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- 1275 - Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ?
Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.
On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.
Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.
En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.
Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.
D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.
L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.
Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.
Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.
Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.
Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles.
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Thu, 25 Apr 2024 - 2min - 1274 - Combien les JO coûtent-ils à la France ?
Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.
En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.
Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.
C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.
Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.
Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.
Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.
Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.
Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros.
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Wed, 24 Apr 2024 - 2min - 1273 - Vers quelles régions les citadins fuient-ils ?
Le bruit, la pollution, le manque de verdure figurent parmi les raisons qui peuvent inciter certains citadins à s'échapper des villes. Une envie qui s'est faite plus pressante durant les confinements liés à l'épidémie de Covid.
On aurait pu penser que la plupart de ces habitants, fatigués par le mode de vie urbain, avaient quitté les villes pour les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, publiée par la Fondation Jean Jaurès.
Elle s'appuie sur une analyse de la population des cantons français entre 2017 et 2021.
Les zones connaissant un excédent de population entre ces deux dates sont avant tout les littoraux. Ceux de l'Atlantique d'abord, depuis la Bretagne jusqu'à l'Aquitaine. Ceux de la Méditerranée ensuite, depuis la côte du Languedoc jusqu'au département des Alpes-Maritimes et à la Corse.
La mer exerce donc toujours un puissant appel sur des citadins lassés de l'environnement urbain. En effet, toutes ces régions maritimes ont vu leur population augmenter de 2 à 5 % entre 2017 et 2021.
Beaucoup parmi ces nouveaux résidents étaient venus dans ces régions au moment de l'épidémie de Covid. Et une partie d'entre eux a finalement décidé de rester. Ils ont ainsi l'impression de vivre à l'année dans des lieux associés d'habitude aux vacances.
Les citadins ont aussi tendance à délaisser le cœur des grandes villes pour gagner les périphéries. De nombreuses cités, comme Lyon, Montpellier, Strasbourg ou Metz, ont connu une telle évolution.
Enfin, certaines régions frontalières, come celle bordant la Suisse, attirent également de nouveaux habitants. Les auteurs de l'étude nomment ces trois régions capables de capter une nouvelle population le "nouveau croissant fertile".
En revanche, ils soulignent l'attrait modéré exercé par de nombreuses régions rurales, dont la population a baissé entre les deux dates considérées. Si certaines personnes s'installent tout de même à la campagne, elles choisissent plutôt des lieux proches des villes.
On le voit, l'idée couramment exprimée, selon laquelle les Français fuiraient les villes pour les campagnes, relève largement du mythe.
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Tue, 23 Apr 2024 - 1min - 1272 - Quel est le prix d'une location pour les JO ?
Les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été devraient attirer près de 16 millions de visiteurs. Des Français bien sûr, mais aussi des amateurs de sport venus du monde entier. On estime leur nombre entre 1,2 et 2,3 millions.
Il faudra bien sûr les loger. Et une telle augmentation de la demande ne peut qu'influer sur des prix qui, de fait, ont beaucoup augmenté.
Selon certains analystes, le prix d'une nuitée aurait atteint à la fin mars 2024, 700 à 800 euros, soit 3,5 fois de plus que le prix normal.
Une telle hausse des tarifs d'hébergement ne concerne pas seulement la capitale. En Île-de-France aussi, où ont d'ailleurs lieu certaines épreuves, les prix ont également bondi. Il faudrait compter, en moyenne, plus de 530 euros la nuit, soit une augmentation de près de 200 %.
Mais cette analyse n'est pas partagée par tous les observateurs. Ainsi, une étude publiée, le 18 avril, par le comparateur d'assurances "Réassurez-moi", insiste plutôt sur la baisse du prix de ces logements loués pour les Jeux olympiques.
Selon ce document, en effet, le prix moyen d'une location, en juillet 2023, était de plus de 1.000 euros. En février 2024, ce prix avait déjà beaucoup fléchi, pour se situer à un peu plus de 680 euros.
Des prix certes plus élevés que d'habitude, mais qui ne correspondent pas aux attentes des propriétaires. Le comparateur d'assurances explique cette baisse par la nécessité, pour les propriétaires et les plateformes de location, de refléter la demande réelle.
En effet, ils ont dû tenir compte du pouvoir d'achat moyen des visiteurs. Compte tenu des autres dépenses nécessitées par leur séjour à Paris, dont le prix des billets, des transports et de la nourriture, ils ne pouvaient pas se permettre, dans l'ensemble, de payer autant pour se loger.
Aussi les propriétaires devront-ils sans doute réviser leurs ambitions à la baisse. En effet, ils pouvaient espérer toucher, en 2023, environ 16.000 euros pour une location de 16 jours. Ils devront peut-être se contenter de 7.000 euros aujourd'hui.
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Mon, 22 Apr 2024 - 2min - 1271 - Qu'est-ce que l'arnaque à la poubelle ?
On le sait, l'imagination des escrocs est sans limite. Ils parviennent toujours à élaborer de nouveaux stratagèmes pour tromper leurs victimes. Ainsi, une nouvelle arnaque a été signalée, le mois dernier, dans certaines communes du nord de la France, comme Wimereux ou Équihen-Plage. On l'appelle "l'arnaque à la poubelle". La presse régionale s'en est d'ailleurs fait l'écho.
Des individus se sont en effet présentés aux habitants de certains quartiers de ces villes. Ils se sont dits mandatés par la commune pour procéder au remplacement des bacs de collecte des déchets, autrement dit des poubelles collectives utilisées par les résidents.
Ces prétendus agents municipaux ont alors indiqué que ce remplacement n'était pas gratuit. L'un de ces escrocs a ainsi réclamé 10 euros pour changer les poubelles. Il semble établi que, dans certains cas, à Équihen-Plage par exemple, ces malfrats aient agi seuls.
Comme toujours en pareil cas, les escrocs s'adressent de préférence aux personnes âgées, qui ne se méfient pas toujours et qu'il semble plus facile d'abuser.
Il va de soi qu'une fois l'argent encaissé, les escrocs s'empressent de disparaître de la circulation, sans se soucier des poubelles des habitants qu'ils viennent de gruger.
Avertis, les services municipaux concernés ont aussitôt mis en garde les habitants contre ce démarchage abusif. Ce message d'avertissement a notamment été diffusé sur les réseaux sociaux. Ils rappellent que les agents municipaux n'ont pas pour habitude de faire du porte-à-porte. En effet, les informations à connaître ne sont jamais communiquées de cette façon.
Par ailleurs, les mairies ont profité de l'occasion pour signaler que le remplacement de ces bacs était gratuit et pris en charge par les collectivités territoriales. Un appel à la vigilance qui, en l'occurrence, semble inutile.
En effet, malgré l'insistance des escrocs, il semble que les habitants soient restés sceptiques. D'après la presse locale personne ne se serait laissé abuser. Ce qui n'empêche pas les services de gendarmerie de poursuivre activement ces arnaqueurs.
En effet, une opération de recherche a été lancée, mais elle n'a pour l'instant donné aucun résultat.
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Sun, 21 Apr 2024 - 1min - 1270 - Pourquoi faut-il déclarer son abri de jardin ?
Si vous avez construit un abri de jardin pour ranger vos outils ou vos vélos, il vous faudra peut-être le déclarer au fisc. Quelles sont les règles en la matière ?
Pour savoir si la construction doit être déclarée, il faut calculer sa surface de plancher, qui correspond à la somme des surfaces closes et couvertes, ou son emprise au sol, qui rend compte de la surface totale de la construction, avec les murs extérieurs.
Les bâtiments dont la surface de plancher ou l'emprise au sol est supérieure à 5 m2, et dont la hauteur de plafond dépasse 1,80 mètre, sont en principe imposés.
Ils entrent alors dans la catégorie des constructions requérant une autorisation d'urbanisme. Il peut s'agir, selon les dimensions de l'abri de jardin, d'une déclaration préalable de travaux ou d'un permis de construire.
Si votre abri de jardin dépasse certaines dimensions, et qu'il vous faut solliciter une autorisation d'urbanisme pour pouvoir le construire, il sera assujetti à la taxe d'aménagement, aussi appelée taxe "abri de jardin".
Le montant de cette taxe est fixé chaque année, au début janvier. En 2023, elle a augmenté de 8 % par rapport à 2022. Ce qui représente 1004 euros par m2 pour l'Île-de-France, et 886 euros le m2 en dehors de cette région. Et la taxe a encore bondi de plus de 3 % en 2024.
Vous avez donc tout intérêt à déclarer votre abri de jardin s'il entre dans la catégorie des biens imposables. D'autant que l'administration fiscale s'est dotée des moyens nécessaires à la détection de ces constructions extérieures.
Avec la collaboration de certains organismes, le fisc pourra en effet examiner des images aériennes pour y repérer des abris de jardin ou des vérandas qui n'auraient pas été déclarés.
Les contrevenants s'exposent au paiement d'amendes. Ils devront d'abord s'acquitter d'une amende de 150 euros pour n'avoir pas déclaré leur abri de jardin. À quoi peut s'ajouter une amende supplémentaire, qui peut varier de 1.200 à 6.000 euros par m2, si vous avez omis de demander l'autorisation d'urbanisme nécessaire.
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Thu, 18 Apr 2024 - 1min - 1269 - Comment vous manque-t-il pour être « à l'aise » ?
Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".
Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.
Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.
Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.
On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.
Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.
Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.
Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.
Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.
Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent.
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Wed, 17 Apr 2024 - 1min - 1268 - Que sont les « clefs Michelin » ?
Depuis près d'un siècle, le guide Michelin décerne des étoiles aux restaurants qui lui paraissent mériter cette distinction. Mais le célèbre livre rouge a décidé d'élargir le champ de ses récompenses.
En effet, certaines sont désormais réservées aux hôtels. Ils ne recevront pas des étoiles, mais des clefs. Les établissements censés faire passer à leurs clients un "séjour singulier" sont récompensés d'une clef.
Si le guide juge le séjour "exceptionnel", l'hôtel qui l'organise se voit octroyer deux clefs. Et les trois clefs sont, comme les trois étoiles pour les restaurants, la distinction suprême. Elle promet en effet aux clients des hôtels retenus un séjour "extraordinaire".
189 établissements ont été sélectionnés pour ce premier palmarès. Ce sont des hôtels variés, qui vont des petits établissements familiaux de trois chambres à de grands complexes hôteliers comprenant plus de 200 chambres.
Parmi tous les hôtels examinés par les inspecteurs du guide Michelin, qui, bien entendu, ne révèlent pas leur identité, 127 ont reçu une clef, 38 deux clefs et seuls 24 hôtels ont obtenu le premier prix, autrement dit les trois clefs.
On ne sera guère étonné de trouver, parmi ces derniers hôtels, des palaces de la capitale, de la Côte d'Azur ou d'une station de ski huppée. Avec 22 hôtels distingués, dans toutes les catégories, Paris se taille la part du lion.
Pour le reste, toutes les régions sont représentées dans ce palmarès, certaines, comme la Corse ou la Bretagne, plus que d'autres.
Ces récompenses ont été attribuées sur la base de certains critères. L'accueil des clients et la tenue générale de l'hôtel sont l'un des éléments retenus. Les inspecteurs chargés d'une petite enquête sur l'établissement vérifient aussi l'adéquation entre les tarifs et les prestations servies aux clients.
Le cadre, aussi bien intérieur qu'extérieur, compte également. Quant à la qualité du service, elle influe aussi sur la note donnée à l'établissement.
Le guide Michelin ne décerne pas des récompenses aux seuls hôtels de l'hexagone. Entre avril et juillet 2024, il dévoilera son classement pour les établissements américains, espagnols ou encore japonais.
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Tue, 16 Apr 2024 - 2min - 1267 - Comment l'accès aux sites pornographiques va-t-il être limité ?
Selon l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui régule la communication audiovisuelle en France, plus de 2 millions de mineurs fréquenteraient régulièrement des sites pornographiques. Plus de la moitié des garçons, dès l'âge de 12 ans, s'y rendraient en effet chaque mois.
En attendant de mettre au point un dispositif plus complet, pour leur en interdire l'usage, l'Arcom va prendre des mesures provisoires. La principale consiste à contrôler l'âge des utilisateurs en leur demandant de donner les références de leur carte bancaire. Ce dispositif provisoire devrait mis en place durant une période de six mois.
L'Arcom part en effet du principe que ces cartes ne sont pas délivrées à des mineurs et que quasiment tous les Français en possèdent. L'existence et la validité de ces cartes seront vérifiées, ainsi que leur système d'authentification, par un organisme indépendant des sites concernés.
Le but n'est pas de faire payer un abonnement à ces sites. Il peut être question, dans certains cas, du paiement d'une somme très modique, mais qui devrait être aussitôt remboursée.
Par ailleurs, l'Arcom accorde une attention particulière à la protection des données personnelles contenues dans les cartes bancaires. Leur confidentialité serait respectée par des services de vérification qui, on l'a vu, ne dépendent pas des sites pornographiques. En outre, ils devraient utiliser un mécanisme de contrôle permettant de ne pas divulguer l'identité des possesseurs de cartes bancaires.
Pour l'instant, les sites concernés par cette mesure sont situés en France ou sont hébergés hors d'Europe. Les sites provenant de pays membres de L'UE ne sont pas tenus d'appliquer ce mécanisme de surveillance. Du moins jusqu'à la conclusion d'un accord dans ce sens avec chacun d'entre eux.
Ce projet s'ajoute à d'autres dispositions, comme la loi SREN, visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Adoptée en octobre 2023, mais pas encore promulguée, cette loi, qui transpose dans le droit français des directives européennes, permet à l'Arcom de retirer du web les sites pornographiques ne contrôlant pas suffisamment l'accès des mineurs.
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Mon, 15 Apr 2024 - 2min - 1266 - Pourquoi les photos des annonces immobilières sont-elles essentielles ?
Si vous souhaitez acheter ou louer un appartement, ou une maison, vous allez fonder votre décision sur certains éléments. Les photos mises en vitrine par les agences immobilières, ou publiées sur leurs sites, sont l'un d'entre eux.
Et non des moindres. En effet, d'après un récent sondage, la quasi totalité des personnes interrogées, soit 98 % d'entre elles, considèrent les photos comme un critère de choix essentiel. Et près de 60 % les estiment même indispensables.
Ces photos sont en effet, du moins dans un premier temps, la seule manière de se projeter dans le logement. Et plus elles sont nombreuses, plus les clients sont satisfaits.
En effet, 6 Français sur 10 pensent inutile de visiter un logement dont toutes les pièces n'ont pas été photographiées.
Un vendeur ou un loueur ont donc tout intérêt à disposer d'un dossier photographique fourni. Même si toutes les pièces doivent faire l'objet de photos, certaines d'entre elles doivent se retrouver plus souvent sur ces clichés.
C'est notamment le cas de la cuisine, du salon ou de la salle de bains, que bien des clients considèrent comme des pièces essentielles. Il ne faut donc pas hésiter à les photographier sous tous les angles. Il faut aussi penser à prendre des photos du balcon, s'il y en a un, et de l'environnement extérieur immédiat.
Mais la quantité ne suffit pas. Il faut aussi soigner ces images. Leur qualité peut inciter de nombreux clients, jusque-là hésitants, à franchir le pas. Mais l'inverse est également vrai.
Selon une autre enquête, près de 65 % des personnes interrogées se seraient dites moins intéressées par un logement dont les photos étaient de mauvaise qualité.
Sans aller jusqu'au "home staging", une technique consistant à mettre en valeur un logement, dans le seul but de le vendre plus cher, on peut du moins soigner la décoration avant de prendre les photos.
Il est à noter, enfin, que les vidéos et même les visites virtuelles remplacent ou du moins s'ajoutent souvent aux photos.
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Sun, 14 Apr 2024 - 1min - 1265 - Quelle poudre la France va-t-elle à nouveau produire ?
La fin de la guerre froide, marquée notamment, au début des années 1990, par la disparition de l'URSS et de ses États satellites, a semblé faire reculer la menace de guerre en Europe.
Aussi certains pays, comme la France, ont-ils décidé de réduire leur effort militaire. Une telle décision s'est notamment traduite par une moindre production de poudre propulsive, nécessaire à la fabrication des obus.
En 2007, en effet, il a été décidé de ne plus fabriquer cette poudre en France, mais d'en relocaliser la production sur un site suédois. Cette décision explique en partie la diminution de la production d'obus, passée de 5.000 unités de 2007 à 2012, à environ 500 entre 2012 et 2017.
Mais le conflit avec l'Ukraine, déclenché par Moscou en 2022, a profondément changé la donne. En effet, la guerre est à nouveau aux portes de l'Europe.
Dans ce contexte international beaucoup plus tendu, la France a décidé de relancer sa production de poudre propulsive. Et de la rapatrier sur le territoire national. De fait, le site de Bergerac, qui abritait une usine de fabrication de poudre, a été reconstitué en un délai très bref.
En effet, d'après le responsable de ce site, il aura fallu deux ans pour le réactiver alors qu'il en faut d'ordinaire quatre à cinq pour mener à bien ce type d'opérations. Cette performance a été rendue possible grâce à un investissement de 50 millions d'euros, auxquels s'est ajoutée une aide publique de 10 millions d'euros.
L'usine devrait être en mesure, dès l'année prochaine, de produire environ 1.200 tonnes de poudre, ce qui permettrait de fabriquer 100.000 obus par an. Une production qui devrait monter en puissance dès 2026 grâce à l'automatisation d'une ligne de production fonctionnant en permanence.
Une nouvelle qui ne pourra que réjouir les autorités ukrainiennes. En effet, la plus grande partie de cet armement, environ 80 %, leur est en principe destinée. Une livraison d'autant plus attendue que ces obus de 155 mm équipent les très efficaces canons Caesar fournis par la France.
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Thu, 11 Apr 2024 - 1min - 1264 - L'or est-il encore un bon placement ?
L'or est souvent considéré comme un placement très avantageux. Mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? À cette question, il faut répondre par l'affirmative.
En effet, le cours de l'or ne cesse de grimper. Après avoir atteint la valeur record de 2.210 dollars l'once, le 21 mars dernier, soit environ 2025 euros, le cours du métal jaune s'est ensuite maintenu au-dessus des 2.000 dollars, avant d'arriver à un nouveau palier, encore jamais franchi, le cours s'établissant à plus de 2.265 dollars le 1er avril.
Les raisons de cette envolée ne manquent pas. En cette période où, à la guerre en Ukraine, qui se poursuit, s'est ajouté le conflit dans la bande de Gaza, l'or remplit parfaitement son rôle de valeur refuge.
Par ailleurs, le métal jaune est aussi sensible à l'inflation que tout autre produit. Ce facteur explique lui aussi la montée des cours. Des achats massifs d'or par certaines banques centrales vont dans le même sens.
Il faut aussi rappeler qu'une possible baisse des taux, évoquée par des banques centrales comme la BCE ou la FED a également orienté le cours de l'or à la hausse. En effet, des taux directeurs trop élevés sont considérés comme un signal négatif par les investisseurs intéressés par l'or.
Il semble donc que l'or représente un excellent placement pour le moment. Mais cette ascension des cours va-t-elle se poursuivre ? Bien malin qui pourrait le dire.
Le léger repli de l'inflation pourrait provoquer une légère baisse, mais l'or pourrait aussi réagir, par une hausse des cours, à des événements graves qui, dans le contexte international tendu que nous connaissons aujourd'hui, peuvent toujours se produire.
Dans cette perspective, les relations entre les États-Unis et la Chine et la prochaine élection présidentielle américaine sont également scrutées avec attention par les investisseurs.
Aussi certains spécialistes envisagent-ils la possibilité d'une once d'or à 2.500 euros pour l'année 2024, d'autres prévoyant plutôt une stabilisation du cours.
Ceci étant, le métal jaune étant un placement à long terme, il ne faut sans doute pas focaliser son attention sur des baisses ponctuelles toujours possibles.
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Wed, 10 Apr 2024 - 2min - 1263 - Pourquoi les sushis se vendent-ils moins ?
Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.
Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.
Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.
Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.
Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.
Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.
Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.
Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.
Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis.
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Tue, 09 Apr 2024 - 1min - 1262 - Quelle est la « semaine en 4 jours » souhaitée par Gabriel Attal ?
Le Premier ministre voudrait que le travail soit organisé avec plus de souplesse. D'où sa récente proposition d'une semaine "en quatre jours", et non "de quatre jours", a-t-il tenu à préciser.
Il s'agirait donc de permettre à ceux qui le souhaitent, pour l'instant certains fonctionnaires, de faire les 35 heures de leur semaine de travail en lui consacrant un jour de moins. Ce qui veut dire que, chaque jour, devraient arriver au travail un peu plus tôt et partir un peu plus tard.
S'il s'agit bien de diminuer le nombre de jours de travail hebdomadaires, il n'est donc pas question de réduire le temps de travail.
Le chef du gouvernement a également indiqué qu'une plus grande flexibilité du travail serait particulièrement utile à certains, comme les couples séparés par exemple. En effet, on pourrait imaginer que l'un des partenaires travaille davantage une semaine, et moins la semaine suivante.
Ce qui permettrait d'assurer plus facilement la garde alternée des enfants. Gabriel Attal a d'ailleurs précisé qu'un tel dispositif pourrait tout aussi bien convenir à d'autres salariés.
L'idée de cette semaine raccourcie n'est pas nouvelle pour le Premier ministre. Il l'avait annoncée, en janvier dernier, dans sa déclaration de politique générale. Et il l'avait déjà expérimentée quand il était ministre des Comptes publics.
Si cette mesure devait entrer en vigueur, elle ne concernerait d'ailleurs qu'une partie de la fonction publique d'État. En effet, environ un million de fonctionnaires sur cinq pourraient essayer cette semaine "en quatre jours". Mais elle ne s'appliquerait ni aux enseignants ni aux forces de l'ordre.
Pour l'instant, les syndicats restent réservés. D'autant que la mise en place de cette nouvelle semaine de travail pourrait s'accompagner d'une réorganisation du système des RTT. Il n'est pas exclu, notamment, que les fonctionnaires concernés soient amenés à renoncer à certains de ces jours de repos.
Et les employeurs ne sont pas très enthousiastes non plus. Ils voient surtout la proposition du Premier ministre comme un système compliqué et difficile à mettre en place dans la pratique.
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Mon, 08 Apr 2024 - 1min - 1261 - Pourquoi les pensions de retraite ne sont payées que le 8 ou 9 du mois ?
Si vous êtes retraité, vous avez sans doute remarqué que votre pension de base est toujours versée le 8 ou le 9 de chaque mois.
Si le 9, qui est la date de versement normalement retenue, est un samedi, un dimanche ou encore un jour férié, la pension sera alors versée le jour précédent ou le jour suivant. Ce qui sera le cas plusieurs fois en 2024.
Ainsi, par exemple, la pension d'avril sera versée le 7 mai et celle de mai le 7 juin. Mais pourquoi cette date de versement tardive, alors que la pension versée au titre de la retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco est mise en paiement le premier jour ouvré de chaque mois ?
Ce calendrier de versement peut en effet poser des problèmes à des retraités qui se retrouvent notamment à découvert.
Pour comprendre les raisons de ce versement tardif des pensions de base, il faut rappeler qu'elles sont alimentées par les cotisations versées par les actifs.
Or il faut un certain temps à l'URSSAF, chargé de la collecte et de la gestion de ces cotisations, pour les recueillir. En effet, il faut d'abord les collecter auprès de chaque entreprise, puis les réunir au niveau de la Caisse nationale de l'URSSAF.
Des démarches qui, on s'en doute, prennent un peu de temps. En principe, la Caisse nationale ne recueille l'ensemble des sommes prévues que le 5 de chaque mois.
Il faut ensuite compter un délai supplémentaire de 4 jours, nécessaire au transfert de l'argent vers les caisses de retraite et au paiement effectif des pensions.
L'Assurance retraite semble bien consciente des difficultés inhérentes à ce calendrier de versement. Mais les contraintes spécifiques liées à la nature même de ces pensions ne permet guère de le modifier. Pour l'heure, en effet, il n'est pas prévu de changer la date de paiement des pensions de base.
Pour l'Assurance retraite, c'est donc surtout une question de pédagogie. Il importe, en effet, d'expliquer aux retraités les raisons particulières expliquant ce paiement tardif.
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Thu, 04 Apr 2024 - 1min - 1260 - Qu'est-ce que la taxe lapin ?
Les Français ne semblent pas toujours respecter leurs engagements. Pas plus auprès des restaurateurs, qui leur ont réservé une table, qu'auprès des médecins, chez qui ils ont pris un rendez-vous.
Certains d'entre eux, en effet, ne s'y rendent pas, et ne prennent pas la peine de prévenir le cabinet du médecin. Selon les chiffres publiés dans une étude récente, entre 6 à 10 % des patients ne se présentent pas, chaque semaine, au rendez-vous prévu.
Ce qui représenterait pas moins de 27 millions de rendez-vous perdus chaque année. Un chiffre provenant des réponses d'environ 16.000 médecins franciliens à un questionnaire que leur a soumis, en 2022, une association professionnelle. Environ 95 % des praticiens interrogés se disaient concernés par ces rendez-vous manqués.
Ils représentent donc une véritable gêne pour les médecins. S'ils étaient prévenus à temps de ces désistements, ils pourraient en effet proposer ces plages horaires vacantes à d'autres patients. Ce qui leur éviterait d'avoir recours à des services d'urgences souvent saturés.
Les médecins ne sont pas les seuls à déplorer cette situation. Les pouvoirs publics comptent en effet prendre des mesures pour lutter contre une pratique jugée inacceptable.
Ainsi, le Premier ministre a-t-il proposé de faire payer une taxe spécifique aux patients indélicats. Pour Gabriel Attal, en effet, une personne prenant un rendez-vous et ne s'y présentant pas, sans prévenir son médecin, doit s'acquitter de cette taxe que d'aucuns ont baptisée ironiquement "taxe lapin".
En sanctionnant financièrement les personnes qui "posent un lapin" à leur médecin, on espère les sensibiliser aux conséquences de ce manquement. En d'autres termes, les responsabiliser.
L'autre objectif de la mesure est d'éviter de faire perdre leur temps aux médecins et aux patients, qui attendraient moins longtemps pour obtenir un rendez-vous.
Alors ministre des Comptes publics, Gabriel Attal avait déjà évoqué cette question. Il avait alors proposé de limiter le remboursement de la consultation d'un patient n'ayant pas honoré son rendez-vous précédent.
D'autres propositions ont été faites en la matière, comme le prélèvement d'une franchise médicale spécifique pour les patients fautifs.
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Wed, 03 Apr 2024 - 1min - 1259 - Pourquoi la France va-t-elle financer le décollage de fusées privées ?
Dans le domaine de l'exploitation spatiale, comme dans beaucoup d'autres, la concurrence est rude. Avec certains pays d'abord, comme les États-Unis et la Chine, qui s'affirment comme les plus grandes puissances spatiales.
Mais il faut aussi compter, désormais, avec certaines entreprises privées, qui se sont lancées dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas pour la société d'Elon Musk, SpaceX, qui a à son actif pas moins de 107 lancements pour l'année 2023.
La France a l'intention de tenir sa partie dans cette compétition. C'est en tout cas l'intention affirmée du Président de la République, qui devait visiter, en mars 2024, le centre spatial de Kourou, en Guyane, à l'occasion des 60 ans de sa création.
Mais le chef de l'État ne compte pas en rester là. Même s'il a reçu plusieurs fois Elon Musk à l'Élysée, il tient surtout à encourager des entreprises françaises prêtes à suivre l'exemple de SpaceX.
Sur toutes les sociétés ayant répondu à cet appel, les pouvoirs publics en ont sélectionné quatre. Leur objectif est de construire de petites fusées, que les spécialistes de l'aérospatiale appellent des "lanceurs".
Ils devraient être en mesure de mettre en orbite des charges utiles comprises entre 100 kg et 1,5 tonne, à des altitudes variables, entre 400 et 600 kilomètres.
Le premier vol de ces petites fusées devrait être financé en partie par l'État. C'est en effet ce qui ressort des propos du Président Macron, désireux de développer l'initiative privée en matière de conquête de l'espace.
Il suivrait en cela l'exemple des autorités américaines, qui soutiennent SpaceX par de nombreuses subventions.
Si tout se passe comme prévu, les premiers lancements pourraient avoir lieu à l'horizon 2026-2027. Même s'ils se déroulent un peu plus tard que ceux prévus par le programme de lancements de l'Agence spatiale européenne (ESA), ils se placent dans la même logique.
Dans les deux cas, en effet, il s'agit de promouvoir de nouveaux modèles de lanceurs de petite taille. Même au niveau européen, par conséquent, la concurrence sera au rendez-vous.
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Tue, 02 Apr 2024 - 1min - 1258 - Que représentent les nouvelles pièces en euro ?
Les pays ayant adopté l'euro comme leur monnaie frappent de temps en temps de nouvelles pièces. Ils en profitent pour y faire figurer de nouvelles effigies ou d'autres représentations.
L'Allemagne, l'Espagne et la Belgique ont ainsi fait paraître de nouvelles pièces de 2 euros. Certaines des pièces allemandes rendent hommages au Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La tradition veut en effet que les régions allemandes soient célébrées de cette manière.
D'autres pièces commémorent le 175e anniversaire de la Constitution de Francfort qui fut, en 1849, un instrument de l'unité allemande. De son côté, l'Espagne célèbre, à travers ses nouvelles pièces, l'inscription de Séville au patrimoine mondial de l'Unesco et le bicentenaire de la mise en place de la police nationale.
Quant à la Belgique, elle a décidé de mettre en exergue la présidence belge du Conseil de l'Union européenne, entre le 1er janvier et le 30 juin 2024.
La France a aussi émis de nouvelles pièces, de 10, 20 et 50 centimes d'euros. À cette occasion, la Monnaie de Paris, qui frappe ces nouvelles pièces, a décidé de rendre hommage à trois femmes illustres. Leurs portraits ont été dessinés, comme toutes les figures apparaissant sur nos pièces, par le service de la gravure, sous la direction du graveur général des monnaies.
Ces trois figures féminines font partie des sept femmes reposant au Panthéon. Simone Veil a été choisie pour figurer sur les nouvelles pièces de 10 centimes. C'est la rescapée d'Auschwitz tout autant que l'auteur de la loi autorisant l'avortement qui est ainsi honorée.
C'est une éminente résistante, mais aussi une artiste appréciée, qui doit figurer sur les nouvelles pièces de 20 centimes. C'est en effet le profil de Joséphine Baker, l'interprète de "J'ai deux amours", qu'on doit retrouver sur ces pièces.
Prestigieuse scientifique et découvreuse du radium, Marie Curie apparaîtra sur les nouvelles pièces de 50 centimes. Toutes ces pièces seront disponibles à partir de ce printemps.
D'autres détails figurent sur ces pièces, comme les étoiles du drapeau européen et certains éléments du drapeau français.
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Mon, 01 Apr 2024 - 2min - 1257 - Pourquoi les prix des billets d'avion depuis la France augmentent-ils ?
Les prix modérés pratiqués par certaines compagnies aériennes font aujourd'hui de l'avion un mode de transport très apprécié des voyageurs. Mais, en 2024, les choses pourraient changer, du moins pour les passagers français.
Il se peut en effet que, au cours de cette année, le prix des billets reparte assez nettement à la hausse. La faute en incombe à une nouvelle taxe que le gouvernement devrait imposer à certains aéroports.
En effet, ne sont concernés que ceux dont le revenu dépasse les 120 millions d'euros et dont la rentabilité se situe à un certain niveau. Seuls les cinq plus grands aéroports français, dont les deux aéroports parisiens et ceux de Nice et Marseille, devraient s'acquitter de cette taxe.
Elle devrait rapporter autour de 600 millions d'euros par an et encourager les aéroports à consentir davantage d'efforts en faveur de la transition écologique.
Or les aéroports en question ne semblent pas prêts à supporter, à eux seuls, la charge de ce nouvel impôt. Il devrait ainsi peser pour environ 90 millions d'euros dans le budget de l'aéroport d'Orly.
Ils pourraient donc se défausser d'une partie de ces taxes sur les compagnies aériennes. Cela pourrait passer par une augmentation des redevances dont elles doivent s'acquitter.
Des redevances qui contribuent notamment à l'entretien des pistes et à la gestion des comptoirs d'enregistrement des bagages. Par un effet classique de dominos, les compagnies envisagent à leur tour de répercuter ce coût supplémentaire sur les passagers.
Cependant, une telle augmentation ne serait pas prévue dans l'immédiat. Elle n'est pourtant pas exclue dans les mois ou les années à venir. L'effet de cette taxe viendrait alors s'ajouter aux charges supplémentaires liées au respect de l'environnement. De ce fait, le billet d'avion deviendrait moins abordable.
Ce que déplorent certains acteurs du secteur aérien. Ils critiquent notamment l'injustice d'une taxe appliquée dans un seul pays, et non pas au niveau de l'Europe, et se disent convaincus que l'avion ne doit pas être réservé à une élite de privilégiés.
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Fri, 29 Mar 2024 - 1min - 1256 - Vladimir Poutine est-il l'homme le plus riche du monde ?
Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane.
À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg.
En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde.
Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars.
Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars.
Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts.
Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères.
Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations.
Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne.
L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket.
Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis.
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Thu, 28 Mar 2024 - 2min - 1255 - L'Etat-providence a-t-il de l'avenir ?
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie.
En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché.
L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée.
De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent.
Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence.
Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur.
Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps.
Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis.
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Wed, 27 Mar 2024 - 1min - 1254 - Quel est le prix moyen d'un burger en France ?
Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers.
Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ?
Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé.
Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019.
D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021.
Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques.
Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible.
À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique.
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Tue, 26 Mar 2024 - 1min - 1253 - Qu'est-ce que le Ceta ?
Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada.
Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE.
Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada.
Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens.
Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes.
Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains.
L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour.
Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait.
Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur".
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Mon, 25 Mar 2024 - 2min - 1252 - Le magazine L'Express a-t-il été dirigé par un espion ?
De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère.
Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954.
Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques.
Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL.
En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation.
Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret.
Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS.
Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB.
L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir.
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Thu, 21 Mar 2024 - 2min - 1251 - Les allemands n'aiment-ils plus les voitures électriques ?
L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros.
Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus.
Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid.
Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction.
Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant.
Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères.
Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir.
Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre.
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Wed, 20 Mar 2024 - 2min - 1250 - Pourquoi le cacao est-il devenu si cher ?
Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus.
Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %.
Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations.
Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux.
Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes.
On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger.
Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers.
Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande.
Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %.
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Tue, 19 Mar 2024 - 2min - 1249 - TikTok peut-il être interdit en Europe ?
Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde.
Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine.
Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données.
D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite.
Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent.
Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes.
D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine.
S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur.
Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk.
Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs.
Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires.
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Mon, 18 Mar 2024 - 2min - 1248 - Quels sont les « biais de l'investisseur » ?
En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers...
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Thu, 14 Mar 2024 - 1min - 1247 - Qu'est-ce qu'un port franc ?
L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales...
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Wed, 13 Mar 2024 - 1min - 1246 - Pourquoi parle-t-on de neutralité du net ?
Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. ..
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Mon, 11 Mar 2024 - 1min - 1245 - Quel est le rôle des agences de notation ?
Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ?
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Sun, 10 Mar 2024 - 1min - 1244 - Pourquoi l'effet de leurre est-il efficace ?
Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes).
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Thu, 07 Mar 2024 - 2min - 1243 - Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?
Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles.
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Wed, 06 Mar 2024 - 1min - 1242 - Qu'est-ce-que le communisme ?
Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée...
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Mon, 04 Mar 2024 - 2min - 1241 - Comment Warren Buffet est-il devenu aussi riche ?
Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes.
Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers.
Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle.
En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeune
âge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant.
Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment.
Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets.
L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $.
Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman en
tant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962.
À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire.
La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif.
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Sun, 03 Mar 2024 - 2min - 1240 - Rendez-vous le 3 mars !
Je prends une semaine de vacances.
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Sun, 25 Feb 2024 - 0min - 1239 - Quel est le projet fou de Sam Altman ?
Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025.
Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux.
Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France.
Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions.
Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel.
L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises.
Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs.
Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid.
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Thu, 22 Feb 2024 - 1min - 1238 - Recharger une voiture coûte-t-il toujours moins cher que de faire le plein ?
Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social.
Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ?
En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km.
Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines.
Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023.
Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute.
Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros.
Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne.
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Wed, 21 Feb 2024 - 2min - 1237 - Pourquoi le leasing social est-il suspendu ?
Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social".
Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses.
Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien.
L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail.
Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe.
Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024.
Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques.
Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes.
Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros.
C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes.
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Tue, 20 Feb 2024 - 1min - 1236 - Pourquoi le pouvoir d'achat devrait réellement augmenter en 2024 ?
Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024.
Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %.
Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021.
Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière.
L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français.
À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019.
Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne.
En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %.
Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter.
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Mon, 19 Feb 2024 - 2min - 1235 - Quels sont les « mauvais payeurs » de l'OTAN ?
En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux.
Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire.
Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains.
L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures.
Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. Les
États-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs.
Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes.
Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs.
C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position.
En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ?
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Sun, 18 Feb 2024 - 1min - 1234 - Dans quelle station de ski l'immobilier est-il le plus cher ?
Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place.
Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges.
Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres.
Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024.
L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale.
Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années.
Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros.
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Thu, 15 Feb 2024 - 1min - 1233 - Pourquoi une compagnie aérienne veut-elle peser les passagers ?
Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion.
Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination.
On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles.
Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées.
Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers.
Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité.
Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation.
Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet.
Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes.
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Wed, 14 Feb 2024 - 1min - 1232 - Pourquoi le prix du gaz ne cesse de grimper ?
Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain.
À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas.
Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse.
Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie.
La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur.
Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé.
Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite.
Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses.
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Tue, 13 Feb 2024 - 1min - 1231 - Qu'est-ce que le « No spend February » ?
Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout.
Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche.
L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès.
Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux.
Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire.
Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler.
Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus.
Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse.
C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february".
Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là.
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Mon, 12 Feb 2024 - 1min - 1230 - Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée
Pour écouter La folle épopée:
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Sat, 10 Feb 2024 - 1min - 1229 - Qu'est-ce que le Green Deal ?
La colère des agriculteurs ne se manifeste pas seulement contre le gouvernement. Ils en veulent aussi à la Commission européenne. Parmi les mesures prises par cet organisme, et qu'ils contestent, figure notamment le "Green Deal" ou "Pacte vert", mis en place dès 2019.
Mais de quoi s'agit-il ? L'objectif de ce Pacte vert est de parvenir, pour l'Europe, à la neutralité climatique d'ici 2050. On y atteindra le jour où les émissions de gaz à effet de serre issus de l'activité humaine seront en quelque sorte annulées par ce que les spécialistes appellent les "puits de carbone".
Il s'agit de réservoirs naturels, comme les sols ou les forêts, ou de techniques artificielles de captage, capables d'absorber une partie du carbone émis dans l'atmosphère.
Le "Green Deal" cherche donc à ménager l'environnement et à préserver la qualité de vie des Européens, sans sacrifier pour autant la croissance économique.
Les mesures prises dans le cadre de ce Pacte vert concernent de nombreux secteurs, comme les transports, l'agriculture ou l'industrie. Ainsi, pour parvenir à la neutralité climatique, une taxe carbone devrait être instituée aux frontières sur certains produits polluants.
Pour lutter contre la déforestation, au niveau mondial, l'interdiction de produits tels que l'huile de palme ou le cacao cultivé dans certaines conditions est également prévue par le Pacte vert. De même que la mise en circulation, à partir de 2035, de véhicules neufs n'émettant plus de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, la nouvelle Politique agricole commune (PAC), entrée en vigueur en janvier 2023, doit s'inscrire dans le cadre du Green Deal. Une PAC qui, comme on le sait, provoque le mécontentement des agriculteurs.
Elle leur impose en effet, au nom du maintien de la biodiversité, de laisser au moins 4 % de leurs terres en jachère. D'autres mesures doivent enrayer la baisse des populations d'oiseaux ou de papillons.
En outre, la PAC prévoit l'interdiction de certains pesticides, qui ne devront pas passer les frontières européennes. D'une manière générale, le Green Deal entend promouvoir une alimentation à la fois suffisante et plus durable.
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Thu, 08 Feb 2024 - 1min - 1228 - Pourquoi la chute d'Evergrande en Chine est-elle inquiétante ?
Prix en baisse, chantiers de construction à l'arrêt, la Chine est en pleine crise de l'immobilier. Et ce n'est pas la chute d'Evergrande, le plus grand promoteur immobilier du pays, qui va arranger la situation.
Le groupe avait en effet accumulé les dettes, encore accrues par les restrictions de crédit intervenues à partir de 2020. Elles ont fini par atteindre le chiffre impressionnant de 328 milliards de dollars.
Étranglé par cette dette, Evergrande, déclaré en faillite aux États-Unis, n'a pu faire face, dès 2021, à certains de ses paiements. Aussi une demande de liquidation a-t-elle été déposée, en juin 2022, auprès d'un tribunal de Hong-Kong.
Estimant qu'aucun plan de restructuration convaincant n'avait été présenté par le groupe, le tribunal vient de le placer en liquidation judiciaire.
Les conséquences de ce véritable coup de théâtre n'ont pas tardé à se faire sentir. En effet, dès que la nouvelle a été connue, l'action d'Evergrade a accusé une baisse de plus de 20 %. Au point que la bourse de Hong-Kong a dû suspendre la cotation du titre.
Il reste à savoir si la décision sera vraiment appliquée. En effet, elle émane d'un tribunal situé dans une région semi-autonome. Les milieux économiques se demandent si elle sera vraiment mise en œuvre en Chine continentale, où Evergrande a son siège.
En effet, le pouvoir de Xi Jinping, le dirigeant chinois, y est sans partage. Malgré ce jugement, il pourrait donc soutenir le géant de l'immobilier chinois qui, à l'époque de sa prospérité, était un véritable moteur de l'économie chinoise.
Mais le groupe ne doit pas s'attendre à un tel soutien. En effet, le président chinois, qui a ordonné de réduire l'accès du groupe au crédit, considère la situation d'Evergrande, et d'autres sociétés immobilières, comme un véritable danger pour une économie chinoise déjà en souffrance.
En effet, la crise du secteur immobilier, révélée par la faillite d'Evergrande, fragilise encore plus l'économie d'un pays qui n'est plus, d'ores et déjà, le moteur de la croissance mondiale.
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Wed, 07 Feb 2024 - 1min - 1227 - Comment va le moral des français ?
Le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui marque à peine le pas, n'incite guère à l'optimisme. Malgré ces difficultés conjoncturelles, le moral des Français semble pourtant s'améliorer légèrement.
C'est du moins ce qui ressort d'un récent rapport de l'Insee. En effet, l'indicateur mesurant la confiance des ménages affiche le score de 91, un résultat en hausse de deux points par rapport au mois de décembre.
Il est cependant à relativiser si on le compare au chiffre 100, qui est la moyenne de longue période de cet indice de confiance.
D'autres indicateurs témoignent de l'optimisme mesuré dont font preuve les Français. Ainsi, toujours d'après l'Insee, l'indice se rapportant à la perception qu'ont les ménages de leur situation financière est en hausse d'un point.
De même, les Français envisagent avec plus de confiance l'évolution économique. En effet, ils sont plus nombreux (une hausse de 2 points) à penser que leur niveau de vie a progressé au cours des 12 derniers mois. Et ils sont encore plus optimistes pour l'avenir.
En effet, l'Insee note une progression de 6 points de l'indicateur mesurant l'opinion des ménages à propos de l'évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois.
Là encore, cependant, cette confiance retrouvée témoigne d'un sursaut assez timide, ces chiffres demeurant inférieurs à la moyenne de longue période.
Malgré tout, d'autres signes montrent que les Français ont davantage le moral. Ainsi, ils craignent un peu moins la perspective d'un chômage élevé. De même, l'indice appréciant l'opinion des Français par rapport à la poursuite de l'inflation est en baisse de 5 points. Ils sont donc plus nombreux à penser que la hausse des prix devrait marquer le pas.
Même tempéré, cet optimisme témoigne d'une relative confiance dans l'avenir, alors même que l'Insee dévoile, à cet égard, d'autres chiffres plus inquiétants. En effet, il indique que 2023 n'a pas été une très bonne année pour les entreprises. De fait, il s'en est créé 10.000 de moins qu'en 2022. De quoi, peut-être, infléchir le moral des Français.
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Tue, 06 Feb 2024 - 1min - 1226 - Que contient la proposition de loi « anti Airbnb » ?
Une loi sur les logements meublés touristiques vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée Nationale. Dans le viseur de ce texte : les appartements et maisons loués par le biais d'Airbnb, un site mettant en relation les propriétaires et les vacanciers souhaitant louer un logement pour une courte période.
En effet, la présence de ces logements saisonniers, de plus en plus nombreux, accentuerait la crise d'un secteur en difficulté. Pour les spécialistes, en effet, elle serait l'une des principales responsables de la baisse du nombre de logements mis en location.
L'agence Foncia, une référence en matière de gestion locative, l'estimait à 10 % pour l'année 2021. Depuis, la situation ne s'est guère améliorée.
La loi qui vient d'être adoptée, en première lecture, par les députés, doit inciter les propriétaires à remettre leurs logements dans le circuit normal de la location, ou, en tous cas, à proposer des baux de plus longue durée.
La mesure la plus attendue est de nature fiscale. Elle ramène à 30 %, au lieu de 50 ou même 71 %, l'abattement appliqué sur les revenus tirés de la location de ces logements saisonniers. L'abattement de 71 % ne serait plus valable que dans des secteurs ruraux connaissant une faible densité de population.
Les maires auront également la possibilité de réduire le nombre de jours durant lesquels une résidence principale peut être louée dans l'année. Ainsi, cette période de location annuelle pourrait passer de 120 à 90 jours.
Par ailleurs, de nouvelles exigences, en termes de diagnostic de performance énergétique, seront imposés aux propriétaires de meublés touristiques.
Les mesures contenues dans la loi sont jugées satisfaisantes par l'ensemble des députés de l'opposition, qui ont d'ailleurs voté le texte. Certains demandent d'aller plus loin et de supprimer tous les avantages fiscaux dont profitent les propriétaires de ces logements saisonniers.
Ce serait, pour eux, la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements qui se fait sentir dans de nombreuses régions. Pour l'heure, la loi doit être encore examinée par le Sénat.
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Mon, 05 Feb 2024 - 1min - 1225 - Quel est le portrait type de l'agriculteur en France ?
Le monde agricole est en ébullition. Les agriculteurs se disent étranglés par l'augmentation des charges et la concurrence des produits importés, qu'ils jugent déloyale. Ils réclament aussi l'allègement des normes européennes.
Les paysans dont donc en colère. Mais à quoi ressemblent-ils au juste aujourd'hui ? D'abord ils sont beaucoup moins nombreux. En effet, on ne comptait qu'un peu moins de 400.000 exploitations agricoles en 2020, contre environ 1,5 million en 1970. Soit près de quatre fois moins en 50 ans.
En 2021, les agriculteurs ne représentent donc plus que 1,5 % de la population active, contre un peu plus de 7 % en 1980.
En revanche, ces exploitations sont plus grandes, ce qui compense un peu la diminution de leur nombre. En effet, la superficie moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 50 hectares en 50 ans.
Dans l'ensemble, les agriculteurs sont également plus âgés. En effet, selon le dernier recensement agricole, environ la moitié des exploitations étaient dirigées, en 2020, par des agriculteurs âgés de 55 ans et plus. Ces agriculteurs plus chenus, on les retrouve d'ailleurs davantage encore dans certaines régions, comme le Sud-Ouest, la Normandie, la Bretagne ou encore la région PACA.
En 2020, moins de 40 % des agriculteurs avaient moins de 40 ans. À cette date, leur âge moyen était d'un peu plus de 51 ans. Une situation qui ne laissera pas de poser de graves problèmes au moment du départ en retraite de ces agriculteurs âgés. Il faut peut-être craindre alors la disparition d'un certain nombre d'exploitations.
Par ailleurs, le monde agricole semble peu propice aux agricultrices. En effet, on ne comptait, en 2020, qu'un peu plus de 26 % d'exploitantes, ou de femmes dirigeant l'exploitation avec leurs maris. Un chiffre qui montre même un léger recul par rapport à 2010.
Enfin, les agriculteurs d'aujourd'hui ont fait davantage d'études. Ainsi, près de 75 % ont un niveau bac, contre 48 % dans la génération précédente. Et 44 % ont suivi un cursus dans le supérieur.
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Sun, 04 Feb 2024 - 2min - 1224 - Quelle va être l'augmentation des franchises dans le domaine de la santé ?
Les largesses du "quoi qu'il en coûte", cette politique de protection de l'économie mise en place durant la crise du Covid, semblent bien terminées. En effet, l'heure est au redressement des finances publiques, mises à mal par les généreuses dépenses de la période précédente.
Le gouvernement veut donc trouver de nouvelles ressources et faire des économies, et ce dans tous les secteurs. Y compris celui de la santé. En effet, 800 millions d'économies sont prévues dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024.
On doit d'abord les trouver dans une augmentation des franchises médicales, ces sommes qui restent à la charge du patient, en plus du ticket modérateur.
Et cette hausse n'est pas symbolique. En effet, le gouvernement annonce un doublement de ces franchises, une mesure qui devrait être effective au plus tard fin mars 2024. Ainsi, la somme restant à la charge du patient, sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie, passera de 50 centimes à 1 euro.
Même augmentation pour la franchise à payer à l'occasion de la consultation d'un professionnel de santé paramédical. Et la franchise passera de 2 à 4 euros pour les transports sanitaires.
Mais la hausse ne concerne pas seulement les franchises médicales. Elle s'applique aussi aux participations forfaitaires, des contributions financières déduites des remboursements de l'Assurance maladie. Et, là encore, le gouvernement a décidé de les doubler.
Ainsi, elle passe de 1 à 2 euros pour une consultation chez le médecin ou des examens en laboratoire.
Pour atténuer en partie l'effet de ces mesures, certains gardes-fous sont cependant conservés. Ainsi, le montant annuel des franchises médicales est toujours plafonné à 50 euros. Ce qui peut limiter l'impact financier de cette augmentation pour les personnes souffrant de pathologies lourdes et ayant besoin, de ce fait, de traitements de longue durée.
De même, certaines catégories, comme les mineurs, les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, demeurent exonérés des franchises médicales. Elles ne sont donc pas concernées par ces nouvelles mesures.
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Thu, 01 Feb 2024 - 1min - 1223 - Le fisc peut-il utiliser les réseaux sociaux ?
Les pouvoirs d'investigation du fisc et des agents des douane ne cessent de s'étendre. Depuis 2021, ils pouvaient collecter et utiliser des données publiées sur des sites de petites annonces.
En ce début 2024, leur contrôle s'élargit encore. En effet, le fisc a reçu le droit de consulter les données publiées sur les réseaux sociaux. Le but est de repérer plus facilement la fraude.
L'analyse de ces informations peut permettre de comparer la déclaration fiscale d'une personne au train de vie que trahissent les renseignements donnés sur les réseaux sociaux.
Il s'agit également de vérifier si certaines personnes, prétendant vivre le plus souvent à l'étranger, ne résident pas, en fait, sur le territoire national. Leur but étant, bien sûr, d'échapper à l'impôt français.
Ces nouveaux pouvoirs accordés au fisc ne l'ont pas été sans réticences. En effet, le Conseil constitutionnel et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avaient formulé des réserves à l'égard d'une telle intrusion de l'administration dans la vie privée des contribuables.
La CNIL avait même appelé les autorités à faire preuve d'une "grande prudence" dans le recueil de ces données personnelles. C'est ainsi que la collecte de ces informations a d'abord été encadrée par un certain nombre de limites.
La plus notable était l'impossibilité pour les services fiscaux de créer un compte sue les réseaux sociaux, ce qui, de fait, les empêchait d'y accéder. Cet obstacle vient d'être supprimé. Le fisc aura désormais le droit d'ouvrir un compte.
Pour autant, l'accès aux réseaux sociaux ne résoudra pas le problème de la fraude fiscale d'un coup de baguette magique. L'administration le reconnaît elle-même, ne concevant cette démarche que comme une expérimentation. Seuls ses résultats permettront de se prononcer sur l'efficacité de la méthode.
En effet, le fisc est bien conscient de la relativité des informations publiées sur les réseaux sociaux. Rien ne garantit, par exemple, l'authenticité des photos qu'on y trouve. Ainsi, la luxueuse maison d'un contribuable n'est peut-être pas la sienne ou bien ne lui appartient plus.
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Wed, 31 Jan 2024 - 1min - 1222 - Comment la Grèce va-t-elle lutter contre le vieillissement de sa population ?
De nombreux pays européens sont confrontés à la baisse des naissances et, partant, au vieillissement et à la diminution de la population. Même la France, dont le taux de fécondité demeure le plus élevé de l'Union européenne, a vu le nombre de naissances chuter de plus de 6,5 % en 2023.
La Grèce est l'un des pays les plus touchés par ce tassement démographique. Déjà bas, le taux de fécondité, de 1,5 enfant par femme en 2012, est encore descendu à 1,3 enfant par femme en 2019. Or, ce taux devrait être à 2,1 enfant par femme pour assurer le renouvellement des générations.
Cette évolution de la fécondité explique en partie la baisse de 3,5 % de la population grecque depuis 2011. Ce recul s'explique aussi par une émigration massive des Grecs qui, durant la grave crise économique qui a récemment frappé leur pays, ont quitté la Grèce pour trouver du travail à l'étranger.
L'exode de ces 450.000 Grecs a contribué, par lui-même, au recul de la population. Mais la grande majorité de ces émigrés étant âgés de moins de 40 ans, c'est autant de personnes en âge de procréer qui ont quitté le pays.
Le gouvernement grec a donc pris des mesures pour enrayer le déclin démographique et le vieillissement de la population.
En 2020, les pouvoirs publics avaient déjà instauré une prime de naissance de 2.000 euros. Le gouvernement a décidé d'en augmenter le montant et de le faire dépendre du nombre d'enfants.
Ainsi, pour la naissance d'un premier enfant, la prime passera de 2.000 à 2.400 euros. Les parents d'un deuxième enfant toucheront 2.700 euros. Et, pour le troisième enfant, le montant sera de 3.000 euros.
Le montant prévu pour un quatrième enfant n'est pas précisé. Les autorités ont sans doute pensé qu'un tel événement devient trop rare en Grèce pour qu'on le prenne en compte.
Un programme nataliste plus large devrait être annoncé prochainement. Comportant sept mesures au total, il devrait coûter environ 90 millions d'euros à l'État.
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Tue, 30 Jan 2024 - 1min - 1221 - Qu'est-ce que Cosmc's, la nouvelle chaine de McDonald's ?
La nouvelle était dans l'air, le patron de McDonald's l' a confirmée en décembre dernier. Il a en effet annoncé la naissance d'une petite sœur de la célèbre chaîne de restauration rapide.
Elle s'appelle Cosmc's. Cette nouvelle enseigne est placée sous l'égide d'un petit personnage à six bras, qui ressemble à un extraterrestre. il est apparu dans des spots publicitaires, dans les années 1980 et 1990.
L'offre de ces nouveaux restaurants complète celle de McDonald's. En effet, ses clients n'en poussent pas les portes pour faire de vrais repas, ce qui aurait pu représenter une concurrence pour les restaurants de la chaîne. Cosmc's essaierait plutôt de rivaliser avec le groupe Starbucks, une chaîne mondiale de cafés.
De fait, la nouvelle enseigne de McDonald's propose plutôt des encas et des desserts. En effet, viennoiseries, gâteaux, sandwichs et glaces sont au menu. Pour étancher sa soif, on a le choix entre les limonades, le café froid, les milk-shakes ou encore une sélection de thés spéciaux. Des boissons aux saveurs inédites sont aussi proposées aux clients.
Ils ne resteront d'ailleurs pas longtemps dans ces nouveaux cafés. En effet, le service ne se fait pas dans la salle, mais seulement en drive. L'argument invoqué est le gain de temps.
Le premier restaurant de Cosmc's s'est ouvert, en décembre dernier, dans la banlieue de Chicago. Il a connu d'emblée un franc succès. Sa fréquentation est déjà bien supérieure à celle d'un McDonald's. En effet, il a enregistré plus du double de visites.
Et ce serait même encore plus si l'on tient compte de la taille plus limitée de ces nouveaux restaurants. Le personnel n'a d'ailleurs même pas pu prendre toutes les commandes.
Avec cet établissement, la direction de McDonald's volait sonder le terrain. À cet égard, le test semble pleinement réussi. Une dizaine de restaurants supplémentaires devraient donc voir le jour en 2024, notamment au Texas.
Pour l'heure, McDonald's n'a rien dit d'un éventuel déploiement de son nouveau concept dans le reste du monde. Si Cosmc's devait arriver en France, on se demande comment il faudrait prononcer son nom.
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Mon, 29 Jan 2024 - 1min - 1220 - Les mangas sont-ils encore à la mode ?
D'après les spécialistes, le marché du livre demeure dynamique en France, surtout si on le compare à la situation d'autres pays européens. En effet, les lecteurs français achèteraient autant de livres que les Italiens et les Britanniques réunis.
Ce marché n'en accuse pas moins un léger reflux en 2023. En effet, 351 millions de livres neufs ont été vendus l'année dernière, ce qui représente un recul d'environ 4 % par rapport à l'année précédente.
Ce qui n'empêche pas le chiffre d'affaires du secteur de progresser légèrement. En effet il est en hausse de 1 %, ce qui s'explique notamment par une augmentation moyenne de 5 % du prix des livres. Comme les autres, le marché du livre est en effet sensible à l'inflation.
En 2023, le marché du livre a d'abord été tiré vers le haut par la littérature. En effet, les romans représentent environ 28 % des ventes. Les lecteurs français manifestent un goût particulier pour la romance, des récits où les histoires d'amour ont la part belle.
En effet, ce genre représente, à lui seul, 7 % des ventes totales et un titre sur neuf en matière de littérature. Dans ce classement des livres les plus vendus, viennent ensuite les bandes dessinées, avec 23 % des ventes, et les livres pour la jeunesse, qui, avec 21 % des ventes, arrivent en troisième position.
Même si elles prennent le seconde place de ce palmarès, les bandes dessinées amorcent cependant un repli. Surtout si on compare ses ventes avec celles des deux années précédentes, durant lesquelles le secteur avait engrangé de notables profits.
Cette baisse s'explique notamment par le reflux du manga, cette bande dessinée dont les personnages et les codes graphiques particuliers nous viennent du Japon. En effet, seulement 39,6 millions de mangas se sont vendus en 2023, ce qui représente une baisse d'environ 11 %.
Un repli lié en partie, là encore, à la hausse des prix. Il est cependant à relativiser, compte tenu de la très forte production de mangas ces dernières années.
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Sun, 28 Jan 2024 - 1min - 1219 - Pourquoi Carrefour et Netflix s'allient-ils ?
Dans ces temps d'inflation, où les baisses de prix tardent à se faire sentir dans le budget des ménages, les acteurs de la grande distribution rivalisent d'imagination pour fidéliser leurs clients ou même en attirer de nouveaux.
C'est ainsi que le groupe Carrefour a eu l'idée d'un partenariat original avec la plateforme Netflix. Une forme de collaboration déjà testée aux États-Unis, mais encore jamais en France.
À ce stade d'ailleurs, tous les clients ne sont pas concernés, mais seulement ceux habitant aux alentours de Rouen et de Bordeaux. Au total, plus de 100 magasins Carrefour, de toutes tailles, participent à cette nouvelle offre.
D'après l'accord conclu entre Carrefour et Netflix, les clients intéressés vont pouvoir souscrire à un abonnement de 5,99 euros par mois, sans engagement, qui leur permet d'accéder à un forfait Netflix.
L'abonnement pourra être souscrit au moyen d'une carte-cadeau, disponible en magasin, ou par l'intermédiaire d'un compte sur la plateforme. Et les clients pourront accéder à d'autres formules d'abonnement.
Cependant, la principale originalité de cette offre, c'est qu'elle permet d'associer ces abonnements à des réductions spécifiques. En effet, les clients concernés auront également droit à une réduction de 10 % sur quelque 6.000 produits.
L'éventail des articles éligibles à ce rabais est très large, puisqu'on trouve aussi bien des aliments que des produits de droguerie ou d'hygiène.
Les deux partenaires espèrent trouver leur compte dans cet accord. Netflix pense pouvoir toucher, par ce biais, des clients peu susceptibles de venir sur la plateforme par d'autres voies.
De son côté, Carrefour pense intéresser environ 3 % de sa clientèle. Une telle manière de fidéliser ses clients lui a d'ailleurs été inspirée par une autre forme d'abonnement, alimentaire celui-là.
En effet, le groupe avait déjà essayé, dans la région de Rouen, une forme d'abonnement, donnant droit à 15 % de réduction sur certains produits. La formule semble avoir eu un certain succès.
Si cette offre conjointe, entre Carrefour et Netflix, en a aussi, le groupe de la grande distribution pourrait étendre la formule à tout le territoire à partir de 2025.
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Fri, 26 Jan 2024 - 1min - 1218 - Pourquoi ne pourrons-nous pas utiliser 27 millions de pièces de monnaie ?
Comme son nom le laisse supposer, l'une des missions de la Monnaie de Paris est de fabriquer les pièces mises en circulation sur le territoire national.
Or, les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées en novembre 2023, ne rempliront pas votre porte-monnaie. En effet, ces 27 millions de pièces ont été détruites. Ce qui a coûté à l'État la bagatelle d'un million d'euros.
Mais comment en est-on arrivé là ? Avant d'être mises en circulation, les pièces doivent recevoir le feu vert de la Commission européenne. Or, cette fois-ci, elle n'a pas donné son accord. Au motif que les étoiles, un des symboles majeurs de l'Union européenne, ne sont pas assez visibles sur ces pièces de monnaie.
Les responsables de la Monnaie de Paris ont voulu minimiser l'affaire. Ils rappellent d'abord que la fabrication de ces pièces ne représentait qu'environ 2 % de la production annuelle de l'organisme. En effet, ces 27 millions de pièces sont assez de peu de chose face aux 1,4 milliard de pièces fabriquées chaque année.
Par ailleurs, si les pièces en elles-mêmes ont bien été détruites, le métal, recyclé, sera utilisé pour la fabrication de nouvelles pièces. Et, si l'on en croit la Monnaie de Paris, de nouvelles pièces sont déjà en cours de fabrication.
L'organisme se défend d'avoir voulu précipiter les choses, pour pouvoir présenter les nouvelles pièces au ministre de l'Économie, en visite dans l'établissement début décembre 2023.
Or, d'après la Monnaie de Paris, tout avait été prévu pour sortir les pièces début janvier 2024. Un planning qui ne tenait donc pas compte de la visite ministérielle.
L'organisme avance encore un autre argument. La réponse de la Commission européenne étant plus longue que de coutume, la Monnaie aurait été obligée d'anticiper la production pour tenir les délais. Et ce d'autant plus, à en croire ses responsables, que les nouvelles pièces semblaient répondre aux attentes de la Commission. En effet, leur validation semblait n'être qu'une simple formalité.
Dès réception de l'avis européen, le 1er décembre, le design des pièces a été revu et validé juste avant Noël.
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Thu, 25 Jan 2024 - 1min - 1217 - Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA ?
On le sait, les outils d'intelligence artificielle se développent de plus en plus. Certains s'inquiètent, aujourd'hui, de leur impact sur l'emploi. Selon une récente étude, 7 % des emplois pourraient déjà être remplacés par des dispositifs reposant sur l'IA.
Aux États-Unis comme en Europe, deux tiers des emplois seraient déjà fragilisés par le recours, plus ou moins développé, à l'IA. À terme, ces dispositifs ne menaceraient pas moins de 300 millions d'emplois dans le monde.
Même si la plupart des métiers peuvent être concernés, à un titre ou à un autre, par la généralisation de l'IA, certains sont plus exposés que d'autres.
Selon un récent rapport du Forum économique mondial, l'automatisation et l'informatisation croissante des tâches concerneraient environ 26 millions d'emplois, dans l'administration, mais aussi dans la tenue de caisses, qui pourraient être supprimés dans le monde d'ici 2027.
Parmi les professions les plus touchées par l'IA, se trouvent également les métiers de bureau, comme le secrétariat ou la comptabilité. Ainsi, si l'on en croit l'Institut Sapiens, un "think tank" connu, le nombre de secrétaires a chuté de plus de 25 % entre 1986 et 2016. En effet, la prise de rendez-vous et l'organisation des plannings sont de plus en plus souvent confiés à des instruments d'IA.
Durant la même période, le nombre de comptables a reculé de 10 %, certains analystes prédisant même leur disparition à l'horizon 2040.
Une catégorie similaire d'emplois est également menacée par l'IA, toujours d'après l'Institut Sapiens : celle des employés de banque ou d'assurance, dont le nombre a diminué de près de 40 % en 30 ans (de 1986 à 2016). Certains envisagent même leur disparition programmée d'ici 2040 ou 2050.
En effet, les clients se déplacent beaucoup moins en agence pour s'informer ou procéder à leurs opérations courantes. Ils passent donc de plus en plus par Internet.
Quant aux caissiers et caissières, leur nombre est en constante régression depuis le début des années 2.000. Dans nombre de magasins, en effet, ces employés sont remplacés par des caisses automatiques.
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Wed, 24 Jan 2024 - 2min - 1216 - Peut-on avantager un de ses enfants dans une succession ?
En France, la transmission de son patrimoine à ses enfants est fondée sur un principe d'égalité. Considérés comme des héritiers réservataires, ils doivent recevoir, faute de dispositions spécifiques, une part égale d'une partie de la succession, appelée "réserve".
Le montant de cette part dépend du nombre d'enfants. Ainsi, deux enfants recevront chacun un tiers de cette réserve et trois enfants un quart de celle-ci.
vous pourrez disposer comme bon vous semble du reste de la succession, appelé "quotité disponible".
Les donations accordées aux enfants de votre vivant sont considérées comme des avances sur la succession. Au moment de régler celle-ci, on les prendra en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant.
L'existence de ces règles assez strictes n'empêche pourtant pas d'avantager l'un de ses enfants. Le premier moyen consiste à faire à cet enfant une donation "hors part successorale". Elle sera prélevée sur la quotité disponible, la part de l'héritage dont vous pouvez disposer librement.
Cette mention (hors part successorale) est essentielle. Dans ce cas, en effet, elle ne sera pas prise en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. Tout ou partie de la quotité disponible peut également être léguée par testament à l'un de ses enfants.
Une autre solution consiste à désigner l'un de ses enfants comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, ces contrats n'entrent pas dans la succession. S'ils se sentent lésés, les héritiers ne peuvent pas remettre en cause le contrat lui-même, mais peuvent contester le montant des primes versées, qui peut parfois être jugé exagéré.
Enfin, il est possible de faire, à l'un de ses enfants, un don ou un legs "pour services rendus". Ce don "rémunératoire" n'est pas pris en compte pour établir la part de chacun dans l'héritage et n'est soumis à aucun droit de succession.
Pour autant, là encore, il ne doit pas paraître exagéré aux autres héritiers. Faute de quoi, une partie de ce legs peut être considéré comme une donation ordinaire, soumise, on l'a vu, à des règles différentes.
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Tue, 23 Jan 2024 - 2min - 1215 - Quelle somme maximale peut-on payer en cash ?
Dans certains pays, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le paiement en espèces n'était limité par aucun plafond, du moins jusqu'à aujourd'hui.
Dans d'autres pays, comme la France, il existe au contraire un seuil à ne pas dépasser pour ce mode de paiement. Son montant dépend des situations. Ainsi, on ne peut pas payer des impôts ou des taxes en espèces au-delà d'une somme de 300 euros.
Si vous faites vos courses, vous ne pouvez donner plus de 1.000 euros en cash au commerçant. Par contre, il n'y a pas de plafonds pour les transactions en argent liquide entre particuliers. Mais, à partir d'un montant de 1.500 euros, il faut fournir une preuve écrite de la transaction, qui peut être un contrat ou une attestation de vente.
Le plafond est plus élevé dans certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, où il ne peut pas dépasser 15.000 euros pour tout le monde.
Le Parlement européen a voulu mettre fin à ces disparités entre les États membres. Désormais, dans tous les pays de l'Union européenne, aucune transaction ne devra donner lieu à un paiement en espèces dépassant 10.000 euros.
La définition donnée à l'argent liquide par le Parlement européen inclut bien sûr les billets de banque et les pièces, mais aussi l'or, sous forme de pièces ou de lingots, ou même la monnaie n'ayant plus cours.
Ce plafond, on le voit, est bien supérieur aux plafonds existant en France. Cette mesure devrait permettre de mieux repérer les transactions douteuses. Le but est donc de lutter contre le blanchiment d'argent et d'entraver le financement du terrorisme.
Dans la même logique, les voyageurs entrant dans l'Union européenne et ayant sur eux une somme en argent liquide supérieure à 10.000 euros devront faire une déclaration spécifique auprès du service des douanes.
Cette mesure, destinée à combattre le terrorisme et le blanchiment d'argent, s'accompagne de décisions allant dans le même sens, comme la création, en décembre 2023, d'une agence consacrée à la lutte contre ces deux fléaux.
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Mon, 22 Jan 2024 - 1min - 1214 - Dans quels départements l'immobilier baisse-t-il le plus ?
La situation du marché immobilier est toujours délicate en ce début d'année 2024. En effet, les taux immobiliers sont toujours élevés, ce qui tend à freiner la demande. Ainsi, pour donner un exemple de cette tendance, les ventes de logements anciens ont reculé de 22 % en 2023. Ce qui n'était pas arrivé depuis un demi siècle.
D'une manière générale, les ventes immobilières ont fléchi un peu partout en 2023, la grande majorité des départements enregistrant une baisse de plus de 7 %. Certaines zones, comme la Saône-et-Loire, avec un recul de 27 % des transactions immobilières, ou la région parisienne, avec une baisse de 20 à 30 %, connaissent un repli encore plus net.
Cette diminution du nombre d'acheteurs potentiels se ressent dans l'allongement du délai pour trouver un acquéreur. En 2023, il fallait ainsi compter 8 jours de plus, en moyenne, pour vendre une maison, et 17 jours supplémentaires pour conclure la vente d'un appartement.
Cette envolée des taux s'est notamment traduite par un enchérissement du crédit immobilier. Ajoutée à la baisse de la demande, elle a aussi entraîné, dans certaines régions, une baisse des prix de l'immobilier.
...Et un recul des prix dans de nombreuses régions
Ce phénomène de baisse se fait d'abord sentir dans certaines grandes villes où, il est vrai, les prix de l'immobilier avaient fortement augmenté depuis une dizaine d'années.
Ainsi, la baisse est très sensible dans des agglomérations comme Bordeaux, où, en 2023, le prix au m2 fléchit de 8,4 %, ou Lyon, où le prix chute de 8,3 %. Dans des villes comme Paris et Nantes, la baisse est d'environ 5 %.
Mais les prix de l'immobilier reculent aussi dans certains départements ruraux. Dans ce cas, la baisse concerne surtout le prix des maisons, très nombreuses dans ces régions moins touchées par l'emprise urbaine.
Ainsi, de mars à mai 2023, les prix de l'immobilier ont baissé de 2,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, de 2,7 % dans le département du Rhône, de 2,6 % en Vendée ou encore de 2,5 % dans le Finistère.
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Thu, 18 Jan 2024 - 1min - 1213 - Les feux de cheminées sont-ils autorisés à Paris ?
En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint.
En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015.
Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées.
À condition de respecter certaines conditions
Les Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée.
Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées.
Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé.
Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013.
Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement.
Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France.
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Wed, 17 Jan 2024 - 1min - 1212 - Les appartements du village olympique parisien se vendent-ils bien ?
La construction des appartements du futur village olympique parisien suit son cours et, si tout se passe comme prévu, ils devraient être livrés au Comité d'organisation des Jeux olympiques au début du mois de mars 2024.
Ces logements, construits dans un nouveau quartier de la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pourraient accueillir, après les Jeux, jusqu'à 6.000 personnes.
Se projetant déjà dans la période post olympique, les promoteurs immobiliers ont d'ores et déjà mis en vente les 88 appartements réservés à des particuliers après les Jeux. Or, les acheteurs potentiels ne se bousculent pas.
En effet, en ce début d'année 2024, seuls 7 appartement ont été achetés et 2 ont été réservés. Beaucoup d'autres devraient être mis en vente avant 2026, puisque sur les quelque 2.800 logements construits, plusieurs centaines sont destinés aux résidents.
Hausse des taux d'intérêt et prix trop élevés
On peut se demander pourquoi ces appartements du village olympique, dont certains donnent pourtant sur la Seine, se vendent aussi mal.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce faible engouement, au premier rang desquelles la hausse des taux d'intérêt. La rareté des commerces, à proximité des logements, aurait aussi découragé certains clients.
Mais la raison essentielle tient sans doute à des prix souvent jugés excessifs, notamment pour les petits volumes, comme les T1 et les T2. Pourtant, le responsable de ce programme de constructions les jugeait conformes aux tendances du marché.
Mais, devant la hausse des taux d'intérêt et le faible nombre de vente, les promoteurs ont dû se résoudre à baisser leurs tarifs, le prix moyen au m2 passant de 7.500 euros à 6.900 euros.
Pour accélérer les ventes, les promoteurs ont été contraints de demander l'aide des agences immobilières, de manière à toucher davantage d'acheteurs potentiels. Elles peuvent en effet mettre à leur disposition un portefeuille client très fourni. Une collaboration qui n'était pas envisagée au départ.
Du fait de ce partenariat, et du temps restant encore pour commercialiser ces appartements, les promoteurs restent néanmoins confiants. Ils semblent compter sur la dynamique qui, après les Jeux, pourrait mettre en valeur ce nouveau quartier.
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Tue, 16 Jan 2024 - 1min - 1211 - Pourquoi la vie privée d'Elon Musk inquiète-t-elle ?
Un récent article d'un grand journal américain met en cause la vie privée du milliardaire américain Elon Musk. Ce qui est visé, en l'occurrence, c'est l'éventuelle consommation de drogues dures du patron de SpaceX.
Selon certains témoignages, sur lesquels s'appuie le journal, il s'adonnerait notamment, lors de soirées privées, au LSD et à la cocaïne. Il prendrait aussi des cachets d'ecstasy et utiliserait la kétamine, un psychotrope employé comme anesthésique, pour lutter contre ses accès de dépression.
Elon Musk avait pourtant pris ses précautions pour que cette éventuelle consommation de drogue ne soit pas connue des médias, faisant notamment signer des contrats de confidentialité à ses invités.
Si cette consommation de drogue était avérée, elle menacerait bien sûr la santé d'Elon Musk. Mais elle inquiète aussi les cadres travaillant dans ses sociétés, qui craignent l'impact de telles habitudes sur la gestion des affaires du milliardaire.
Ses collaborateurs chez Tesla et SpaceX ont notamment fait part de leurs préoccupations. Ils ont en effet révélé qu'Elon Musk était parfois dans un état second lors de certaines réunions.
L'un de ces cadres rapporte aussi qu'à l'occasion d'un événement professionnel, en 2017, le milliardaire aurait gagné sa place en titubant et aurait ensuite tenu des propos incohérents.
Le milliardaire dément ces allégations
Face à ces accusations, le patron de Tesla n'a pas tardé à réagir. Il a en effet démenti, dans un tweet, toute consommation de drogue, du moins durant les trois dernières années.
En effet, il ne nie pas avoir fumé de la marijuana, en 2018, lors du talk-show du célèbre acteur et animateur américain Joe Rogan. Une initiative qui avait inquiété la NASA, qui, on le sait, collabore avec SpaceX. Certains de ses responsables auraient pu, à cette occasion, s'interroger sur la poursuite du partenariat avec la société d'Elon Musk.
Ce dernier s'était alors engagé, auprès des responsables de l'agence spatiale américaine, à subir, sans être prévenu à l'avance, des tests sanguins. Or, d'après le milliardaire, aucun d'entre eux n'aurait révélé, depuis trois ans, la moindre trace de drogue ou d'alcool.
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Mon, 15 Jan 2024 - 1min - 1210 - Combien les livrets vont-ils rapporter en 2024 ?
Les livrets d'épargne réglementés rencontrent toujours autant de succès auprès des Français. Ils apparaissent comme une solution sûre pour mettre de l'argent de côté sans grands risques, surtout dans une période économique difficile, marquée notamment par la résurgence de l'inflation.
Le livret A demeure le placement préféré des épargnants. En effet, 8 Français sur 10 en possèdent un. Cet engouement ne se dément pas, même si le taux du livret A est inférieur à l'inflation. Il est pour l'instant de 3 %.
Ainsi, 1.000 euros déposés sur un livret A avant le 1er janvier 2024 rapporteront 30 euros au dernier jour de l'année, si l'épargnant n'y a pas touché entretemps. Le placement de 5.000 euros, à la même date, devrait rapporter 150 euros au 31 décembre 2024.
Et, pour 22.950 euros placés, ce qui représente le plafond du livret A, l'épargnant devrait récolter près de 689 euros.
Le livret d'épargne populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, est également apprécié des épargnants. En fin d'année 2023, environ 19 milliards d'euros auront été déposés sur ces plans.
Son succès, le LEP le doit à un taux attractif. Pour l'instant, il demeure à 6 %, avant d'être sans doute abaissé dès le mois prochain. Il est donc encore temps d'en profiter.
En plaçant 1.000 euros sur un LEP avant le 1er janvier 2024, on peut donc engranger, grâce à ce taux de 6 %, 60 euros le dernier jour de l'année. Le placement de 5.000 euros, à la même date, rapportera 300 euros au 31 décembre 2024. Et en atteignant le plafond, récemment relevé à 10.000 euros, on peut récolter 600 euros.
Avec un taux fixé à 3 % pour l'année 2024, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) rapportera 30 euros en fin d'année, pour 1.000 euros placés avant le 1er janvier 2024 et 360 euros pour un dépôt de 12.000 euros. Une somme maximale, le plafond ayant été abaissé, dans le cas de ce livret, et représentant désormais à peu près la moitié de celui du livret A.
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Sun, 14 Jan 2024 - 1min - 1209 - Qui contrôle désormais les publicités dans les rues ?
Comme tous les débuts d'année, le 1er janvier 2024 amène un certain nombre de changements. Ainsi, à partir de cette date, le contrôle de la publicité extérieure et des enseignes sera dévolu aux maires ou aux intercommunalités. Jusque là, c'était une compétence commune des préfets et des maires.
Le décret d'application conférant de nouvelles compétences aux municipalités, en matière de publicité extérieure, a été pris en vertu d'une loi de 2021. Il ne change d'ailleurs rien dans certaines communes, dont les maires étaient déjà chargés de faire respecter le plan local de publicité.
L'autorité des maires, sur cette question, s'étendra aussi bien, en amont, à l'étude des demandes d'autorisation visant à la mise en place d'une publicité extérieure, qu'au contrôle, en aval, de la mise en place des panneaux. Les éventuelles sanctions relèveront aussi de leur compétence.
Les maires devront notamment vérifier que des panneaux n'aient pas pas été érigés sans autorisation ou qu'ils restent conformes aux lois ou au règlement local de publicité, quand il existe.
Une mesure qui n'est pas du goût de tous les maires, tant s'en faut. Les édiles des petites communes estiment en effet ne pas avoir les moyens de faire appliquer ces nouvelles dispositions.
En effet, il leur faudra désormais contrôler l'absence de publicité en dehors des villes et, à l'intérieur de la commune, la conformité des panneaux publicitaire à la réglementation. Les maires auront aussi à gérer les demandes d'autorisation préalable, nécessaires à l'installation de certains types de supports publicitaires.
Ces maires considèrent que l'État, qui possède tous les moyens nécessaires à un contrôle efficace, n'aurait pas dû se décharger d'une telle compétence. Ils le font savoir par l'intermédiaire de l'Association des maires de France (AMF), qui a publié un communiqué en ce sens.
Celui-ci déplore en outre la mise en application très rapide du décret et l'absence de compensations, malgré un évident surcroît de travail pour le personnel municipal. De leur côté, les pouvoirs publics considèrent que ce contrôle publicitaire est plus aisé pour des autorités locales.
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Thu, 11 Jan 2024 - 2min - 1208 - Pourquoi la construction de l' « Adora Magic City » est une première ?
Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tient à s'imposer sur tous les marchés. Y compris sur celui du tourisme de masse. C'est dans cette intention que le pays vient de lancer le premier bateau de croisière fabriqué en Chine. La mise en service de ce navire permet aussi aux industriels chinois d'affirmer leur place dans la construction navale, un secteur jusque là dominé par les Européens.
Le 1er janvier 2024, le bateau a en effet quitté le port de Shanghai, pour se lancer dans un voyage inaugural qui doit le mener au Japon et en Corée du Sud.
Et les croisiéristes chinois ont vu grand. En effet, ce nouveau mastodonte des mers, jaugeant quelque 135.000 tonnes, ne fait pas moins de 323 mètres de long. Réparties autour de ses 16 ponts, ses 21.225 cabines peuvent accueillir près de 5.250 passagers.
L'"Adora Magic City", c'est le nom de ce bateau, a été conçu pour plaire à une clientèle issue, pour l'essentiel, de la classe moyenne. Un public qui s'ouvre de plus en plus aux loisirs et qui découvre les joies de la croisière au long cours.
Aussi le navire comprend-il des équipements censés convenir à ces passagers. On pourra ainsi leur servir, à bord, des spécialités dont ils sont friands, comme la fondue chinoise.
Ils pourront aussi s'adonner à leurs loisirs favoris. En effet, on trouve notamment, sur ce nouveau bateau de croisière, une salle dévolue à la pratique du mahjong, un jeu de société très populaire en Chine. Le navire contient aussi un casino et une salle de spectacle.
Si la Chine, au travers du lancement de ce bateau, a bien l'intention de concurrencer, dans tous les domaines, les autres puissances industrielles, ce pari n'est pas tout à fait gagné, du moins en termes de localisation de la production.
En effet, les concepteurs du bateau ont dû faire venir de l'étranger de nombreux éléments du navire. À en croire le responsable du projet, cependant, la Chine devrait être capable, dans un avenir proche, d'assurer son indépendance dans ce domaine.
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Wed, 10 Jan 2024 - 1min - 1207 - Quelles ont été les voitures les plus vendues en 2023 ?
En 2023, le marché français de l'automobile a certes retrouvé des couleurs. On observe en effet une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022. Mais, avec la vente de moins de deux millions de voitures en 2023, il reste en deçà des performances réalisées dans les années précédant le Covid.
Les modèles les plus vendus, en 2023, sont des voitures de petit gabarit comme la Renault Clio ou la Peugeot 208. De grands classiques, comme on le voit. La Dacia Sandero, qui se signale toujours comme la voiture neuve la moins chère du marché, prend la troisième position de ce classement.
Mais les modèles thermiques ne sont plus les seuls à susciter l'engouement des acheteurs français. En effet, les véhicules électriques font une belle percée. Il s'en est vendu près de 300.000 en 2023, soit environ une immatriculation sur cinq. Au total, la vente de véhicules électriques a connu une progression de 47 % par rapport à 2022.
Et entre les voitures hybrides et les modèles purement électriques, un modèle sur deux fonctionne en tout ou partie à l'électricité.
Parmi les voitures électriques qui se démarquent du lot, signalons la Tesla Model Y, qui occupe la huitième place de ce palmarès des meilleures ventes pour l'année 2023. Et ce malgré un prix d'achat minimum de près de 46.000 euros, que ne compense pas toujours l'octroi d'un bonus écologique.
La Fiat 500 électrique tire également son épingle du jeu. Toute électrique ou en version hybride, elle s'inscrit à la dernière place de ce top 10 des meilleures ventes automobiles de 2023. Et le constructeur annonce déjà le modèle suivant, qui prendra logiquement le nom de Fiat 600.
Du côté des entreprises, c'est la Renault Clio qui, avec plus de 21.000 exemplaires vendus en 2023, se hisse en tête du peloton. Les autres voitures de fonction les plus appréciées sont la Citroën C3, avec près de 14.000 ventes, et la Peugeot 208, qui s'est vendue, sur ce marché, à plus de 12.400 exemplaires.
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Tue, 09 Jan 2024 - 1min - 1206 - Pourquoi Carrefour ne vend plus de Pepsi ?
En décembre 2023, l'inflation, qui se situe finalement à 3,7 % sur l'année, progresse légèrement par rapport au mois précédent. C'est dire que, si elle marque un peu le pas, elle est encore loin d'être enrayée.
Dans ce contexte, les professionnels de la grande distribution ont à cœur de se présenter à leurs clients comme les défenseurs vigilants du pouvoir d'achat.
C'est dans cet esprit que le groupe Carrefour annonce le retrait prochain de ses rayons des produits commercialisés par le groupe Pepsico. Il s'agit notamment des boissons Pepsi, du thé Lipton, des chips Lay's, des tortillas Doritos ou encore des biscuits apéritif Bénénuts.
Alors que des négociations commerciales sont en cours, entre les acteurs de la grande distribution, afin de fixer les prix pour 2024, Carrefour juge "inacceptables" les hausses tarifaires proposées par Pepsico.
Après avoir écoulé les stocks existants, le groupe cessera donc de vendre ces produits. À partir du 4 janvier 2024, les consommateurs seront avertis de cette décision au moyen de petites affiches.
Une telle mesure marque l'échec relatif des groupes de la grande distribution, dans leur tentative d'amener les professionnels de l'agro-alimentaire à abaisser leurs prix. En effet, ces derniers demanderaient toujours des hausses de prix comprises entre 6 et 8 %.
La décision du gouvernement d'avancer la date de ces négociations commerciales, qui devraient se terminer mi ou fin janvier, au lieu de début mars, n'aura donc sans doute pas l'effet escompté. Elle devait permettre, en effet, de faire sentir plus tôt les baisses de prix espérées dans les rayons.
Un tel déréférencement n'est pas une mesure inédite. Elle a eu en effet d'autres précédents. Mais elle prend plus de relief dans le contexte inflationniste actuel. Elle est d'ailleurs à double tranchant pour les groupes de la grande distribution.
Elle peut certes convenir à des consommateurs satisfaits d'une décision destinée à lutter contre la hausse des prix. Mais elle peut aussi en pousser certains, à la longue, à fréquenter des magasins proposant toujours les produits en question.
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Mon, 08 Jan 2024 - 1min - 1205 - Pourquoi la composition des croquettes pour chiens et chats va-t-elle changer ?
Il n'y aura plus de nitrites dans les croquettes pour chiens et chats, ainsi que dans d'autres produits destinés à l'alimentation animale. Cette initiative a été prise par les fabricants eux-mêmes.
Ils avaient commencé par retirer, en 2021, la demande d'autorisation concernant certains additifs, comme les nitrites. De ce fait, l'autorisation provisoire de cette substance a été suspendue par la Commission européenne, ce qui équivaut à une interdiction, à la suite de quoi les producteurs ont finalement décidé de ne plus utiliser de nitrites dans les croquettes pour animaux.
Les nitrites sont également employés dans les articles de charcuterie. C'est ce qui donne sa couleur rose au jambon.
Cet additif fait l'objet, depuis des années, d'une controverse récurrente. Pour les industriels de l'agroalimentaire, les nitrites sont nécessaires à la conservation de certains aliments, comme plusieurs produits de charcuterie.
Cette substance permettrait aussi de protéger les consommateurs contre le botulisme, une grave intoxication alimentaire, qui peut conduire au décès dans certains cas.
Mais les détracteurs de ce produit ne sont pas du même avis. Selon eux, les nitrites seraient impliqués dans l'apparition de certains cancers. Malgré les nombreuses expertises demandées, la Commission européenne n'a jamais exprimé une position claire sur l'éventuelle nocivité des nitrites.
Elle considère tout de même le produit comme un danger potentiel, puisqu'elle a limité les quantités autorisées en octobre dernier. Mais, pour l'instant, le produit n'a pas été interdit.
On en arrive donc à ce que certains considèrent comme un paradoxe, à savoir une meilleure protection des animaux que des hommes. Une affirmation à relativiser quelque peu, dans la mesure où ces croquettes représentent la majeure partie, sinon la totalité, de l'alimentation quotidienne des chiens et des chats.
Ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, du jambon et d'autres articles de charcuterie. Le jambon sans nitrites existe d'ailleurs, mais il est nettement plus cher. Ce qui réserverait la charcuterie contenant cet additif, potentiellement dangereux, aux consommateurs moins aisés. Certains en tirent argument pour dénoncer l'existence d'une alimentation à deux vitesses.
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Sun, 07 Jan 2024 - 2min - 1204 - 3 recommandations pour ce week-end
1/ Pourquoi le "y" est-il grec ?
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2/ Qu'est-ce qu'une « impasse mexicaine » au cinéma ?
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3/ Pourquoi Richelieu serait-il à l'origine des couteaux ronds ?
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Sat, 06 Jan 2024 - 0min - 1203 - Le lancement de l'application Threads est-il un succès en France ?
Les utilisateurs français vont de nouveau avoir accès à Threads, le nouveau réseau social lancé par Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, pour faire pièce à X, l'ancien réseau Twitter racheté par Elon Musk.
En effet, Threads avait été accessible, en Europe, durant une brève période, en juillet dernier, mais la diffusion du réseau avait été rapidement interrompue. Elle vient d'être reprise, le 14 décembre, et cette fois-ci, du moins l'espère-t-on, pour de bon.
Ce nouveau réseau social a rencontré un grand succès dès sa création, en juin dernier. Dans la semaine suivant son lancement, en effet, il a attiré 100 millions de personnes. Au point de provoquer l'irritation d'Elon Musk, le patron de X qui, depuis le rachat de Twitter, en octobre 2022, aurait perdu environ 13 % d'utilisateurs.
Il semble que le succès de la nouvelle application soit aussi au rendez-vous en Europe, et notamment en France. En effet, elle aurait été téléchargée plus de 1,6 millions de fois dans les pays de l'Union européenne, et ce dans les trois jours qui ont suivi son lancement.
Et 1,4 million de personnes auraient utilisé ce nouveau réseau social dès le premier jour de mise en service. Ce sont les Italiens et les Allemands qui ont témoigné le plus d'engouement pour ce nouveau réseau social.
Mais les Français viennent immédiatement après. En Effet, 440.000 utilisateurs français se seraient déjà rendus sur ce nouveau réseau social. Certaines fonctionnalités expliquent sans doute le succès de Threads.
Ainsi, les messages postés sont plus longs que sur X, 500 signes contre environ 280. On peut aussi publier plus de photos, 10 sur Threads, contre 4 sur X.
une autre différence entre les deux réseaux concerne la politique de modération. Alors que X est parfois accusée de négligence en la matière, Threads annonce son intention de contrôler la diffusion d'informations sur son réseau, au moyen de programmes spécifiques.
Les quelque 15.000 modérateurs employés par Meta pourraient veiller à l'application de ces programmes, destinés à lutter contre la désinformation.
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Thu, 04 Jan 2024 - 1min - 1202 - Les aéroports français sont-ils les champions du retard ?
Les passagers empruntant les transports aériens se plaignent souvent des perturbations qu'ils ont à subir. Et, à cet égard, les voyageurs français ne sont pas les derniers à exprimer leur mécontentement.
Un récent rapport semble leur donner raison. Cette enquête classe les compagnies et les aéroports en fonction des annulations et des retards de vols qu'ils ont connus.
Or, la France se classe en deuxième position dans ce classement. Ce qui signifie qu'elle est, avec l'Allemagne, qui arrive en tête du peloton, le mauvais élève de l'Europe en matière de transport aérien.
En effet, 1,75 % des vols ont été annulés, en 2023, dans les aéroports français, et près d'un quart ont subi des retards. Ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédents, au cours de laquelle 1,11 % des vols avaient été annulés et près de 21 % retardés.
Quant aux aéroports français, ils ne font pas meilleure figure. Paris Orly apparaît même comme l'aéroport le plus perturbé d'Europe. En 2023, il a en effet enregistré près de 2.200 annulations de vols et près de 15.850 retards.
L'aéroport de Nice arrive en seconde position, avec un peu plus de 1.000 vols annulés et 15.275 retards. Des perturbations qui ne sont pas sans conséquences financières pour des passagers qui doivent souvent modifier leur séjour.
Si, à Roissy Charles-de-Gaulle, le taux d'annulation n'est que de 1,19 %, ce qui lui vaut la 12e place du classement, le nombre de retards se monte à plus de 63.000 en 2023, soit près de quatre fois plus qu'à Orly et Nice.
Ces dysfonctionnements montrent à quel point certains aéroports ont du mal à faire face à l'augmentation significative du nombre de passagers et à la récurrence des mouvements sociaux.
En revanche, les compagnies aériennes françaises s'en sortent mieux. En effet, dans le tableau classant les compagnies en fonction des annulations et des retards, figure une seule compagnie française, Air France, qui occupe la 10e place. En revanche, les compagnies néerlandaises et allemandes, notamment, sont plus mal classées.
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Wed, 03 Jan 2024 - 1min - 1201 - Pouvez-vous bénéficier du Bail réel solidaire ?
La hausse actuelle des taux d'intérêt plonge le secteur immobilier dans un certain marasme. Malgré ce contexte difficile, le gouvernement veut faciliter l'accès à la propriété.
C'est dans ce but qu'il vient d'assouplir les règles relatives au Bail réel solidaire (BRS), mesure prise en faveur des primo-accédants. Le BRS a été créé en 2015, mais n'est vraiment entré en vigueur qu'en 2019. Cette mesure vise à proposer des logements dont le prix est inférieur d'environ 40 % à celui du marché.
Le BRS a la particularité de dissocier la propriété du logement même, qui revient à l'acheteur, de celle du terrain, remise à un organisme ad hoc, l'office foncier solidaire (OFS). Ce dispositif concerne les logements neufs et en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement).
Depuis 2019, environ 3.000 logements par an ont été construits dans le cadre du BRS, ce qui en représente, aujourd'hui, quelque 11.500.
Pour élargir la portée de cette mesure, les pouvoir publics ont décidé de relever les plafonds du Bail réel solidaire. Ainsi, pour avoir droit au BRS, un couple habitant en dehors de Paris et de l'Île-de-France, de la Côte d'Azur et de quelques grandes villes, comme Lille ou Lyon, ne devra pas avoir de ressources supérieures à 43.633 euros.
En effet, cette mesure s'applique dans le cadre d'un zonage spécifique : la zone A regroupe, entre autres régions, l'agglomération parisienne, les grandes villes et la Côte d'Azur, la zone A bis concerne Paris, la zone B1 certaines agglomérations de plus de 250.000 habitants. Il existe également des zones B2 et C.
Cette augmentation du plafond de ressources devrait permettre à 3,8 millions de ménages supplémentaires d'accéder à la propriété.
Ce dispositif leur procure encore d'autres avantages. En effet, tous les acquéreurs peuvent bénéficier, quelle que soit la zone, du prêt à taux zéro, d'un taux de TVA réduit et, dans certains endroits, d'un abattement sur la taxe foncière. Ils ont également la garantie que leur logement sera racheté par l'Office foncier solidaire, mais à un prix inférieur à celui du marché.
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Tue, 02 Jan 2024 - 2min - 1200 - Pourquoi l'UE ouvre une enquête contre X ?
Avec le "Digital services act" (DSA), la Commission européenne s'est dotée d'un instrument de régulation et de contrôle des contenus en ligne. Ces nouvelles dispositions vont s'appliquer, pour la première fois, au réseau social X, anciennement Twitter.
Voilà deux mois, une procédure préliminaire avait été ouverte contre le réseau d'Elon Musk. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, le 18 décembre, avec l'annonce d'une enquête. En effet, les réponses données par le réseau aux questions de la Commission ne lui ont pas paru suffisantes.
Mais que reproche-ton à l'ancien réseau Twitter ? En premier lieu d'avoir laissé passer de fausses informations. Pour l'Union européenne, X serait donc coupable de désinformation.
Le commissaire européen chargé du numérique, qui suit l'affaire pour la Commission européenne, signale aussi des "contenus violents", des "discours de haine" et des propos de nature à favoriser le terrorisme. Ils auraient notamment été tenus à l'occasion de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier.
Autrement dit, le réseau social n'aurait pas mis en place les mesures de modération propres à empêcher la diffusion d'informations mensongères et de propos non conformes aux règles et à la législation européennes.
La Commission reproche également à l'ancien réseau Twitter un certain manque de transparence. Dès lors, peut-elle le sanctionner ? De fait, elle en a désormais les moyens.
Si elle l'estime nécessaire, la Commission peut en effet infliger au réseau social X une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires. Elle pourrait même interdire le réseau dans toute l'Union européenne.
Elle peut aussi obliger X à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires en matière de lutte contre la désinformation et de modération des contenus violents et haineux.
Nous n'en sommes pas encore là. Avant de prendre d'éventuelles mesures de rétorsion, la Commission va réclamer de nouvelles informations aux responsables du réseau. Et elle va poursuivre ses investigations, dans le but de rassembler des preuves, si elles existent.
Pour l'instant, aucune date limite n'a été fixée pour la fin de l'enquête.
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Mon, 01 Jan 2024 - 2min - 1199 - Bonnes fêtes de fin d'année !
Rendez-vous le 1er janvier pour la reprise !
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Mon, 25 Dec 2023 - 1min - 1198 - Spotify et Deezer vont-ils être taxés ?
Les plateformes d'écoute de musique en ligne, comme Spotify, Deezer ou Apple, devraient être bientôt soumises à une taxe spécifique. La mesure a été annoncée, voilà quelques mois, par le Président de la République. Et elle a fait l'objet, en novembre dernier, d'un récent vote positif, au Sénat, dans le cadre du vote du budget 2024. En tout état de cause, elle devrait être appliquée en 2024.
Le but de cette taxe est de contribuer au financement du Centre national de la musique (CNM). Créé en 2020, et placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV).
Sa mission, qui consiste à soutenir la musique dans tous ses aspects, et auprès de tous les publics, est restée la même.
La taxe projetée devrait être minime. En effet, le rapport parlementaire relatif à cette mesure prévoit un montant de 1,75 %, prélevé sur le chiffre d'affaires des plateformes. Cependant, rien n'est encore décidé et les modalités de mise en œuvre de cette taxe ne sont pas encore connues.
Comme on pouvait s'y attendre, les principaux intéressés contestent cette mesure, qu'ils jugent inéquitable. Elles ne sont pas opposées, par principe, à tout effort financier. Mais elles privilégient plutôt une contribution volontaire. Les principales plateformes, auxquelles se sont associées des réseaux sociaux, comme Tiktok, et des sites d'hébergement de vidéos, comme Youtube, viennent de faire une offre en la matière.
Dans un récent communiqué, les acteurs concernés proposent en effet de verser 14 millions d'euros d'ici 2025, notamment pour soutenir le CNM. Ce qui n'est pas très loin des 15 millions d'euros attendus de la taxe.
Quelle que soit sa provenance, une telle somme serait la bienvenue pour le CNM, dont le budget annuel se monte à 80 millions d'euros. Les milieux musicaux indiquent toutefois leur préférence pour la mise en place d'une taxe, le meilleur moyen, selon deux, d'assurer un financement pérenne de la création musicale.
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Fri, 22 Dec 2023 - 1min - 1197 - Quelle est la première chaine d'info ?
La diffusion d'informations peut drainer un nombre important de spectateurs. Aussi plusieurs chaînes d'informations, dont la programmation est souvent continue, se sont-elles installées durablement dans le paysage audiovisuel.
Elles se livrent à une vive compétition qui, pour la première fois, semble mettre en avant l'une de ces chaînes, CNews. En effet, dans la semaine du 4 au 10 décembre, cette chaîne, qui fait partie du groupe Canal+, a obtenu 2,7 % de parts d'audience.
Ce qui la place devant BFMTV, LCI et FranceInfo, les autres leaders du secteur. Pour la première fois, CNews détrône donc, sur une semaine entière, BFMTV, qui, avec 2,5 % de parts d'audience, n'est pas très loin derrière. C'est cependant un événement dans le monde médiatique, dans la mesure où BFMTV était, depuis longtemps, la chaîne d'informations la plus regardée.
Quant aux autres chaînes, elles sont à la traîne, LCI devant se contenter de 1,6 % de parts d'audience et FranceInfo de 0,8 %.
Un succès solide
Ces chiffres confirment la progression de CNews, qui avait déjà talonné BFMTV en novembre. Ce succès semble d'autant plus solide que toutes les tranches horaires, animées par des journalistes en vue, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari, voient leur audience augmenter.
Certaines émissions, qui rencontrent un succès encore plus notable, tirent la chaîne vers le haut. C'est notamment le cas de "L'heure des pros", un débat diffusé deux fois par jours et animé par Pascal Praud.
Durant la semaine du 4 au 10 décembre, l'émission du soir a rassemblé plus de 850.000 spectateurs, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période de l'an dernier.
Créée en 2017 et contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré, CNews est régulièrement accusée, par les milieux de gauche, de propager des idées conservatrices.
Une accusation démentie par le président de l'Arcom, le régulateur des médias qui, dans une récente intervention, a indiqué que CNews respectait les règles en matière de pluralisme politique. Ce qui ne l'empêcherait pas de se comporter, à certains égards, comme une chaîne d'opinion.
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Thu, 21 Dec 2023 - 1min - 1196 - Quels vont être les jouets les plus offerts à Noël ?
Un Noël sans jouets serait un peu comme un été sans soleil. C'est donc une période cruciale pour les professionnels du secteur, qui font environ 60 % de leur chiffre d'affaires entre octobre et décembre, dont un tiers sur le dernier mois de l'année.
Mais quels jouets les enfants vont-ils trouver sous le sapin cette année ? Sensibles, eux aussi, aux modes et aux tendances, ils changent sans cesse. L'une des stars de cette fin d'année, ce sont les compagnons interactifs.
Les enfants ont en effet adopté Bitzee, un petit animal 3D en forme d'hologramme. Pour le voir grandir, il faut s'en occuper. On doit donc lui parler et même le nourrir.
Dans le domaine des jouets interactifs, on peut encore citer Furby. Cette douce peluche chante et change de couleur. mais surtout elle réagit au toucher et peut imiter la voix de l'enfant.
De leur côté, les jouets inspirés des films à la mode ont toujours du succès. Ainsi, les enfants sont toujours heureux d'ouvrir leurs boîtes de Lego et de fabriquer les vaisseaux interstellaires pilotés par les héros de Star Wars.
Venus d'autres séries célèbres, comme Pat'Patrouille, la Petite Sirène, Barbie ou les Tortues Ninja, des figurines, véhicules, peluches et autres objets feront la joie de leurs jeunes fans.
Quant aux jeux de société, ce sont toujours des valeurs sûres, d'autant que leur prix reste modéré. Le groupe Hasbro tire son épingle du jeu cette année, avec des jeux comme Dr Maboul, Puissance 4 ou Qui est-ce? Mais des classiques comme Cluedo ou Monopoly ont toujours leurs adeptes.
Enfin, les cartes Pokémon ne se démodent pas. Elles se collectionnent et certaines sont difficiles à trouver, ce qui suscite autant l'intérêt de certains adultes que celui des enfants.
Il est à noter que les parents sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental des jouets. Ainsi, des jouets fabriqués en France, à partir de bois durable ou de matériaux recyclés sont souvent préférés à d'autres. Aussi de nombreux fabricants, comme Globber ou Ravensburger, lancent-ils un département écoresponsable.
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Wed, 20 Dec 2023 - 1min - 1195 - Fabriquer des billets est-il dommageable pour l'environnement ?
Si l'on en croit un récent rapport de la Banque centrale européenne (BCE), l'impact environnemental de la fabrication des billets en euros serait très faible. Elle serait l'équivalent d'un modeste trajet en voiture de huit kilomètres.
Autre équivalence annoncée, qui rend bien compte, elle aussi, de l'incidence écologique limitée de cette fabrication de billets : elle correspondrait à 0,01 % de l'impact qu'a la consommation d'un Européen sur la nature.
Pour mesurer cette empreinte environnementale, les auteurs du rapport ont pris en compte aussi bien l'empreinte carbone de cette activité que la consommation en eau qu'elle engendre.
Cette étude rappelle que cette atteinte de l'environnement est surtout due aux transports de billets et à l'énergie dépensée par les distributeurs de coupures. La fabrication du papier et les diverses activités de traitement ont, à cet égard, un rôle plus modeste.
...Limité encore par une série de mesures
La Banque centrale européenne souligne également les efforts faits pour limiter encore l'impact de la fabrication de billets sur l'environnement. Elle insiste notamment sur son choix d'un coton durable pour la fabrication des billets. Autrement dit, un coton dont la culture a demandé beaucoup moins de pesticides et d'eau.
Par ailleurs, les billets usagés ne sont plus versés dans des décharges. Des mesures d'élimination des déchets plus respectueuses de l'environnement sont à l'étude, ainsi qu'un meilleur recyclage des billets usagés. On a également réussi à diminuer de 35 %, entre 2004 et 2019, l'incidence des distributeurs automatiques de billets sur l'environnement.
La Banque annonce aussi la poursuite de programmes de recherches destinés à réduire encore l'impact de la fabrication des billets, et ce à tous les stades du processus. Une politique qui permet à la BCE de respecter ses engagements en matière d'environnement.
Cette incidence s'amenuise d'ailleurs de manière mécanique, par la limitation de la circulation des billets de banque et des pièces. En effet, s'ils demeurent encore le principal mode de paiement, en Europe, leur part tend à se réduire. De fait, les paiements en espèces sont passés de 72 % en 2018 à 59 % l'année suivante.
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Tue, 19 Dec 2023 - 2min - 1194 - Pourquoi parle-t-on de Mistral AI ?
De nombreuses entreprises font désormais appel à l'intelligence artificielle. Les outils qui s'en inspirent leur permettent notamment de repérer les défauts de production et, en simplifiant l'information, d'aider à la prise de décision.
Aussi les entreprises spécialisées dans l'IA ont-elles le vent en poupe. C'est notamment le cas d'une startup dont on parle beaucoup, Mistral AI. Fondée en mai 2023, elle rivalise déjà avec ChatGPT, le leader français de l'IA générative.
En effet, Mistral AI s'est spécialisée dans ce secteur de l'IA, qui peut, à partir de certaines données, créer de nouveaux contenus, qu'il s'agisse de récits, de conversations, d'images ou de musiques.
Mistral AI a donc développé un modèle de langage spécifique, qui semble intéresser de plus en plus les entreprises. il s'agit d'un modèle en "open source", donc alimenté par des données publiques.
Une "licorne" française
Dirigée par un polytechnicien, qui s'est formé, durant plusieurs années, dans un centre de recherche américain spécialisé dans l'intelligence artificielle, Mistral AI a déjà embauché 22 salariés, tous experts en matière d'IA.
Le haut niveau de compétence de ce personnel et le nouveau modèle de langage proposé par la startup ont déjà assuré son succès. Peu après sa fondation, en juin dernier, elle a déjà recueilli 105 millions d'euros. Et elle vient d'obtenir 285 millions d'euros supplémentaires.
Les principaux bailleurs de fonds de Mistral AI sont des grands noms de la tech américaine, comme l'éditeur de logiciels Salesforce, ou la firme Nvidia, leader mondial en matière de puces électroniques.
Du fait de ces financements, la valeur de la jeune entreprise est estimée à environ 2 milliards d'euros. Ce qui en fait ce que les spécialistes du secteur appellent une "licorne". Autrement dit une entreprise de ce secteur innovant dont la valeur dépasse un milliard de dollars.
L'engouement pour Mistral AI est tel que la presse d'outre-Atlantique la voit déjà comme un rival d'OpenAI, la grande entreprise américaine à l'origine de ChatGPT. Mais, en plus de celui des milieux d'affaires américains, la startup suscite l'intérêt des industriels et des pouvoirs publics français.
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Mon, 18 Dec 2023 - 1min - 1193 - Le prix de l'eau du robinet va-t-il bondir ?
Après les augmentations de tarifs du gaz et de l'électricité, c'est au tour de la facture d'eau de s'alourdir. En effet, le prix de l'eau du robinet devrait subir une hausse moyenne de 10 %. Un chiffre qui cache des disparités, l'augmentation pouvant aller de 7 à 13 % dans certaines communes.
Ce qui devrait porter le coût du m3 d'eau à un peu plus de 4,10 euros. Malgré ces hausses, l'eau, en France, reste l'une des moins chères d'Europe. Elle coûterait environ 1,80 euro par jour à une famille parisienne de quatre personnes. Et les Français n'y consacreraient, en moyenne, qu'un peu moins de 1 % de leur budget.
De nombreuses causes
Si le prix de l'eau tend à augmenter, c'est que les ressources en la matière diminuent. En effet, les sécheresses récurrentes, liées en partie au réchauffement climatique, tarissent les nappes phréatiques et ralentissent le débit des cours d'eau.
Or, la quantité d'eau potable nécessaire à l'approvisionnement de la population est considérable. Plus de 5 milliards de m3 d'eau sont ainsi prélevés à cette fin chaque année, ce qui représentait environ 220 litres par jour et par habitant en 2021.
L'eau devenant plus rare, il faut donc aller la chercher plus profondément dans le sol. Or, de tels forages coûtent cher. Dans l'ensemble, les investissements liée à cette recherche de nouveaux points d'eau coûte environ 100 millions d'euros par an. Des dépenses qui devraient encore s'accroître dans les années à venir.
À ces coûts, il faut encore ajouter l'augmentation du prix de l'énergie, les dépenses à cet égard passant de 3 à 7 millions d'euros entre 2022 et 2023. Certains équipements, comme les pompes utilisées pour traiter l'eau, sont en effet très gourmandes en électricité.
Enfin, les prix des produits chimiques employés pour le traitement de l'eau, comme le chlore, ont eux-mêmes subi une hausse notable, de l'ordre de 10 à 30 %, selon les cas. Ce qui représente un coût supplémentaire d'environ un million d'euros.
De nombreuses communes demandent une aide des pouvoirs publics, pour amortir les effets de cette nouvelle augmentation.
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Sun, 17 Dec 2023 - 1min - 1192 - Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?
Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler":
Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952
Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbu
Deezer: https://deezer.com/show/1000488492
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Sat, 16 Dec 2023 - 1min - 1191 - Pourquoi Spotify va supprimer un emploi sur six ?
La firme suédoise Spotify est sans conteste, aujourd'hui, la première des plateformes audio. En effet, elle comptait 226 millions d'abonnés payants dans le monde en septembre 2023, une catégorie d'utilisateurs en hausse de 16 %.
En y ajoutant les utilisateurs de la version gratuite, on comptabilise ainsi 574 millions de personnes faisant appel, en 2023, aux services de la plateforme. Soit une progression de 26 %, qui la place loin devant ses concurrents. Des chiffres encourageants, qui dépassent même de 50 % les attentes des dirigeants de la société.
Spotify peut aussi s'enorgueillir, pour le 3ème trimestre de l'année 2023, d'un bénéfice net de 65 millions d'euros. De graves problèmes se cachent pourtant derrière ces succès apparents.
...Qui cachent des problèmes récurrents
En effet, l'entreprise a perdu environ 425 millions d'euros lors des neuf premiers mois de cette année. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir investi dans de nouvelles acquisitions ou dans certains procédés.
Elle a en effet dépensé, ces dernières années, plus de 400 millions de dollars pour racheter des studios ou un groupe média. Et elle a même consacré un milliard d'euros au secteur du podcast. Et elle a proposé davantage de contenus exclusifs à ses utilisateurs.
Mais rien n'y fait. Du fait notamment d'une augmentation significative des coûts de production, les résultats sont en berne. Et la firme semble toujours courir après la rentabilité. Pour se refaire une santé, elle vient donc d'annoncer un nouveau plan de licenciements. 1.500 personnes, en effet, devraient être remerciées, soit environ 17 % des effectifs de l'entreprise.
Cette annonce vient après d'autres vagues de licenciements. 600 salariés avaient déjà dû quitter l'entreprise en janvier 2023, suivis par 200 autres en juin. Pour le patron de Spotify, le retour à la rentabilité ne peut passer que par la réduction d'effectifs jugés pléthoriques.
On peut rappeler, à cet égard, que le personnel de l'entreprise est passé de 3.000 personnes en 2017 à près de 10.000 à la fin de 2022. Cette cure d'amaigrissement pourra-t-elle permettre à la société de retrouver ce que son responsable appelle la "bonne taille" ?
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Thu, 14 Dec 2023 - 1min - 1190 - Pourquoi des Tesla accidentées se retrouvent en Ukraine ?
De nombreuses voitures américaines usagées ou accidentées connaissent une nouvelle vie, mais souvent dans un autre pays. Depuis 2021, trois pays accueillaient ces véhicules d'occasion : le Nigéria, les Émirats arabes unis et l'Ukraine.
Les voitures de la marque Tesla, accidentées aux États-Unis, mais aussi au Canada, sont particulièrement nombreuses dans ce dernier pays. On y trouve en effet des mécaniciens assez habiles pour les remettre en état.
C'est en raison de la présence de ces Tesla réparées qu'on vend de plus en plus de voitures électriques en Ukraine. Elles représentent désormais 9 % des ventes, soit environ le double du chiffre enregistré dans des pays voisins comme la Pologne ou la République tchèque. On le voit, la guerre ne paralyse pas tous les secteurs de l'économie.
Une spécialité du pays
Si les Tesla accidentées sont expédiées en Ukraine, c'est que les ferrailleurs américains n'en tirent pas de grands profits dans le pays même. En effet, ces véhicules sont souvent considérés comme peu réparables. Quant aux pièces détachées, elles sont difficiles à rentabiliser.
En revanche, de nombreux mécaniciens ukrainiens se sont fait une spécialité de la réparation de ces véhicules électriques en mauvais état. Il leur faut en moyenne cinq mois pour venir d'Amérique.
Une fois sur place, ces voitures sont prises en charges par des garagistes pleins de ressources. Certains en répareraient jusqu'à une centaine par mois. Pour remettre en état une voiture Tesla, ils en utiliseraient parfois deux.
Ils se servent aussi des réseaux sociaux pour trouver les pièces de rechange nécessaires.
Si ces Tesla remises à neuf s'écoulent aussi facilement dans le pays, c'est que les véhicules électriques ont le vent en poupe. En effet, la guerre a fait grimper le prix de l'essence, alors que celui de l'électricité reste modéré en comparaison;
Par ailleurs, le pays est assez bien équipé en bornes de recharge et le gouvernement a pris des mesures pour inciter les Ukrainiens à acheter ce type de véhicules. Ainsi, ils sont exonérés de taxes et ne paient pas, du moins en principe, de droits de douane.
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Wed, 13 Dec 2023 - 1min - 1189 - Comment Bercy veut relancer le marché immobilier ?
Le marché immobilier se porte mal. En effet, la hausse des taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en moins de deux ans, a découragé de nombreux acheteurs potentiels. Aussi, avec une baisse des ventes d'environ 20 % sur un an, 2023 a-t-il enregistré un record en la matière.
Le ministre de l'Économie, associé à la Banque de France, a donc décidé de prendre des mesures pour favoriser la reprise du secteur. Il a ainsi allongé de deux ans la durée d'emprunt maximale, qui passe de 25 à 27 ans.
Mais cette mesure ne s'appliquera qu'aux acheteurs ayant prévu de rénover leur logement, ces travaux de rénovation devant entrer pour plus de 10 % dans le montant total du crédit. Pour ceux qui pourront en profiter, ce plus grand étalement des mensualités permettra d'en réduire le montant.
D'autres mesures en faveur des emprunteurs
Une autre mesure concerne le prêt relais. Celui-ci permet à un propriétaire venant de vendre son logement de financer l'achat d'un nouveau bien immobilier en attendant que l'ancien soit vendu.
Désormais, les intérêts de ce prêt relais ne seront pas pris en compte dans le calcul du taux d'effort, qui représente le taux de remboursement maximal qu'un acheteur peut consacrer à un crédit immobilier. Ceci étant, cette mesure ne sera prise que si le montant du prêt relais ne dépasse pas 80 % de la valeur du bien vendu
Le ministre de l'Économie a donc décidé de maintenir ce taux d'effort à 35 %. Ce qui, malgré cette restriction, devrait permettre l'acceptation de dossiers de crédit qui, sans cette mesure, auraient été rejetés.
Enfin, les banques pourront accepter davantage de dossiers ne correspondant pas aux règles d'octroi des crédits. Mais elles ne pourront aller au-delà de ce quota d'exceptions, fixé à 20 % des dossiers, que si ce dépassement, sur un trimestre, est compensé par une plus grande rigueur, dans l'octroi des crédits, sur le reste de l'année.
Enfin, il est envisagé de procéder, dans certains cas, à un nouvel examen des dossiers de crédit refusés.
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Tue, 12 Dec 2023 - 1min - 1188 - Pourquoi le cours de l'or bat-il des records ?
Le métal jaune se porte de mieux en mieux en cette fin d'année 2023. En effet, son cours a atteint, dans la nuit du 3 au 4 décembre, un nouveau record. Il a franchi le cap des 2.100 dollars, se fixant précisément à 2.152 dollars l'once.
Cette progression est plus sensible depuis la fin de l'année. En effet, le cours de l'or a augmenté de près de 300 dollars depuis septembre, soit une hausse de 14 %.
Et un tel cycle ne semble pas près de s'arrêter. Ainsi, la banque suisse UBS voit le cours de l'or grimper à 2.200 dollars fin 2024 et même à 2.250 dollars au début de l'année suivante.
Une anticipation à la baisse des taux d'intérêt
Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette hausse continuelle du cours de l'or. La première est à rechercher dans une possible baisse des taux d'intérêt, qui ont beaucoup augmenté en un an.
Pour le patron de la banque centrale américaine, ces taux ont atteint un niveau tel qu'il est désormais possible d'envisager une baisse. Or, des taux élevés sont peu favorables à l'or.
En effet, ils favorisent l'investissement et entraînent en principe une appréciation du dollar, vers lequel se tournent les investisseurs. Ces derniers ont par ailleurs tendance, dans ce cas, à délaisser l'or, qui ne fournit pas de dividendes, au profit d'autres actifs.
Cette attente d'une baisse supposée des taux d'intérêt favorise donc la hausse du cours de l'or. Par ailleurs, l'or joue son rôle de valeur refuge quand la situation internationale se dégrade.
Ainsi, la poursuite de la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, entre Israël et le Hamas, poussent les investisseurs à se tourner vers le métal jaune.
La bonne santé économique des pays émergents, qui sont les plus gros acheteurs d'or, contribue aussi à l'augmentation de son cours. Enfin, beaucoup d'investisseurs ne comptent pas sur un véritable rebond de l'économie américaine, que certains voient même en récession l'année prochaine. Ce qui les conduit à miser davantage sur l'or.
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Mon, 11 Dec 2023 - 1min - 1187 - Pourquoi aucun avion ne volera à Paris le 26 juillet 2024 ?
Les autorités concernées sont déjà à pied d'œuvre pour préparer les prochains Jeux olympiques, qui doivent se tenir l'été prochain à Paris. C'est ainsi qu'il a été décidé de vider de tout avion le ciel de la capitale durant toute la cérémonie d'ouverture.
Le 26 juillet 2024, date de cet événement inaugural, toute circulation aérienne sera donc interdite, de 19 heures à minuit, dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris. Par ailleurs, aucune limite d'altitude ne sera prise en compte. Durant le temps prévu, aucun avion ne pourra donc ni décoller, ni atterrir ni survoler la zone considérée.
Un coup dur pour les aéroports parisiens qui, en pleine période de vacances d'été, où affluent d'ordinaire les passagers, devront cesser toute activité durant cette soirée. Le manque à gagner, et la gêne pour les usagers, seront d'autant plus importants que cette interdiction tombe au début d'un week-end.
D'autres mesures devraient suivre
Les compagnies aériennes et les voyageurs sont d'ores et déjà invités à prendre leurs dispositions. Il est notamment conseillé aux passagers d'organiser leurs déplacements en fonction de cette interdiction de vol. Si certains ont déjà réservé des billets pour cette date, ils seront remboursés.
Quelques appareils seront néanmoins autorisés à voler le soir du 26 juillet 20214. Il s'agit notamment des avions assurant un service d'urgence, ou de secours, ou de ceux qui pourraient se prévaloir d'une autorisation exceptionnelle.
D'autres mesures concernant l'activité aérienne devraient être prises dans le cadre de la préparation des JO. Elles devraient être annoncées dès le printemps de l'année prochaine.
Elles devraient être prises, indiquent les responsables, dans le double souci de ne pas trop perturber l'activité aérienne et d'assurer la sécurité des passagers comme des spectateurs.
Si l'interdiction de vol ne devrait s'appliquer qu'à partir de 19 heures, l'organisation du trafic aérien subira certaines modifications dès 17 heures.
L'armée de l'air sera chargée de faire respecter l'interdiction. Elle dispose en effet des moyens nécessaires pour contrôler, repérer et, si besoin est, intercepter, les appareils qui ne s'y conformeraient pas.
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Sun, 10 Dec 2023 - 2min - 1186 - Quel prix va doubler pendant les JO 2024 ?
Les Jeux olympiques qui doivent se tenir à Paris l'été prochain sont un véritable défi pour la région Île-de-France. Et d'abord du point de vue des transports. En effet, pour faire face à l'afflux de passagers auquel on peut s'attendre, la région prévoit d'accroître de 15 % son offre de transport.
Pour financer cet effort, elle a pris la décision, qui reste à confirmer, d'augmenter les tarifs. Une hausse valable durant toute la durée des Jeux, olympiques et paralympiques, soit du 20 juillet au 8 septembre 2024.
Ainsi, un pass hebdomadaire de 16 euros par jour, et de 70 euros pour la semaine, sera proposé aux usagers. Il leur en coûtera 30 euros pour 2 jours et 42 euros pour 3 jours. Ce titre de transport permettra de circuler sur l'ensemble du réseau de transport de la région, y compris certains trains TER et les lignes de bus desservant les aéroports.
Des tickets de métro plus chers
Mais ce qui retiendra sans doute l'attention des Franciliens, c'est l'augmentation du prix du billet de métro. À l'unité, il devrait coûter 4 euros durant cette période, contre 2,10 euros aujourd'hui. Soit un quasi doublement du prix.
De son côté, le carnet de 10 tickets de métro devrait passer de 19,10 euros à 32 euros en plein tarif, et de 9,55 euros à 16 euros à tarif réduit.
Cette augmentation tarifaire devrait également concerner les billets de RER et de TER. Durant les JO, un passager devra débourser 6 euros pour acheter un billet de RER. Au total, ces hausses de tarifs devraient faire entrer 200 millions d'euros supplémentaires dans les caisses.
Par ailleurs, certains titres de transport, comme le pass Navigo actuel, ne seront pas vendus pendant ces Jeux olympiques. Enfin, les passagers détenant certains abonnements ne sont pas concernés par cette hausse de tarifs.
Les Franciliens désireux d'échapper à cette augmentation peuvent faire, tant qu'il en est temps, une réserve de tickets ou profiter de certaines offres, comme le forfait Liberté+, qui propose le ticket de métro à 1,73 euro.
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Thu, 07 Dec 2023 - 1min - 1185 - Quel est l'apport moyen pour acheter un bien immobilier ?
Il devient beaucoup plus difficile d'acquérir un bien immobilier. En effet, le contexte actuel n'est pas favorable à ce type de transactions. De fait, les taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en l'espace de 18 mois, ne cessent d'augmenter.
Les ressources nécessaires pour espérer obtenir un crédit sont donc toujours plus élevées. Et les exigences des banques ne s'arrêtent pas là. Pour accepter un dossier de crédit, en effet, elles demandent à leurs clients un apport personnel de plus en plus important.
Selon un réseau immobilier français bien connu, l'apport moyen exigé par les banques était, en juin 2023, de plus de 89.400 euros, ce qui représente environ 35 % du prix d'achat moyen d'un bien immobilier.
Avec un tel chiffre, on est face à une augmentation de plus de 60 % par rapport à 2022, et même de près de 260 % si on se réfère à l'année 2020 !
Des projets revus
Encore ne s'agit-il là que d'une moyenne. En effet, l'apport personnel nécessaire à l'obtention d'un crédit immobilier est encore plus élevé dans certaines régions. Ainsi, selon certaines sources, il dépasserait 270.000 euros en Île-de-France.
Quant aux habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ils devraient fournir à la banque un apport supérieur à 90.000 euros, en moyenne, pour espérer décrocher un crédit.
Si le montant de l'apport personnel a connu une telle augmentation, c'est donc d'abord en raison des exigences des banques. Mais ce n'est pas la seule explication. En effet, les acheteurs, confrontés à la hausse des taux d'intérêt, tendent à emprunter des sommes plus faibles, pour limiter le montant des remboursements.
C'est pourquoi ils préfèrent avoir davantage recours à leur épargne. Il n'en est pas moins vrai que certaines personnes, incapables de mobiliser de telles sommes, préfèrent abandonner, du moins pour l'instant, leurs projets d'achat immobilier.
Ils attendront une baisse des taux, et du montant de l'apport personnel, avant de se lancer dans une nouvelle transaction immobilière. D'autres acheteurs révisent leur projet à la baisse, et jettent leur dévolu sur des logements plus petits.
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Wed, 06 Dec 2023 - 1min - 1184 - Le travail tue-t-il ?
On vante souvent les bienfaits que le travail aurait sur notre santé. En effet, il renforce les liens sociaux et peut assurer, notamment chez les seniors, le maintien des facultés intellectuelles.
Mais il existe aussi un côté sombre du travail. En effet, selon un récent rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT), environ 3 millions de personnes meurent chaque année en exerçant leur métier. Un chiffre qui a augmenté de plus de 5 % entre 2015 et 2019.
La grande majorité de ces décès, soit environ 2,6 millions de personnes, est due à des maladies professionnelles. Les autres décès, soit environ 330.000, sont liés à des accidents du travail.
En France, on enregistre environ 700 décès dus au travail. Avec plus de 900 morts par an, l'Italie enregistre le taux de décès au travail le plus important, la Bulgarie se classant dernière dans ce classement européen.
Au niveau mondial, c'est dans l'ensemble Asie-Pacifique qu'on constate le plus grand nombre de décès liés au travail. Il concentre en effet plus de 60 % du total.
Des métiers plus dangereux que d'autres
Les différences ne sont pas seulement géographiques. En effet, Selon ce rapport, les hommes meurent davantage au travail que les femmes. De fait, la mortalité professionnelle, pour les premiers, est de 108,3 pour 100.000 habitants, alors qu'elle se situe, pour les femmes, à 48,4 pour 100.000 habitants.
Par ailleurs, certaines professions se révèlent plus dangereuses que d'autres. Ainsi, en France, les deux tiers des accidents du travail mortels concernent des ouvriers, qui représentaient moins de 20 % de la population active en 2019.
L'agriculture présente également des risques notables. Ainsi, selon l'ONU, environ le tiers des accidents mortels du travail se produisant dans le monde touchent des personnes travaillant dans le secteur agricole.
La pêche, le secteur de la construction et certaines branches de l'industrie sont aussi le théâtre de nombreux accidents mortels.
D'après l'OIT, près de 400 millions de personnes auraient également été blessées dans des accidents du travail qui, s'ils ne sont pas mortels, peuvent gravement impacter la santé de ceux qui les subissent.
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Tue, 05 Dec 2023 - 2min - 1183 - Combien la SNCF nous coûte-t-elle ?
La SNCF coûte assez cher au contribuable français, même s'il ne prend pas le train. En effet, l'État comme les régions financent en partie l'entretien des trains et du réseau ferré. Et ce coût ne cesse d'augmenter.
Selon un récent rapport, qui prend aussi en compte le coût du régime spécial de Sécurité sociale des cheminots, ce financement s'est monté à 18,5 milliards d'euros en 2021, ce qui représente 276 euros par habitant. C'est près de 11 % de plus qu'en 2020, où chaque Français devait débourser, sans le savoir, 249 euros pour financer la SNCF. Et il n'en payait que 215 en 2018.
La facture est plus élevée pour certaines régions. Ainsi, l'Île-de-France, au travers de l'organisme public chargé des transports franciliens, a dépensé, en 2021, près de 7 milliards d'euros.
Une contribution qui permet aux habitants de la région de ne payer que 20 % de la valeur réelle de leurs billets de train.
Un investissement retardé dans certains réseaux
Par le biais de ses impôts, le contribuable contribue donc au paiement d'une partie des frais de fonctionnement de la SNCF. C'est lui qui endosse aussi les aides que versent l'État et les régions, au titre de la subvention d'équilibre et comme participation aux investissements de la société publique.
Les auteurs du rapport attirent l'attention sur le fait que cette contribution à l'entretien de la SNCF est largement prise en charge par les personnes de prenant pas le train.
En effet, la part des usagers n'est, à cet égard, que de 57 %. Si la SNCF coûte de plus en plus cher au contribuable français, c'est, selon les auteurs du rapport, en raison du report des travaux devant assurer la maintenance de certains réseaux, comme celui des TER ou les réseaux de transport franciliens.
On a eu tendance, en effet, à privilégier les TGV. Or, ce retard dans l'entretien de ces réseaux oblige l'État et les collectivités territoriales à investir beaucoup plus d'argent dans leur maintenance. D'où un coût de la SNCF toujours plus lourd pour le contribuable français.
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Mon, 04 Dec 2023 - 1min - 1182 - Faut-il être riche pour louer un coffre-fort à la banque ?
Si vous possédez des lingots d'or, des bijoux ou des tableaux de maître, il n'est pas prudent de les conserver chez vous. Ils seront plus à l'abri dans le coffre-fort d'une banque, encore plus sécurisé que celui que vous pourriez installer chez vous.
Pour louer un coffre, il vous faudra fournir un justificatif d'identité. Si vous désirez déposer de l'argent, des objets précieux ou des documents dans une banque qui n'est pas la vôtre, il faudra peut-être y ouvrir un compte.
En effet, certaines banques réservent cette possibilité à leurs clients. D'autres peuvent vous demander le versement d'un dépôt de garantie.
Un coût moyen assez modéré
Le client désireux de louer un coffre-fort à sa banque peut s'interroger sur le coût d'une telle opération. En fait il n'est pas très élevé.
En effet, il faut compter entre 90 et 120 euros par an pour louer un coffre-fort standard de 30 dm3 (le décimètre cube, qui équivaut à 1.000 centimètres cubes, est l'unité de mesure utilisée pour calculer le volume d'un coffre-fort). Et la location d'un coffre-fort d'un volume de 30 à 35 dm3 reviendra à environ 140 euros à l'année, un prix qui inclut une assurance spécifique.
Ce prix dépend de certains éléments. Il est d'abord fonction de la taille du coffre-fort. Son volume peut aller, en moyenne, de 20 à 60 dm3. Mais certaines banques proposent la location de très grands coffres-forts, de 130 à 200 dm3, qui peut coûter plus de 1.500 euros par an.
Le second facteur à prendre en considération, pour apprécier le coût de la location, est le niveau de garantie proposé par l'assurance.
En cas de sinistre subi par la banque, un vol ou une inondation, l'assurance ne remboursera le locataire du coffre-fort qu'à la hauteur de cette garantie. La garantie moyenne est de l'ordre de 30.000 euros, mais elle peut s'élever, en fonction des besoins, à des sommes beaucoup plus importantes.
Enfin, le coût de la location dépend de sa durée. En effet, certaines banques proposent des locations temporaires de coffres-forts.
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Thu, 30 Nov 2023 - 1min - 1181 - L'Etat possède-t-il trop de biens immobiliers ?
L'État est un propriétaire immobilier bien pourvu. Il possède en effet, avec les organismes publics, quelque 192.000 bâtiments et 30.000 terrains, ce qui représente, au total, une superficie d'environ 94,5 millions de m2.
La moitié de ces propriétés profitent aux armées et à l'Éducation nationale. Or les pouvoirs publics veulent faire une cure d'amaigrissement. Il est en effet question de se défaire d'environ un quart de ces biens immobiliers. Et cette austérité devrait toucher tous les ministères. Les pouvoirs publics indiquent en effet qu'il n'y aura pas d'exceptions.
Plus de 20 millions de m2 concernés
Cette réduction du parc immobilier public devrait donc générer des recettes supplémentaires. L'État veut se séparer de biens représentant au total environ 22 millions de m2, soit l'équivalent de 3.000 stades de football ! Seulement une partie de ces biens sera vendue.
Et elle le sera, assure la puissance publique, à des prix correspondant à ceux du marché. Certains, en effet, se demandent si, dans un contexte de baisse des prix de l'immobilier, ces biens publics ne seront pas bradés.
D'autres biens seront loués, non à des agents publics, mais à d'autres particuliers. Enfin, le bail de certains biens publics loués ne sera pas reconduit.
Pourquoi l'État réduit-il son parc immobilier ?
Si l'État veut se séparer de certains de ses biens, c'est donc d'abord pour augmenter ses revenus. Mais il le fait aussi pour mettre en rapport la surface de ces biens publics et ses besoins réels.
Avec le développement du télétravail, en effet, l'État et les organismes publics n'ont pas besoin d'autant de bâtiments. En effet, à l'heure actuelle, ils en possèdent trop.
Cette opération a un autre but : réduire l'empreinte carbone liée à ces biens publics. En effet, les fonctionnaires qui y logent disposent d'appartements d'une superficie moyenne de 24 m2, très supérieure à celle des logements dans le parc privé.
Cette réduction du parc immobilier public aurait ainsi pour résultat de ramener cette surface à 16 m2 par logement. La dépense énergétique serait donc moindre pour chauffer ces appartements plus petits.
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Wed, 29 Nov 2023 - 1min - 1180 - Qu'est-ce que la culture du présentéisme ?
Les longues journées de travail sont encore considérées, par de nombreux salariés, comme la meilleure mesure de leur motivation. Selon un récent sondage, en effet, près de 30 % des salariés interrogés seraient gênés d'arriver les derniers sur leur lieu de travail.
Et la même proportion hésite à quitter le bureau avant 18 heures, de peur d'être mal jugé par la direction. Enfin, 26 % des sondés restent dans leur entreprise, à certaines heures, non pour terminer un travail, mais seulement pour être bien vus de leurs supérieurs.
Une telle attitude au travail, qui porte le nom de "présentéisme", est plus répandue en France que dans d'autres pays européens, comme le Danemark ou l'Allemagne. Elle peut même inciter certains salariés à simuler un travail ou à faire croire, par divers stratagèmes, à leur présence au bureau, alors qu'ils ne s'y trouvent pas.
Dans le même ordre d'idées, ce présentéisme peut se traduire par le fait de travailler même durant une partie de ses vacances ou dans le cadre d'un arrêt maladie.
Une flexibilité du travail qui gagne du terrain
Pourtant, la notion de flexibilité du travail gagne du terrain en France. L'une de ses meilleures illustrations est le recours au télétravail, qui déconnecte le travail lui-même de la présence en entreprise et permet une gestion plus souple des horaires.
Ainsi, selon un récent sondage, près de 30 % des salariés du privé pratiquent le télétravail. Et 8 sur 10 se déclarent satisfaits ou très satisfaits de cette nouvelle manière de travailler.
Ce qui n'empêche pas d'autres salariés de rester fidèles au présentéisme. En effet, pour 16 % d'entre eux, il faut être vu sur son lieu de travail. Et pourtant, près de 20 % des travailleurs sondés avouent être parfois inoccupés et devoir, dans ce cas, s'adonner à une tâche personnelle pour passer le temps.
De même, 27 % seraient plus motivés et plus efficaces si on leur donnait plus souvent l'occasion de travailler à distance. Et 26 % seraient des employés plus performants si on leur proposait des horaires plus flexibles.
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Tue, 28 Nov 2023 - 1min - 1179 - Les français sont-ils plus heureux une fois à la retraite ?
Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur:
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Les remous suscités par la récente réforme des retraites, entrée en application depuis septembre dernier, ont montré que de nombreux Français ne tenaient pas à prolonger leur activité professionnelle trop longtemps.
Mais, une fois à la retraite, sont-ils plus heureux pour autant ? Une récente étude, menée en 2021, auprès de 5.500 retraités, a voulu s'en assurer.
Or, le constat s'avère nuancé. En effet, si 36 % des personnes interrogées se disent plus satisfaites de leur nouvelle vie, près de 30 % d'entre elles s'estiment moins heureuses. Et, de fait, 21 % de ces nouveaux retraités avouent regretter ne pas être partis plus tard en retraite.
Enfin, 36 % des sondés font état d'une sorte de statu quo : ils ne se sentent ni plus ni moins heureux que durant leur vie active.
Si certains retraités pensent avoir quitté leur emploi trop tôt, c'est surtout en raison du faible montant de leur pension. En effet, ce sont d'abord les retraités modestes et souvent les femmes qui expriment ce regret.
En revanche, les ouvriers, dont le niveau de satisfaction, durant la vie active, était déjà faible, ne regrettent pas, dans l'ensemble, un départ trop précoce à la retraite, malgré le niveau assez peu élevé de leurs pensions.
Et si nombre de salariés n'ont pas reporté leur départ, c'est qu'ils pensaient toucher une pension suffisante. Ils en ont donc mal estimé le montant. D'après cette étude, en effet, plus de la moitié des Français éprouvent des difficultés à évaluer avec précision le montant de leur future pension de retraite.
Près de 30 % des personnes interrogées ignoraient même quel serait le niveau de leur retraite. 20 % d'entre elles ont eu tendance à surestimer ce montant et 7 % à le croire plus faible qu'il ne l'était en réalité.
Là encore, et toujours selon cette étude, ces difficultés à estimer le montant de la pension sont plus le fait des femmes ou des personnes modestes que des cadres, par exemple, qui se font une idée plus précise du niveau de leur future retraite.
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Mon, 27 Nov 2023 - 1min - 1178 - Le marché aéronautique connait-il la crise ?
Rudement touché par la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid, le marché aéronautique semble reprendre du poil de la bête. Au point de connaître une véritable embellie.
C'est ce dont témoigne le salon aéronautique de Dubaï, qui se tient tous les deux ans. Comme les salons du Bourget ou de Londres, il représente une véritable vitrine pour les leaders du secteur.
En effet, ce salon a été l'occasion de grosses commandes de la part des compagnies aériennes. Ainsi, deux d'entre elles, dont Emirates, ont commandé 135 avions à Boeing, pour un montant de près de 60 milliards de dollars.
Une forte progression de la demande
D'autres avions fabriqués par Boeing ont été retenus par des compagnies comme Royal Air Maroc et Royal Jordanien. Quant à la nouvelle compagnie saoudienne, Air Riyad, c'est encore Boeing, plutôt qu'Airbus, qui devrait lui livrer les appareils dont elle aura besoin.
Le secteur aéronautique semble donc avoir surmonté les effets de la crise sanitaire. Et les résultats de certaines compagnies, comme Air India, Ryanair ou Indigo, une autre compagnie low cost, n'ont même jamais été aussi florissants.
Le moteur de cette reprise, la demande, a été plus forte que prévu. En effet, les compagnies devraient transporter environ 4,3 milliards de passagers durant cette année 2023. Soit un chiffre proche du record de 2019.
Le budget consacré aux voyages ne semble pas sensiblement impacté par l'inflation. Aussi l'aéronautique devient-elle l'un des secteurs où l'on recrute le plus de main-d'œuvre.
Elle recherche d'ailleurs surtout des personnes au fait des dernières technologies, comme des experts en intelligence artificielle. L'innovation et la digitalisation, au niveau du processus de fabrication par exemple, comptent en effet parmi les défis que ce secteur doit relever.
Mais il en est d'autres. En effet, faute de main-d'œuvre et de pièces détachées, la production peine à suivre le rythme des commandes. Aussi les délais s'allongent, alors même que de nouvelles commandes sont faites. D'une certaine manière, l'aéronautique, qui voit les mauvais jours derrière elle, est victime de son succès.
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Thu, 23 Nov 2023 - 1min - 1177 - Pourquoi les passoires thermiques ont-elles du succès ?
Les "passoires thermiques" sont dans le viseur du gouvernement. En effet, ces logements très mal isolés, dotés souvent d'un simple vitrage, entraînent un véritable gaspillage énergétique, aussi nocif pour la planète que pour le portefeuille de leurs occupants.
Aussi ces logements obtiennent-ils les notes les plus basses, F ou G, sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE), qui mesure la consommation d'énergie d'un appartement et le rejet de gaz à effet de serre qu'elle occasionne.
Aussi la location de ces passoires thermiques devrait-elle être définitivement interdite en 2025. Et selon certaines sources, les pouvoirs publics réfléchiraient à la possibilité d'interdire la vente de ces logements très mal isolés.
Des passoires thermiques qui se vendent très bien
Malgré ces restrictions, qui pourraient les en écarter, les Français ne boudent pas les passoires thermiques. Bien au contraire. Elles semblent même n'avoir jamais eu autant de succès.
D'après des sources d'origine notariale, les ventes de logements classés F ou G par le DPE seraient passées de 11 % du total des ventes au 2e trimestre 2021 à 18 % au 2e trimestre 2023.
Pas moins d'un logement sur cinq vendu en France serait donc, aujourd'hui, une passoire thermique. Ce qui leur donne, dans les transactions immobilières actuelles, une place plus importante que leur part réelle. En effet, ces logements ne représentent que 17 % du parc immobilier.
Des prix plus bas
Cet engouement pour les passoires thermiques s'explique par un coût relativement peu élevé. Compte tenu des travaux de rénovation énergétique que leurs nouveaux propriétaires devront sans doute entreprendre, elles se négocient à des pris assez bas.
Dans le contexte difficile que connaît aujourd'hui le marché immobilier, c'est une aubaine pour les acheteurs. Avec, en octobre, une hausse des taux d'environ 4 % sur un an, le prix d'un bien immobilier ne cesse d'augmenter.
Dans un tel contexte, les prix plus faibles des passoires thermiques rendent ces logements intéressants, et ce malgré le coût des travaux de rénovation. C'est l'occasion de faire une bonne affaire, dans un moment où une telle opportunité est de plus en plus rare.
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Wed, 22 Nov 2023 - 2min - 1176 - Où en est l'inflation alimentaire en France ?
L'inflation semble marquer le pas, mais d'une manière encore assez timide. En effet, elle repasse au-dessous des 10 % et les prix augmentent moins vite, en 2023, qu'au cours de l'année précédente.
Mais si la France, avec 12 % d'inflation moyenne en janvier 2023, faisait figure de bon élève, parmi les 7 pays d'Europe occidentale étudiés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, l'inflation cumulée depuis janvier 2022 était proche de 18 % en août 2023, un des plus mauvais résultats enregistrés dans cette étude.
C'est d'ailleurs bien le sentiment des consommateurs, qui ont l'impression qu'à la caisse la facture est toujours aussi lourde.
Ce sentiment vient notamment de ce que les tous les prix ne sont pas concernés par la baisse. Certains, en effet, comme ceux de l'huile ou des pâtes, ont bien amorcé un repli. Mais d'autres prix, comme ceux du sucre ou de la moutarde, connaissent toujours des hausses assez marquées.
Si l'on en croit les spécialistes, les Français auraient vu les prix des produits de grande consommation augmenter de plus de 20 % sur deux ans.
Les raisons d'une certaine persistance de l'inflation
Plusieurs raisons expliquent la hausse des prix continue de certains produits alimentaires. Elle est notamment due à l'augmentation du prix de certaines matières premières.
Mais la hausse du coût des transports et de l'énergie se répercute aussi sur les prix alimentaires. Les spécialistes avancent encore une autre explication. Ils rappellent que, ces dernières années, la concurrence a été féroce entre les marques de la grande distribution.
Cette rivalité a entraîné une baisse sensible des prix des produits alimentaires. Ainsi, les prix de produits de même marque auraient connu, de 2017 à 2022, une baisse moyenne de 15 %.
Il y aurait donc, depuis un an et demi environ, un phénomène de rattrapage, tendant à compenser cette déflation. Le rythme des négociations commerciales avec les professionnels du secteur, moins élevé que dans les autres pays européens, peut aussi expliquer l'existence d'un certain décalage en France, l'inflation apparaissant et disparaissant, de ce fait, plus tard qu'ailleurs.
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Tue, 21 Nov 2023 - 1min
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