. Reste à savoir comment les choses évolueront avec la sortie de PC Manager, mais il semblerait qu'il soit encore indisponible pour certains utilisateurs en France.
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Tue, 13 Feb 2024 - 2min - 1280 - 7000 milliards de dollars pour des puces spéciales IA ?
Si ChatGPT a captivé la planète ces deux dernières années, son évolution vers de nouveaux sommets nécessitera des infrastructures bien plus vastes, et donc de plus en plus de semi-conducteurs haut de gamme. Ces derniers mois, Sam Altman a été sous pression pour ne plus s'appuyer uniquement sur des sociétés comme Nvidia afin de se fournir en semi-conducteur, mais pour construire sa propre unité de production dans ce domaine. Un projet qui nécessitera un financement énorme !
Ces dernières semaines, Sam Altman était en tournée avec d'importants fonds d'investissement et des géants de l'électronique pour lever des fonds dans le but d'implanter des usines de fabrication de semi-conducteurs spécialisés dans l'IA aux quatre coins du monde. Si le projet était déjà ambitieux, la réalité est qu’il sera encore plus grand que prévu. Selon les informations du Wall Street Journal, le patron d'OpenAI pourrait amasser une somme absolument folle, entre 5000 et 7000 milliards de dollars. Ces chiffres sont encore plus impressionnants si l'on considère qu'OpenAI ne vaut actuellement qu'environ 80 milliards de dollars. Si l'on met ça en perspectives avec d'autres infos déjà traitées dans ce podcast, OpenAI deviendrait l'entreprise avec le plus gros capital du monde, plus du double de Microsoft qui occupe la place de leader avec 3000 milliards de capitalisation en bourse actuellement, même si ce n'est pas totalement sur le même plan.
Ce que fait Sam Altman est unique dans le domaine de l’investissement privé. Concrètement, son objectif est de rassembler investisseurs, fournisseurs d’énergie et fabricants de puces pour produire ensemble des semi-conducteurs dédiés à l'IA. La firme n'est pas la seule à faire état de très forts besoins en puces avancées, dans un marché pourtant très contraint. Meta par exemple, veut aussi produire une partie de ses puces. De manière générale, la Semiconductor Industry Association (SIA) prévoit que les ventes mondiales de semi-conducteurs augmenteront de 13,1 % pour atteindre quasiment 600 milliards de dollars cette année.
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Mon, 12 Feb 2024 - 2min - 1279 - Données de santé : 33 millions de français touchés par une cyberattaque ?
C'est une info qui est passée sous les radars durant plusieurs jours, mais que l'on a appris la semaine dernière : fin janvier, Viamedis et Almerys, deux sociétés agissant comme intermédiaires entre les mutuelles et les professionnels de santé, pour savoir si les patients peuvent bénéficier du tiers payant, ont subis des cyberattaques d'une ampleur inédite.
Concrètement, ces entreprises disposent de tonnes de données personnelles, qui désormais sont aux mains de pirates informatiques. Au total, plus de 33 millions de fichiers ont été collectés par des pirates informatiques dans les premiers jours de 2024. Jamais autant de numéros de sécurité sociale n'avaient été volés par des hackers en France. En parallèle, ces derniers ont mis la main sur l'état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de la compagnie d'assurance maladie et les garanties des contrats conclus de chacun des 33 millions de patients.
Afin de rassurer, la CNIL précise que le numéro de téléphone, l'adresse et l'adresse email des victimes ne faisaient pas partie de ces données. De même, les données bancaires et de santé auraient également été épargnées. Alors comment savoir si vous avez été touchés par ce piratage ? Et bien vous n'avez en théorie aucune démarche à faire, puisque si votre complémentaire santé a fait appel à Viamedis ou Almerys, c'est à elle de vous informer que vos données sont désormais aux mains de hackers. Et si jamais vous craignez d'avoir été touché, alors contactez directement votre mutuelle. Par ailleurs, la CNIL vous recommande de faire preuve d'une extrême prudence dans les jours à venir à propos des éventuelles sollicitations que vous pourriez avoir, notamment en matière de remboursement de frais de santé.
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Sun, 11 Feb 2024 - 1min - 1278 - Apple : quatre mois de prison pour l'auteur d'une fuite de données ?
Un ancien ingénieur d'Apple a plaidé coupable pour avoir volé des secrets industriels au profit d'une entreprise chinoise. Et après six ans d'enquête, il vient d'être condamné à une grosse amende et à passer plusieurs mois en prison. Pour l'historique, c'est en 2018, que le FBI (c'est dire à quel point les affaires de secret industriels sont sensibles aux Etats-Unis)... que le FBI donc, accuse pour la première fois Xiaolang Zhang , un ancien ingénieur d'Apple qui travaillait sur la technologie des voitures autonomes, pour avoir divulgué les secrets de son entreprise à une startup chinoise. Si l'homme a d'abord nié les accusations, il a finalement plaidé coupable, et ne devrait passer que quelques mois derrière les barreaux, ce qui semble une punition assez légère vu les enjeux autour des voitures autonomes.
Concrètement, l’homme a travaillé sur divers projets chez Apple, notamment plusieurs détecteurs spécifiquement destinés au « Projet Titan », dont l'objectif n'est rien de moins que de concurrencer Tesla et Google dans le domaine de la technologie de conduite autonome. En 2018 Zhang, il décide de prendre un congé parental et de partir en Chine, avant d'informer Apple qu'il ne reviendrait pas dans l'entreprise après l'expiration de son congé. En réalité, ce dernier avait déjà signé un contrat avec Xiaopeng Motors, une startup chinoise spécialisée dans les voitures autonomes. De son côté, Apple affirme avoir remarqué que son comportement était suspect et évasif à cette période, avant d'ouvrir une enquête en interne. Zhang a finalement été arrêté à l'aéroport de San José alors qu'il tentait de se rendre en Chine.
Jusqu'à présent, l'ingénieur encourait jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 250 000 dollars. Une peine allégée lorsque ce dernier s'était résigné à plaider coupable au début du procès en 2022. Il faut dire que l'accusation avait de solides arguments : grâce à l'enquête interne d'Apple, le tribunal a pu savoir que l'accusé avait fouillé des bases de données pour récupérer des documents PDF confidentiels quelques jours avant son départ pour la Chine, et avait également été filmé en train de voler du matériel sur les lieux. Au final, Zhang ne passera que 120 jours derrière les barreaux, auxquels il faudra ajouter trois années de liberté conditionnelle et une amende de près de 150 000 dollars.
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Thu, 08 Feb 2024 - 2min - 1277 - Disney+ : fin du partage des mots de passe comme Netflix ?
Disney+ mène une bataille acharnée contre le partage de comptes depuis que la plateforme a commencé à augmenter ses prix. Fin 2023, Disney a commencé à avertir ses abonnés (notamment canadiens) de son intention de mettre fin au partage de comptes. Une résolution identique à celle de son rival Netflix, et que le directeur général de Disney, Bog Iger, compte bien mener à son terme en 2024.
Dans le détail, le groupe a déjà commencé à envoyer des mails aux abonnés les informant de la mise en place de nouvelles conditions générales du service Disney+. Bien entendu, cela inclut également certaines nouvelles restrictions sur le partage de mots de passe. À noter que cette mesure ne concerne pas seulement Disney+, mais aussi une autre plateforme très populaire aux Etats-Unis, à savoir Hulu. Concrètement, les nouvelles conditions d'utilisation stipulent, je cite, que "les abonnements ne peuvent pas être partagés en dehors du foyer. Un "ménage" est une résidence principale qui référence tous les appareils utilisés par les personnes vivant dedans." Traduction, seuls les appareils de vous et vos proches (conjoints, frères, sœurs, enfants, parents proches vivant avec vous) pourront se connecter au même compte. Ceci dit, Disney n'a pas donné de détail concernant la technologie ou méthode qu'elle utilisera pour ce processus de contrôle.
Et Disney aurait tort de se priver, quand on sait que Netflix n'a pas connu d'impact significatif sur son nombre d'abonnés. Disney affirme se réserver le droit de prendre des mesures contre toute personne qui continue de partager leur compte. Difficile toutefois de savoir quand le géant américain commencera à sévir, mais un email aux abonnés de Hulu indique une date : celle du 14 mars 2024, qui devrait apparemment concerner l'Amérique du Nord. Ceci dit, il ne fait quasiment aucun doute que ces nouvelles restrictions affecteront aussi bientôt l’Europe.
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Wed, 07 Feb 2024 - 1min - 1276 - Vos infos de santé bientôt stockées par Microsoft ?
Dans une décision publiée au Journal Officiel le 31 janvier 2024, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a officiellement autorisé Microsoft à héberger les données de santé des Français, le tout géré par Health Data Hub, la plateforme des données de santé (PDS), qui, sous forme de Groupements d'Intérêt Public (GIP), assure un accès uniforme, sécurisé et transparent à ces informations pour améliorer la prise en charge des patients. Pour autant, la décision de la CNIL ne semble pas vraiment aller dans le sens de la préférence nationale au niveau économique.
Concrètement, la CNIL a approuvé la création d'un data center pour les données de santé appelé EMC2, basé sur un traitement automatisé de données personnelles et géré par l'Agence européenne des médicaments. Mais en théorie, les données de santé françaises devraient théoriquement être hébergées chez un fournisseur SecNumCloud qualifié, soit un visa de sécurité délivré par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) aux acteurs justifiant d'un niveau de protection suffisamment élevé pour gérer des données sensibles. Et en France, la police de la cybersécurité n'a attribué ce label qu'à cinq sociétés : Secure Temple, Oodrive, Outscale, Wordline et OVH, qui sont toutes des sociétés françaises... Pas Microsoft... même si l'entreprise tente, avec Orange et Capgemini, de l'obtenir pour 2025.
Cette décision d'attribuer cet hébergement à Microsoft fait débat. Outre le choix de l'entreprise, l'accord prévoit que ces données de santé soient confiées à l'entreprise de Bill Gates pour trois ans, le temps d'achever la transition du hub de données de santé vers une solution plus locale. La durée du contrat était initialement prévue pour 10 ans. Si la qualité du cloud Azure de Microsoft est incontestable, il faut savoir que les lois américaines portant sur l'international s'appliquent également aux données de santé dans d'autres pays, en l'occurrence la France.
Ceci dit, comme l'indique la CNIL, Microsoft a été sélectionnée par défaut car "après concertation, il n'existerait aucun prestataire français proposant un hébergement répondant aux exigences techniques et fonctionnelles du projet". Sauf qu'apparemment, plusieurs hébergeurs français n'ont même pas été conviées aux discussions avec la CNIL ! Ainsi, ils sont désormais nombreux à demander l'annulation pure et simple de la décision de la CNIL, et exige que la France dispose de son propre écosystème de stockage de données certifiées.
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Tue, 06 Feb 2024 - 3min - 1275 - Google : l'IA Bard devient Gemini ?
Bard va bientôt changer de nom ! C'est en tout cas ce que nous apprend un document ayant fuité sur le réseau social X, qui annonce une mise à jour dont la sortie est prévue le 7 février. Dans le détail, il s'avère que le chatbot de Google sera renommé, prenant ainsi le nom du modèle de langage Gemini. Et ce n'est pas tout...
En fait, Google s'inspire largement d'Open AI... Tout comme ChatGPT Plus, une version payante plus puissante, Gemini Advanced, devrait arriver sous peu. Celle-ci bénéficiera de la version Ultra 1 du modèle de langage, qui devrait je cite "rendre le chatbot beaucoup plus capable d'accomplir des tâches très complexes telles que le codage, le raisonnement logique, le suivi d'instructions nuancées et la collaboration créative » fin de citation. Pour l'heure, aucune indication sur le prix de ce service n'a été rendue publique.
Gemini Advanced sera dans un premier temps optimisé pour les échanges en anglais puis pourra être utilisé ensuite dans environ 150 pays à travers le monde. Et comme chez Google, une annonce en amène souvent une autre, il faut savoir que Google proposera une application dédiée à Gemini sur son PlayStore. Cette dernière sera dans un premier temps disponible en anglais, japonais et coréen. Des langues supplémentaires devraient être disponibles au fil du temps. Seul bémol, cette application n'est pas destinée, à son lancement, à être accessible dans la plupart des pays du continent Européen. Elle ne sera ainsi pas dispo ni en France, ni même au Royaume-Uni ou en Suisse, et encore moins dans les pays de la Zone Euro.
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Mon, 05 Feb 2024 - 1min - 1274 - Qu'est-ce que le "Safer Internet Day" ?
La 21e Journée pour un Internet plus sûr, Safer Internet Day en anglais, a lieu ce mardi 6 février. Mais plus qu'une simple journée, cet événement aura lieu tout au long de février et mars. Depuis sa création en 2004, cette Journée vise à enseigner non seulement aux jeunes, mais aussi à leurs parents et aux enseignants qui les encadrent, les bons comportements à adopter pour une utilisation saine d'Internet. L'événement de cette année promeut non seulement les bons comportements en ligne, mais demande également de réfléchir à notre maîtrise des outils numériques et à leur impact sur l'environnement.
Pour l'historique, cet événement a été lancé par la Commission européenne il y a 20 ans et a lieu chaque mois de février. Célébré dans plus de 150 pays, c'est devenu un véritable succès qui contribue à un « meilleur Internet ». La mission du Safer Internet Day est donc de promouvoir les meilleures pratiques dans l'utilisation d'Internet. Mais alors, comment ? Et bien en fournissant aux jeunes et à leur entourage les clés et les outils pour utiliser les médias numériques de manière responsable et bienveillante.
Cette année, le thème est donc « Connecté et engagé. L’objectif est de faire prendre conscience de la responsabilité de chacun sur Internet à travers trois résolutions que vous pourrez choisir et appliquer sur les réseaux sociaux. Il s’agit de promouvoir la bienveillance en ligne et d’être conscient de l’impact du numérique sur l’environnement. Le programme est divisé en trois domaines : - Apprivoisez l'algorithme, donc prendre le contrôle de sa vie numérique et ne pas se laisser piéger par un écran ou dirigé vers du contenu inutile.
-Le meilleur, c'est moi, donc devenir un ambassadeur attentionné en étant respectueux et en ayant le courage de signaler le cyberharcèlement et les discours de haine.
-Mon Impact : je gère, donc reconnaître l'impact du numérique sur l'environnement et apprendre à adapter son usage. L'événement sera également décliné sous forme d'ateliers pédagogiques dans les établissements scolaires, où les jeunes seront encouragés à prendre la parole, avec également des conférences et des actions de sensibilisation, à retrouver sur la carte de France interactive sur le site d'Internet Sans Crainte, dont le lien est dans la description de cet épisode.
Internet Sans Crainte : https://www.internetsanscrainte.fr/sid
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Sun, 04 Feb 2024 - 2min - 1273 - Des jeux cachés dans votre navigateur Google ?
Chez Google, on connaît évidemment T-Rex Game, un jeu conçu pour être accessible sur le navigateur Chrome en cas d'accès Internet interrompu. Mais outre celui-ci, Google vous permet de jouer à toute une variété de jeux classiques. Pas besoin de télécharger quoique ce soit, ou bien de s'inscrire au service car tout est accessible depuis le navigateur. C'est notamment le cas de Pac-Man, disponible en version arcade simplement en tapant le nom du jeu dans la barre de recherche. Une fenêtre de jeu s'affiche alors et vous n'avez qu'à cliquer sur "play". Aucun délai, vous pouvez immédiatement en profiter, et découvrir ou redécouvrir ce jeu mythique. D'ailleurs, vous pouvez facilement trouver d'autres jeux dit Google Doodle mis en ligne ces dernières années.
Dans le détail, les doodles sont des modifications spéciales et temporaires apportées au logo Google sur la page d'accueil, donnant parfois lieu à des jeux basés sur des événements ou des dates anniversaires. Parmi tous les autres jeux disponibles, il y a notamment le « solitaire » ou bien le morpion, accessible en tapant « tic tac toe ». Pour les plus sportifs, vous apprécierez sans doute "basketball 2012" qui vous permet de jouer à un mini jeu de basket assez addictif, il faut bien l'avouer, tout comme « Football 2012 ». Autre jeu culte, le fameux « Quickdraw », une sorte de Dessinez, c'est Gagné, où le but est de dessiner les objets demandés et de les faire deviner à l'IA.
Evidemment, des jeux en accès libre sur Google, il y en a à la pelle. On peut aussi citer Celebrating Pétanque, Hurdles 2012, Scoville, Slalom Canoe 2012, Loteria et Pizza, ce dernier mettant les joueurs au défi de couper leur pizza en fonction du nombre de parts requis. Pour retrouver tous les jeux interactifs proposés par Google dans le cadre des événements Doodles, rendez-vous sur le lien dans la description de cet épisode.
Répertoire des jeux Doodle de Google : https://doodles.google/search/?form_tags=interactive%20game
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Thu, 01 Feb 2024 - 1min - 1272 - Lumiere : l'IA (surpuissante) génératrice de vidéos de Google ?
Si de nombreux outils de génération d’images utilisant l’intelligence artificielle ont récemment vu le jour et connaissent souvent un grand succès, les outils similaires pour la vidéo sont un peu plus rares et beaucoup moins convaincants. C'est donc pour répondre à cette problématique qu'une équipe de chercheurs, dont certains travaillent pour le compte de Google Research, s'est attelée à mettre au point Lumiere, un nouveau modèle d'IA pour la génération vidéo.
Plutôt que d'assembler des séquences d'images individuelles, Lumière forme des vidéos entières en un seul processus, gérant simultanément le placement des objets et leur mouvement. Je cite les propos des chercheurs qui ont travaillé sur cette IA, "l’architecture Space-Time U-Net génère toute la durée de la vidéo en une seule fois, par le biais d'un seul passage dans le modèle. Cela contraste avec les modèles vidéo existants qui synthétisent des images clés distantes suivies d'une super-résolution temporelle" fin de citation. Dans le détail, Lumiere peut générer 80 images à une fréquence de 16 images par seconde, ce qui correspond à une séquence finale de 5 secondes. On est bien loin d'un long métrage, mais cette durée est conforme à la plupart des solutions existantes actuellement. Pour info, la résolution pour Lumiere est 1 024 x 1 024 pixels.
Si ces caractéristiques sont intéressantes, reste à savoir comment générer ces vidéos. Et bien vous pouvez simplement soumettre un prompt, une phrase descriptive à Lumiere. Comme pour les générateurs d’images traditionnels, il s’agit d’une simple description de ce que vous souhaitez comme rendu. L'IA peut également générer la vidéo à partir d'une image que vous lui soumettez. Et troisième possibilité enfin, ce modèle génère non seulement des vidéos, mais aussi, plus rarement, peut éditer et animer des vidéos existantes ou remplir des zones spécifiques ! Attention, Lumière est encore un projet de recherche et ne peut pas être testé pour le moment. Pour plus d'info sur le sujet, le lien de l'article présentant Lumiere par Google Research est dans le description de cet épisode.
Lumiere par Google Research : https://arxiv.org/pdf/2401.12945.pdf
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Wed, 31 Jan 2024 - 2min - 1271 - Qu'est-ce que Galaxy AI, l'intelligence artificielle de Samsung ?
Galaxy AI a été développé dans le plus grand secret et n’a fait l’objet d’aucune fuite jusqu’à son annonce au CES de Las Vegas en janvier. L'IA rassemble toute une variété d'outils visant à simplifier la vie quotidienne. Si la promesse est globalement tenue, il y a quand même quelques inconvénients.
Tout d'abord, Galaxy AI permet la traduction instantanée. Dans le premier cas, il s’agit en réalité de conversations téléphoniques. Le fonctionnement est simple : une fois l'interlocuteur en ligne, il suffit d'appuyer sur le bouton « appeler l'assistant » et de sélectionner le type de communication souhaité (message vocal ou message écrit). Les phrases prononcées par l'un des interlocuteurs sont traduites dans l'autre langue et vice versa. Une transcription apparaîtra brièvement sur l'écran, mais disparaîtra à la fin de l'appel. Pour l'heure, treize langues sont prises en charge, et d'autres devraient être ajoutées dans les mois à venir. D'ailleurs, l'ensemble du processus est géré localement sur le smartphone, et rien n'est envoyé au serveur en ligne.
Galaxy AI permet aussi de rechercher des infos grâce à une image ou une capture d'écran. Cette technologie, si elle a été initialement développée pour les smartphones Pixel de Google, fait désormais les beaux jours de Samsung. En fait, il s'agit d'une extension de Google Lens assez populaire. En appuyant longuement sur le bas de l'écran, on peut entourer un objet ou du texte, ce qui déclenche une recherche sur internet. Ceci dit, on ne peut pas rechercher de visages humains et encore moins traiter des informations bancaires.
Autre point intéressant, Samsung dispose d'un assistant de transcription assez impressionnant, permettant de transcrire des enregistrements audio. A noter que le texte peut également être traduit dans l'une des langues disponibles. Et si jamais vous ne souhaitez pas relire l'intégralité de la transcription, il est possible de créer un résumé plus ou moins détaillé. En fait, la transcription fonctionne très bien lorsque les conditions d’enregistrement sont bonnes. Dans un environnement bruyant ou peu adapté, certains mots peuvent être mal compris.
En ce qui concerne la retouche d'image, Samsung donne accès à la génération AI via l'application Galerie pour modifier les photos. Pour ce faire, vous devez quand même consentir au transfert de vos images vers le cloud, car le traitement en local n'est pas possible. Mais plutôt que de s'appuyer sur le mécanisme de prompt à la DALL.E, ici on parle plutôt d'un logiciel de retouche d'image classique. Ceci dit, après avoir redressé votre photo, vous pouvez ajouter un arrière-plan manquant, supprimer des objets ou du texte et même l'agrandir ou le réduire... l'IA se charge d'intégrer harmonieusement les changements et de générer l'arrière-plan, et le moins que je puisse dire, c'est que tout fonctionne bien.
Galaxy AI est définitivement une technologie innovante et évolutive. Même si vous pouvez l'utiliser tel quel, Samsung devra à coup sûr apporter quelques améliorations et ajouter des fonctionnalités supplémentaires afin de contourner certains freins qui en font aujourd'hui une IA pas forcément indispensable pour les utilisateurs.
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Tue, 30 Jan 2024 - 3min - 1270 - Qu'est-ce que Palworld, copie de Pokémon mais avec des armes ?
Si vous avez joué un jour à Pokémon dans votre vie, alors il vous sera impossible de ne pas voir la ressemblance troublante entre la licence japonaise et Palworld, le nouveau jeu vidéo qui cartonne en ce début d'année. Des similitudes qui ont forcément été remarquées par The Pokemon Company, la société dépositaire de tous les droits en ce qui concerne Pokémon. D'ailleurs, cette dernière a la réputation d'être assez agressive dans la défense de sa propriété intellectuelle, mais n'a pour l'heure engagé aucun avocat.
De son côté, Pocketpair, le studio derrière Palworld, décrit leur jeu comme plus proche de Ark Survival que de Pokémon. Le gameplay, qui consiste à attraper des monstres et à gagner des points d'expérience pour ces derniers ainsi que des attaques, n'est effectivement pas inconnu des joueurs. Il serait cependant réducteur de réduire Palword à une simple copie de la légendaire licence japonaise. Car en plus de ce que je viens de vous décrire, il faut aussi ajouter des éléments de survie, d'artisanat, de culture des ressources, sans oublier, des armes à feu ! Ce que l'on ne retrouve évidemment pas dans les jeux Pokémon classiques.
Il convient tout de même d'avouer que même si l'on adore Pokémon, la société japonaise n'a pas fait beaucoup d'efforts pour renouveler sa licence, sans doute porté par le succès de ces derniers titres. Une faille dont a sans doute profité Palworld. Dans un communiqué, la société Pokémon a simplement déclaré qu'elle avait "reçu de nombreux rapports concernant la sortie d'un jeu d'une autre société en janvier 2024 et qu'aucune autorisation n'a été accordée pour la propriété intellectuelle Pokémon dans ce jeu. Nous enquêterons et prendrons les mesures appropriées lorsque la propriété intellectuelle de Pokémon n'est pas respectée " fin de citation. Ceci dit, on peut aisément se douter que malgré toutes les ressemblances listées, les développeurs de Palworld ont déjà pris leurs précautions pour éviter tout procès. A voir comment la situation évoluera.
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Mon, 29 Jan 2024 - 1min - 1269 - Microsoft plus puissant qu'Apple en 2024 ?
Microsoft, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, verra le cours de son action augmenter de 7 % en 2024, lui conférant une valorisation de plus de 3 000 milliards de dollars, ce qui lui permettra de dépasser Apple. Cette tendance devrait se poursuivre au cours des cinq prochaines années, portée par les récents succès de Microsoft, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Cependant, un autre acteur pourrait entrer dans la danse de la suprématie boursière des entreprises de la tech.
Grâce à son investissement dans OpenAI, à l'origine de ChatGPT, Microsoft a une longueur d'avance dans le domaine de l'intelligence artificielle. Les investisseurs estiment que cette technologie donnera au GAFAM un avantage considérable, en particulier dans le domaine du cloud computing, où il est en concurrence avec Amazon et Alphabet. Avec des applications comme Outlook qui utilisent l'IA pour rédiger des e-mails, et l'arrivée de Copilot et de son édition professionnelle, la stratégie de diversification de Microsoft du cloud jusqu'au jeux vidéo devient plus convaincante que la dépendance d'Apple à l'iPhone. Ceci dit, pour certains observateurs, la compétition entre Apple et Microsoft pourrait se transformer en une bataille pour la deuxième place.
En effet, les performances impressionnantes de Nvidia ont attiré l'attention. L'activité de la société américaine valorisée à 1500 milliards de dollars est tirée vers le haut par ses puces, qui sont considérées comme le cœur de la révolution de l'IA. De son côté, Apple est confrontée à un certain nombre de défis, notamment en Chine, où les ventes d'iPhone s'effondrent et que Huawei prend de l'importance. Si Apple a réussi à intégrer l’intelligence artificielle dans ses produits, l’entreprise se trouve à la croisée des chemins et sait que ses projets d’IA sont attendus. Qu'à cela ne tienne, Microsoft semble avoir une longueur d'avance sur tout le monde, sachant que sa valorisation en bourse a augmenté de 57 % l'année dernière. La société qui alimente Windows a actuellement la valorisation la plus élevée au monde, dépassant Apple, et est plébiscité par les analystes de Wall Street qui lui prédisent un avenir bien plus radieux qu'Apple.
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Sun, 28 Jan 2024 - 2min - 1268 - Urgentime, l’outil d’urgence qui a conquis l’UE et les USA ?
Si la French Tech traverse une période compliquée avec l’éclatement de la bulle des financements, l’écosystème peut encore compter sur quelques succès indéniables. L'un d'entre eux n'est autre que Urgentime, lancée par un duo français, et dont le produit connaît un succès fou aux Etats-Unis. Leurs noms : Jovien Chappex et Anthony Tabuyo. Le nom de leur invention : Urgentime.
Concrètement, il s'agit d'un outil permettant aux services d'urgence comme le Samu (15) ou les pompiers (18), d'envoyer un lien de connexion vers le téléphone de l'appelant. En cliquant dessus, le service téléphonique aura le contrôle de la caméra du smartphone et pourra donc observer directement la victime afin de donner les conseils les plus appropriés en matière de premiers secours. Pour l'historique, cet outil a été utilisé pour la toute première fois par le SAMU en 2019 et a gagné en popularité avec les années, au point qu'un quart de ces services utilisent désormais Urgentime.
Et ils ne sont pas les seuls à l'avoir intégré dans leur quotidien, car Urgentime a depuis connu un grand succès en Suisse, où elle équipe désormais un tiers de tous les centres d'appels d'urgence, ainsi qu'aux Etats-Unis. Outre Atlantique, il existe actuellement 900 standards joignable au fameux numéro « 911 » qui en sont équipés. Je cite le duo : « avec cette solution, nous pouvons sauver 1 vie sur 10 qui n'auraient pas été sauvées dans d'autres circonstances. Nous n’abandonnerons donc pas tant que tous les centres d’appels d’urgence n'en seront pas dotés » fin de citation. Un objectif très ambitieux mais nécessaire, et qui semble plutôt bien parti pour se réaliser à l'avenir, au moins en France et pourquoi pas en Europe, voire aux Etats-Unis.
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Thu, 25 Jan 2024 - 1min - 1267 - Droit d’auteur : un label pour les IA équitables ?
Actuellement, il est difficile de savoir si une IA a été entraînée ou non à l'aide de données protégées par le droit d'auteur, avec ou sans l'accord des créateurs. Alors que les géants de la tech s'estiment en droit de le faire, d'autres entreprises tentent d'emprunter une voie plus « équitable » envers les artistes, soit en respectant les droits de la licence sous laquelle leur œuvre est enregistrée, soit en puisant la matière pour entraîner leur IA, exclusivement dans le domaine public ou en choisissant des contenus libre de droit. Mais comment reconnaître les IA qui respectent ces principes ?
À cette question, Fairly Trained tente d'apporter une réponse. La mission de cette organisation à but non lucratif est de contrôler les données utilisées par les entreprises pour entraîner une IA. Toute société réussissant à obtenir le label Fairly Trained, peut donc se distinguer de la concurrence aux yeux des utilisateurs en leur assurant que leur IA a été entraînée dans le respect du droit d'auteur. Cela permet surtout aux usagers d'utiliser des des outils qui correspondent à leurs valeurs. À ce jour, neuf IA, dont huit spécialisées dans l’audio et une dans la génération d'images, ont obtenu cette certification. Liste et le lien vers chaque outil est dans la description de cet épisode.
Pour l'historique, les gens derrière Fairly Trained ne viennent pas de nulle part. On y trouve notamment Maria Pallante, PDG de l'Association of American Publishers (AAP), Tom Gruber, co-fondateur de Siri, et Max Richter, compositeur et pianiste admiré par Sam Altman, le PDG d'OpenAI. Le créateur de l'organisation, Ed Newton-Rex, était pour sa part chargé du développement de Stable Audio au sein de Stability AI, la société derrière Stable Diffusion, avant de quitter son poste en novembre 2023. D'ailleurs, si Ed Newton a quitté son travail, c'est notamment parce que je cite : son ancien employeur « exploitait les créateurs » en utilisant leur travail sans leur accord. « Tant que les entreprises innovantes en matière d'IA diront : « Oui, c'est une utilisation équitable, nous pouvons prendre ce que nous voulons », je pense qu'il y aura une guerre entre les deux camps.
Ceci dit, un tel label est-il vraiment utile ? Une chose est sûre, ce ne sont certainement pas Stable Diffusion ou ChatGPT qui vont chercher à l'obtenir vu leur position dominante sur le marché de l'IA. Si des batailles juridiques ont lieu dans le monde entier en ce moment même au sujet du droit d'auteur et de l'IA, il faudra certainement une action politique plus forte que la loi européenne sur l’IA pour changer les choses. Ceci dit, Ed Newton-Rex précise je cite : « Il existe un système gagnant-gagnant qui fonctionne pour tout le monde. Et c'est exactement ce que ce label tente de prouver » fin de citation.
Les IA certifiées :
Boomy, qui a eu quelques désaccords avec Spotify l'année dernière ;
BRIA AI ;
LifeScore, que l'on retrouve dans l'application Zen de Deezer ;
Somms.ai ;
Soundful ;
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Wed, 24 Jan 2024 - 2min - 1266 - Un livre écrit grâce à l’IA remporte un prestigieux prix littéraire ?
Si vous appreniez que le dernier ouvrage de votre écrivain préféré a été en partie écrit par ChatGPT, comment réagiriez-vous ? Cela changerait-il votre rapport à cet auteur ou à son œuvre ? C'est en tout cas dans cette situation que se trouve actuellement l'autrice japonaise Rie Kudan. Car grâce à son dernier ouvrage intitulé Tokyo-to Dojo-to, l'écrivaine de 33 ans a tout simplement remporté le prix Akutagawa, soit le prix littéraire le plus prestigieux du Japon. Problème pour de nombreux auteurs et observateurs, ce dernier a été partiellement écrit par l'IA. Dans le détail, le nombre de mots issus de l'IA ne dépasse pas 5% du livre, et consiste essentiellement en des bribes de conversations que l'autrice a eu avec l'IA avant de les copier-coller dans son manuscrit. Mais au final, peut-on vraiment en vouloir à une écrivaine qui depuis des années traite de l'IA dans ses ouvrages, d'un jour se faire aider par cette même IA pour donner vie à un nouveau livre ?
En soit, s'il s'agissait d'une expérience ou d'un essai artistique sur le sujet, il ne fait quasiment aucun doute que personne n'aurait crié au scandale. Or, c'est le fait d'avoir remporté l'équivalent du prix Goncourt chez nous qui met en colère certains auteurs japonais. Ceci dit, je cite le jury du prix Akutagawa : Tokyo-to Dojo-to, littéralement « La Tour de la compassion de Tokyo », serait d'une « telle perfection qu'il est difficile d'y trouver des défauts »..
Alors, cela en fait-il une œuvre opportuniste ou un vrai coup de génie littéraire ? On peut également faire le parallèle avec un autre cas qui a fait beaucoup parler il y a quelque temps, Kris Kashtanova et de son roman graphique pour enfant Zarya of the Dawn, dont les illustrations avaient été générées à l'aide de Midjourney. En 2022, le bureau du Copyright américain avait jugé que les différents choix effectués par l'artiste lui conféraient la paternité légale de son œuvre, malgré l'apport indéniable de l'IA. Petite différence tout de même, Zarya of the Dawn indiquait sur sa couverture qu'il avait été créé à l'aide d'une intelligence artificielle, ce qui n'est pas le cas de Tokyo-to Dojo-to. Dès lors, le livre de l'autrice japonaise aurait-il reçu des critiques aussi prestigieuses si Kudan avait apposé cette mention ? Si la colère gronde dans le milieu littéraire, l'organisation du prix Akutagawa n'a fait aucun commentaire pour l'instant. Vu l'ampleur de cette histoire au Japon, il y a fort à parier que la classe politique se penchera sur la question de l'IA dans la littérature dans les semaines à venir.
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Tue, 23 Jan 2024 - 2min - 1265 - Bientôt un smartphone Tesla ?
Et si Elon Musk se lançait sur le marché des smartphones ? Cette rumeur, si elle reprend de l'ampleur en ce début d'année, n'est pas nouvelle puisqu'elle est apparue pour la première fois en 2021. D'après les derniers bruits de couloir, ce téléphone aurait pour nom commercial le « Tesla Pi 5G », et devrait être équipé je cité "d'une technologie innovante". À ce stade, Elon Musk n'a encore rien confirmé. Or, un smartphone Tesla n'est pas une idée saugrenue pour autant. Car face à la menace de Google et Apple d'interdire Twitter (X) de leurs magasins d'applications, le milliardaire avait expliqué en 2022 déjà que s'il n'avait pas d'autre choix, alors il créerait son propre smartphone alternatif.
En réalité, Elon Musk met en place un véritable ecosystème, avec ses véhicules Tesla, la connexion internet Starlink, voir même l'interface humain/ordinateur avec Neuralink. Ce qui fait dire à certains que le smartphone pourrait être directement connecté aux implants Neuralink pour des fonctions de contrôle mental des objets connectés de ce même écosystème. Si les premières expérimentations sur l'homme viennent de commencer, l'implant Neuralink n'est pour l'instant pas commercialisé. En revanche, lier le smartphone a Starlink serait plus que plausible, puisque la société a annoncé la fonctionnalité Direct-to-Cell, qui permettra à tous les smartphones 4G et 5G d'envoyer des SMS par satellite à partir de 2024 et de passer des appels en 2025.
Dans le cas des voitures Tesla disposent déjà d'applications mobiles pour les fonctions de base (déverrouillage, médias, etc), mais les smartphones Tesla pourraient embarquer avec eux des fonctionnalités exclusives, sans que l'on en connaisse le détail pour l'instant. Enfin, en ce qui concerne la recharge solaire, Tesla fabrique déjà des panneaux solaires. A l'ère de l'IA, il semble aussi assez probable qu'Elon Musk souhaite intégrer Grok, son l'intelligence artificielle « anti-woke » développée par sa société xAI. Evidemment, à cette heure, rien n'est officiel. Mais d'après certains observateurs, il faudrait débourser entre 800 et 1200 dollars pour se procurer ce Tesla Pi 5G, qui devrait être doté d'un processeur très puissant, ainsi que d'un appareil photo haut de gamme.
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Mon, 22 Jan 2024 - 2min - 1264 - GPT-5 permettra de produire de la vidéo en un clic ?
Si le nombre de chatbots utilisant l'IA a été démultiplié l'année dernière, ChatGPT continue de rouler sur la concurrence, voire même de gagner du terrain. L'IA d'OpenAI reste à la pointe de ce qu'il est possible de faire dans l'industrie et est basée sur GPT-4, une modèle déjà très puissant. Ceci dit, il semblerait que ce ne soit rien comparé à sa prochaine version, GPT-5, qui devrait permettre aux utilisateurs de carrément générer des vidéos.
Interrogé sur GPT-5 l'été dernier, le fondateur d'Open AI Sam Altman avait tendance à calmer l'enthousiasme du public en expliquant que la mise au point de ce dernier n'est pas pour tout de suite et que cela demandera encore beaucoup de travail. Mais en ce début d'année, le ton semble avoir changé. Dans le podcast "Don't Confuse Me with Bill Gates", Sam Altman a déclaré que le modèle linguistique est « entièrement multimodal » et « prend en charge l'audio, les images, le code et la vidéo » fin de citation. Une déclaration qui, si on lit entre les lignes, signifie que GPT-5 sera capable d'analyser des vidéos, et à terme, d'en créer via un simple prompt comme c'est déjà le cas pour les images grâce à Dall-E sur ChatGPT. D'après les explications d'Altman lui-même, GPT-5 devrait être officiellement mis en ligne cette année.
Quant à la fonctionnalité de générer des vidéos à proprement parler, impossible de dire exactement quand elle arrivera. Une chose est sûre, ce sera sous GPT5... Il faudra donc attendre la sortie de ce nouveau modèle. Avec la montée en puissance des deepfakes, une chose est sûre, la possibilité de générer des vidéos d'un simple clic va révolutionner notre rapport avec ce support.
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Sun, 21 Jan 2024 - 1min - 1263 - Ingénieur en prompt : le métier ultime de la tech ?
Vous commencez à le savoir, les prompts, ces phrases donnant les consignes à une IA lors d'une requête, sont devenu le nouvel or numérique. Sans prompt, les IA ne peuvent pas fonctionner correctement. Ainsi, des chatbots comme ChatGPT (OpenAI) ont créé de nouveaux métiers et en ont transformé d’autres. Concepteurs de chatbots, éthiciens de l'IA, analystes de données conversationnelles, responsables de la sécurité de l'IA, voilà quelques exemples, on pourrait en citer bien plus encore. Mais celui qui est le plus recherché ces derniers temps, n'est autre que celui d'ingénieur en prompt.
La définition la plus simple pour expliquer ce rôle pourrait être celle : un spécialiste de l'affinement et de l'optimisation des interactions entre les humains et les systèmes d'IA générative. Ceci dit, pour être un bon ingénieur en prompt, il ne suffit pas de savoir poser des questions incisives. Ce métier doit combiner harmonieusement des compétences en intelligence artificielle, en programmation, en linguistique, en résolution de problèmes et même en art. Autant dire que ce genre de profil est assez rare, avec des salaires qui, aux Etats-Unis, vont de 175 000 à 300 000 $ par an.
La question est donc de savoir s'il s'agit ou non d'un métier de rêve ? Difficile à dire. Pour Greg Beltzer de RBC Wealth Management, le recrutement dans ce domaine est assez difficile pour les employeurs. Ce métier se situe à l'intersection de plusieurs domaines très spécialisés, comme l'IA (évidemment), mais aussi la programmation, le traitement du langage naturel ou encore la psychologie humaine. Tout au plus, les recruteurs peuvent espérer embaucher quelqu'un avec deux à trois ans d'expérience. Ainsi, trouver la perle rare devient une nécessité pour bon nombre d'entreprises. Clairement, les ingénieurs en prompts sont l'exemple parfait du métier devenu incontournable en moins d'une décennie.
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Thu, 11 Jan 2024 - 2min - 1262 - IA : une nouvelle touche ajoutée à votre clavier d’ordinateur ?
Mircosoft continue à se montrer pionnier dans le domaine de l’IA générative. Après avoir trouvé le bon partenaire avec OpenAI, à l'origine de ChatGPT, le géant américain a décidé d'apporter des modifications physiques au matériel sur lequel l'IA fonctionne. En clair, les futurs claviers ordinateurs bénéficieront d'une nouvelle touche qui lancera directement l’IA.
Si vous ne l'aviez pas remarqué, cela fait 30 ans que les claviers d'ordinateur Windows n'ont pas subi de changement majeur. Plus précisément, rien n'a changé depuis 1994 et l'introduction de la fameuse touche Windows qui fait apparaître le menu. Et bien en cette année 2024, Microsoft a annoncé qu'une nouvelle touche sera ajoutée aux nouveaux ordinateurs intégrant Windows 11, permettant de faire appel à l'IA Copilot AI, fonctionnant sous GPT-4 le modèle le plus avancé d'Open AI. Elle sera placée juste à côté de la touche flèche gauche, en bas de de votre clavier.
En résumé, l'entreprise fondée par Bill Gates souhaite faire de 2024 « l'année de l'IA », jusque dans les petits détails de ses ordinateurs. Je cite le vice-président exécutif Yusuf Mehdi, « nous considérons qu'il s'agit d'un nouveau moment de transformation dans notre parcours avec Windows, où Copilot sera le point d'entrée dans le monde de l'IA sur PC » fin de citation. Pour utiliser rapidement Copilot, seule la combinaison de touches Windows + C est actuellement valable sur un ordinateur équipé de Windows 11. Pour les versions antérieures, c'est l'ancien assistant Cortona qui se lancera. À noter que cette IA est actuellement disponible partout dans le monde sauf sur le territoire de l’Union Européenne, en tout cas quand on parle d'une intégration directe à Windows. Comme on l'a déjà dit dans un autre épisode de ce podcast, vous pouvez utiliser Copilot via le navigateur Microsoft Edge, ou bien grâce à l'application pour mobile. En fait, Microsoft ne répond pas encore aux exigences locales en matière de confidentialité des données sur le territoire de l'Union européenne, ce qui empêche tout intégration de Copilot au système Windows pour l'instant. Jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé, cette nouvelle touche ouvrira simplement le menu Démarrer pour les utilisateurs européens.
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Wed, 10 Jan 2024 - 2min - 1261 - En 2024, les semi-conducteurs vont inonder le marché ?
Si l’on en croit les données publiées par le SEMI, l'association mondiale pour le développement des semi-conducteurs, la production des wafers, ces galettes servant de base à tous les éléments semi-conducteurs, et donc à la base de toutes les technologies modernes, et bien la production de ces wafers devrait encore augmenter de 6,4 % en 2024, après une augmentation de 5,6 % déjà en 2023. Dans son dernier rapport trimestriel World Fab Forecast, SEMI s'attend à ce que cette augmentation soit accompagnée par l'annonce de la construction de plus de 40 nouvelles usines dans le monde. Au total, plus de 30 millions de wafers seront produits chaque mois cette année.
Ça sonne comme une évidence, mais la Chine devrait accueillir la majorité de ces usines, environ 18 et ainsi augmenter sa production de 13%. À noter que pour les tranches de 200 mm, la Chine pourrait à elle seule produire 8,6 millions de wafers par mois cette année. Taiwan conservera sa deuxième place avec 5,7 millions, soit une augmentation de 4,2% due à la construction de six nouvelles usines. Toutefois, l'île sera suivie de près par la Corée du Sud avec la mise en service d'une seule nouvelle usine, qui augmentera la production du pays de 5,4 % pour atteindre 5,1 millions de wafers chaque mois. En dessous du seuil des 5 millions, on retrouve le Japon qui accueillera quatre nouvelles usines pour une production qui ne devrait augmenter que de 2 % avec 4,7 millions d'unités mensuelles.
En dehors de l'Asie, on retrouve également les Etats-Unis, bien décidés à rattraper leur "retard" en implantant six nouvelles usines sur leur sol en 2024, augmentant ainsi la production de 6 % à 3,1 millions de pièces par mois. Enfin, l'Europe devrait commencera à peine à se doter d'une telle industrie, avec une production qui devrait passer de 1,7 à 2,7 millions de plaquettes grâce à quatre nouvelles usines. Malgré cela, l'ambition du continent de représenter 20 % de la production mondiale en 2030 est encore loin d'être atteint. Les différents projets d'Intel et TSMC sur le vieux continent ne seront opérationnels qu'en 2027 au plus tôt. Ceci dit, le spectre d'une nouvelle pénurie de composant électronique telle qu'on l'a connu en 2020-2021 avec la crise COVID et les pénurie d'eau à Taiwan semble définitivement écartée, même si l'augmentation de la production entraînement à n'en pas douter une augmentation aussi de la consommation par les industriels pour proposer des produits toujours plus puissants et performants. Reste aussi à savoir si cela entraînera des baisses de prix sur certains objets comme les cartes graphiques par exemple, voire même sur l’ensemble du marché technologique.
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Tue, 09 Jan 2024 - 2min - 1260 - Facebook : un « historique des liens » qui collecte discrètement vos données ?
Les autorités européennes travaillent dans la plus grande urgence pour protéger la confidentialité des données des utilisateurs du Vieux Continent, car comme vous pourrez le constater dans la suite de cet épisode, Mark Zuckerberg et le groupe Meta ne sont pas prêts de se séparer de ces données lucratives. Afin de continuer à avoir accès à ces précieuses informations, une nouvelle fonctionnalité va prochainement être introduite sur les versions iOS et Android de Facebook : le Link History, ou historique des liens en français.
Concrètement, cela permet aux utilisateurs de retrouver facilement tous les liens sur lesquels ils ont cliqué au cours des 30 derniers jours. Et si l’entreprise américaine propose cette nouvelle fonctionnalité, ce n'est pas que par pure altruisme. Car en proposant de sauvegarder tous les liens que vous visitez, Facebook peut continuer à suivre de très près votre comportement et vos préférences afin de vous proposer des publicités ciblées. Il s'agit là d'un un moyen tout à fait légal de récupérer vos données.
Cette fonctionnalité sera progressivement déployée sur l'application pour smartphone dans le monde entier au cours des prochaines semaines. Et si vous ne souhaitez pas en bénéficier, vous pouvez vous y opposer en toute sécurité en suivant un procédé assez simple, car comme l'explique la plateforme elle-même, je cite "l'historique des liens peut être activé ou désactivé à tout moment" fin de citation. Pour ce faire, vous devrez tout d'abord vous rendre dans les paramètres de l'application. Une entrée indiquant "Autoriser l'historique des liens" devrait apparaître, avec deux boutons : activez ou désactivez les autorisations. À noter que d'après la plateforme, je cite, « si vous désactivez votre historique de liens, cela peut prendre jusqu'à 90 jours pour que Meta le supprime » fin de citation.
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Mon, 08 Jan 2024 - 1min - 1259 - Mickey Mouse libre de droit depuis le 1er janvier ?
Le 1er janvier 2024 a marqué un tournant historique pour Mickey, l'un des symboles principaux de la culture américaine. En fait, les trois premiers dessins animés de Walt Disney représentant le personnage sont désormais dans le domaine public. Un événement a immédiatement inspiré les fans d’IA comme Pierre-Carl Langlais, responsable de recherche à l'Opsci (Organisme de placement collectif en immobilier) qui a déjà développé un modèle d'IA entraîné spécifiquement pour créer des images dans le style des premiers dessins animés. Les curieux pourront s'amuser à créer des images de Mickey et Minnie version 1930 en utilisant le modèle, disponible en libre accès sur la plateforme Hugging Face, dont le lien est dans la description de cet épisode.
Dans le détails, Langlais n'a pas créé son modèle de toutes pièces. Il s'agit en fait d'une version "sophistiquée" de Stable Diffusion XL qui a donc été constitué à partir d'images des trois premiers dessins animés datant de 1928 : « Steamboat Willie », « Plane Crazy » et « Gallopin' Gaucho ». Étant donné que le nombre d’images utilisées pour entraîner l'IA est d'à peine 96 au total, le résultat est, à ce stade, assez peu abouti. Un écueil qu'admet volontiers Pierre-Carl Langlais, je cite « ce projet est encore en cours d'élaboration : tant que le modèle est en développement, il est important de vérifier que les images générées respectent effectivement les designs tombés dans le domaine public » fin de citation.
Mais une fois de plus, cette situation soulève des questions juridiques assez intéressantes. Plusieurs expériences utilisant des images de 1928 sont actuellement en cours, dans le but d’évaluer comment ces images peuvent être utilisées pour entraîner les modèles d’IA. Car, l'utilisation de Stable Diffusion XL (y compris les images protégées par le droit d'auteur) ne garantit pas la totale légalité des images nouvellement créées par l'IA. Techniquement parlant, les images générées par l’IA appartiennent au domaine public. Cependant, si vous utilisez certains éléments protégés d’une image (dessin, personnage) sans autorisation, il s’agit déjà d’une violation du droit d’auteur. Bref, la situation autour de l'utilisation de Mickey 1928 n'est pas claire, mais l'imagination des internautes est déjà bouillante... comme Mickey attaquant la capitale américaine, se faisant clouer sur une croix, ou en train de fumer de la drogue. Une chose est sûre, en matière de parodie, les créateurs n'ont bien souvent aucune limite, si ce n'est celle de leur imagination.
Modèle IA : https://huggingface.co/Pclanglais/Mickey-1928
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Sun, 07 Jan 2024 - 2min - 1258 - Un outil pour protéger notre voix des deepfakes ?
À l'image des pulls moches qui défient la reconnaissance faciale, des chercheurs de l'université de Washington ont conçu un rempart novateur contre les deepfakes en utilisant la synthèse vocale. Dans le monde des cybercriminels, où les deepfakes audio peuvent induire en erreur en faisant dire à quelqu'un des choses qu'il n'a jamais dites, un système appelé AntiFake émerge comme une défense ingénieuse. Inspiré des attaques menées par les cybercriminels contre les intelligences artificielles, AntiFake agit comme un filtre qui introduit des perturbations dans un enregistrement audio, intervenant après l'enregistrement initial mais avant sa diffusion en ligne. Cette méthode s'inspire de celle élaborée par le MIT pour sécuriser les photos. Ainsi, bien que la voix demeure parfaitement compréhensible pour un auditeur humain, tout deepfake créé à partir d'un enregistrement protégé par AntiFake devient facilement identifiable.
Je cite Ning Zhang, l'un des créateurs de ce projet « nous altérons légèrement le signal audio enregistré, nous le déformons ou le perturbons juste assez pour qu'il sonne encore correct pour les auditeurs humains, mais c'est complètement différent pour l'IA ». Bien que cette première itération montre des promesses, elle semble présenter certaines limitations, donnant l'impression que les clips protégés ont été enregistrés avec un microphone bas de gamme dans une salle de bains à proximité d'un robinet ouvert. Les chercheurs ont réussi à tester avec succès leur système en utilisant cinq des synthétiseurs vocaux les plus avancés. Actuellement, AntiFake peut sécuriser des enregistrements courts, mais les chercheurs travaillent déjà sur une version permettant de protéger des clips plus longs, voire de la musique. Cependant, il est probable qu'à terme, les intelligences artificielles trouvent des moyens de contourner cette forme de protection. Le code source est librement accessible sur la page GitHub dédiée au projet.
Github : https://github.com/WUSTL-CSPL/AntiFake
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Thu, 04 Jan 2024 - 1min - 1257 - Une fusion Warner Bros & Paramount ?
En 2022, l'alliance de WarnerMedia et Discovery a donné naissance à Warner Bros. Discovery, formant ainsi un géant du divertissement. Aujourd'hui, des signes indiquent que ce nouveau groupe pourrait avoir des ambitions encore plus grandes. Selon Axios, David Zaslav, le PDG de Warner Bros. Discovery, se serait entretenu fin décembre avec Bob Bakish, à la tête de Paramount Global. Une discussion a également eu lieu avec Shari Redstone, la dirigeante de National Amusements Inc., la société mère de Paramount Global. Dès lors, quelles sont les intentions de Warner Bros. Discovery ? Absorber Paramount Global, ou carrément National Amusements Inc. ? Les deux scénario restent possibles.
De son côté, la FTC (Commission fédérale du commerce) qui valide ou non les fusions d’entreprises, a refusé de commenter cette éventualité, soulignant qu’un accord concret est encore loin. Ces premières discussions pourraient ne pas aboutir, d'autant que la fusion entre WarnerMedia et Discovery est en cours de remboursement, et la plateforme Max n'est pas pleinement déployée à l'international. Son lancement est d’ailleurs imminent en France. Du côté de Paramount Global, la situation est plus complexe, et une acquisition par Warner Bros. Discovery pourrait représenter une bouffée d’oxygène. Avec une valorisation actuelle d'environ 10 milliards de dollars pour Paramount Global et 29 milliards de dollars pour Warner Bros. Discovery, d'autres acteurs tels que Skydance Media et RedBird Capital Partners ont également montré un intérêt.
Si cette union se concrétisait, plusieurs transformations pourraient alors avoir lieu comme la fusion des services de streaming Max et Paramount+, qui créerait un sérieux concurrent à Netflix et Disney+. Bien que cela puisse simplifier l'expérience pour les utilisateurs, cela pourrait aussi entraîner des suppressions d'emplois considérables. En outre, un regroupement potentiel entre CNN et les divisions de CBS marquerait un changement significatif dans le paysage médiatique, impactant l'information et le domaine sportif à bien des étages.
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Wed, 03 Jan 2024 - 2min - 1256 - Ubisoft piraté de 900 Go de données ?
Après un grave incident de sécurité qui a touché l'éditeur de jeux vidéo Insomniac Games début décembre, Ubisoft vient à son tour d’échapper de justesse à une situation similaire. Le studio français, célèbre pour ses succès tels que Assassin's Creed, Rayman, FarCry, et plus récemment Avatar : Frontiers of Pandora, a réussi à contrecarrer une tentative de piratage massif.
C’est le 20 décembre, que l'entreprise est visée par une attaque semblable à celle subie par Insomniac Games. Les hackers tentent alors de dérober 900 Go de données, comprenant des informations liées aux utilisateurs d'un de ses jeux phares. Sans entrer dans les détails, l'entreprise a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur toute cette histoire. Reste une question en suspens : que voulaient voler les pirates précisément et que s'est-il exactement passé ?
Dans le détail, des hackers affiliés à une entité actuellement inconnu n'ayant pas revendiqué l'attaque, ont réussi à pénétrer dans les systèmes d'Ubisoft et à s'y maintenir pendant près de 48 heures. Les pirates ont clairement fait savoir qu'ils étaient sérieux en publiant des captures d'écran de leur intrusion, démontrant leur accès au serveur Ubisoft SharePoint, au logiciel de travail collaboratif Confluence, aux conversations sur Microsoft Teams, ainsi qu'au service cloud MongoDB Atlas. À ce stade, on ignore comment les pirates ont réussi à s'infiltrer dans le système. Ce qui est certain, c'est qu'ils cherchaient à obtenir les données des utilisateurs de Rainbow Six Siege, mais leur tentative a heureusement échoué. Ubisoft a donc réussi à sécuriser ses systèmes à temps. A ce stade, vous vous dites peut-être : c’est tout ? Et bien oui, malheureusement. Une enquête pour retracer le parcours des hackeurs et découvrir leur identité est en cours. Davantage d’informations devraient être dévoilées une fois qu’Ubisoft aura progressé dans ses recherches.
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Tue, 02 Jan 2024 - 2min - 1255 - Copilot arrive sans prévenir sur Android ?
À l’instar de ChatGPT, l’outil de Microsoft nommé Copilot ne cesse de faire parler dans le monde de la tech… De manière plutôt discrète, ce nouvel assistant a récemment fait son apparition sur les smartphones, sans aucune annonce préalable de la part de l'entreprise.
Jusqu'à récemment, une recherche de "Copilot" sur le Play Store d'Android vous proposait plusieurs options pour accéder à cet outil alimenté par ChatGPT. Bien que le navigateur Edge et Microsoft 365 intègrent Copilot en complément de leurs fonctionnalités de base, Bing Chat semble être l'application qui offre une utilisation la plus complète et directe. Cependant, grâce à la découverte de @techosarusrex sur X.com, une nouvelle application Copilot est désormais répertoriée et téléchargeable sur Android. L'expérience est similaire à celle que l'on peut trouver ailleurs : des conversations étendues et complexes avec l'IA, la génération d'images avec DALL-E 3, la création de documents tels que des lettres ou des résumés, et même la possibilité de désactiver ou d'activer GPT-4, ainsi que de choisir entre les thèmes clair et foncé.
L'application Copilot sur Android semble être un produit abouti, ce qui rend le manque de communication de Microsoft plutôt surprenant. Bien que l'outil n'ait été découvert que récemment, il semble être présent sur le Play Store depuis au moins mi-décembre. Une possible confusion du côté de la firme américaine ? Quoi qu'il en soit, le lancement d'une application distincte pour Copilot indique clairement que l'outil est destiné à se répandre dans l'ensemble de l'écosystème Microsoft, voire au-delà. Se pourrait-il qu'il devienne à terme un concurrent direct des assistants tels que Google, Alexa, Bixby, voire Siri ? Avec l'arrivée de GPT Voice, la possibilité que l'outil rivalise avec ces acteurs majeurs n'est pas à exclure : un accès complet aux fonctions et aux fichiers de l'appareil pourrait bien être la clé de son adoption généralisée.
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Mon, 01 Jan 2024 - 2min - 1254 - Il ressuscite la voix de son père pour Noël ?
C’est un cadeau de Noël un peu particulier qu’a décidé d’offrir Phillip Willett à sa mère. Cet américain de 27 ans a utilisé l'intelligence artificielle pour recréer la voix de son père, décédé d'un cancer du pancréas un an plus tôt. Ce dernier a ainsi pu adresser un message vocal à sa femme Patricia le soir de Noël, souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année à toute sa famille.
Celui qui est aussi Tiktokeur n’est pas parti de rien, puisqu’il fait régulièrement appel à l'intelligence artificielle dans le cadre de son travail. Dans l’émission Good Morning America, il explique que c'est son épouse qui lui a suggéré de l'utiliser pour recréer la voix de son père. Pour y parvenir, le jeune homme originaire du Missouri a utilisé l'outil de synthèse vocale ElevenLabs. Il lui aura fallu plusieurs échantillon la voix de son père et une grosse journée de travail pour obtenir le rendu final. La réaction de sa mère est ensuite devenue virale sur TikTok avec plusieurs millions de vues en peu de temps.
Depuis quelques années déjà, nombreux sont les outils utilisant l’IA qui nous permettent en quelque sorte d’interagir avec un proche disparu. On peut notamment citer DeepNostalgia, créé par la plateforme de généalogie MyHeritage, qui est notamment capable d’animer un visage en quelques secondes à partir d’une simple photo. Le sujet, auparavant immobile, se met alors à cligner des yeux, bouger la tête, orienter son regard dans différentes directions, et même sourire ! Ceci dit, Deep Nostalgia a besoin d’une image en haute résolution, étant donné que l’animation engendre forcément une dégradation des traits de la photo originale. Si beaucoup s'étaient alors émus de revoir le visage d’un proche défunt ou de leur ancêtre en mouvement, d'autres avaient pointé du doigt le manque d'éthique de la pratique, et craignaient une menace pour les données personnelles. Pour rassurer, MyHeritage certifie que les photos ne sont pas transmises à des sociétés tierces. L’entreprise collecte néanmoins votre adresse email et d’autres données, sans oublier que la société a subi un important piratage en 2018 où plus de 90 millions de mails d’utilisateurs avaient fuités.
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Sun, 31 Dec 2023 - 2min - 1253 - Mark Zuckerberg craint une fin du monde imminente ?
Tenez-vous bien, c’est une histoire aussi folle qu’improbable, mais pourtant assez révélateur d’une certaine vision du monde à part des grandes fortunes de ce monde, en tout cas dans le monde de la tech. Vous connaissez tous Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du groupe Meta, propriétaire de Facebook, WhatsApp, Instagram et maintenant Threads. Et bien sachez que ce bon vieux Marko est en train de se préparer à la fin du monde. Rien que ça. Dans le plus grand secret, et à grand renfort d’accords de non divulgation, le milliardaire américain est en train de faire construire un complexe de plus de 160 hectares, avec notamment un bunker à 300 millions de dollars, censé être auto suffisant.
Concrètement, il s’agit d’un lieu quasi impénétrable, derrière un mur de deux mètres de haut. Le projet de Mark Zuckerberg de Kauai à Hawaï reste une énigme, même si de nombreux ouvriers sous accord de non divulgation y travaillent. Dans ce lieu gigantesque, des rumeurs évoquent la construction d'une ville souterraine post-apocalyptique. Avec ses 73 000 habitants, l’île de Kauai a ces dernières années été marquée par la construction de maisons de luxe destinées aux nouveaux arrivants, basculant d'une économie traditionnelle basée sur le tourisme à une appropriation foncière par des ultra riches, ce qui n’est pas sans poser question sur la préservation du patrimoine de l’île. D’après le média Wired, le complexe s’étendrait sur un terrain de 160 hectares, seront construits des manoirs ; un réseau de 11 cabanes dans les arbres en forme de disque, toutes reliées par des ponts ; une salle de sport ; des piscines ; un court de tennis ; une salle de conférence ; une cuisine de taille industrielle et surtout, un abri souterrain de 1 500 m².
Le grand bunker est, lui, prévu pour être accessible depuis deux grandes bâtisses extérieures, débouchant en sous-sol sur un grand espace de vie avec tout le confort nécessaire pour pouvoir survivre à plusieurs, de manière autosuffisante. Le complexe disposera par exemple de son propre réservoir d'eau, de 17 mètres de diamètre et 5 mètres de haut. Un dispositif de sécurité quasi militaire est déjà actif à ce jour. Pour vous donner une idée, un petit bâtiment de ranch serait couvert d’après Wired par une vingtaine de caméras, qui scrutent tous les faits et gestes de ceux qui en approche. Si ce domaine est censé anticiper une hypothétique fin du monde, il faut quand même dire que le fondateur de Facebook a déjà organisé deux événements d'entreprise dans ce complexe.
Cette culture du secret propre à Mark Zuckerberg peut justement déboucher sur certaines dérives. Certains travailleurs licenciés pour avoir partagé des informations sur le projet, ont raconté que les accidents de travail se multipliaient ces derniers temps, et qu’un agent de sécurité y aurait même perdu la vie. Le pauvre homme a eu une crise cardiaque en devant emprunter un sentier escarpé, alors qu'un véhicule était censé le récupérer. Et justement, les efforts colossaux déployés pour empêcher toute fuite d’info inquiètent. En effet, les voisins de ce domaine se plaignent, en parallèle du changement de leur quartier, du trafic accru et des nuisances sonores, en plus d’un potentiel risque écologique. Mark Zuckerberg est au cœur de la controverse et des accusations de colonisation de l'île. Pour lisser son image, le milliardaire ne cesse de faire des dons à la communauté. Mais les relations politiques avec le maire et les accusations de manipulation juridique lors de l'acquisition des terres sont systématiquement critiquées. Seule solution pour apaiser les tensions et disperser tout soupçon : une prise de parole publique de Mark Zuckerberg sur ce sujet, même si tout ce que je viens de vous raconter montre que cela n’est pas prêt d’arriver.
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Wed, 20 Dec 2023 - 3min - 1252 - Les cassettes VHS sont-elles un nouveau trésor ?
Tout comme le rétrogaming fait la joie de nombreux passionnés du côté des jeux vidéo, les vinyles pour les fans de musiques, et bien voilà que les cassettes VHS font leur grand retour sur le marché, enfin, surtout auprès des collectionneurs, avec parfois des sommes folles à la clé.
Pour l’historique, c’est à la fin des années 1970 que le groupe JVC propose un nouveau format vidéo, la VHS (pour Video Home System). Rapidement, cette norme d'enregistrement sur bande magnétique va connaître un franc succès, avec la possibilité d'enregistrer des programmes à la TV, mais aussi de visionner de nombreux films à la maison, à condition de disposer d'un magnétoscope. Alors que le vinyle revient en force côté musique, et que nos vieux jeux vidéo 8 et 16 bits s'arrachent sur le marché vidéoludique, cette bonne vieille VHS refait parler d'elle quand Netflix ou encore Disney+ sont désormais incontournables en termes de consommation vidéo. Mais cela n’a rien d’étonnant. Nombreux sont les amateurs de vintage et autres technologies d’hier… certains avec plus de flair que d’autres d’ailleurs.
En effet, en 2022 la plateforme Heritage Auctions racontait avoir vendu une cassette vidéo du film Retour vers le Futur, ayant appartenu à l'acteur Tom Wilson (qui incarne Biff Tannen, l'antagoniste principal de la trilogie), au prix de 75 000 dollars. Cette même année, une VHS des Goonies avait également été vendue à 50 000 dollars, ainsi que 32 000 dollars pour une VHS des Dents de la Mer, et 23 750 dollars pour SOS Fantômes. Des tarifs exorbitant évidemment, comme souvent chez les plateformes de ventes aux enchères… Ceci dit, le retour en force des VHS est indéniable et commence à prendre de l'ampleur. Sur les plateformes de ventes, les tarifs des VHS sont en effet en hausse, certaines d'entre elles étant affichées à plusieurs centaines de dollars. Comme c'est le cas pour le rétrogaming, ce sont surtout certains films et genres en particulier qui sont activement recherchés. Les classiques des années 80/90 sont dans le viseur des collectionneurs, tout comme le les films d’horreur de l'époque. Selon Heritage Auctions, si les collectionneurs de VHS ont toujours existé, « l’intérêt pour les VHS scellés s’est développé d’une manière que peu auraient pu imaginer » ces dernières années.
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Tue, 19 Dec 2023 - 2min - 1251 - Où en est le rover Perseverance sur Mars ?
Peut-être vous souvenez-vous des images spectaculaires de son atterrissage sur Mars, dont une version remasterisée a vu le jour en ce mois de décembre… C’était en février 2021, et juste avant les fêtes, le rover Perseverance de la NASA vient de fêter ses 1000 jours sur la planète rouge. Et jusqu’à présent, l'aventure se passe très bien. En effet, le terrain sur lequel s'est posé le robot est assez accueillant. Résultat, il a déjà parcouru plus de 23 kilomètres sur la surface de Mars !
Au total, Perseverance a déjà rempli 23 de ses 37 tubes destinés aux échantillons du sol martien. Ceci dit, ce n’est pas demain que ces tubes seront remplis, la mission du rover étant encore prévue pour plusieurs années. Ainsi, Persévérance a tout le loisir de continuer son périple. En ce qui concerne les premiers résultats, on sait désormais grâce à son étude du sol que le cratère Jezero où il a atterri s’est formé il y a environ 4 milliards d'années, et a subi une érosion avant d'être gagné par l'eau quelques centaines de millions d'années plus tard. Un lac s'y est notamment formé, même s'il n'était profond que d’une dizaine de mètres maximum), pour une surface d’environ 35 kilomètres carrés ! Autant de détails que seule l'observation de près a pu livrer… et ce n'est rien bien entendu à côté des connaissances que les scientifiques espèrent acquérir grâce aux échantillons prélevés.
En 2023, Perseverance a passé l'année à explorer une zone plutôt rocheuse, située au-dessus du fond du cratère, le delta de Jezero. Désormais, le rover se dirige vers le nord-ouest, pour atteindre une zone plutôt sableuse, la vallée de Neretva, qui devrait permettre au robot de sortir définitivement du cratère. Ceci dit, il lui reste quand même quelques kilomètres avant d’y parvenir, sans oublier que l'étude du sol sera probablement passionnante pour les géologues et les astrophysiciens qui observeront les clichés et les résultats des analyses aux impacts laser, ainsi que de la campagne de forage. D’ailleurs, vous souvenez-vous de l’hélicoptère Ingenuity ? Et bien ce dernier accompagne toujours le rover, bien qu’il soit un peu en avance sur Persévérance, étant donné qu’il est déjà arrivé dans la vallée de Neretva !
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Mon, 18 Dec 2023 - 2min - 1250 - Threads : déjà un carton en France ?
C’est officiel, vous pouvez depuis mi-décembre utiliser le nouveau réseau social à la mode : Threads ! Sa version conforme au RGPD ; la réglementation sur les données personnelles de l'UE, est en effet disponible dans le magasin d’application de votre smartphone. Une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendaient avec impatience une alternative à un Twitter depuis sa reprise par Elon Musk. Si plus de deux millions de 2 millions et demi de personnes l’ont déjà téléchargé sur le continent, qu’en est-il en France ?
Sur ses trois premiers jours complets de disponibilité, à savoir les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 décembre, Threads a été téléchargée 440 000 fois, sur iOS et Google Play selon les chiffres fournis par data.ai. Sans compter le Royaume-Uni, la France est donc le troisième pays où Threads était le plus attendu, derrière l'Allemagne (550 000 téléchargements) et l'Italie (1,06 million), mais devant l'Espagne (350 000) et la Pologne (45 000). Dans l'UE, les utilisateurs passent majoritairement par Google et son Play Store, pour essayer le réseau social, avec 65 % des utilisateurs actuellement. En comparaison, le Royaume-Uni n'a enregistré « que » 100 000 téléchargements de Threads sur ces trois jours, sauf que l'application y était déjà disponible depuis début six mois, et y est même très populaire avec 9 millions de téléchargements, soit près d'un britannique sur sept.
Des premiers résultats sont plutôt convaincants, mais qui ne sont pas un raz-de-marée pour autant. Selon data.ai, Threads aurait déjà été téléchargée 2,6 millions de fois dans l'Union européenne entre le 15 et 17 décembre, et 279 millions de fois dans le monde depuis son lancement l'été dernier. Et c'est évidemment aux États-Unis que l'application rencontre le plus gros succès, avec plus de 40 millions de téléchargements à ce jour.
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Sun, 17 Dec 2023 - 2min - 1249 - Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?
Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler":
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Sat, 16 Dec 2023 - 1min - 1248 - Qu’est-ce que Mistral AI, le champion français de l’IA ?
L’IA n’est clairement pas la technologie préférée des européens. Tout du moins, pas pour l’instant, ce qui freine donc les investissements au contraire des Etats-Unis par exemple où OpenAI et ChatGPT ravagent tout sur le passage. Force est de constater que la France n’a toujours pas son propre ChatGPT ou Bard. Et si, il n’était pas forcément nécessaire de se lancer dans les chatbot et l’IA générative pour exceller dans ce domaine ? C’est en effet sur un autre terrain que joue Mistral AI, et c’est sans doute ça qui a convaincu les investisseurs.
Grâce à une manœuvre financière judicieuse, la licorne, donc une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars, a réussi à lever 450 millions d'euros supplémentaires, principalement auprès d’Andreessen Horowitz (un fond de capital risque californien), Salesforce et NVIDIA. Bref du beau monde de la finance et de la Tech. Et selon le média spécialisé Bloomberg, Andreessen Horowitz aurait promis d’investir 200 millions d'euros dans l’entreprise ! Pour Salesforce et NVIDIA, les deux géants mettraient leur main à la poche à hauteur de 120 millions d'euros, mais sous forme de dette convertible. Au final, la jeune entreprise parisienne pourrait bien être valorisée à 2 milliards de dollars si cet accord global se concrétise.
Ceci dit, pourquoi mettre autant d’argent dans cette entreprise alors que pour le moment, elle n’a rien prouvé ? C’est là que je vous parle de l'approche particulière de Mistral AI. Ce qui fait sa spécificité, c'est la liberté dans le choix du nombre de données qu'elle peut traiter. Pour Arthur Mensch, son co-fondateur et PDG, également ancien employé de Google DeepMind, que je cite : « vous pouvez commencer par un gigantesque modèle composé de centaines de milliards de paramètres, qui pourrait résoudre votre problème. Mais, vous avez également le choix de réduire ce nombre de paramètres et vous concentrer sur un ensemble cent fois plus petit » fin de citation. Dès lors, quels sont les avantages d'un tel fonctionnement ? Tout d'abord, réduire les temps de latence lorsqu'il n'y a pas besoin de jongler avec un trop grand nombre de données. En abaissant cette latence, les coûts de fonctionnement sont également réduits et s'adaptent aux besoins des utilisateurs. Ainsi, Mistral AI cible principalement les développeurs en concevant ces modèles plus réduits, contrairement à la concurrence qui s’acharne à proposer des modèles multitâches et de grande envergure. Le choix du pragmatisme et de la rentabilité plutôt que l’efficacité à tout prix.
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Thu, 14 Dec 2023 - 2min - 1247 - Quelles sont les recherches les plus populaires en 2023 ?
Comme tous les ans, Google a publié son classement des recherches les plus populaires en France au cours de l'année écoulée. Et évidemment, l'actualité guide largement les tendances de ces derniers mois, avec sans surprise de nombreuses requêtes relatives à l'intelligence artificielle. ChatGPT est en effet en tête des recherches d'actualité en 2023, devant « Guerre Israël Hamas », et la tempête Ciarán. Dans la catégorie IA, les utilisateurs ont essentiellement cherché des services pour « créer des images », mais aussi pour « reformuler un texte » et « faire des PowerPoint ».
Côté jeux vidéo, les titres les plus populaires ne sont pas forcément les favoris de la critique, avec un top 5 constitué d’Hogwarts Legacy: l'Héritage de Poudlard à la première place, suivi The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, Starfield, Diablo IV et Assassin's Creed Mirage. Côté télévision et séries, The Last of Us domine les débats, suivi par Ginny, Georgia et One Piece. Le cinéma quant à lui été marquée par le ras de marrée Oppenheimer, Barbie, Avatar 2, Astérix et Obélix et Creed 3, ce qui n’entre pas en corrélation avec la liste des acteurs et actrices les plus plébiscités par les internautes français, puisqu’on y retrouve Brigitte Bardot, Jeremy Renner, Mathieu Kassovitz, Adèle Exarchopoulos et Raquel Welch.
En musique, là encore, ce ne sont pas forcément pour leurs derniers albums que les artistes font l'objet de recherches Google. Le top 5 se compose en effet de MHD, Julien Clerc, Juliette Armanet, La Zarra et Amanda Lear. Enfin, pour le sport, ce sont Kylian Mbappe et Antoine Dupont dominent non seulement les recherches, mais aussi les personnalités publiques en général. Les matchs de rugby de la France contre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont respectivement les premiers et troisièmes événements sportifs qui ont suscité le plus de requêtes, avec le clasico de football OM-PSG entre les deux. Pour plus de détails, je vous invité à retrouver le bilan des recherches Google 2023 sur Google Trends via le lien dans la description de cet épisode.
Top des recherches Google 2023 : https://trends.google.com/trends/yis/2023/FR/
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Wed, 13 Dec 2023 - 1min - 1246 - Pourquoi Emmanuel Macron ne veut pas réguler l’IA ?
La semaine dernière, la Commission européenne annonçait qu'un accord avait enfin été trouvé pour imposer des règles au développement de l'intelligence artificielle sur le Vieux Continent, le fameux AI Act. Si pour de nombreuses personnes, il s'agit d'une avancée majeure à mettre au crédit de l'Union Européenne, d'autres considèrent ce texte comme imparfait, à l’instar d’Emmanuel Macron qui y verrait plus de mal que de bien.
Le président Emmanuel Macron a ainsi expliqué qu'il ne pensait pas je cite, que « réguler beaucoup plus que les autres » était « une bonne idée. » Sous-entendu, les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, sont bien moins contraignants sur les règles, ce qui leur donne un avantage sur le marché du développement du l’IA et toutes les opportunités qui en découlent. Je cite à nouveau, l'AI Act « fait qu'on est le premier endroit au monde où, sur les modèles dits fondationnels d'IA, on va beaucoup plus réguler que les autres » fin de citation.
Cette inquiétude est d'autant plus compréhensible que cette annonce arrive au moment où une licorne française, une entreprise valorisée à plus de 2 milliard d’euro et spécialisée dans l'intelligence artificielle, Mistral AI, commence à pointer le bout de son nez. Cette société vient en effet d'achever une levée de fonds de plusieurs centaines de millions d'euros. Et il semble qu'Emmanuel Macron ne veuille pas que son développement soit ralenti par ses règles. Je cite à nouveau, « on peut décider de réguler beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que nos grands compétiteurs. Mais on régulera des choses qu’on ne produira plus ou qu'on n’inventera pas. Ce n'est jamais une bonne idée et donc il faut qu'on soit toujours à la bonne vitesse » fin de citation. Reste à savoir si les autres dirigeants européens entendront ce message en faveur de l’IA, étant donné que les Etats-Unis commencent à prendre le large avec Microsoft et Open AI notamment.
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Tue, 12 Dec 2023 - 1min - 1245 - GPT-6 et GPT-7 déjà en développement ?
Désormais, vous connaissez tous OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. Si les premières versions de l’IA étaient déjà impressionnantes, la dernière en date GPT-4, ne cesse d’impressionner par ses performances hors du commun. Ainsi, OpenAI n’a pas fini de développer ChatGPT, en travaillant déjà sur GPT-5 qui aurait pu sortir dès cette fin d’année… mais c’était sans compter sur de nombreuses voix dont Elon Musk qui ont plaidé pour une pause dans le développement des IA. Sauf que l’entreprise ne voit pas cette pause d’un très bon œil et continue de travailler en secret, notamment sur les itérations 6 et 7 de son IA. La société présidée par Sam Altman ne veut rien laisser au hasard et a récemment déposé les marques GPT-6 et GPT-7 en Chine, soit les noms de ses futurs modèles de langages qui n'ont pas encore vu le jour, dans un pays où elle n'opère pas.
OpenAI avait déjà déposé en avril auprès de l'Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle la marque GPT-4, puis en juillet la marque GPT-5. Pour le moment, la société partenaire de Microsoft n'a obtenu d'approbation finale pour aucune de ces demandes. Même si ChatGPT n'est officiellement pas disponible sur l'ensemble du territoire de la Chine, OpenAI montre avec ces demandes qu'elle cherche à développer le plus possible le caractère international de son chatbot. L'entreprise se prépare aussi en cas d'éventuelle autorisation dans le pays, surtout si elle venait à pouvoir proposer un service qui ne pourrait être offert par une société chinoise. Si l’on reste pragmatique, on peut aussi estimer qu'OpenAI cherche à couper l'herbe sous le pied de potentiels copieurs locaux, qui voudraient utiliser la popularité du nom GPT pour faire de l'argent facilement. Une chose est sûre, l’actuel modèle GPT-4 est la base de nombreux services propulsés à l’IA sur internet et se montre donc incontournable dans le secteur de la tech.
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Mon, 11 Dec 2023 - 2min - 1244 - L’IA d’Elon Musk déjà sans pitié avec tout le monde ?
La semaine dernière, Elon Musk a lancé son IA, intitulé Grok, qui devait concurrencer ChatGPT, que le milliardaire considère d'extrême gauche. Ceci dit, il n'aura pas fallu longtemps pour que Grok se montre plus progressiste que l'IA d'OpenAI sur certains sujets et n’aille jusqu’à dire du mal de son créateur… ce qui a entraîné une réaction ferme de la part d’Elon Musk en personne.
En effet, le patron de Tesla, Space X et X.com était fier de présenter un chatbot à la fois anti-woke, pas politiquement correct, et qui n'aurait pas sa langue dans sa poche. Si l’on reste sur les deux derniers points, c'est parfaitement réussi. Un utilisateur n’a pas manqué l’occasion de tester les limites de Grok en lui demandant de « roaster » Elon Musk, avec un résultat très convaincant, notamment la conclusion, je cite « Elon Musk, tu es comme un mème vivant dont même l'Internet ne voudrait pas. Tu es l'équivalent humain d'une tesla en autopilot : tu penses que tu vas quelque part, mais tu es juste un danger pour tous ceux qui t'entourent » fin de citation. De quoi heurter l’égo du patron de xAI, la start-up qui a développé Grok. Sauf que là encore, on dirait bien que Grok a été largement pompé sur ChatGPT car quand l’IA refuse de répondre à un prompt incorrect, le message d’erreur est le même, à savoir « J'ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à votre requête, car elle va à l'encontre de la politique d'OpenAI ».
Ceci dit, ce qui n’a pas plus à Elon Musk, c’est que son chatbot soit d’un autre bord politique que lui. Des utilisateurs ont demandé à Grok , si les femmes trans étaient des femmes, ou encore si l'inclusion et la diversité étaient essentielles pour créer une société juste et équitable, ce à quoi le chatbot a répondu OUI ! Rapidement averti du « problème », Elon Musk a assuré qu’il prendrait des mesures pour rendre son IA « neutre politiquement », ce que l'on pourrait traduire par « d'accord avec lui ». En bref, Grok devrait rapidement se faire le portevoix des idéaux de son créateur pour le plus grand bonheur des conservateurs américains.
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Sun, 10 Dec 2023 - 2min - 1243 - Rock : Kiss s’arrête… mais continue comme hologramme ?
La musique est immortelle… Et cela se vérifie encore une fois avec le groupe de rock Kiss, qui va faire ses adieux à la scène, mais va être remplacé par des hologrammes. En effet, les deux co-fondateurs de Kiss ont clôturé leur tournée d’adieux avec une petite surprise : l’apparition d’hologramme du groupe, prêt à prendre le relai.
Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez être au Madison square Garden, salle mythique de New York, où quatre avatars virtuels apparaissent sur scène au moment des rappels pour jouer « God Gave Rock and Roll to You » en guise de toute dernière chanson. C’est exactement comme cela que Kiss a décidé de tourner la page, en ouvrant un nouveau chapitre dans son histoire, fait d’hologrammes et de motion capture.
Cet exploit technologique et musical a été rendu possible grâce à l’entreprise d’effets spéciaux Industrial Light & Magic (fondé entre autres par le créateur de Star Wars, George Lucas), ainsi que Pophouse Entertainment Group. Après avoir « scanné » leurs mouvements et leurs expressions faciales à l’aide d'outils de motion capture, les membres du groupe ont pu laisser leur place à des doubles virtuels qui ont assuré le show sur scène. Je cite le PDG de PopHouse, « avec cette technologie, Kiss pourrait être en concert dans trois villes et sur trois continents différents dans la même soirée » fin de citation. Pour le bassiste du groupe Gene Simmons aujourd’hui âgé de 74 ans que je cite, « nous pouvons être éternellement jeunes et éternellement emblématiques et explorer des territoires dont nous n’avions jamais osé rêver auparavant ».
Kiss n’est pas le premier groupe à se dupliquer en hologrammes. En 2021, le groupe Abba avait impulsé la mode avec leurs tournées Voyage, qui signait le retour du groupe « sur scène », 40 ans après leurs séparations. Le groupe suédois est même allé jusqu'à se rajeunir virtuellement, apparaissant en tournée comme ils étaient dans les années 70. La technologie employée était d’ailleurs la même que pour Kiss, à grand renfort de caméras et de logiciel de modélisation. Pophouse Entertainment a d’ailleurs été fondé par Björn Ulvaeus, un membre d’Abba. Reste désormais à savoir à qui appartiennent les droits des hologrammes, si Kiss les a vendus, ou si leur image est seulement exploitée contre rémunération par PopHouse.
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Thu, 07 Dec 2023 - 2min - 1242 - X : une fuite inquiétante des annonceurs ?
Qui aurait dit l’année dernière que l’on pourrait légitimement s'inquiéter de la santé financière du réseau social X ? En effet, avec un rachat de Twitter en grande pompe par Elon Musk pour la somme astronomique de 44 milliards de dollars, rien ne semblait le présager. Cependant, le départ des annonceurs et d’un certain nombre d'utilisateurs en partie à cause d’Elon Musk lui-même, pourrait rapidement peser sur les finances.
En 2022, 90% des revenus générés par X.com provenaient de la publicité. Diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu la publicité aurait donc de lourdes conséquences pour l’entreprise. Malgré cette réalité économique, Elon Musk continue de susciter la controverse par ses prises de position, créant un climat d’instabilité qui pousse ainsi les annonceurs à s’éloigner. Le pire, c’est que le milliardaire américain est conscient de la situation actuelle de son entreprise. Qu’à cela ne tienne, il a tout simplement répondu aux critiques en déclarant que si l’entreprise venait à être en faillite, cela serait lié au boycott des annonceurs. Mais ce qui est d’autant plus préoccupant, c’est qu’Elon Musk entretient une relation conflictuelle avec certaines grandes entreprises, ce qui ne facilitera pas le retour des annonceurs.
Alors que les revenus publicitaires s'élevaient à environ 4 milliards de dollars en 2022, cette somme a fondu à 1,9 milliard de dollars en 2023 d’après les estimations du cabinet Insider Intelligence. Pour atténuer ces pertes, Elon Musk a pris des mesures drastiques en licenciant la grande majorité des employés. Cependant, l’emprunt de 13 milliards de dollars contracté pour le rachat de Twitter a un impact significatif sur les finances de l’entreprise. D’après l’agence de presse Reuters, le réseau social doit payer chaque année des intérêts s’élevant à 1,2 milliard de dollars. Pas besoin d’être un génie pour voir qu’il restera à peine 700 millions dans les caisses à la fin de cette année.
Compte tenu du poids que représente l’emprunt, Elon Musk pourrait chercher à renégocier les intérêts d’après les informations de la BBC, même si rien n’indique que les banques accepteront de revoir leur conditions à la baisse. Elles pourraient même exercer une pression en retour pour pousser Musk vers la sortie, ou du moins l’inciter à prendre ses distances afin de restaurer un climat de confiance avec les annonceurs. Et en cas d’échec des négociations, Musk pourrait tout simplement être contraint d’utiliser ses propres fonds pour rétablir l’équilibre financier de son entreprise. En fin de compte, la meilleure option serait de diversifier les sources de revenus. Elon Musk a justement annoncé l'arrivée d'une nouvelle fonction permettant de passer des appels audio et vidéo, pour les abonnés de Twitter Blue.
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Wed, 06 Dec 2023 - 2min - 1241 - IA : Amazon lance un générateur d’IA ultra puissant ?
Amazon se lance corps et âme depuis quelques mois dans le secteur de l’IA générative. Durant l’un de ses événement, le GAFAM a présenté plusieurs nouveautés vouées à renforcer Bedrock, son service proposant les principaux modèles servant de base aux entreprises d'IA par le biais d'une API, l’API étant une interface logicielle qui permet de « connecter » un logiciel à un autre logiciel afin d'échanger des données et des fonctionnalités.
Plus précisément, Amazon a annoncé qu’un nouveau générateur d'images nommé Titan Image Generator est d'ores et déjà disponible en avant-première pour des développeurs. Cet outil génère je cite, « des images réalistes de qualité studio ou améliore des images existantes à l'aide de prompts en langage naturel, pour une itération rapides sur de grands volumes d'images et à faible coût » fin de citation. Traduction : le modèle serait encore plus puissant et surtout moins couteux que Dall-E ou Midjourney pour ne citer qu’eux.
Dans le détail, le modèle est en mesure d’assurer que la composition des objets soit réaliste et les distorsions limitées, ce qui permet je cite de « réduire la production de contenu préjudiciable et d'atténuer la diffusion de fausses informations » fin de citation. Les personnes souhaitant modifier une image peuvent ensuite isoler les zones dans lesquelles elles souhaitent ajouter ou supprimer des détails, comme remplacer l'arrière-plan ou de modifier un objet. Dans une démo particulièrement prometteuse dont le lien est disponible dans la description de cet épisode, le GAFAM montre que l'utilisateur peut interagir avec l’outil comme dans une session de chat, l'IA générant ou modifiant le visuel à chaque requête. L'outil peut également générer une description ou un texte pour une diffusion sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, Amazon assure que Titan Image Generator s'avère particulièrement utile pour les personnes travaillant dans les secteurs de la publicité, du commerce électronique, des médias et du divertissement. Malgré un flou juridique évident dont la GAFAM a conscience en ce qui concerne l'IA générative, Amazon a expliqué que le modèle ajoutait un filigrane invisible aux visuels qu'il génère, permettant ainsi d’identifier qu’il s’agit d’une image issue d’une IA. Même les retouches ne peuvent pas le faire disparaître, assure la firme. Elle espère, de cette manière, je cite « promouvoir le développement sûr, sécurisé et transparent de la technologie de l'IA » fin de citation.
Démo Amazon : https://www.youtube.com/watch?v=v2akUur4xho
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Tue, 05 Dec 2023 - 2min - 1240 - Le Bitcoin s’envole à 40 000 dollars pour finir 2023 ?
Vous l’avez sans doute remarqué, l'année 2022 a été particulièrement douloureuse pour les cryptomonnaies, avec plusieurs scandales comme la faillite de FTX qui a fait plonger la valeur de nombreuses cryptomonnaies. 2023 n’a pas été plus clémente, avec une lente remontée, amorcée seulement cet été quand le Bitcoin est repassé au-dessus des 30 000 dollars, avant de retrouver son niveau d’avant crise il y a peu.
C’est un dicton qui commence à se vérifier : le Bitcoin ne meurt jamais. Car même après tous les problèmes rencontrés ces derniers mois, la plus forte des cryptomonnaies voit son prix une fois encore repartir vers les sommets. L'or numérique a ainsi symboliquement dépassé la barre des 40 000 dollars début décembre, et a continuer son ascension Et il ne s'est pas contenté de franchir ce seuil symbolique, puisqu'il continue son ascension et au moment où j’enregistre cet épisode, est en passe de dépasser les 44 000 dollars.
Ainsi, 2024 s’annonce radieuse pour la monnaie virtuelle, ou tout du moins, devrait démarrer dans les meilleures conditions… pour les autres crypto également, étant donné que le marché reprend confiance, mais aussi et surtout pour le Bitcoin. D’ailleurs, le retour du Bitcoin se fait à un moment où pourtant les taux directeurs des grandes banques centrales n'ont jamais été aussi élevés pour contrer l’inflation mondiale. Ces taux directeurs rendant les prêts plus difficiles et donc pas forcément de nature à favoriser la consommation, ni les investissements, puisque les investisseurs justement sont moins enclins à tenter des placements risqués. Sauf que d’après de nombreux analystes, le fait que les taux directeurs se stabilisent en ce moment, voir même commencent à reculer en cette fin d’année, pousserait de nouveau de nombreuses personnes à tenter le placement dans le Bitcoin. Reste à savoir si cette dynamique du Bitcoin se poursuivra encore longtemps, et si un ETF Bitcoin sera bientôt officialisé, ce qui boosterait incontestablement la valeur étant donné qu’il serait possible de négocier cette cryptomonnaie en bourse.
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Mon, 04 Dec 2023 - 1min - 1239 - Un point vert en haut du smartphone ? Attention, danger !
Certains l’ont peut-être remarqué, un point vert énigmatique s’affiche parfois en haut de l’écran de votre smartphone. Si cela peut très bien être lié à une utilisation normale de votre smartphone avec la caméra ou le micro d’activé, il se peut aussi qu’il s’agisse d’un problème de sécurité qui expose votre vie privée.
Comme je le disais, lorsque ce point vert apparaît sur l'écran de votre smartphone, il indique que l'une de vos applications utilise la caméra et/ou le micro de l'appareil. Il s'agit tout bêtement d'une petite fonctionnalité de confidentialité, qui a été intégrée par les géants Google et Apple pour offrir une transparence immédiate sur les activités des applications. En le voyant, les utilisateurs sont alertés en temps réel sur l'accès à leur caméra ou à leur microphone, ce qui leur permet de réagir assez rapidement en cas d’activation non désirée.
Car en effet, nombreux sont les cybercriminels qui cherchent à accéder à des données confidentielles. Dans certains cas, il peut s’agir d’espionnage, vidéo si la caméra est allumée, ou audio, quand c’est le micro, voire parfois les deux ! Si vous vous retrouvez un jour dans une situation similaire, et soupçonnez quelqu’un de vous espionner, voici quelques conseils que vous pouvez appliquer pour régler le problème. Déjà, vérifier les autorisations accordées aux applications de votre smartphone, surtout celles récemment installées. Ensuite, ne téléchargez que des applications de confiance. Si le point apparait sans que vous n’ayez rien fait avant, fermez immédiatement toutes les applications en cours, et rallumez votre téléphone. Enfin, pensez à vous protéger en installant un antivirus ou tout autre application vous permettant de sécuriser votre smartphone.
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Sun, 03 Dec 2023 - 1min - 1238 - Claud 2.1 : l’IA encore plus puissante que ChatGPT ?
Vous commencez à connaître OpenAI et ChatGPT, on en parle suffisamment dans ce podcast. Ceci dit, le monde de l’IA voit émerger de nouveaux acteurs depuis une bonne année, comme Anthropic, devenu en quelques mois, l'un des acteurs majeurs de l'intelligence artificielle grâce à son chatbot Claude. Mais désormais, la version 2.1 de Claude propose plusieurs nouveautés très intéressantes qui pourraient bien faire de l’ombre à ChatGPT.
Tout d’abord, la quantité d'information qu'il est possible de transmettre à Claude a été doublée ! Plus précisément, dans la version Claude Pro, il est désormais possible d’envoyer 200 000 jetons, ce qui équivaut à environ 150 000 mots, soit plus de 500 pages de texte. Il est donc possible de soumettre des documents extrêmement longs, comme des livres entiers, des notices techniques, des textes de loi etc… Anthropic prévient tout de même que le traitement d'une telle quantité de données peut prendre du temps, à savoir plusieurs minutes, mais que les performances devraient s'améliorer avec le temps.
Sur de plus petites quantités de données, Claude peut les traiter sous la forme de votre choix : générer une simple réponse à votre question, prévoir des tendances, ou encore comparer plusieurs documents. Mais avec Claude 2.1, les taux d'hallucinations, donc ces réponses incohérentes que la machine croit pourtant être vraies, et bien ce taux d’hallucination a été divisé par deux d’après l’entreprise. Cela signifie que vous aurez deux fois moins de chance de vous retrouver avec de fausses informations. À noter que tous les modèles de langage souffrent de ce phénomène, avec des réponses parfois totalement inventées impossibles à comprendre.
Enfin, Anthropic a déployé en bêta une fonction d'interopérabilité du chatbot avec les API tiers, lui permettant d'accéder plus facilement à certains outils et données. Claude peut ainsi utiliser une calculatrice, effectuer une recherche web, réaliser des actions simples dans un logiciel via des API ou se connecter à des ensembles de données pour faire des recommandations. Claude 2.1 est disponible aussi bien au sein de l'API que dans l'interface utilisateur et alimente désormais la version gratuite ainsi que la version payante.
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Thu, 30 Nov 2023 - 2min - 1237 - ChatGPT Voice : l’assistant vocal qui ridiculise Siri et Alexa ?
Si OpenAI vient de traverser une véritable crise existentielle avec le départ et le retour de son fondateur Sam Altman, le tout en moins de quatre jours, la société n’en a pas moins continué à travailler pour sortir de nouveaux outils compatibles avec ChatGPT, dont, l’assistant vocal ChatGPT Voice, qui pourrait tout simplement mettre Siri, Alexa et le Google Assistant au placard.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre le fonctionnement extrêmement simple de cet assistant virtuel qui, cerise sur le gâteau, parle français ! Pour lancer une discussion avec l’assistant, il faut obligatoirement passer par l’application sur iOS ou Android, étant donné que la fonctionnalité ne semble pas encore disponible sur la version web. Ensuite, assurez-vous dans un premier temps que votre application soit à jour. Une fois dessus, cliquez sur le logo « casque » en bas à droite, cliquez ensuite sur « Continue » dans la fenêtre qui s’ouvre, choisissez la voix qui vous convient le mieux, autorisez l’application à accéder au micro de votre appareil, et enfin, formulez votre demande !
En fait, ChatGPT Voice fonctionne comme n’importe quel assistant virtuel. Il peut répondre à vos questions, peut tenir la discussion sur n’importe quel sujet, ou encore générer le contenu que vous disirez. Bref, ChatGPT Voice peut tout faire, comme sa version avec les pompts écrits, mais là, avec la voix et surtout, avec une réponse audio ! D’ailleurs, le contenu des conversations est immédiatement retranscrit dans l’interface sous forme de texte afin de retrouver plus facilement les réponses générées par le passé. Tant que vous restez dans l’interface de saisie vocale, vous pouvez discuter avec ChatGPT autant que vous voulez, sans avoir à recliquer sur le bouton à chaque fois.
La seule chose que l’assistant ne sait pas encore faire, comparée à Siri ou Google Assistant, c’est accéder aux données sur le téléphone ou à vos applications. Il sera donc incapable de régler un minuteur ou de lancer une vidéo YouTube depuis l’interface de ChatGPT. Derrière cet outil de reconnaissance vocale et la voix de synthèse de ChatGPT se cache l’algorithme open source Whisper, qui a tout de même avalé plus de 680 000 heures de discours en plusieurs langues afin de reconnaître au mieux les requêtes vocales en français, en anglais ainsi que dans une quarantaine d’autres langues. Mieux, l’algorithme est même capable de jongler entre les langues au sein d’une même requête vocale.
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Wed, 29 Nov 2023 - 2min - 1236 - Apple : Tim Cook bientôt sur le départ ?
Après 25 ans de bons et loyaux services chez Apple, dont 12 ans en tant que P.-D.G., Tim Cook, aujourd’hui âgé de 63 ans, penserait déjà à sa succession. Ne lui parlez-pas de retraite, il n’en est pas encore là. Mais dans un entretien avec la chanteuse Dua Lipa pour le podcast BBC Sounds, celui qui a succédé à Steve Jobs en 2011 a tenu à rassurer en expliquant qu’il était toujours aussi heureux de diriger l’une des entreprises les plus lucratives. Je le cite, « je ne peux pas envisager ma vie sans être là, chez Apple, et je serai donc là pendant un certain temps encore » fin de citation.
Mais, comme pour toute grande entreprise, encore plus quand on s’appelle Apple, il faut un plan de succession. Selon Tim Cook, tout est organisé dans les moindres détails pour assurer une transition en douceur. Sans surprise, le patron a refusé de citer les candidats potentiels à sa succession. Mais il a indiqué que le ou la future dirigeante d’Apple travaille déjà dans l’entreprise. Je le cite, « ma tâche consiste à préparer plusieurs personnes à réussir, et je souhaite vraiment que cette personne vienne de l'intérieur d'Apple […] C'est donc là mon rôle : faire en sorte que le conseil d'administration ait le choix entre plusieurs personnes. » fin de citation. Parmi tous les noms, on peut penser à Craig Federighi, vice-président senior de l'ingénierie logicielle, à Eddy Cue, vice-président senior des services Apple ou encore à Mike Fenger, vice-président des ventes mondiales. Six femmes figurent également parmi les 20 plus hauts cadres d’Apple, et l’une d’elles pourrait aussi être candidate à la succession de Tim Cook.
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Tue, 28 Nov 2023 - 1min - 1235 - Un récap’ de l’affaire OpenAI ? Le voici !
Ces derniers jours, l’actualité tech a été dominée par le feuilleton OpenAI… Si tout semblait aller pour le mieux pour l’entreprise ces derniers mois, avec un ChatGPT toujours plus performant, l'annonce surprise du licenciement de son PDG Sam Altman a surpris tout le monde ! Si vous avez raté un ou plusieurs épisodes de ce mélodrame technologique, on vous récapitule tout dans cet épisode.
C'était une nouvelle qui est venue de nulle part pour de nombreux observateurs. Vendredi 17 novembre, le monde apprenait qu'OpenAI décidait de se séparer de son patron Sam Altman, à la suite d'un petit coup d'État officialisé en conseil d'administration... À la manœuvre, le chef scientifique de la société qui avait « conclu que [Sam Altman] n'avait pas toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » Le lendemain, ce fut au tour du numéro 2 de l’entreprise Greg Brockman d’annoncer sa démission. Le dimanche, des rumeurs commençaient à affluer sur la toile parlant… de son possible retour ! Mais ça n'était finalement qu'un feu de paille, le conseil d'administration d'OpenAI ne souhaitant pas changer d'avis. Ainsi, c’est donc le cofondateur de la plateforme Twitch Emmett Shear qui était nommé pour prendre la tête d'OpenAI.
De son côté, à peine licencié, Sam Altman retrouvait un poste au sein de Microsoft, investisseur principal d’OpenAI, où il était appelé à diriger une équipe spécialisée dans l'IA. Enfin, le lundi 20 novembre, presque tous les employés d'OpenAI signaient une lettre dans laquelle ils exhortaient le conseil d'administration à revenir sur sa décision, demandant non seulement le retour de Sam Altman et de Greg Brockman, mais aussi la démission de l'ensemble du conseil, et la nomination de deux administrateurs indépendants, le tout assorti d’une menace : celle d'une démission collective. OpenAI avait d'autant plus intérêt à prendre l'avertissement au sérieux que Microsoft avait fait savoir qu'elle était ouverte aux recrutements d'employés d'OpenAI pour un salaire similaire à celui qu'ils touchaient au sein d'OpenAI. Après une telle fronde, que pouvait faire le conseil d'administration, si ce n'était plier le genou ? Le psychodrame prenait ainsi fin le mardi 21 novembre, avec le retour de Sam Altman à son poste de PDG d'OpenAI.
Au final, ces quelques jours chaotiques au sein d’OpenAI ont été l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l’entreprise en elle-même. Il a ainsi été expliqué qu’elle souhaitait se développer dans un secteur très porteur, celui des puces adaptées aux besoins de l'intelligence artificielle. Un secteur qui, aujourd'hui, est totalement dominé par Nvidia. Avant son limogeage, Sam Altman souhaitait en effet développer une société qui puisse faire face à Nvidia, et surtout fournir des puces à OpenAI. L'autre grosse interrogation, est aujourd’hui de savoir quelle était la raison de ce renvoi. Car à ce jour, un seul indice sérieux a pu nous renseigner sur la question, et c'est la création d'une IA considérée par des chercheurs d'OpenAI comme dangereuse pour l'humanité, sobrement nommée Q*. Désormais, OpenAI devrait suivre les volontés entrepreneuriales de Sam Altman, et essayer de mettre sur le marché le plus grand nombre de technologies et de fonctionnalités, qui permettront à la société d'enfin dégager des revenus.
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Mon, 27 Nov 2023 - 3min
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