En.quête d'impact

Chantal Line Carpentier qui est actuellement Chef du service "Commerce, environnement, changement climatique et développement durable" de la division "Commerce et produits de base" à la CNUCED est une contributrice essentielle dans la réussite de la création des ODD, en effet, elle à été en charge de coordonner toutes les parties prenantes non étatiques comme les ONGs, le secteur privé et les autorités locale.... rien que ça !  Mais les défis de taille ne lui font pas peur comme le prouve aussi sa passion pour des courses d'ultramarathons et d'ironman. Ecoutez comment son énergie débordante et communicative est mise au service de l'impact.

Entrepreneuse dans l’âme, Rosalie Vendette incarne l'histoire de l'impact au travers de son parcours engagé. Elle démarre tout d'abord avec un poste à la communication chez Desjardins pour changer de trajectoire et faire du conseil en stratégie durable pour les entreprises et les acteurs de la finance en les accompagnant dans leur transition.

Philippe Zaouati, un des pionniers de la finance durable en France nous raconte son parcours d'ingénieur financier et sa passion pour la philosophie. Il nous révèle aussi ce qu'il faudrait changer à la finance d'aujourd'hui pour que chaque euro investi le soit dans des entreprises à impact positif... 

Pierre-Etienne Bidon s’est fixé pour mission de prendre soin de la santé mentale d’un maximum de collaborateurs en entreprise. Pour cela, il crée Moka.care en 2019.  

Même si certains l’ont pris pour un fou, un comble vous en conviendrez, la croissance de cette société prouve tout autant l’ampleur du besoin que de l’impressionnante capacité à exécuter de Moka.care. 

Cet épisode passionnant nous a permis de battre en brèche un certain nombre d’idées reçues dont les suivantes : 

· Ce n’est pas à l’entreprise de gérer la santé mentale de ses collaborateurs car c’est un sujet personnel : Tout comme pour la santé physique, l’entreprise a au contraire un rôle clé à jouer pour prendre soin de ses collaborateurs. 

· Santé mentale = aller voir un psy. Moka.care leur permet en premier lieu de former et de prévenir puis dans un deuxième temps l’accès au praticien le plus adapté dans un second temps. 

· Les entreprises à fort impact nécessitent nécessairement un temps plus long : lorsqu’une entreprise crée un business model innovant et pérenne qui répond à un réel besoin, sa croissance peut alors être exponentielle et Moka.care en est la preuve.

Séverin Prats est le fondateur d’Ethi’Kdo la première carte cadeau multi-enseignes, éthique, écologique et solidaire permettant une consommation à impact positif.

Ethi’Kdo a la spécificité d’être une société coopérative d’intérêt collectif. Séverin nous explique les spécificités de cette forme juridique et pourquoi il l’a choisi. 

C’est ce qui correspond le mieux à ses valeurs et sa vision de l’entreprenariat, cela permet aussi de plus facilement d’impliquer dans le projet ses clients et partenaires dans la gouvernance et donc dans la réussite du projet. 

Si ce système a de nombreux avantages il génère de nombreux défis notamment en terme de financement mais aussi en terme de retour pour les fondateurs et collaborateurs. Une des conséquences est que le modèle se doit impérativement d’être viable économiquement.

Nous avons abordé longuement également comment Ethi’Kdo sélectionne les enseignes et association dans lesquelles la carte cadeau peut être utilisée. Nous retrouvons les mêmes défis que pour un investisseurs qui doit d’assurer de la durabilité de ses investissements.

🍐Thibaut Martelain est le fondateur et PDG du Marché Secondlife, une entreprise  montréalaise dont la mission d'impact est de promouvoir l'accès à des aliments abordables et sensibiliser les Québécois au gaspillage alimentaire.  

♻️ Thibaut nous racontera dans cet épisode comment il a bâti un modèle d'affaire pérenne sur des  "fruits et légumes moches" ! 

En effet, SecondLife vise à réduire le gaspillage alimentaire et ouvre la voie à une expérience d'achat en ligne zéro déchet tout en aidant les gens à obtenir des aliments frais à un prix équitable. Les livraisons s'effectuent à travers un réseau de plus d'une centaine de points de chute de la grande région de Montréal. Ces "fruits et légumes moches" sont pour la plupart jetés car jugés trop déformés pour être vendus dans les circuits de distribution traditionnels. Chaque semaine, SecondLife économise plusieurs tonnes de nourriture comestible et nourrit des milliers de familles avec une approche zéro déchet. 

Avec un enthousiasme contagieux, Thibaut saura vous inspirer ! 

L’ascenseur social est en panne : il faut 6 générations en moyenne en France pour passer du quart des salaires les moins élevés au-dessus du salaire médian. Ludovic de Gromard s’est donné pour mission de le réparer durablement en faisant de l’égalité des chances une réalité. 

⚒️ Son outil : l’engagement au travail. 

En 2014, il créé, avec Clémence Coghlan, Chance, un systèmed’orientation professionnelle pour adulte. Ce dernier combine la technologie, la psychologie et l’humain ce qui en fait l’un des plus avancés au monde mais surtout le rend accessible à tous. 

Nous avons évoqué avec Ludovic l’importance qu’il accorde chez Chance à trouver un modèle maximisant l’impact social et mais qui soit aussi rentable. Ces deux éléments étant pour lui indispensable l’un à l’autre. 

Nous avons échangé sur les différents défis auquel il a fait face pour son financement. Il manque selon lui une case pour le financement de l’innovation de rupture d’impact social et environnemental. Il a également réussi à combiner de manière très efficace des sources variées : capital, dette, subventions et aides. 

📢 Pour conclure, comme le dit Ludovic : « si vous pensez à des potes qui vous disent qu’ils veulent changer de boulot mais qui 3 mois après n’ont toujours rien fait, dites-leur d’aller sur chance.co »  

La Nef se définit comme une coopérative bancaire citoyenne et une banque éthique. Coopérative, citoyen, éthique, ces trois mots ne sont pas naturellement rattachés au mot banque. Notre invité, Ivan Chaleil, son dirigeant, va nous expliquer comment ces mots s’imbriquent. 

Ivan Chaleil a fait presque tout son parcours à La Nef qu'il a rejoint en 2005 en tant que chargé de crédit pour en devenir aujourd'hui un des deux dirigeants. On peut donc dire qu'Ivan connaît donc bien La Nef et il nous expliquera ce que c'est.  

La Nef ne finance que des projets à fort impact et souvent dès le démarrage. Cela pourrait être considéré comme très risqué mais ils ont constitué une telle expérience en ce spécialisation qu’ils ont un taux de défaut très limité. 

Ivan nous expliquera enfin qu’être banque éthique c’est aussi savoir faire face à de nombreux défis.  

Changer de banque pour changer le monde 🌎 ! C’est le slogan de Green Got que notre invité Andrea Ganovelli a co fondé et c’est aussi tout un programme dont nous avons discuté pendant cet épisode passionnant. 

🛠️Les banques n’étant qu’un outil ou un rouage de l’économie, elles en sont nécessairement le miroir et leur impact dans les enjeux sociaux et environnementaux est de fait très significatif. 

Alors comment aligner son compte bancaire et son épargne avec ces convictions environnementales ? C’est la proposition de Green-Got. 

🔗Andrea nous explique l’importance de fédérer une communauté de consommateurs pour lancer un projet si ambitieux mais aussi pour faire changer à terme durablement les choses. 

👷Toujours transparent concernant les évolutions de Green Got, Andrea nous raconte comment construire une offre bancaire en partant d’une feuille blanche. 

Sa méthode : communiquer, impliquer sa communauté, le faire pas à pas, se lancer puis améliorer le produit à fil de temps.  

Alexis Robin, incarne cette nouvelle génération de communicateur pour qui le métier de marketing aura cette mission de “façonner la culture afin de favoriser des modèles durables qui auront à leur tour un impact positif”.

Comme vice-président exécutif et associé chez LG2, la plus grande agence de création indépendante au Canada, il participe avec ses associés à redéfinir le rôle de l’agence marketing, plutôt comme catalyseur, accélérateur et accompagnateur de la transformation des organisations vers leur diminution de leurs impacts négatifs et la génération d’impact positifs de leur modèle d’affaires.

Je vous invite à écouter ce podcast durant lequel il nous partage son approche, ses objectifs et ses défis pour faire en sorte que son agence LG2 soit agent de changement positif. 

Franck Renaudin a sûrement compris avant beaucoup d’entre nous que l’impact social et environnemental passe par les entrepreneurs et la création de modèles économiquement viables. 

Franck a créé en 1998 Entrepreneurs du Monde  et en dirige l’écosystème depuis. Il a également créé récemment Un Toît vers l’emploi  développant un autre écosystème accompagnant les sans-abris vers le logement et l’emploi. 

Franck nous montre, par l’exemple, que des mécanismes financiers alliant don, prêt et capital permettent de faire levier et de démultiplier l’impact. En effet, Franck a développé un écosystème comprenant des organisations à but non lucratif (Entrepreneurs du Monde) et des entreprises ( Microfinance Solidaire et Investisseurs Solidaires) qui interagissent. Les dons permettent de diminuer le risque et rendent possible le prêt. Parallèlement chaque euro investi en capital augmente la capacité d’emprunt. 

Franck nous prouve également que sans accompagnement humain, le don ou le microcrédit sont beaucoup moins efficaces. Le don sert à fournir un soutien humain fort pour accompagner les bénéficiaires vers la pérennité économique. 

Encore une fois, cet épisode nous donne un exemple concret de notre thèse : la finance n’est qu’un outil, lorsqu’elle est utilisée avec pertinence et un objectif clair d’impact elle permet pleinement de satisfaire le triptyque risque – rendement – impact.  

Eric Coisne a eu trois vies professionnelles. Trois vies qui
se suivent avec logique et s’alimentent. Il a d’abord été entrepreneur puis investisseur
pour enfin devenir investisseur à impact. C’est une rencontre avec le pionnier
et exigent réseau Ashoka, qui lui a fait prendre conscience de la possibilité
et de la nécessite d’allier entreprenariat investissement et impact.  

Eric est aujourd’hui associé du fonds Raise Impact, qui,
avec 200m€ levés et un objectif à 250m€, se situe parmi les leaders en Europe
des fonds à impact. 

Nous avons longuement parlé de mesure d’impact. Selon Eric,
elle est la base de toute démarche d’impact. Elle doit nécessairement tout
d’abord être vérifiée par un tiers puis suivie dans le temps. Grace à cette
mesure nous pouvons fixer une trajectoire de progrès qui doit être respectée
dans le temps. Et pour impliquer au maximum à l’atteinte de cette trajectoire,
on peut conditionner la rémunération des dirigeants et investisseurs à des
critères extra financier. 

Ce que permet aussi la mesure c’est de comparer. Pour
essayer de définir où ils peuvent avoir le plus d’impact, Raise Impact combine
le volume et le levier d’impact de chaque participation. Cela leur a permis
d’arriver à la conclusion que plus ils investissent de gros montants dans des
sociétés plus matures plus leur impact est important.  

Pour conclure, Eric nous explique que les deux enjeux
principaux pour répondre au mieux aux enjeux actuels sont : Finance the
change et Change the finance. Selon vous, quel est l’œuf, quelle est
la poule ?  

Notre invité est Anne-Catherine Husson-Traore qui dirige Novethic depuis sa création en 2001. Novethic est à la fois un média de référence de l’économie responsable, un organisme de formation, mais délivre également des labels tel que Greenfin. 

L’engagement d’Anne-Catherine va au-delà de Novethic, elle est notamment membre du groupe d’experts de haut niveau sur la finance durable pour la Commission Européenne.

Anne-Catherine est donc une personnalité de la finance durable depuis près de 20 ans avec qui nous avons échangé sur les principaux enjeux de la finance durable et de l'investissement à impact.

Comment s'assurer qu'un fonds soit réellement durable ? S'appuyer sur les labels : ils sont aujourd'hui nombreux et avec des différences méthodologiques majeures. S'appuyer sur la règlementation : la dernière qui est entrée en vigueur se fait sur une base déclarative et ne semble pas encore appliquée uniformément.

La clé est d'obtenir une comparabilité et une transparence d'impact entre deux investissements. Pour cela il est nécessaire que les données extra financières fournies par les entreprises soient pertinentes, fiables et standardisées. Mais peut on converger vers un unique standard de reporting ? Ce dernier viendra-t'il de l'Union Européenne ou des États-Unis ? Toute entreprise quelque soit sa taille sera-t'elle en mesure d'établir ces reportings ?

Les pieds dans l’humus et le terreau…

Nous recevons aujourd’hui Martin Beaudoin Nadeau, fondateur et dirigeant de Viridis Terra depuis 2015, une firme spécialisée dans la restauration des écosystèmes forestiers. Utilisant la biotech, la tech et l’innovation sociale, le rêve de Martin est de transformer l'industrie minière pour qu'elle puisse générer à la fin de l'exploitation d'un site un impact positif sur l'environnement. 

Martin a acquis sa formation tant sur les bancs d’école qu’avec les deux pieds dans l’humus et le terreau. En alternant les cours universitaires et recherche dans les différents écosystèmes, il pratique aujourd'hui sa science de conservation des sols, de la diversité végétale et de la fertilité au Canada, en Amérique latine et en Afrique. 

Dans ce podcast nous allons apprendre que la transition de nos économies vers la durabilité ne pourra se faire sans l'industrie minière. Et celle-ci doit donc repenser ses processus afin de contribuer et non nuire à cette transformation.

Il évoque aussi toute l'importance d'innover à tous les étages d'un projet  pour atteindre un impact le plus important possible. Il ne suffit pas d'une innovation technologique ou  biotechnologique, mais il faut l'accompagner d'innovations financières pour permettre le passage à l'échelle.

Stephan Martinez est un autodidacte de l’économie d’impact guidé par le bon sens. Issu d’une famille de restaurateurs, il a tenu avec son frère pendant de nombreuses années les adresses les plus conviviales de Paris. Confronté quotidiennement aux déchets organiques qu’il produisait, il a eu l’idée géniale au lieu de les jeter de les donner à de nouveaux clients un peu spéciaux : des vers de terre. 

Décidé à valoriser les déchets de toute la profession, il crée Moulinot Compost et Biogaz en 2013 une entreprise leader et pionnière en France de la collecte et la valorisation des déchets alimentaires en compost ou en biogaz. Il est aussi président de la commission Développement Durable du groupement national des indépendants hôteliers et restauration. 

Stephan nous raconte dans cet épisode comment il a réussi à développer un projet rentable et ambitieux en y injectant de l’impact social et environnemental à tous les étages.

Il nous explique également l’importance d’une prise de conscience de toutes les parties prenantes afin de résoudre un défi aussi important que la valorisation des bio déchets. L’Etat, les collectivités, les restaurateurs, les particuliers, les agriculteurs et les initiatives privées comme Moulinot Compost et Biogaz ont tous un rôle clé à jouer.

Nancy Neamtan est une pionnière de l’économie d’impact écologique et sociale.

C’est une entrepreneure, une visionnaire, une inspiration!

Ex-PDG du Chantier de l’économie sociale au Québec de 1996 à 2015, Mme Neamtan continue à contribuer au développement de ce mouvement de démocratisation économique comme conseillère stratégique.

Depuis toujours, Nancy innove en matière d’outils financiers permettant de remettre l’humain au cœur de l’économie.  Son travail a permis de construire au Québec un écosystème économique d’impact qui se révèle comme étant aujourd’hui la voie à poursuivre.

Elle possède une expérience de plus de trente ans dans le domaine du développement économique communautaire, de l’économie sociale et de la finance sociale. Son travail a permis de construire au Québec un écosystème économique d’impact qui se révèle comme étant aujourd’hui la voie à poursuivre. 

Dans ce podcast, elle nous révèle les défis auxquels elle a fait face, comment elle a réussi à toujours garder le cap de sa mission en bâtissant des ponts avec tous les acteurs qui ont à cœur la construction d’une économie juste pour tous.

Après avoir travaillé pendant 25 ans dans le financement de projets, notamment dans le secteur pétrolier, Marie-Aimée Boury dirige depuis 3 ans le département Impact Based Finance à la Société Générale. Elle y aide les clients de la banque à financer de nouveaux modèles d’affaires en augmentant leur impact positif pour les rendre financièrement viables et en accélérer le déploiement.

Son parcours nous montre que la prise de conscience de la nécessité d’une transformation de notre société se fait partout et que l’implication de quelques individus permettent d’amorcer le mouvement dans de grands groupes. Par ailleurs, ses compétences, notamment sa capacité à faire financer des projets complexes notamment en pays émergents, sont pertinentes et utiles pour la finance d’impact.

Marie-Aimée nous apprend comment elle essaie de résoudre des problématiques complexes en centrant toutes les parties prenantes sur la maximisation de l’impact positif. Par exemple comment financer des petits projets de production d’énergie décentralisée en pays émergent ? en fédérant un grand nombre de projets similaires pour que les montants intéressent les financeurs et pour réduire le risque en se diversifiant.

Il était de ceux qui ont manifesté à Washington contre la guerre du Vietnam. C’est à cette époque que remonte sa prise de conscience du rôle qu’il pouvait / devait jouer dans la société. 

Pierre Legault est un des entrepreneurs d’impact les plus marquants du Canada. Un pionnier de l’économie sociale.

M. Legault a œuvré toute sa vie comme entrepreneur social, démarrant nombre d’organisations qui sont toutes encore actives. Il développe Renaissance en 1994, un modèle original, où il a œuvré en tant que directeur général jusqu'à tout dernièrement. Entreprise d’insertion et de formation professionnelle, Renaissance constitue un tremplin vers le marché du travail pour les personnes sans emploi.

Dans ce podcast, il nous partage entre autres, les nombreux défis qu’il a dû surmonter, et comment il a mis en œuvre une approche conciliant efficacité économique et rendement social au sein de ses organisations. 

Antoine Fine a commencé sa carrière en tant qu’investisseur traditionnel. Se rendant compte qu’il avait du mal avec ce métier tel qu’il était pratiqué, il décide de se lancer dans divers projets en quête de sens : le tour de la Méditerranée en scooter, la création d’un fonds en Libye puis d’une entreprise dans la consommation en France. Il revient finalement à son premier métier mais, cette fois-ci, en y rajoutant l’impact.

Antoine est aujourd’hui le dirigeant et fondateur d’Eutopia, un fonds d’investissement qui accompagne des jeunes entreprises à mission dans l’univers de la consommation et qui repensent la façon dont nous mangeons, dormons, nous habillons, faisons du sport ou nous sentons. Ces dernières répondent toutes à un triptyque : bon pour soi, bon pour la société et bon pour la planète. Pour donner quelques exemples, il a récemment investi dans Murfy ou encore Nous anti-gaspi.

Antoine nous dévoile comment il prend en compte les aspects d’impact dans la sélection puis l’accompagnement des entreprises dans lesquelles il investit. L’envie d’améliorer la donne des entrepreneurs appelée aussi intentionnalité est un filtre fort à l’entrée. Pour l’accompagnement, il a bâti une équipe plus terrain que financière et s’appuie sur des experts sur des domaines précis de l’impact pour faire progresser ses participations.

Sa conviction est que pour une marque dans la consommation, l’impact est devenu une opportunité business et que cela va devenir un élément tellement incontournable que ce ne sera bientôt plus différenciant, pour résumer que l’économie d’impact va devenir la norme.

L’histoire de Marc Wormser est fascinante. Tout le prédestinait à suivre les pas de son père, de son grand-père, et de son arrière-grand-père (chef de cabinet de Clémenceau) qui dirigèrent la banque fondée par ce dernier en 1936.

Et en effet, Marc a récemment repris la direction générale de la Banque Wormser frères, mais il le fait en y apportant une vision de transformation audacieuse pour une institution financière : celle de la finance responsable. Une finance qui prend en compte dans ses processus décisionnels les impacts environnementaux et sociaux au même titre que les aspects de risques et de rendement.

Dans ce second épisode de lancement d’En.quête d’impact, Paul Allard est seul hôte, à son tour, et reçoit comme invité son co-animateur Marc Wormser avec qui il a créé ce podcast. 

En écoutant Marc se raconter, nous verrons qu’il n’est pas surprenant pour la Banque Wormser frères d’entamer cette transition vers la finance d’impact, car finalement, on comprendra que le rôle premier d’une banque a toujours été de servir la société dans laquelle elle s’enracine. On apprendra comment Marc a initié dès son arrivée à la banque des innovations et des transformations. Cet esprit d’entrepreneur semble en effet être le véritable legs familiale et c’est d’aller dans le sens de l’histoire que de supporter l’économie d’impact.

Si l’on regarde la carrière de Paul Allard, on peut constater qu’il a un don pour identifier les tendances profondes très tôt : 

· En 1996, il crée une entreprise technologique qui relie la TV et Internet.

· En 2007, un média sur le développement durable.

· En 2010, une entreprise dans le domaine des médias sociaux.

La bonne nouvelle c’est qu’il a récemment créé Impak, une agence de notation d’impact indépendante ; l’économie d’impact et l’investissement à impact devraient donc prendre de plus en plus d’ampleur et même, espérons-le, devenir la norme.

Dans ce premier épisode un peu spécial d’En.quête d’impact, Marc Wormser est seul hôte et il reçoit comme invité donc Paul Allard avec qui il s’est associé pour créer et animer ce podcast.

Paul nous explique comment ses expériences passées lui ont fait comprendre  que la finance est un outil très puissant qui est comme un marteau : c’est ce qu’on en fait qui compte.

Il évoque également sa vision de la mesure d’impact et de l’importance d’avoir une norme internationale dont il est convaincu qu’elle est l’Impact Management Project.

Par ailleurs, il nous décrit comment il hiérarchise les critères économiques et les critères d’impact dans ses prises de décision en tant qu’entrepreneur.

En.quête d’impact est un podcast dont le but est de découvrir et de mieux connaître les acteurs de l’économie d’impact et de l’investissement à impact.

Nous sommes aujourd’hui les témoins privilégiés de cette tendance de fonds visant à apporter des solutions aux défis actuels tel que le réchauffement climatique et l'augmentation des inégalités. Force est de constater qu'au-delà des bonnes intentions, les solutions ne sont pas toujours si simples à mettre en œuvre.

Marc Wormser un banquier entrepreneur et Paul Allard, un entrepreneur, tous deux en quête d’impact, vous  propose de vous joindre à eux pour mener l’enquête en allant à la rencontre de celles et ceux, entrepreneurs, investisseurs ou chercheurs, offrant des réponses concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain.