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C'est pas du vent

C'est pas du vent

RFI

Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie sur terre. Anne-Cécile Bras vous propose de rendre compte de cette actualité sur tous les continents, pour décrypter les avancées ou les reculs de nos actions face à notre environnement en devenir. Une émission réalisée par François Porcheron, coordonnée par Caroline Filliette. *** À partir du 31 mars 2024, diffusions le mercredi (pour Le Club de C'est pas du vent), le jeudi et le vendredi vers toutes cibles à 14h10 TU et 23h10 TU. Avec la collaboration de Caroline Filliette.

321 - La Colombie mise sur l’écotourisme pour sortir du pétrole
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  • 321 - La Colombie mise sur l’écotourisme pour sortir du pétrole

    Partons en Colombie, un des rares pays qui a courageusement décidé de renoncer à ses exportations et à tout projet d’exploitation du pétrole pour lutter contre le réchauffement climatique. Son pari : miser sur l’écotourisme pour compenser. Un exemple à suivre ? 

    C’est un fait incontestable documenté par les scientifiques du monde entier : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre en grande quantité qui retiennent dans les basses couches de l’atmosphère une partie du rayonnement de la chaleur du soleil reflété par la Terre. Résultat : le climat de notre planète se réchauffe à une vitesse inégalée dans son histoire. Et la principale activité qui émet ces gaz à effet de serre c’est la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Alors quand Gustavo Petro, le président colombien annonce que son pays va arrêter de rechercher du pétrole dans son sol : c’est une excellente nouvelle ! Et c’est courageux car la production pétrolière représente aujourd’hui 40% des exportations et 12% des recettes de l’Etat. Pour compenser ces pertes il faut développer d’autres secteurs, notamment le tourisme comme le démontre le reportage de notre correspondante Najet Benrabaa .

    Reportage en Colombie de Najet Benrabaa

    Et Romain Ioulalende l’ONG Oil Change International

    Fri, 10 May 2024
  • 320 - Sauver l’Afrique, une mission écologique post-coloniale

    Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C’est l’objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l’historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé.

    Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C’était l’objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d’organisations internationales comme l’Unesco, l’UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le fonds mondial pour la nature, devenu aujourd’hui l’une des plus importantes organisations mondiales de défense de l’environnement.

    Cette histoire documentée et retracée par l’historien Guillaume Blancdans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l’Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d’autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...

    Thu, 09 May 2024
  • 319 - Le Club de C'est pas du Vent - 8 mai 2024

    Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. 

    Avec Coralie Schaub, journaliste chez Libération. Elle nous parlera de la cohabitation entre les humains et le loup, qui fait grincer des dents en France et en Europe, ces derniers mois….

    - Vasile Damian, du service roumain, évoquera un projet-pilote pour améliorer la relation entre les humains et l’ours. Ça ne se passe pas dans les Pyrénées et ses 80 ours, mais en Roumanie, où on trouve environ 8 000 plantigrades ! C’est d’ailleurs le pays de l’UE avec le plus d’ours.

    - Pauline Gleize, du service environnement de RFI, fera un point sur le fonds pertes et préjudices. Où en est-on ? Parmi les questions qui n'ont pas encore été tranchées, les critères d'allocation...

    - Igor Strauss, du service environnement de RFI, nous parlera de la Zambie qui subit une terrible sécheresse... 

    Chronique ePOP : reportage au Bénin de Assanvi Foumilayo : Le Défi d'un quartier propre

    Chronique culture de Caroline Filliette : l'ouvrage photographique La Marche de l'océan paru aux Éditions d'Une rive à l'autre.

    Wed, 08 May 2024
  • 318 - Au Québec, la ruée vers les minerais de transition

    C’est l’un des paradoxes de notre époque : pour lutter contre le changement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé ! Pourtant, l’industrie minière consomme beaucoup d’eau, pollue les sols et consomme beaucoup d’énergie.  Mais pour produire des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries et des voitures électriques, nous avons besoin de cuivre, de cobalt, de nickel, de lithium et de terres rares.

    Pour satisfaire nos besoins, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux que nous en avons extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Nous creusons et prospectons partout et pour une fois pas seulement dans les pays du Sud. Par exemple, depuis trois ans, le lithium, le nickel et le graphite présents dans le sol québécois attise les appétits à la plus grande surprise des habitants. Car au Québec n’importe qui peut acheter pour deux ans le droit d’explorer le sous-sol sur des parcelles de 500 m2. C’est un héritage historique de la législation britannique lorsque le Canada lui appartenait. Ces claims miniers sont accessibles… sur Internet. La population s’organise pour défendre ses paysages.

    Reportage au Québec de Pascale Guéricolas. 

    Avec Célia Izoard, journaliste et philosophespécialiste des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques. Son ouvrage La Ruée minière au XXIè siècle. Enquête sur les métaux à l'ère de la transition est paru aux Éditions du Seuil. 

    Fri, 03 May 2024
  • 317 - Océan : pillage en cours

    Braisé, frit ou bouilli, avec une sauce à la tomate ou un simple filet de citron : nous mangeons de plus en plus de poissons ! Et quand la surpêche atteint des niveaux critiques au large des côtes des Européens ou des Asiatiques, leurs chalutiers vont se servir… en Afrique !  

    Pas n’importe comment, du moins officiellement, puisque des accords sont signés entre l’Union européenne et les pays du golfe de Guinée : de l’argent contre des quotas de pêche. Mais comment contrôler le respect de ces quotas ? Comment s’assurer que les pêcheurs artisanaux locaux ne seront pas lésés alors qu’un poisson sur 5 est pêché illégalement dans le monde. L’envers de cette course aux profits, c’est le pillage des ressources marines notamment dans le golfe de Guinée et la spirale infernale de la misère des pêcheurs artisanaux qui n’ont plus rien dans leurs filets pour gagner leur vie et nourrir leur famille. Ils rejoignent alors les rangs des 130 000 pêcheurs esclaves qui écument les mers sur des vieux chalutiers, ceux des pirates qui se professionnalisent ou des migrants car la pirogue peut aussi servir à franchir la Méditerranée...

    Un état des lieux de la surpêche en Afrique.

    Avec

    Maxime de Lisle pour sa bande dessinée Pillagesparue chez Delcourt

    Daniel Paulybiologiste franco-canadien reconnu comme l'un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines 

    Frédéric Le Manachdirecteur scientifique de BLOOM (Association qui  œuvre pour la conservation marine à travers une démarche de sensibilisation et de médiation scientifique des problématiques environnementales).

    Thu, 02 May 2024
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