Filtra per genere

Reportage France

Reportage France

RFI

Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

468 - «On est le paillasson de la République»: le ras-le-bol de Marie Cau, maire dans le Nord
0:00 / 0:00
1x
  • 468 - «On est le paillasson de la République»: le ras-le-bol de Marie Cau, maire dans le Nord

    La France compte 35 000 communes et autant de maires. Ces maires sont de plus en plus nombreux à en avoir ras-le-bol et à raccrocher leur écharpe. Chaque jour, ce sont près de deux maires qui démissionnent. Particulièrement touchées : les petites communes. En cause : les exigences des citoyens, les faibles indemnités versées aux édiles ou encore les tâches de plus en plus ingrates qu'ils doivent effectuer. Marie Cau, la maire sans étiquette de Tilloy-lez-Marchiennes (Nord), n'a pas démissionné mais fait partie de ces milliers de maires au bout du rouleau.

    Fri, 03 May 2024
  • 467 - Une commission d'enquête sur la situation des mineurs dans l'industrie du cinéma

    À la suite du témoignage de l’actrice Judith Godrèche et après les récentes révélations dans le monde du cinéma et sur les conditions de casting du film de Jacques Doillon, une commission d’enquête parlementaire devrait être mise en place ce jeudi 2 mai pour évaluer et mieux encadrer le travail des mineurs dans le monde du spectacle, afin de prévenir toute situation d’abus et de violences.

    Thu, 02 May 2024
  • 466 - Jeux d'argent et de hasard: les associations s'inquiètent du risque d'addiction croissant

    Le marché des jeux d'argent et de hasard français connait une forte croissance en 2023 avec 13,4 milliards d'euros, soit 3,5% d’augmentation par rapport à l’année 2022. Ce sont les derniers chiffres publiés par l’Autorité nationale des jeux. Une pratique qui n’est pas sans danger.

    Wed, 01 May 2024
  • 465 - JO 2024: l'incroyable destinée de trois arbitres d’un club amateur de badminton

    Ils sont eux aussi sélectionnés pour participer aux JO : les arbitres. Trois de ceux retenus pour les épreuves de badminton ont été choisis au club de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, en Bretagne. Une récompense pour ce club amateur. Pour les trois chanceux, l’excitation est au rendez-vous, la pression aussi.

    Début d’entraînement et premiers échanges de volant dans l’imposant gymnase de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans l’agglomération rennaise. De part et d’autre des filets, raquettes en main, des joueurs et des joueuses de tous âges et de tous niveaux s’affrontent. Peu savent que trois arbitres du club officieront pendant les Jeux olympiques.

    Pourtant, ils sont là, assis dans les gradins, observant les échanges. Leurs candidatures ont été retenues. Frédéric, Gaëlle et Eric arbitreront le badminton aux JO. « J’avais un tout petit espoir, vraiment petit, parce qu’en tant que Français, normalement, on n’officie pas dans son propre pays », confie Éric, engagé dans le club depuis près de 30 ans. Pourtant, c’est bien un mail de l’organisation des Jeux que reçoit Éric un matin de décembre, « je l’ai lu deux fois, car je voulais bien être sûr d’avoir bien compris que c’était une vraie sélection olympique ! »

    Confirmation donc. Durant les deux semaines d’épreuves, et comme depuis près de 20 ans, Éric sera juge arbitre, « c’est-à-dire que je supervise la compétition. D’une certaine manière, je suis le chef des arbitres. Car c’est nous qui décidons quel arbitre va arbitrer quel match, lequel arbitrera la finale », expose-t-il. L’échéance approche, le stress grandit, mais Éric a l’habitude d’officier lors de tournois mondiaux. Il a d’ailleurs le statut d’arbitre international.

    Une mixité des expériences d’arbitrage

    Ce n’est pas le cas de Gaëlle. Cette professeure de mathématiques a moins d’expérience. Elle est juge de ligne dans le club depuis seulement un an. Et la voilà déjà envoyée aux Jeux olympiques. « Ils nous ont expliqué qu’ils souhaitaient avoir une mixité au niveau de l’expérience, donc à chaque fois, ils prennent quelques personnes moins expérimentées, comme c’est mon cas», explique-t-elle.

    Mais pas de stress, car Gaëlle va arbitrer plusieurs tournois en France d’ici l’été pour s’entraîner. Et elle ne sera pas seule durant les Jeux car elle aura un parrain. Il l’observera, lui donnera des conseils pour améliorer son arbitrage. Elle sait déjà sur quel point il faudra être vigilant. « J’ai déjà été juge de ligne en étant un peu fatiguée, et ça ne marche pas du tout. Parfois, le volant tombe sur la ligne et je ne suis pas du tout concentrée alors je ne sais pas. Maintenant, je sais que d’une part, je dois être reposée, et d’autre part je dois être fixée sur ma ligne le temps du point. » Et chaque détail compte : « J’ai changé mes lunettes il y a trois semaines, donc je suis prête ! », rigole-t-elle.

    Récompense du monde amateur

    La meilleure équipe du club de badminton de Saint-Jacques-de-la-Lande évolue en quatrième division nationale, loin du monde professionnel. Trois arbitres sélectionnés pour les Jeux, c’est donc une sacrée reconnaissance, salue le président du club, Frédéric Deléon. « C’est une récompense du monde amateur. Cela récompense le travail que représente l’animation au quotidien d’un club comme le nôtre, avec près de 300 adhérents. »

    Un autre Frédéric, infirmier hospitalier, sera lui aussi juge de ligne, un privilège, car « on a cette chance d’être au plus près de l’énergie du sportif, au point que l’on vit leurs émotions», dit-il. Des émotions, Frédéric en vivra aussi, et ne les gardera pas pour lui. « J’ai une grosse envie de partager ça avec ceux qui m’entourent, ne serait-ce qu’avec les jeunes du club, pour leur donner envie de devenir arbitres eux aussi dans une grande compétition. »

    Cette envie est déjà une réalité, car depuis leur sélection, plusieurs licenciés ont indiqué leur souhait d’intégrer les filières d’arbitrage du club.

    À lire aussiSuivez les Jeux olympiques 2024 sur RFI

    Tue, 30 Apr 2024
  • 464 - Fin de vie: «Cette loi je l'attendais», le témoignage de Loïc atteint de la maladie de Charcot

    Le texte du projet de loi sur la fin de vie est arrivé à l’Assemblée nationale pour être épluché. Ce texte prévoit entre autres, la possibilité pour les patients atteints de maladies graves et incurables de bénéficier d’une aide à mourir sous conditions strictes. Qu’en pensent les personnes concernées par ce projet de loi ? Rencontre avec un patient souffrant de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative incurable et qui mène inexorablement à la mort.

    Mon, 29 Apr 2024
Mostra altri episodi