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Être bien avec soi – Fréquence Terre
- 196 - La femme qui murmurait à l’oreille des éléphants
Dans la culture thaïlandaise, la femme est la patte arrière de l’éléphant, elle doit obéir à son homme comme l’éléphant à son cornac. Mais le rêve de Lek Chailert est tout autre, elle veut libérer tous les éléphants que l’on fait travailler et que l’on maltraite. Auparavant en Thaïlande, l’animal était sacré et respecté. Aujourd’hui, Lek veut leur rendre leur dignité en les soulageant de toutes les souffrances que leur inflige l’industrie du tourisme.
Lek Chailert, recueille et soigne des éléphants maltraités dans son sanctuaire nommé L’Éléphant Nature Park. Son centre est d’ailleurs connu à travers toute la Thaïlande pour offrir une belle retraite à ces animaux martyrisés par des propriétaires peu sensibles à la cause animale.
Cette activiste, consacre sa vie à soigner et sortir ces éléphants de ces conditions désastreuses. C’est en 1992, qu’elle recueille un premier éléphant. Sa mère disparue, il est trop jeune pour être exploité et ses propriétaires ne peuvent le garder. Après d’âpres négociations, elle achète cet éléphant pour le sortir d’une maltraitance annoncée s’il retourne chez ses propriétaires. Ce sera le premier d’une longue série de combats. Au départ elle a simplement construit une hutte et a proposé aux touristes une sorte d’écotourisme avant l’heure et de venir juste regarder ses éléphants libres et heureux. C’est ainsi que certains touristes ont pris conscience de la nécessité de protéger ces animaux.
En 1995, elle développe un centre où les éléphants vivent en semi-liberté dans un immense parc. Leur vie est structurée et ils sont aimés et respectés. Chacun est accompagné d’un ou deux cornacs, selon son caractère. Les cornacs les accompagnent dans tous leurs faits et gestes : leur donnent à manger, les baignent, les suivent dans leurs promenades… De vrais parents !
Il y a environ une soixantaine d’éléphants dans son sanctuaire et à l’accueil une majorité d’entre eux ont des troubles psychiques en plus de leurs blessures causées par les coups de crochet.
Le tourisme est très important pour la Thaïlande mais l’éléphant est traité comme une machine à sous. Alors Lek Chailert est régulièrement menacée, harcelée, intimidée car malheureusement l’argent fait la loi. Toutes ces menaces ne l’empêchent pas d’y croire et elle ne veut pas baisser les bras. D’ailleurs pendant le confinement elle est allée aider d’autres parcs afin de nourrir les éléphants laissés à l’abandon puisque le pays était privé de tourisme. Bien qu’elle se dit ne jamais être en paix, elle veut ouvrir les yeux d’un maximum de gens. Elle est convaincue que l’amour peut guérir beaucoup de choses. Et sa promesse de venir en aide aux éléphants est toujours aussi forte.
Source : ARTE TV +Internet
Photos : captures d’écran ARTE
!Fri, 25 Nov 2022 - 3min - 195 - Le kolam, un labyrinthe de formes géométriques
Le kolam est un dessin réalisé avec de la poudre de riz, il signifie à la fois le contour et la beauté. Avec ses droites, ses courbes et ses arabesques, le kolam évoque la vision hindoue du cosmos. Et en pays tamul la beauté naît de l’ordre et de l’harmonie.
C’est un savoir-faire qui se transmet de mères en filles. C’est un don attribué uniquement aux femmes pour intercéder auprès des dieux afin de demander la prospérité du foyer. Depuis plus de 2000 ans, chaque jour à l’aube ou au crépuscule, les femmes reproduisent un geste ancestral transmis par voie orale ou par des dessins soigneusement préservés. Une véritable œuvre d’art éphémère qui sera emportée par le pas des passants, effacée par le vent, picorée par les insectes.
Il faut d’abord nettoyer le sol à grandes eaux, puis pratiquer le dessin. Cet acte de dévotion qui se pratique le dos courbé est une gestuelle apaisante. C’est comme un temps de méditation car il faut se concentrer pour le réaliser et cela aide pour bien commencer la journée. Le kolam signifie aussi que l’on est heureux dans ce foyer et que l’on en prend grand soin.
Dans une société ultra patriarcale où les femmes sont pour la plupart soumises à des mariages arrangés, elles doivent endosser très jeunes la charge du foyer plus le travail aux champs. Et quand elles se marient elles sont notamment jugées sur l’art de pratiquer le kolam.
Mais à l’heure actuelle de nombreuses paysannes rejoignent les villes et sur les sols bitumés elles perpétuent l’art du kolam. Ainsi le profane vient se coller au spirituel à l’occasion de concours organisés par des ateliers culturels.
Aujourd’hui, cette tâche domestique devient une véritable source d’épanouissement. Car le kolam est sorti de l’espace privé et la femme qui le réalise gagne une certaine reconnaissance. C’est désormais un art à part entière. Les femmes aiment expliquer qu’elles tracent des kolams pour nourrir des milliers d’âmes. Et désormais, cet acte de célébration des dieux offre l’opportunité inespérée de se redresser.
Source : Emission TV France 5 « Invitation au voyage » 28 octobre 2022Sun, 13 Nov 2022 - 2min - 194 - Le baromètre de l’équilibre
Quels sont les compromis que vous faites au quotidien ? Est-ce que vous allez travailler par obligation ? Est-ce que vous acceptez une invitation par politesse ? Vous êtes-vous déjà interrogé sur tous ces petits ou grands « arrangements » entre soi et tous les évènements de la vie ? Pourquoi nous cherchons à camoufler un certain mal-être par toutes sortes de compensations ?
Dans le dernier ouvrage d’Arnaud Riou Se révéler paru aux Éditions Albin Michel, l’auteur nous invite et nous encourage à établir un diagnostic objectif sur notre propre situation à l’aide de cinq critères. Je vous les nomme ici. Le premier critère est : êtes-vous en bonne santé ? Arnaud Riou nous rappelle que notre corps est programmé pour l’être. Le deuxième critère est : avez-vous une grande énergie vitale ? Le troisième critère s’appuie sur vos émotions positives. Le quatrième critère explore la dimension des relations fluides. Bien sûr via votre lecture de l’essai « Se révéler » vous pourrez être guidé par Arnaud Riou et je vous laisse découvrir le cinquième et dernier indice.
L’ouvrage Se révéler est une magnifique invitation à relier notre corps, notre cœur et notre esprit en rapport avec nos valeurs, pour incarner notre plus belle part d’humanité.
L’auteur Arnaud Riou, autodidacte explore les différentes dimensions de l’être humain à travers le théâtre, la méditation, le bouddhisme, le chamanisme et les arts martiaux. En 2006, il élabore la Voie de l’ACTE ©, Approche Consciente de la Totalité de l’Être, une voie de transformation qui s’appuie sur la sagesse orientale et les outils occidentaux. Il accompagne des groupes depuis trente ans. Il dirige un centre de retraite en Bourgogne et est réalisateur, auteur de quinze livres, dont le best-seller Réveillez le chaman qui est en vous. Il est suivi sur les réseaux sociaux par une communauté de plus de 300 000 personnes.Sun, 02 Oct 2022 - 2min - 193 - L’immobilité est un voyage sans limites
Philippe Pozzo di Borgo qui inspira le film culte Intouchables n’est pas resté inerte comme pourrait le laisser croire son corps paralysé. Il a voyagé dans l’immobile, et son dernier livre Le promeneur immobile paru aux éditions Albin Michel est d’une force incroyable.
L’auteur qui a vécu deux vies pour le prix d’une, se demande comment il ferait s’il devait revenir dans sa vie d’avant, après avoir exploré pendant trente ans l’univers de la paralysie et avoir incarné depuis le film Intouchables le prototype du grand handicapé ? Il nous parle de lui avec une sincérité agrémentée d’une touche d’humour qui lui ressemble.
« Mes quarante années d’homme valide et mes trente années de tétraplégie ne s’additionnent pas comme on l’apprend à l’école : une année de tétraplégie vaut au minimum sept années d’une vie normale. J’ai donc deux cent cinquante ans et cela me donne le droit de parler comme le sage que je ne suis pas ». Il ajoute Immobile, j’ai bien dû me demander pourquoi vivre et quel était désormais le sens de mon existence loin de l’agitation que j’avais connue. Dans le silence infini, j’apprends à discerner le bien du mal, l’essentiel du futile. Je découvre l’instant présent qui me devient précieux. J’apprivoise le silence. Je sais que mon salut est dans mes semblables. »
Pour lui, le succès du film c’est le triomphe de ce que nous partageons tous, la vulnérabilité. Il nous parle avec générosité de la nécessaire reconnaissance des plus fragiles, car la fragilité est constitutive de notre condition humaine. Il déclare que la fragilité stimule l’intelligence. Et mieux que la curiosité ou que l’ambition, la fragilité « aiguillonne » la recherche de solutions. Puisque nous dépendons tous les uns des autres, faisons en sorte que notre dépendance soit aimable et non humiliante.
Philippe Pozzo di Borgo nous parle le cœur ouvert et avec franchise. Il estime que vivre ensemble, cela veut dire entendre la liberté comme une responsabilité, c’est-à-dire avoir de la considération les uns pour les autres, se montrer fraternel envers les plus faibles et solidaires dans l’épreuve et donc on ne touche pas à l’intouchable.
Fri, 09 Sep 2022 - 2min - 192 - Le sexe, c’est beaucoup mieux aujourd’hui !
La sexualité a changé. Bien sur la génération 68 a amené la possibilité pour les femmes d’avoir des rapports sexuels sans risquer de tomber enceintes. Par contre les mêmes pratiques sexuelles ont continué avec peut-être la possibilité de le faire avec plus de personnes. Mais les normes « du comment cela doit se faire » étaient toujours d’application. À l’époque et jusqu’à il y a peu, on a limité le masculin à un pénis en érection, on a admis qu’il faut mettre un terme au rapport lorsque l’homme a joui, on a admis l’évidence que la femme attend d’être comblée, et on continue d’appeler « préliminaires » les pratiques qui donnent plus de plaisir aux femmes. Au final peu de conditions sont réunies pour parler de rapports sexuels égalitaires et d’un renouvellement des pratiques.
Mais aujourd’hui, on admet beaucoup plus aisément que la sexualité, c’est avant tout se faire du bien.
D’ailleurs il est bon de rappeler que certaines études démontrent qu’avoir des rapports sexuels peut procurer un effet bénéfique sur le corps comme faire oublier la douleur d’une migraine ou des règles.
Le sexe est une vraie question de santé tant mentale que physique et aujourd’hui preuve que les mentalités changent, certains sexe-toys sont reconnus comme produits de bien-être. Bien sur le consentement mutuel et continu est la base. Et d’autre part la priorité est d’éviter l’ennui. Pour se faire, la curiosité, la simplicité et la pratique seront vos atouts.
Avez-vous déjà imaginé un monde où toutes les femmes se donnent la permission d’être demandeuses, elles prendraient librement l’initiative, cela pourrait soulager les hommes, et probablement qu’ils seraient moins en demande s’ils étaient désirés à la base.
Bien évidemment un couple n’est pas forcément composé d’un homme et d’une femme, il est composé de deux êtres désireux de se procurer mutuellement du bien-être et du plaisir. Alors pourquoi ne pas prévoir des plages d’insouciance à l’avance pour prendre le temps ensemble d’imaginer des choses différentes. Comme par exemple des pénétrations plus lentes voir immobiles plutôt que rapides, des masturbations guidées ou partagées, multiplier des massages, découvrir les nombreux sex-toys qui proposent des sensations nouvelles.
Allez vers une sexualité solaire et joyeuse est possible, et un couple peut être le lieu ou exprimer ses fantasmes, déposer sa vulnérabilité sans avoir peur que l’autre vous abandonne.
Un couple peut être un super espace d’épanouissement pour les deux partenaires où l’ensemble des sens sont convoqués et où toutes les émotions s’expriment et se partagent.
Sources : levifweekend 06022020, le Soir 13 janvier 2020.
Fri, 02 Sep 2022 - 2min - 191 - Faites comme les marins, tenez un carnet de bord
Pour se créer un chouette souvenir d’un évènement, d’un lieu, de vacances, d’une exposition ou autre, il n’est pas nécessaire d’être un grand artiste ou de savoir dessiner. Il y a juste à écouter son envie de se poser pour aider à arrêter le temps et se détendre.
Fixer des souvenirs dans la rétine invite à être attentif aux détails, à ressentir la lumière et ses différentes teintes. S’assoir, puis observer un végétal et s’appliquer à croquer ses contours et ses multiples détails. Il ne s’agit surtout pas de se soucier du résultat final, il s’agit plutôt d’apprécier le moment et de découvrir le plaisir du trait, de la couleur et du geste.
Il y a de multiples façons d’illustrer son carnet de bord ou son carnet de voyage, il y a bien sur le croquis, l’aquarelle, le pastel, les feutres etc., mais aussi le copié -collé ou le déchiré-collé. N’hésitez pas à superposer différents supports, un ticket d’entrée sur lequel vous pouvez déposer un graffiti, une carte postale qui sera customisée, un plan sous forme de puzzle, une fleur brodée… ne mettez aucun frein à votre imagination et votre créativité.
Prendre la plume ou le crayon chaque jour permet aux petites choses du quotidien de sortir de l’ordinaire et de leur octroyer une touche de magie.
Le marin, lui est dans l’obligation de noter journellement l’état de la mer, l’état du ciel et les grands faits à bord. C’est ainsi qu’il assure la sécurité de tous et qu’il affine ses connaissances et expériences.
Créer son propre carnet de bord avec ses propres contraintes par exemple, un croquis par jour, une phrase liée à un évènement tous les deux jours, une page complète par semaine, etc., vous permettra de raconter ce qui vous tient à cœur, de faire le point, d’éclaircir vos pensées, de prendre plaisir à vous relire, à vous redécouvrir.
Et pourquoi ne pas faire l’exercice en famille, et co-créer un carnet à six, huit, douze mains ou plus. L’essentiel est de s’amuser.
N’attendez plus et commencez dès demain votre carnet de bord, vous verrez, une fois commencé, l’envie d’y revenir s’invitera toute seule. Et votre carnet deviendra votre moment à vous et sera peut-être aussi une sorte de trésor à partager avec les personnes que vous aimez.
Photos : Pixabay
Sat, 27 Aug 2022 - 2min - 190 - Sept principes pour changer votre perception
Les principes d’esthétique Zen que l’on trouve dans l’art du jardin japonais traditionnel ont beaucoup à nous apprendre. Leurs principes sont connectés entre eux et ils se chevauchent continuellement. Je me propose de vous en présenter sept d’entre eux.
Kanso est le principe de simplicité et d’élimination du désordre. Les choses sont exprimées simplement et naturellement. Il s’agit de penser en termes de clarté, une clarté qui est réalisée par l’omission ou l’exclusion du non essentiel.
Fukinsei est le principe d’asymétrie ou d’irrégularité qui est d’ailleurs un principe central dans l’art Zen. En effet dans la peinture à la brosse, le cercle est souvent dessiné comme incomplet symbolisant l’imperfection qui fait partie de l’existence. Par ailleurs, la nature elle-même est pleine de beauté et de relations harmonieuses qui sont asymétriques tout en étant équilibrées.
Shibumi parle de la beauté au sens minimaliste, une beauté sans élaboration, sans tape-à-l’œil qui vise une certaine simplicité élégante. Aujourd’hui le terme shibumi est parfois utilisé pour décrire quelque chose de cool.
Shizen met en avant le naturel, l’absence de superficialité et la présence d’une intention créative entière et spontanée.
Yugen se veut être une suggestion plutôt qu’une révélation. Ainsi un jardin japonais peut être vu comme une collection de subtilités et d’éléments symboliques.
Datsuzoku invite à se libérer des habitudes, des formules, de la routine ou de l’ordinaire. Il opte pour aller au- delà du conventionnel et s’ouvrir à la surprise.
Seijaku prône la tranquillité, la paix et le calme.
Vous voilà maintenant outillés pour stimuler de façon nouvelle votre créativité et je suis certaine que cette nouvelle boîte à outils vous permettra d’aborder avec confiance les nombreux défis de la vie.
Source : Internet
Photos : PixabaySat, 20 Aug 2022 - 2min - 189 - Le pouvoir des couleurs
Savez-vous que plus de 80 % de notre jugement est influencé par la couleur ? Le bébé au départ voit en noir et blanc et découvre les couleurs entre six mois et un an. Donc bien avant le langage, l’être humain a des réactions physiologiques par rapport aux couleurs. Par exemple, regarder une caisse de couleur rouge ou entrer dans une pièce à dominante rouge, l’on constate que le cœur bat plus vite. Et même une personne qui aurait une altération de la vision comme un daltonisme, lorsque cette personne regarde la couleur rouge, son cœur bat plus vite car elle reçoit la même longueur d’onde.
De nombreuses études explorent les différentes réactions physiologiques face aux couleurs. Ainsi une femme qui porte du rouge éveille 25% de désir en plus chez l’homme. Et un homme qui s’habille en rouge se sent plus fort. Cela se vérifie de façon flagrante dans le sport, les équipes qui portent du rouge ont plus de succès. Toujours à propos de la couleur rouge, elle permet d’avoir chaud, en effet vous allez surestimer la température ambiante de deux degrés.
Chaque couleur a son influence et peut même avoir un impact sur l’odorat et le goût.
De plus, une étude a été menée pour améliorer une poudre à lessiver. Il y a eu divers tests avec ajouts de paillettes de différentes couleurs. Alors qu’il s’agissait toujours exactement de la même lessive, les résultats avec les paillettes rouges étaient que le linge était abîmé car la poudre était trop efficace, par contre les paillettes vertes et bleues rendaient le linge frais et intact.
Aujourd’hui, les lieux de travail sont souvent dans des tons grisés ou blancs. C’est bien dommage car cela entraîne 10% de productivité en moins et augmente de 15% le risque de burn-out. Or, nous pourrions tous être, beaucoup plus créatifs dans un environnement chromatique bleu.
La couleur rose a pouvoir presque magique, elle apporte une réaction physiologique calmante. Dans une prison des cellules ont été repeintes en rose et l’on observe qu’après 30 minutes seulement, le prisonnier est plus calme. Des classes de maternelles ont été repeintes en rose et là on observe que les dessins d’enfants sont plus joyeux, qu’il y a plus de sourires et de grands soleils. Le rose apporte un calme qui vient stimuler la joie du cœur.
Alors puisque dans une seule journée, on fait plus de 50 000 choix, à vous maintenant d’ajouter des couleurs sur vos murs, dans votre environnement, votre garde-robe, dans votre assiette et choisissez de regarder les couleurs qui accrochent un sourire à votre cœur.
Sources : Internet Marie-Chantal Milette et Jean-Gabriel Causse. Photo : MPPeutemanFri, 12 Aug 2022 - 3min - 188 - Calmer l’anxiété rapidement avec trois astuces efficaces
Une astuce pour calmer l’anxiété que vous pourrez glisser facilement dans votre poche : l’huile essentielle de Petit Grain Bigarade. Cette huile essentielle agit sur le système nerveux, elle apaise l’esprit, dissipe les tensions quotidiennes et favorise l’endormissement. De plus, elle est aussi préconisée en cas de baisse de moral. Vous pouvez l’utiliser en application sur les poignets et le plexus solaire. Au préalable il est conseillé de diluer 2 ou 3 gouttes dans une noisette d’huile végétale. N’oubliez pas, c’est une huile essentielle, donc à ne pas utiliser pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans.
Une seconde astuce est la visualisation dite positive. Il s’agit de créer une bibliothèque d’images mentales sécurisantes et réconfortantes. Prenez donc le temps de vous installer confortablement, de fermer les yeux et de visualiser un moment agréable et de bien passer en revue tous les éléments : comment est votre corps ? Quelles émotions sont présentes, les odeurs, les sonorités, les sensations corporelles, la présence d’autres personnes etc. ?
L’objectif est de rendre ces moments agréables rapidement disponibles afin que votre esprit puisse s’y lover en douceur. Il est donc conseillé de répéter l’exercice régulièrement ainsi votre cerveau vous y amènera presque par réflexe.
La troisième astuce est une pratique régulière : la cohérence cardiaque. C’est une méthode de gestion du stress très efficace qui se pratique en cinq minutes. Il faut savoir que notre cœur est intimement relié à notre cerveau. Le cœur peut s’emballer au moindre choc émotionnel. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter les vidéos du docteur David Servan-Screiber qui détaille les bienfaits de cette méthode. Parmi les différents atouts de la méthode, il est démontré que la cohérence cardiaque permet de prendre de meilleures décisions, de développer notre intuition et d’augmenter notre système de défense immunitaire.
Et n’oubliez pas, le secret de l’efficacité de ses trois astuces, c’est une pratique régulière. De cette façon, vous aurez toujours une boîte à outils disponible pour vous apaiser.
Source : BIOINFO avril 2022
Photos: MP PeutemanSat, 06 Aug 2022 - 2min - 187 - Le pouvoir de la créativité est sans limites.
La créativité est comme un oiseau, elle a besoin d’espace et de liberté. Dès lors, le soleil, l’été, les vacances sont un moment propice pour prendre un nouveau chemin. Un chemin pour vous amener vers plus de calme, de concentration, d’imagination et de créativité.
Bien que la créativité soit innée à l’être humain, elle disparaît parfois sans que l’on s’en aperçoive. Car la vie ne nous épargne guère, elle nous plonge dans des obligations, des devoirs, des contraintes, des frustrations, au risque de voir apparaître petit à petit une certaine fatigue, des insomnies inexpliquées, des anxiétés furtives qui viennent saboter le quotidien.
Mais en vérité, la véritable créativité ne concerne que soi-même. En d’autres mots, elle ne s’encombre pas des idées ou jugements des autres. C’est en réalité une communication intime avec soi-même, dans un oubli le plus grand possible des acquis, des règles et des préjugés. D’ailleurs la créativité ne connaît pas de malchance et l’échec s’il est ressenti comme tel est juste un stimulant, une invitation à recommencer et à rebondir.
Peinture, sculpture, écriture, danse, musique, poterie, vannerie….la liste des possibilités est infinie. L’expression de la créativité permet une ouverture à soi-même et cette ouverture ouvre la porte à son propre potentiel qui est source de confiance en soi. En effet, plus on consulte son intériorité plus on ose s’exprimer sur le plan personnel. Et de fil en aiguille, la créativité nous aide à résoudre nos problèmes. D’ailleurs le grand scientifique Albert Einstein a déclaré : « Avec la logique vous allez de A à B, avec l’imagination, vous allez partout ».
De plus la créativité est la recette idéale pour rester jeune. Elle est le siège du neuf, du renouveau, des inventions, et aussi des « pourquoi pas ». En fait, être créatif, c’est être curieux et ouvert à l’inattendu, comme un enfant.
Au fond, la vie elle-même est pure créativité et un potentiel infini sommeille en chacun de nous.
Source : Magazine BIOINFO février 2022
Photos: MP PeutemanSun, 31 Jul 2022 - 2min - 186 - Tous stériles en 2045 ?
Aujourd’hui, environ un couple sur six consulte pour infertilité. C’est une spécialiste de New-York qui a sonné l’alarme. Elle nous avertit que la plupart des femmes devront compter sur la fécondation in vitro pour tomber enceinte dans moins de vingt-cinq ans. Il ne s’agit absolument pas de science-fiction car plusieurs études font état d’une baisse constante du nombre moyen de spermatozoïdes au cours des dernières décennies. Globalement on estime que 30% des causes d’infertilité sont féminines, 30% sont masculines et 3% sont des causes mixtes, alors qu’il y a aussi des facteurs environnementaux liés aux modes de vie qui peuvent être influents. En premier lieu l’âge, le nombre d’ovocytes diminuent fortement dès 35 ans. En deuxième lieu, une mauvaise hygiène de vie allongerait de sept fois le délai avant de tomber enceinte.
Par ailleurs de nombreux scientifiques s’inquiètent de l’impact des produits chimiques sur notre santé reproductive. À savoir, les perturbateurs endocriniens, qui sont des substances chimiques non-produites par le corps humain, sont présents dans la nourriture, les cosmétiques, les pesticides, les objets et bien d’autre chose encore. Ces substances perturbent le bon fonctionnement des hormones.
Même si la question est d’abord politique puisque du point de vue législatif c’est le niveau européen qui décide des interdictions, nos habitudes de vie peuvent avoir un impact sur notre santé. Eh oui le zéro déchet c’est bon pour la planète, mais c’est aussi bon pour notre santé. Et pour notre avenir, il est urgent de faire le lien entre la santé et l’environnement.
Source : magazine Femmes d’aujourd’hui 46- 2021
Photo : Pixabay
Sat, 04 Jun 2022 - 1min - 185 - Corps et esprit ne sont que deux faces d’une seule et même chose
Ce n’est plus un mystère, le corps et l’esprit interagissent continuellement. Et c’est une évidence aujourd’hui que la méditation, attitude corporelle qui a comme objectif la quiétude de l’esprit, est une action qui rétroagit sur la santé globale.
Dans l’ouvrage « Méditation chinoise et longévité » paru chez Albin Michel, il s’agit d’envisager la longévité comme la possibilité de vivre longtemps en bonne santé et de mettre en évidence les nombreux effets physiologiques bénéfiques de la méditation.
L’auteur Nan Huaijin, né en 1918 et décédé en 2012, était un penseur chinois éclectique, de l’ancienne génération, qui a voué sa vie à la défense de la culture lettrée traditionnelle. Dans son enseignement, il empruntait ses conceptions et ses citations aux trois courants doctrinaux principaux de la culture chinoise : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Mais il était résolument moderne, et il prêchait pour une ouverture des mentalités.
Il nous explique que « Du matin au soir, nos pensées se succèdent, telle l’eau d’une cascade qui coule sans cesse. La réflexion fait partie intégrante de notre vie, même si nous n’en avons pas toujours conscience. Et dès que l’on débute une assise silencieuse, on ressent d’abord une certaine tranquillité, puis on découvre à quel point notre esprit et nos pensées sont chaotiques : c’est le premier pas de la pratique ». Prenons l’exemple d’un verre d’eau trouble. Il est impossible de distinguer les impuretés de l’eau, mais si on la laisse reposer, alors on voit un dépôt au fond. Au début, l’eau contenait déjà ses impuretés mais comme elle était agitée, on ne pouvait les distinguer.
Dans son approche où corps et esprit ne sont que deux faces d’une seule et même chose, toute transformation de l’esprit se répercute sur la matière et vice versa. Et la respiration est le pivot essentiel pour relier corps et esprit et pour stimuler les énergies internes. La médecine chinoise traditionnelle considère que le moteur de la vie se renforce lorsque le souffle est dans sa plénitude. Ainsi un individu en bonne santé sera d’humeur joyeuse et ses pensées seront plutôt rares. De même, toute personne qui s’applique à pratiquer l’assise et le souffle sentira son corps devenir léger et aura l’esprit serein.Mon, 23 May 2022 - 2min - 184 - Pour vivre ensemble, vivons séparés ?
En amour, il n’y a plus de règles, les maîtres- mots sont créativité, respect et communication. Et quand la famille éclate, quand le couple étouffe, les modèles peuvent se réinventer. Aujourd’hui les couples cherchent d’autres façons de fonctionner tout en gardant une qualité de relation.
L’inventivité est au cœur de chaque couple : faire chambre à part, se voir une semaine sur deux, l’un vit à la campagne et l’autre en ville, ne pas tout faire ensemble, vivre dans deux appartements mitoyens, etc.
Il est vrai que nous sommes dans une époque où tout est possible et la relation de couple est une relation choisie qui ne veut plus être subie ; si on reste ensemble c’est parce que on le veut bien et non plus parce qu’il le faut.
D’un autre côté cette dimension « tout est possible » a aussi des répercussions sur le couple, il peut y avoir une telle exigence sur lui qu’il n’arrive plus à faire face aux reproches, à la routine, au désir d’autre chose
Ainsi des couples inventent de nouveaux modes de vie suite à une crise où la question de la séparation est très aigüe car ils sentent qu’ils tiennent l’un à l’autre et veulent mettre en place une façon nouvelle de vivre ensemble.
Et à ce propos, il est vrai que la notion de proximité-distance est au cœur de la relation, il faut sans cesse réajuster les dynamiques de fusion et de différenciation. C’est un véritable jeu d’équilibriste car il touche aux fondements mêmes de l’identité et de la notion de sécurité intérieure. En effet, une confiance en soi forte permet plus de souplesse au sein du couple.
L’option à prioriser, c’est de se placer du côté de la solution plutôt que de voir la situation en termes de problème. Ce qui importe, c’est que chaque personne puisse s’interroger à partir de soi, voir si elle est en accord avec son choix. Ensuite s’interroger et voir si cela fait souffrir quelqu’un, et si oui en tenir compte et se faire confiance afin de co-créer une nouvelle solution, une nouvelle modalité de vivre la relation de couple.
Photo : Pixabay.Sun, 08 May 2022 - 2min - 183 - Friluftsliv
Par tous les temps, tout le monde dehors ! C’est un des secrets du bonheur venu de Norvège, se reconnecter à la nature pour une meilleure santé physique et mentale. Et question « bonheur », la Norvège est qualifiée puisqu’elle est classée en quatrième position d’après le World Happiness report 2021.
La vie à l’air libre ou le frilufstilv (free-loofts-liv) est en fait compliqué à prononcer mais très simple à pratiquer. Les Norvégiens apprécient beaucoup la vie en plein air et le sport. Et dès l’enfance, ils s’immergent régulièrement dans la nature ce qui développe la prise de conscience de l’importance de préserver la beauté de leur environnement. Que ce soit la randonnée, un pique-nique, le canyoning, le VTT, le ski, le camping, les opportunités pour vivre dehors ne manquent pas. D’ailleurs les horaires de travail flexibles sont privilégiés, ce qui permet de profiter de la nature lorsque le soleil est levé et de choisir de travailler quand il fait noir.
En Norvège, la nature est un droit. Et une loi donne un « droit d’accès à la nature » et donc chacun a le droit de profiter de la nature dans le respect de l’environnement et des habitants. C’est pourquoi le camping sauvage est parfaitement légal. Bien sûr les bienfaits de la nature sont innombrables, elle purifie notre air et surtout elle augmente notre sérénité. En effet, des études démontrent que l’ « effet espace vert » réduit le stress et améliore la satisfaction de vie.
Alors comment pratiquer le friluftsliv ( free-lootls-liv) ?
En premier lieu, il faut lever les obstacles. Ne croyez pas que vous n’avez pas le temps, car vous avez bien souvent un peu de temps pour flâner sur les réseaux sociaux ou peut-être que vous pourrez vous réveiller plus tôt et commencer la journée par une balade. En deuxième lieu, il s’agit de se programmer une pause nature. Prévoyez au minimum 30 minutes par jour. Ensuite ne dites pas « il fait trop mauvais » car il n’y a pas de mauvais temps, il y a seulement des mauvais équipements selon un dicton suédois. Et puis vous pouvez pratiquer un sport d’extérieur, ou prendre votre lunch dehors et donner rendez-vous à un collègue dans un parc. Et enfin, prévoir des vacances en pleine nature, se mettre au vert et vous connecter à la nature. Prendre le temps d’observer, d’écouter, d’admirer ce qui vous entoure et surtout profiter !Fri, 29 Apr 2022 - 2min - 182 - Le miel, une autre histoire de l’humanité
Symbole de notre origine, l’abeille butineuse tisse la relation entre l’Homme et le miel. Car l’abeille était là bien avant l’homme et elle a contribué à son évolution comme à celle des fleurs. L’abeille est un animal idéal qui fabrique un aliment parfait.
Marie-Claire Frédéric, historienne de l’alimentation, journaliste culinaire nous montre que l’histoire des civilisations humaines est indissociable de celles des abeilles et de leur précieux nectar. De plus leur destin est aujourd’hui, plus que jamais, lié à la préservation de notre planète.
Dans l’ouvrage « Le miel, une autre histoire de l’humanité » publié chez Albin Michel, aussi captivant que fascinant, vous pourrez vous délecter d’une multitude d’informations passionnantes.
Mais commençons par une première évidence : le miel est absolument unique parmi tous nos aliments, c’est une nourriture élaborée par un animal et qui se trouve déjà toute prête à consommer. Il possède une autre singularité : c’est un aliment fermenté produit par un animal, le seul au monde.
C’est en quelque sorte un plat cuisiné que nous « offre » l’abeille. On cueille le miel venu des fleurs comme on cueille une fleur grâce à l’abeille.
L’abeille a toujours fasciné les hommes et ce depuis la Préhistoire. L’observation de la ruche et son organisation complexe a toujours suscité l’admiration. Ainsi, l’observation des essaims a conduit à comparer la société humaine à ce microcosme que l’on a découvert dans toute sa perfection.
Et l’abeille elle-même est parée de toutes les vertus possibles : elle est sociale, morale, travailleuse, économe et écologique. L’abeille est aussi et avant tout créatrice. Elle produit le miel, la cire, le pollen, la propolis. Et ce n’est pas tout, l’abeille est celle qui collecte et qui rassemble.
Aujourd’hui, l’abeille est devenue la sentinelle de l’environnement et de la biodiversité qu’il faut absolument préserver. Elle est l’ambassadrice de la Nature. Faire attention aux abeilles, c’est prendre soin de la planète.Sun, 24 Apr 2022 - 2min - 181 - La technique de l’écureuil
L’alimentation intuitive fait de plus en plus d’adeptes, elle vante une approche à l’écoute de sa faim et invite à reconstruire une relation saine avec la nourriture, tout comme ce petit rongeur.
Les défenseurs de cette nouvelle approche s’appuie sur la métaphore de l’écureuil qui malgré sa réserve de noisettes, ne grossit pas, simplement car il écoute sa faim. Une fois rassasié, le rongeur n’ira pas dénicher une énième noisette, même s’il les apprécie, car il se nourrit dans un but de survie et par conséquent il écoute les signaux de satiété que lui donne son organisme.
Force est de constater que les méthodes pour perdre du poids ne manquent pas, les innombrables régimes, le jeûne intermittent, la pratique intensive du sport, comptabiliser les calories, etc. Il est plus que temps de dénoncer tous ces diktats qui obligent d’aucuns à contrôler sévèrement leur assiette.
L’objectif de la thérapie est de recréer une relation saine avec son alimentation. Car bien souvent après des années à avoir refoulé ses sensations de faim, il n’est pas aisé de les retrouver. Cela demande du temps et un accompagnement. Et il faut de plus faire table rase de tout ce qui a été appris auparavant. Les compteurs doivent être remis à zéro.
Malgré tout cette étape peut paraître déroutante car effectivement c’est difficile de s’entendre dire « autorise-toi à manger » alors que c’est justement là le problème.
En réalité l’alimentation intuitive invite à distinguer la véritable faim de l’envie. De cette façon, l’attrait pour la nourriture interdite disparaît et les compulsions s’atténuent. Bien évidemment l’accompagnement tiendra compte des croyances, c’est-à-dire des différentes règles alimentaires que chacun s’impose pour retrouver petit à petit une liberté nouvelle dans le choix des repas. L’objectif est d’avancer sans frustration et petit à petit atteindre un poids d’équilibre.
Source : levifweekend octobre 2020Mon, 18 Apr 2022 - 2min - 180 - Au pays de la logique floue
Saviez-vous que l’hypnose ouvre des voies insoupçonnées à la compréhension de soi et de la réalité qui nous entoure ? En fait, le mot hypnose s’est tellement chargé de sens contradictoires aujourd’hui, qu’il a fini par faire écran à l’expérience elle-même. Et dans le langage courant il désigne certaines techniques utilisées par divers thérapeutes pour en quelque sorte « déprogrammer » des comportements gênants, comme des addictions ou des phobies. L’hypnose est tout cela mais pas que car elle est d’abord un principe de métamorphose qui est à l’œuvre à tout moment de l’existence. C’est une expérience qui emprunte mille formes et paraît chaque fois différente.
L’expérience est la clé, pour apprendre, il nous faut pratiquer, ici et maintenant, et cela personne ne peut le faire à notre place. Ce sont les mots de Philippe Filliot dans son ouvrage « Les 50 mots essentiels de la spiritualité » paru chez Albin Michel. Il nous apprend que l’étymologie du mot « expérience » renvoie à la fois à l’idée de « passage » d’un état de conscience à un autre et au sentiment d’un « péril » à vivre, d’un « danger » à traverser. Faire une expérience c’est une connaissance vécue qui représente une aventure intérieure. Elle est acquise par une pratique personnelle ou par la rencontre avec quelqu’un. Faire une expérience, c’est donc traverser consciemment une chose vécue, réelle, et recueillir en nous-même cette réalité qui vient nous transformer. Et il ne s’agit pas de faire mais plutôt de laisser faire… être disponible à accueillir ce qui nous atteint.
Alors pourquoi ne pas vous laisser tenter et vous rendre disponible à une nouvelle expérience, c’est le pari de Marc Traverson, celui de faire comprendre l’hypnose de l’intérieur, à partir de ce que ressent la personne.
Marc Traverson, ancien journaliste, hypnothérapeute, nous invite à un voyage inattendu et aussi passionnant au pays de la logique floue, c’est-à-dire à l’écoute des mouvements subtils de l’âme et du corps.
Dans son essai « Les énergies de l’hypnose » paru aux éditions Albin Michel, il offre une promenade plutôt inattendue et séduisante, pleine de lumière et de poésie, et il nous raconte que l’hypnose est un principe de libération au cœur de la vie.
Bien évidemment, l’hypnose n’est pas un absolu et il existe de multiples manières de l’employer et de plus, de nombreuses techniques à visée thérapeutique peuvent s’y hybrider. Différents objectifs peuvent être travaillés comme apprendre à gérer des émotions envahissantes, préparer une compétition, accompagner une régression en âge, approcher des troubles post-traumatiques, aider à se relaxer, à dormir, à se libérer d’addiction, à diminuer une douleur, retrouver une créativité, trouver un équilibre nouveau…dans tous les cas, ce sera le moyen de rappeler la pleine fonction de notre « hypnose naturelle », notre sens instinctif de l’adaptation au contexte de vie.
L’équation à appliquer est celle-ci : comment je fais maintenant avec qui je suis, avec ce qui m’arrive, là où je suis, et dans ce contexte-là.
Mais attention l’hypnose ne garantit pas le changement, mais elle est une voie que l’on peut emprunter pour le rendre possible. C’est un sol fertile pour les transformations.
Ce qui est sûr, c’est que s’abandonner à la perception hypnotique est une manière paradoxale de faire travailler notre part inconsciente pour retrouver une harmonie avec l’environnement, et engager alors, les changements nécessaires pour reprendre notre place dans le courant de la vie.
Fri, 08 Apr 2022 - 4min - 179 - Mains vertes et potager en pleine forme
Les beaux jours sont de retour et regarder les bourgeons apparaître ne vous suffit plus. Une énergie nouvelle vous démange et vous pousse vers la terre et tout ce qu’elle peut engendrer. Alors n’attendez plus et lancez-vous dans un potager en compagnie d’ « Antoine le potagiste » qui en plus de sa chaîne Youtube vient de publier un ouvrage chez Albin Michel : « Un potager super productif ».
Antoine « le potagiste » a une approche différente et originale, il s’appuie sur ses propres expériences et livre d’excellents conseils inspirés du travail des maraîchers. Son enthousiasme est grand et il ne manque pas d’arguments pour nous encourager à mettre les mains à la terre.
Tout d’abord, faire un potager c’est l’assurance d’avoir des légumes bio ou presque, bref d’obtenir des légumes sains qui ont poussé dans un sol vivant. Autre argument, le télé- travail, la routine métro/boulot/dodo est synonyme de stress or, travailler au potager, c’est l’assurance de se reconnecter aux saisons, la possibilité de se reconnecter avec la nature. Et même si s’occuper d’un potager n’est pas toujours facile avec la météo qui est parfois contraire, il apporte de grands moments de calme et de paix intérieure. Enfin argument de poids, le potager est un lieu d’apprentissage tant au niveau pratique mais aussi pour soi-même. En effet, au potager on se retrouve face à soi-même, on mène des tâches du début à la fin, de la minuscule graine aux kilos de tomates récoltées. Et pour l’estime de soi, c’est inestimable.
Aussi l’étape primordiale de la réalisation des semis est particulièrement bien détaillée et sa pédagogie contentera les amateurs comme les avertis. Et puis très important, le problème des multiples ravageurs, telles les limaces, est abordé en y apportant diverses solutions. Et c’est en tant qu’amateur éclairé que l’auteur apporte pragmatisme et efficacité pour trouver le bon compromis entre esthétique et production.
Antoine « le potagiste » se nomme en réalité Antoine Maillard. Il est passionné de jardin et a aujourd’hui 10 ans de pratique intense au potager. De plus comme Antoine est ingénieur en informatique, il ne perd jamais de vue la science. Il est également co-fondateur d’une application d’un calendrier des semis interactif et un outil de gestion et de planification de son jardin.
Les beaux jours sont de retour et regarder les bourgeons apparaître ne vous suffit plus. Une énergie nouvelle vous démange et vous pousse vers la terre et tout ce qu’elle peut engendrer. Alors n’attendez plus et lancez-vous dans un potager en compagnie d’ « Antoine le potagiste » qui en plus de sa chaîne Youtube vient de publier un ouvrage chez Albin Michel : « Un potager super productif ».
Antoine « le potagiste » a une approche différente et originale, il s’appuie sur ses propres expériences et livre d’excellents conseils inspirés du travail des maraîchers. Son enthousiasme est grand et il ne manque pas d’arguments pour nous encourager à mettre les mains à la terre.
Tout d’abord, faire un potager c’est l’assurance d’avoir des légumes bio ou presque, bref d’obtenir des légumes sains qui ont poussé dans un sol vivant. Autre argument, le télé- travail, la routine métro/boulot/dodo est synonyme de stress or, travailler au potager, c’est l’assurance de se reconnecter aux saisons, la possibilité de se reconnecter avec la nature. Et même si s’occuper d’un potager n’est pas toujours facile avec la météo qui est parfois contraire, il apporte de grands moments de calme et de paix intérieure. Enfin argument de poids, le potager est un lieu d’apprentissage tant au niveau pratique mais aussi pour soi-même. En effet, au potager on se retrouve face à soi-même, on mène des tâches du début à la fin, de la minuscule graine aux kilos de tomates récoltées. Et pour l’estime de soi, c’est inestimable.
Aussi l’étape primordiale de la réalisation des semis est particulièrement bien détaillée et sa pédagogie contentera les amate...Sun, 06 Mar 2022 - 2min - 178 - Bien-être et maternité
Le bien-être du bébé passe aussi et surtout par celui de la maman, c’est pourquoi Bernadette de Gasquet propose une méthode globale d’accompagnement à la naissance qui associe largement le papa pour rendre le couple plus autonome.
Aujourd’hui la tendance est à une médicalisation moindre avec des hospitalisations plus rares et de durée plus limitée pendant la grossesse. A savoir aussi que le choix de la position d’accouchement est beaucoup mieux accueilli. De plus, les accouchements physiologiques sont encouragés et la durée du séjour post-accouchement a aussi tendance à être raccourci. Et enfin l’allaitement est très fortement conseillé et prolongé.
Le projet naissance est devenu un magnifique outil de réflexion pour le couple et il est à espérer qu’il devienne de plus en plus un outil de dialogue avec les professionnels de la santé. Instaurer un climat serein pour que la confiance circule est absolument fondamental car la confiance est un facteur essentiel pour que la physiologie l’emporte.
S’il est vrai que la maternité est un cheminement incroyable, vous trouverez dans l’ouvrage « Bien-être et maternité » un allié fiable pour vous accompagner et vous guider pas à pas. L’ouvrage en question est une nouvelle édition d’Albin Michel, elle est refondue et richement illustrée par des photos et vidéos de yoga pré et post-natal à découvrir sous forme de QR codes.
Bernadette de Gasquet qui est médecin, professeure de yoga et spécialiste du périnée est particulièrement attentive au fait que certaines femmes sont trop sédentaires car clouées à leur ordinateur ce qui empêche une bonne respiration, une bonne circulation et un bon tonus du dos. Et à l’inverse d’autres femmes pratiquent un sport parfois violent ce qui peut entraîner des raideurs assez néfastes à l’adaptation très rapide qui doit s’opérer chez la mère.
L’objectif du livre est d’aider à passer le cap, est d’encourager à s’occuper de soi dans les gestes quotidiens, bébé au sein ou dans les bras.
Et au final s’octroyer plus de bien-être est un principe universel qui s’applique à chacun et à tous les moments de la vie.
Fri, 25 Feb 2022 - 2min - 177 - Le corps parle, sachons l’écouter
Pour l’Orient la maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation d’un Chemin de Vie. C’est en quelque sorte la conscience qui exprime via des troubles énergétiques générateurs de maladies, les freins à son plein épanouissement. C’est pourquoi il est fondamental de comprendre les mécanismes psycho-énergétiques qui sous-tendent la maladie afin de retrouver l’état de santé.
« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » est le parfait manuel pratique à l’usage de tous ceux qui cherchent les clés qui leur permettra de décoder les différents maux du corps.
Michel Odoul est le fondateur de l’Institut français de Shiatsu et il s’appuie sur 20 années d’expériences pour constater que les maux du corps sont des signaux d’alerte, des témoins de nos déséquilibres et c’est à nous de les entendre et de les comprendre. Dans cette nouvelle édition augmentée parue chez Albin Michel, des pathologies moins connues par le grand public telle que la fibromyalgie par exemple sont commentées et mises en lien avec nos modes de vie actuels. L’auteur a à cœur de nous faire découvrir les liens qui peuvent être établis entre le corps et l’esprit. Et ces liens ne sont ni magiques ni ésotériques mais bien la pure traduction de nos états psychiques.
Les véritables « lâcher-prise » se produisent lorsque la personne tente de compatir au mieux avec ses émotions, c’est-à-dire les « aimer » et les reconnaître pour ce qu’elles sont sans les juger ou lutter contre elles. Michel Odoul nomme ce processus « l’accueil intérieur » et ce mouvement permet des modifications étonnantes et ce même dans des situations qui semblent inextricables. Et cela s’explique par le fait d’une libération d’énergie, des mémoires bloquantes peuvent être effacées pour laisser la place à d’autres choix.
Bien sûr il n’est pas question de faire des généralités, chacun d’entre nous est porteur d’une histoire qui lui est propre et ne ressemble à aucune autre. Il est donc exclu de dire à une femme qui souffre d’un cancer du sein qu’elle ne s’occupe pas assez d’elle-même et trop des autres. Il sera plus opportun d’accompagner cette femme et d’explorer sa trajectoire de vie, la question de sa féminité ou encore d’explorer sa relation à la notion de « pouvoir » etc.
Vous l’avez certainement compris, l’auteur propose un autre regard sur la maladie et la douleur. Être à l’écoute de soi et de son corps signifie que l’on est prêt à recevoir des messages pour pouvoir changer et faire ce qu’il faut pour « grandir ».
Faire confiance à la vie car la vie communique intensément avec nous et exprime par notre corps ce qui ne va pas. Ecouter cette part de « ce qui ne va pas » nous invite à changer et aller vers un mieux.
Fri, 18 Feb 2022 - 3min - 176 - Monde en crise et force de résilience
La pandémie nous a montré certaines limites, et elle a surtout mis en évidence l’importance des interactions relationnelles pour un équilibre corporel et mental. D’ailleurs le corps médical a enregistré les premières conséquences du manque de contact : pertes de notre spontanéité dans nos élans vers autrui, difficultés de plus en plus vives de gérer nos émotions, frustrations chroniques et diffuses.
Et à l’opposé, des études scientifiques démontrent que les individus les plus heureux sont ceux qui ont choisi de donner la priorité à l’affection amicale et amoureuse et pour se faire ils ont appris à gérer leurs stress et leurs émotions. Et l’on sait aussi que la qualité et la profondeur des émotions qui nous viennent de nos relations avec les autres nous procurent bonheur, bien-être et douceur.
Monique de Kermadec, psychologue clinicienne et psychanalyste, spécialisée dans l’écoute des adultes surdoués, nous explique dans son dernier ouvrage intitulé « Les forces des surdoués dans un monde en crise », que la personne surdouée a beaucoup à nous apprendre.
En effet, les surdoués sont dotés d’une hypersensibilité, d’une empathie exacerbée et ils s’approprient des moyens de communication et d’expression qui leur sont propres. Leur intelligence émotionnelle et relationnelle sont des atouts plus importants encore que leur intelligence cognitive naturelle. Pour l’autrice, la personne surdouée s’impose aujourd’hui comme un modèle de résilience.
Monique de Kermadec démontre dans cet essai publié chez Albin Michel, comment ces femmes et ces hommes ont su mobiliser les atouts nécessaires pour les conjuguer avec souplesse et apprendre à mieux se connaître dans une situation inédite et paradoxale.
Force, souplesse, résilience et intelligence sont infiniment présents chez Douha Al Maari, qui est aujourd’hui réfugiée politique syrienne en France. Douha est née à Alep et s’est continuellement réinventée. C’est Tristane de Choiseul, médecin bénévole et présidente de l’association Les Champs de Booz qui a recueilli son témoignage sous le titre de « La rebelle d’Alep », également publié chez Albin Michel.
Douha épouse à 15 ans un homme violent mais elle est fermement décidée à gagner son indépendance. Elle passe le bac à 25 ans et intègre l’université. À 30 ans, elle est guide touristique culturelle et s’installe seule avec ses deux fils. En 2011, la guerre éclate en Syrie. La peur, la tyrannie, la prison, la torture lui font quitter le pays. Elle vend sa maison pour pouvoir payer des pots de vin, elle abandonne tout pour tout recommencer à zéro. Douha n’a jamais cessé de se réinventer et continue de se reconstruire tant physiquement que mentalement.
Réparer, réinventer, accepter et investir le changement peuvent être accessibles à tous d’après Monique de Kermadec. Il faut bien sûr prioritairement cultiver une attitude positive. Mais aussi avoir l’espoir que chaque individu puisse relever le défi de participer à la richesse d’un monde en reconstruction, Douha, par son courage, sa volonté et sa puissance de vie en est un exemple criant.
Fri, 04 Feb 2022 - 3min - 175 - Initiez-vous à votre magie personnelle et devenez une sorcière des temps modernes
Aujourd’hui beaucoup de femmes bien qu’heureuses en apparence ne ressentent pas de réel épanouissement intérieur, elles sont trop épuisées par de nombreuses sollicitations quotidiennes, et n’ont donc pas une seule minute pour se consacrer à leur propre bonheur. D’où un risque très grand de s’enfoncer petit à petit dans une certaine morosité.
Pour contrer cette morosité, je vous propose de découvrir un livre-grimoire intitulé « Rituels de la terre » écrit par Caroline Chermeux et édité chez Albin Michel.
L’autrice y partage non seulement des savoirs ancestraux mais aussi ses réflexions et ses connaissances pour soigner les maux de l’âme. Elle est elle-même petite-fille de coupeur de feu, et est aujourd’hui initiée aux soins énergétiques.
D’après Caroline Chermeux, les femmes en général nourrissent une relation toute particulière avec le règne végétal et minéral et ce depuis des siècles. Grâce aux forces incroyables de la nature, elle invite toutes les femmes à se reconnecter à leur corps, et ce faisant à retrouver une sécurité intérieure et un équilibre émotionnel. Car malheureusement au sein de nos sociétés, beaucoup de femmes, sont quelque peu perdues mentalement et coupées de leurs sensations corporelles, il y a alors un manque d’ancrage. Cette notion d’ancrage est clairement définie par Caroline Chermeux. La voici :
« L’ancrage, c’est de marcher devant soi sans chercher de finalité, c’est la capacité à être présente à chaque instant, à l’écoute de son corps, de le comprendre et de l’accepter. L’ancrage c’est accueillir notre incarnation et y trouver une source de joie ».
Et lorsqu’il y a un manque d’ancrage, cela peut se traduire de différentes manières, comme par exemple : une difficulté de lâcher prise, une fatigue plus intense, un sentiment de frustration, ou encore une impression désagréable de ne pas être à sa place.
Or être bien ancré est fondamental et, bonne nouvelle, c’est à la portée de tous. Les « rituels de la terre » propose de nombreuse pistes comme : des tisanes, des massages, des séances de méditation autour des plantes et des pierres qui peuvent aider à se reconnecter à son corps, et développer uneFri, 21 Jan 2022 - 2min - 174 - La méthode « APOR » (approche posturo-respiratoire) : votre nouvelle assurance contre le mal de dos
Si vous avez souvent ou parfois mal au dos, ne vous découragez pas et regardons ensemble sans plus tarder la méthode de Bernadette de Gasquet à ce sujet.
Tout d’abord, il faut savoir qu’elle a déjà révolutionné le monde de l’obstétrique en modifiant fondamentalement la pratique des abdominaux. Bien qu’étant professeur de yoga et reconnue comme spécialiste du périnée, Bernadette de Gasquet a entamé des cours de médecine à l’âge de 38 ans car elle était déterminée à assoir sa crédibilité.
« Apprendre est un bonheur, dit-elle et le transmettre est absolument indispensable pour moi. »
Son approche est révolutionnaire et influence aussi le monde du fitness, du sport en général mais aussi le sport de haut niveau.
Dans l’ouvrage « Pour en finir avec le mal de dos » publié chez Albin Michel, Bernadette de Gasquet explique la nécessité de prendre conscience de bien bouger, et cela concerne autant les gestes du quotidien que les moments de crise. Il s’agit d’apprendre à se muscler, à s’étirer sans faire souffrir les articulations. Parce que le mal de dos touche absolument tout le monde, sportif ou non, jeunes ou moins jeunes. Et aujourd’hui malheureusement, il touche aussi de plus en plus les adolescents et pré-adolescents.
En réalité, le mal de dos est d’abord un problème de gravité. En effet, être bipède est un fameux défi biomécanique qui nous permet beaucoup plus de possibilités que tous les autres êtres vivants. Mais pour ce faire il faut que le tronc soit solide, droit, résistant et flexible. Et surtout qu’il puisse porter l’énorme masse que représente la tête.
En général nous avons tous des déséquilibres physiologiques comme une jambe qui est plus « porteuse » que l’autre, nous nous tournons plus facilement d’un côté que de l’autre, nous avons une cuisse plus grosse que l’autre etc. Et tous ces déséquilibres s’aggravent avec le temps créent des pressions et des compressions sur les articulations et se répercutent sur la colonne. Bien entendu le premier temps de traitement de mal de dos, sera d’obtenir la détente.
Et si aucun mouvement n’est possible, un travail très profond, par la visualisation permettra de garder une musculature prête à fonctionner.
L’ouvrage est destiné à ceux qui veulent sauver leur dos, comprendre les enjeux du quotidien, de connaître l’architecture de leur corps, de repérer leurs fragilités et de trouver des réponses fonctionnelles et adaptables à leurs besoins. Et donc d’éviter les mauvais gestes, de trouver des postures antalgiques, de réaliser des automassages ou massages familiaux.
Grâce aux innombrables exercices et aux vidéos accessibles via leur QR code, vous pourrez vous concocter un programme personnalisé de renforcement, d’assouplissement, de détente. Les exercices sont simples, très détaillés et adaptés à tous.
Quelle que soit votre situation, avec de la persévérance vous pouvez faire face. L’objectif étant de faire circuler l’énergie et que la santé soit au rendez-vous. Alors adoptez et appliquez dès maintenant la première règle : redressez-vous !
Fri, 14 Jan 2022 - 3min - 173 - Tout se joue le matin
» L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. » Peut-être avez-vous entendu cette phrase chaque fois qu’à l’adolescence vous vous permettiez une grasse matinée. Il est vrai que dans nos vies d’adultes, dès que le réveil sonne, nous sommes plongés dans toutes sortes d’obligations. Et si vous tentiez de vous lever plus tôt ? Non pas pour en faire plus mais bien pour s’accorder du temps.
C’est ce que propose un auteur américain Hal Elrod qui a théorisé le « Miracle Morning ». Celui-ci affirme que pour être plus heureux et réussir dans la vie, il faut impérativement améliorer son niveau de développement personnel et s’y consacrer chaque matin.
Les deux promesses du Miracle Morning sont le bien-être et le succès professionnel. Alors comment faire ? Simplement de se lever plus tôt le matin pour avoir le temps. Non pas pour faire du rangement ou autre, mais bien pour penser à soi, faire des choses pour soi. L’étape 1 est de mettre la sonnerie du réveil plus tôt et l’étape 2 est de se coucher avec un objectif précis, concret et réalisable et étape 3 on se lève avec des intentions précises.
C’est scientifiquement prouvé, le matin, les neurones sont prêts à apprendre. Ce qui donne la possibilité de commencer la journée de façon motivante et positive.
L’auteur du Miracle Morning a défini 6 activités particulièrement efficaces. Il est conseillé de les pratiquer 10 à 20 minutes et ensuite de reprendre le cours normal de la journée. Parmi les activités proposées, il y le silence, pour maîtriser sa conscience et réduire le stress. Les affirmations positives qui consistent à être répétées à voix haute. La visualisation qui permet d’imaginer et de se projeter dans ce que nous voulons accomplir. L’exercice physique comme la marche, le jogging, le yoga etc. La lecture qui permet d’acquérir des nouvelles connaissances. L’écriture qui permet de tenir un journal et y poser ses réflexions, ses projets, et tout ce qui rend heureux.
L’important évidemment, est de s’y tenir tous les jours, même les week-ends. Car c’est au bout de 30 jours de pratique, que l’habitude s’installe et que les bénéfices se font ressentir. Et maintenant à vous de tester !
Source : internet. Photo : Pixabay.
Fri, 24 Dec 2021 - 2min - 172 - La sexualité positive
Quelque chose change sous les draps. Désormais la sexualité s’envisage de manière positive et beaucoup plus nuancée que par la passé. Effectivement, ces dernières années le sujet est partout dans les médias et sous tous les formats.
En sexualité positive les notions de consentement et d’image de soi sont évidemment essentielles. Et d’un autre côté, il y a aussi l’idée que la sexualité n’est pas figée. Bien au contraire, elle nous aide à devenir acteur de notre épanouissement individuel et conjugal. La proposition est de cibler les difficultés sans les dramatiser ce qui en fait une excellente stratégie pour évoluer positivement. Beaucoup pensent que la sexualité est une compétence innée mais ce n’est pas vraiment le cas. Aborder la sexualité sainement et parler aisément du plaisir, cela s’apprend. Un adolescent qui devient adulte se pose mille questions et pourtant l’amour ne devrait pas être une source de complexes ni d’inquiétudes mais de plaisir et d’épanouissement. Malheureusement aujourd’hui, le porno est facilement disponible sur le net et il n’est franchement pas un bon professeur, puisque le porno n’est pas la vraie vie, les acteurs jouent un rôle qui donne bien à la caméra sans pour autant ressentir quoi ce soit. Et puis, il y a un constat majeur, dans nos sociétés, nous avons donné une place beaucoup trop importante à la sexualité. Et beaucoup de préjugés continuent de prédominer. Alors que le besoin de se sentir désiré, valorisé, pouvoir être soi-même dans une connexion intime est présent autant chez les femmes que chez les hommes. Et à ce propos, il est essentiel pour les hommes comme pour les femmes de reprendre confiance en soi, de cesser de stresser, car si l’on stresse on aura du mal à lâcher prise. Ce fameux lâcher prise qui permet l’accès à la détente, à l’accès à la sexo-exploration.
Il y a du semblable dans les besoins et ressentis et pour tous la sexualité est une quête sans fin. Les jeunes la découvrent, et prennent conscience de leur préférences et de leurs limites, les couples cherchent à entretenir la flamme et de nombreuses options restent possible, à condition de continuer à en parler.
Source : article le vifweek-end- été 2020 « Partir en (s)exploration » texte de Nathalie Le Blanc et Isabelle Willot. Photos : Pixabay.
Fri, 10 Dec 2021 - 2min - 171 - Le yoga : un contrepoison aux dérives de la vie moderne
Si la salutation au soleil ou la position de la feuille pliée sont pour vous des exercices d’une banalité sans nom, alors vous faites sans doute partie des 7 millions de pratiquants réguliers en France. Donc, un véritable fait de société à la croisée des chemins entre le bien-être, la bonne santé et la spiritualité. C’est un fait, le yoga, il s’agit de lui, connaît un succès planétaire. Alors est-ce une mode, est-ce un désir de bien-être ou une aspiration à une forme de sagesse incarnée ?
Vous trouverez une source infinie d’informations passionnantes dans l’ouvrage « Yoga » l’encyclopédie publiée chez Albin Michel sous la direction d’Ysé Tardan-Masquelier qui est historienne des religions et spécialiste de l’hindouisme.
Cette encyclopédie rassemble des experts du monde entier pour raconter l’histoire fascinante et méconnue du yoga.
Au début, il est une philosophie, il s’agit de libérer l’être humain de certaines entraves. Ensuite durant l’Antiquité et le Moyen Âge, l’inventivité des pratiques est croissante. Et à ce propos, l’encyclopédie évoque énormément de personnages clé comme Gandhi, Henry David Thoreau, Krishnamurti et évidemment bien d’autres encore. Et plus proche de nous, la période hippie et le célébrissime festival Woodstock ont donné au yoga un très large écho. Aujourd’hui, il s’invite aussi dans le star-système et force est de constater que le yoga est devenu un véritable produit à vendre.
À ce propos des fédérations ont élaboré un code éthique et déontologique afin de faire contrepoids à une marchandisation grandissante et préserver l’authenticité de cette discipline. Il est bien évident qu’à l’heure actuelle, il faut parler de yoga au pluriel. Le moderne est un mélange de traditions autochtones anciennes et d’un apport gymnique. D’ailleurs, il est devenu un matériau très malléable, toutes les régions du monde peuvent le colorer avec leurs habitudes de vie. Les Chinois par exemple vont le mixer avec des éléments du tai-chi ou de qi-gong.
Bien sûr, le yoga est une pratique réputée accessible, il permet de travailler le corps de façon douce. « Choisir une pratique de yoga correspond fréquemment à un besoin d’apaisement, de calme, de trouver refuge dans un espace protégé, loin de toute recherche de compétition et de performance. Il se vit alors comme une parenthèse bienfaitrice et répond à une aspiration à vivre mieux. »
Les nombreuses pratiques actuelles sont imbriquées dans les relations entre cultures, religions et puissances politiques et la lecture de l’ouvrage vous permettra de voyager dans le temps et aussi autour du monde.
Yoga, l’encyclopédie est un ouvrage de référence unique aussi accessible que savant et abondamment illustré. Vous verrez, c’est une belle découverte.
Sun, 21 Nov 2021 - 3min - 170 - « Trouver ma place » : un objectif à relever
Travailler sur l’aspect psychologique des épreuves est essentiel ; néanmoins pour que la reconstruction soit complète, il ne faut pas oublier d’œuvrer sur le plan énergétique.
Et pour ce faire, vous trouverez un mode d’emploi très motivant proposé par Natacha Calestrémé dans l’ouvrage Trouver ma place édité aux Éditions Albin Michel. L’autrice vous guidera pas à pas dans votre démarche.
Natacha Calestrémé, journaliste spécialisée en santé et environnement s’appuie sur les travaux de Philippe Bobola, docteur en physique, chimie, biologie et chercheur concernant le cancer. Il nous informe que le corps est constitué de presque cent fois plus d’énergie et d’informations que de matière. Cette énergie et ces informations sont présentes dans l’immense espace qui entoure le minuscule noyau de nos atomes. Si le corps en est constitué majoritairement, on peut donc concevoir que l’énergie destructrice d’une épreuve et l’information traumatisante qui l’accompagne, puissent altérer ce qui précisément nous constitue.
Ainsi lorsqu’on perd de l’énergie suite à une épreuve douloureuse, il y a un affaiblissement énergétique et si cela perdure, le corps lâche et on tombe malade.
Bien sûr, chacun réagit à sa façon en fonction de sa propre histoire. Un évènement très douloureux pour certains sera anecdotique pour d’autres.
Car les ressentis dépendent de notre sensibilité mais aussi de la personne avec qui cette épreuve est vécue. On peut par exemple se sentir parfaitement heureux en couple, mais ne pas se sentir à sa place auprès de ses parents. Ce n’est pas l’acte traumatisant en lui-même qui est central, mais c’est le ressenti éprouvé qui est le plus important.
Occuper une juste place permet d’être en harmonie avec soi et avec les autres. Et pour trouver « sa place », il importe d’identifier précisément les liens entre ce qui nous freine et nos épreuves personnelles ou héritées de notre famille.
Grâce à l’explication de nombreux cas concrets et surtout à l’aide de 22 protocoles très clairement explicités, Natacha Calestrémé nous guidera pour éliminer ces fardeaux émotionnels. Car s’alléger émotionnellement permet d’ accéder à plus d’épanouissement.
Alors, ne laissez pas cette belle invitation d’occuper votre place, votre juste place – et, surtout, ne la laissez pas passer !
De plus, prenez l’outil Trouver ma place à pleines mains pour vous octroyer davantage d’harmonie avec vous-même et avec les autres. Une place qui vous permet d’augmenter vos capacités à être heureux.
Sat, 23 Oct 2021 - 3min - 169 - Voyage à la découverte des dernières sociétés de femmes
C’est une promenade colorée à travers le Kenya, la France, la Chine, le Mexique et d’autres contrées encore qui vous ouvrira une porte sur un univers inhabituel dont les femmes sont le pilier, la colonne vertébrale.
Nadia Ferroukhi est l’autrice d’un superbe ouvrage « Les matriarches » paru chez Albin Michel. Elle est photo-reporter et cherche à mettre en lumière ceux qui sont dans l’ombre et depuis plus de dix années elle parcourt le monde à la rencontre des sociétés de femmes.
Le propos de l’autrice est de faire connaître leurs différentes approches à travers le monde pour transformer leur société grâce aux pouvoirs que certaines règlent leur confèrent.
Que ce soient les femmes qui possèdent la terre, ou celles qui choisissent leur compagnon, ou encore celles qui organisent des cérémonies religieuses, il existe une constante dans tous les groupes des femmes rencontrées : elles prennent grand soin de garder un juste équilibre en intégrant les hommes sans jamais les dominer.
Précision importante, le matriarcat en tant que figure symétrique et inverse du patriarcat n’est qu’une allégorie mythique qui n’a jamais existé dans les faits, comme l’assurait Françoise Héritier.
Le livre nous régale de magnifiques photos et nous raconte le quotidien de ces femmes qui sont considérées comme les égales des hommes même si elles ne détiennent pas le pouvoir politique.
« Les matriarches » est un véritable bain de respect de chacun, un grand bain d’humanisme.
Laure Adler présente d’ailleurs l’ouvrage par ce propos : « Savoir que des sociétés de femmes existent et les découvrir constitue en soi une forme d’espoir ». Et elle ajoute « la supériorité du masculin n’est pas un fait de nature mais une construction sociale fondée sur une domination ».
Le travail de Nadia Ferroukhi contribue à dissoudre quelque peu cette hiérarchie car d’autres sociétés matriarcales sont à découvrir à travers le monde, porteuses de modèles, de manière de vivre, de douceur et de tolérance.
Photos extraites de l’ouvrage de Nadia Ferroukhi.Fri, 15 Oct 2021 - 2min - 168 - Une plante est construite comme Internet
« Nous les plantes », le dernier ouvrage de Stefano Mancuso publié chez Albin Michel présente l’ensemble du monde végétal comme une nation. Une nation formée d’individus ayant en commun une histoire, des origines, des mœurs et des objectifs. Et il fait un constat implacable : la nation végétale est la plus nombreuse et tient sous sa dépendance absolument tous les autres organismes vivants.
Car sans le monde végétal, il n’y aurait pas de planète Terre, ce serait plutôt Mars ou Vénus. Par conséquent, la nation des plantes est la seule véritable puissance planétaire capable d’aspirer à l’éternité.
L’auteur s’appuie sur une observation fine, clairvoyante, et percutante de notre société consumériste composée de systèmes parfois aberrants.
En effet, l’homme se comporte trop souvent comme le maître du monde et se faisant, il a réussi à provoquer un changement drastique de son environnement au point de le rendre dangereux pour sa propre survie.
Ainsi, Stefano Mancuso pose les bases d’une véritable constitution sur laquelle bâtir notre avenir pour vivre en harmonie avec le règne végétal.
Prenons ensemble l’article 3 de cette constitution : la nation des plantes favorise les démocraties végétales partagées et décentralisées.
Nous savons que grâce à la photosynthèse et à l’autonomie énergétique qu’elle assure, les plantes n’ont pas besoin de se déplacer pour rechercher de la nourriture. De plus les plantes respirent, se nourrissent et raisonnent avec l’ensemble de leurs corps.
Et si l’on regarde le fonctionnement de nos sociétés, l’on constate que l’homme reproduit partout une organisation centralisée verticale dans les entreprises, les écoles et toutes formes d’associations.
Dans ce type d’organisation le chef est supposé prendre rapidement des mesures en fonction des circonstances. Le problème c’est que toute hiérarchie engendre une bureaucratie plus ou moins lourde et cette même bureaucratie engendre des délais qui réduisent la plupart du temps à néant l’efficacité de ce système. Et aberration de notre monde, c’est que malgré l’inefficacité des hiérarchies elles sont malgré tout, partout.
Alors pourquoi est–ce si difficile d’imaginer des organisations horizontales prenant pour modèle le corps des plantes. Et Internet en est le symbole par excellence avec comme caractéristiques, une décentralisation totale, une horizontalité, une présence de répétition d’un nombre infini de modules identiques et absence d’organes spécialisés.
Mais restons positifs, car on a pu voir apparaître des structures décentralisées ces dernières années qui résultent de procédures collectives et où l’autorité y est conférée en fonction des compétences – comme chez les plantes en l’absence de tout centre de commandement les décisions sont prises au plus près des lieux où leurs effets seront amenés à se faire ressentir.
Gageons que comme dans le monde des plantes qui grâce à son recours exclusif à des typologies horizontales et décentralisées, la nation des plantes a trouvé une solution définitive à tous les problèmes liés à la vulnérabilité et à la bureaucratie.
Alors pour notre monde d’aujourd’hui et de demain, tous ensemble nous pouvons nous appuyer sur l’article 8 : la Nation des plantes reconnaît et favorise le soutien mutuel. La coopération est la force qui permet à la vie de prospérer.
Sat, 09 Oct 2021 - 4min - 167 - Ce que nous apprennent les peuples racines et que confirme la science
La nature nous parle et elle nous donne généreusement une sagesse millénaire accessible à tous. Mais la vie moderne nous a éloignés de notre connexion originelle à la nature. Et pour la plupart d’entre nous, nous ne sommes plus capables de survivre en pleine nature. De plus, une vie « hors–sol » suscite des carences et favorise des névroses. Par contre les bienfaits de la nature sur notre santé physique et mentale sont prouvés scientifiquement. Une balade en forêt réduit le stress, régule les émotions et renforce le système immunitaire.
Frederika Van Ingen, l’auteur de l’ouvrage « 101 façons de se reconnecter à la nature » (Éditions Les Arènes) nous invite, nous encourage et nous entraîne à recréer un lien essentiel avec la nature. En s’inspirant des traditions maasaï, lakotas, bushmen et autres, Frederika Van Ingen nous propose des moments créatifs et ressourçant à pratiquer chacun à son rythme.
Parmi les 101 pratiques, j’ai pointé « la profondeur du temps » : il s’agit de s’offrir une heure ou plusieurs heures sans horloge, montre, téléphone ou tout autre objet que rappelle le temps des hommes. L’intention est d’oublier le temps et de juste déambuler en fixant son attention au plus près dans l’ici et maintenant. À la fin de chaque pratique, il est toujours conseillé de partager son expérience. Car toutes sont une façon de nous relier au mystère du vivant et nous avons tous à gagner à aller chercher au cœur de la nature ce qu’elle nous apprend de nous-mêmes. Il n’y a nul besoin d’être expert, mais plutôt de trouver en soi cette simplicité qu’ont dans le rapport au monde les peuples racines. L’immense richesse de ces cultures « racines » est de transmettre à leurs enfants des savoir-être et des savoir-faire qui soignent la relation à la nature, à soi, à l’autre et au vivant.
Et à ce propos, Osoka Bousko, femme médecine nous dit :
« Que vous ayez ou non des enfants, il faut penser à la génération suivante. En partant, nous devrons laisser derrière nous toute la bonté que nous avons reçue à notre naissance ».
Les 101 façons de se reconnecter à la nature nous permettent de retrouver notre place au cœur du vivant et cette reconnexion est à la fois intérieure et culturelle. Être conscient de notre appartenance à un vivant élargi nous rendra capables de restaurer la qualité du lien que nous tissons avec le monde.
Fri, 01 Oct 2021 - 3min - 166 - Pouvoir aimer, pouvoir se disputer
« Le coup de foudre a été immédiat ». Et par un coup de baguette magique, leur existence est devenue plus belle. « Il est tout pour elle, elle ne peut plus vivre sans lui ». « Elle est la femme la plus merveilleuse qu’il ait rencontrée. Il est le prince qu’elle attendait ». Bref, l’amour parfait, ils vivent en symbiose dans leur bulle. Ensuite, il faudra bien atterrir dans la réalité et chacun devra accepter la différence de l’autre et ainsi sortir de la fusion.
Mais, une bulle qui s’ouvre peut changer le regard sur soi, sur l’autre et sur la vie.
Des recherches sociologiques ont démontré que les couples qui divorcent le moins sont ceux qui osent aller jusqu’au bout du conflit sans prendre la fuite et en ne laissant pas le conflit se généraliser. Car ce qui peut temporairement créer des affrontements dans un couple (une différence de point de vue, mode de vie, d’habitude ou de tempérament) peut à la longue se révéler un facteur de dynamisme et d’enrichissement mutuel. Bien entendu la querelle entre partenaires ne doit surtout pas devenir une entreprise de démolition.
Par ailleurs, l’on sait que la synthèse parfaite entre deux personnes n’est pas possible et n’est même pas souhaitable. Il est fondamental que chaque personnalité soit respectée avec ses différences et ses atouts. Par contre quand la critique ne vise plus à corriger un comportement mais remet en question la personnalité de son conjoint, cela conduit inévitablement à une dépréciation de son partenaire. Il est alors urgent de se faire aider pour sortir de ce cercle vicieux.
En fait, l’idéal serait que le couple soit un forum de discussion permanent. Oser apprendre à se disputer sans se détruire. Oser revendiquer sans trop de crainte ce qui nous tient à cœur tout en respectant l’autre. Ainsi chaque partenaire sera gagnant et le lien couple pourra poursuivre son chemin.Fri, 17 Sep 2021 - 2min - 165 - Le syndrome de résignation
En Suède il existe une maladie qui touche les jeunes réfugiés, cette maladie s’arrête aux frontières.
Le syndrome de résignation touche des jeunes demandeurs d’asile, ce syndrome est impressionnant, ils tombent dans une inertie totale pendant parfois des mois.
Cette maladie psychique touche des enfants d’immigrés dont la demande d’asile n’est pas encore accordée ou sur le point d’être refusée.
Ce sont en général des jeunes gens entre 8 et 15 ans qui se mettent intégralement en veille pendant des mois. Ils restent en position allongée, sont nourris par intraveineuse, ne réagissent à aucun stimuli.
Une hypothèse est que ces enfants apathiques incarnent une blessure psychique, comme ils se sentent complètement impuissants, ils le deviennent littéralement.
Entre 2000 et 2005, environ 400 enfants sont tombés dans cet état et chaque année des enfants continuent d’entrer en léthargie.
Une multitude d’articles scientifiques ont été publiés à ce sujet et la réalité de cette maladie n’est plus contestée, maladie qui s’arrête si bizarrement aux frontières de la Suède.
Le psychiatre et anthropologue Richard Rechtman désigne le trouble physique comme un langage. Le trouble se met à exister dans l’espace public quand ce dernier s’est mis en ordre pour l’écouter. Ce qui explique qu’une maladie psychique puisse restée confinée en 1 seul lieu. Pour ce faire il faut 3 éléments ; des patients qui présentent le même trouble, des cliniciens qui le diagnostiquent et surtout un dispositif de reconnaissance. Un autre exemple connu : Dans les années 80 en Californie, 150 femmes cambodgiennes qui avaient vu leur famille torturée ont perdu la vue.
Il semble donc possible que la mise en forme d’une maladie mentale « se fait par la société ». La souffrance trouve à un moment donné un canal d’expression commun, grâce à un phénomène de médiatisation comme la presse, les publications médicales, les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille.
Quoi qu’il en soit, il ne faut surtout pas minimiser la gravité du tableau, ces enfants qui arrêtent leur vie pendant des mois est une situation hautement délétère.
En somme, c’est une nouvelle forme qui émerge pour dire « l’horreur ». Ces personnes vivent des traumatismes que malheureusement nous avons pris l’habitude de ne plus entendre. Il est bien évident que la maladie nous invite à mettre en place des dispositifs pour entendre les personnes souffrantes et avant tout pour les soigner.
Source : internet-obs 28/05/2018Fri, 10 Sep 2021 - 3min - 164 - Je fais tout moi-même ! Mes goûters maison par Amandine Cooking
Qui dit fin de l’été, dit aussi bientôt l’automne. Nouvelle saison, nouveau rythme et je vous propose de mettre la pause goûter à l’honneur. Car le goûter est un moment privilégié de plaisir et de partage surtout quand tout est fait « maison » !
Le dernier ouvrage d’Amandine Cooking paru chez Albin Michel « Je fais tout moi-même ! Mes goûters maison » vous permettra de varier les recettes traditionnelles avec les goûters de marque. Ainsi vous pourrez toutes les reproduire chez vous pour plus de goût et plus de plaisir.
Petit rappel rapide de l’intérêt du fait maison. C’est de pouvoir bannir les additifs, les colorants, les conservateurs, de pouvoir doser et diminuer le dosage de sucre et de sel, la possibilité d’utiliser des aliments frais et non-transformés et aussi de tester de nouvelles saveurs et d’être créatif. À savoir aussi que les compotes de fruits peuvent remplacer une part de sucre, que les purées d’oléagineux peuvent remplacer le beurre tout comme le yaourt nature ou le fromage blanc et ce, tout en conservant le moelleux des préparations.
Amandine Cooking propose des recettes fiables, simples, savoureuses et variées à pratiquer et à partager avec les enfants, la famille, les voisins, bref tous les gourmands. Grâce au graphisme du livre qui est particulièrement ludique, clair et synthétique, un enfant pourra aisément lister les ingrédients. Le bonus de ce livre de 58 recettes, ce sont les astuces ou suggestions pour chaque recette. Ainsi un cuisinier débutant sera très bien guidé et un cuisinier averti pourra explorer sa créativité.
L’autrice, Amandine Cooking est créatrice et photographe culinaire. Autrice du blog Amandine Cooking depuis 2013, elle propose des recettes simples pour tous les jours et connaît un grand succès.
Fri, 03 Sep 2021 - 2min - 163 - Ces jeunes qui en ont dans le ventre. Portrait de Marlies Minten.
Bousculés par deux années sous l’impact de la crise sanitaire, les moins de 30 ans refusent de se considérer comme la génération sacrifiée.
Marlies est infirmière, criminologue et surtout dingue de chiens. Elle combine ses trois passions dans le projet « Belgian Prison Dogs » qui aide des prisonniers à dresser des chiens abandonnés. Marlies a 24 ans et vient tout juste de terminer un travail de fin d’études, son sujet est l’influence des chiens de thérapie sur la perception et le traitement des patients en psychiatrie légale. Il faut savoir que précédemment durant son master en criminologie, elle s’était déjà passionnée par son cours sur la thérapie assistée par l’animal. Et son projet à germer lors d’un stage en institution psychiatrique pour détenus car ceux-ci lui confient ne pas comprendre « pourquoi il n’y a pas d’animaux ici ».
Marlies a fait le lien entre les chiens qui remplissent les refuges et qui manquent d’une éducation appropriée et les prisons surpeuplées où la vie pour les détenus manque souvent de sens. Son idée est de mettre en relation des chiens difficiles à placer avec des prisonniers mis à l’écart de la société pendant une longue période pour qu’ils puissent ensemble se réinsérer.
Le projet a l’ambition de viser un avenir meilleur tant pour les humains que pour les animaux. Il propose des programmes de formation en milieu carcéral et durant huit semaines des détenus entraînent un chien de refuge. Cette méthode a démontré des bénéfices à la fois sur les hommes et les animaux. Pour les détenus, on observe une augmentation de la confiance en soi avec la prise de responsabilités ainsi que l’amélioration des capacités de communication. Ensuite les détenus qui travaillent avec un thérapeute canin devront aussi se préparer à se séparer du chien après huit semaines de travail commun. Savoir lâcher et dire au revoir au chien fait aussi partie de la formation.
Mutualiser des coopérations afin de resocialiser des personnes vulnérables et des chiens de refuge afin que chacun retrouve une place dans la société. C’est plus qu’une bonne idée, c’est agir pour une nouvelle société.
Source : journal « Le Soir »20 août 2021 – Photos : PixabayFri, 27 Aug 2021 - 2min - 162 - Le NUDGE, dernier outil à la mode
Le NUDGE est une méthode douce pour inspirer la bonne décision.
Vous pouvez traduire nudge par coup de pouce.
Ou comment faire changer le comportement sans contraintes.
L’idée est d’obtenir des comportements bénéfiques pour l’individu, pour la société, pour la planète et de créer des systèmes pour aider les gens à passer à l’acte.
Le NUDGE est une science comportementale venue des Etats-Unis apparue en premier lieu pour augmenter l’efficacité des applications politiques.
Aujourd’hui l’option est de l’utiliser pour de nombreux secteurs.
Un premier exemple si l’objectif est de réduire la pollution aux particules fines, ce n’est pas en culpabilisant les individus qu’il y aura des résultats mais si l’outil utilisé est pédagogique, c’est-à-dire qu’il informe sur les conséquences pour tout en chacun. Alors chacun peut y prendre part.
Autre exemple, si vous souhaiter que les gens bougent plus, fasse plus de sport, des escaliers ont été peints en touches de piano. La personne monte les marches et elle peut s’imaginer pianoter sur les différentes notes blanches et noires.
Pour inciter les automobilistes à ralentir, des passages piétons ont été peints en relief.
Du côté de l’hôtellerie il est possible d’économiser l’eau en affichant une note dans chaque chambre d’hôtel qui précise que 79% des personnes n’ont pas donné les draps à nettoyer tous les jours. Et du coup, chaque client se sent concerné et se dit « oui au fond, je peux faire la même chose ».
Pendant le Covid, pour encourager la distanciation physique, des cercles ont été tracés sur les quais de gare.
Une idée plus récente et dans l’air du temps du zéro déchet : placer un code de réparation sur les électro-ménagers. Cette idée est apparue suite à différentes études comme observer comment les personnes se comportent dans les magasins, de les questionner et voir s’ils sont sensibles à la notion de réparation, etc et aujourd’hui on voit apparaître un logo de réparabilité sur certains appareils.
Ce nouvel outil va donc se répandre de plus en plus et notamment du côté des pouvoirs publics, alors gardons notre libre arbitre afin de continuer à choisir des comportements qui correspondent à nos valeurs.
Source : émission radio France inter du 11 mai 2021Fri, 25 Jun 2021 - 2min - 161 - La première française bionique : une vie à inventer !
C’est une histoire peu banale que celle de Priscille Deborah. Voici ce qu’elle en dit : « Mon histoire est une histoire qui commence mal et qui finit bien. J’ai vécu une grave dépression post-partum. Je n’en pouvais plus, je ne voulais pas mourir mais je voulais que ça s’arrête, que cette immense souffrance intérieure s’arrête et je me suis jetée sous le métro. J’avais perdu mes deux jambes et mon bras droit. J’étais désespérée et je ne savais pas encore que je venais de me redonner naissance. J’allais découvrir la liberté et ce handicap allait devenir ma plus grande force ».
Une vie à inventer paru chez Albin Michel raconte le chemin de vie de Priscille Deborah qui a survécu et qui clame : « Il n’est jamais trop tard pour être vivant ».
De la vie et de la rage de vivre, il y en a chez Priscille ! Il y a tout d’abord la peinture, c’est un besoin vital pour elle. Il lui faut être le plus possible autonome. Sa priorité est de remarcher, ce qui demande énormément de temps et d’énergie.
« Je dois dépasser ma peur et faire croire à mon cerveau que j’ai deux jambes, je dois dépasser ma peur de tomber car je n’ai pas de retour sensoriel au niveau du sol. Je n’ai pas le choix, prendre soin de moi, signifie gérer ma marche, entretenir mon matériel, soigner mes blessures, faire du sport afin que toutes les parties du corps qui peuvent être utilisées le soient. Pour moi, il est question de dignité et de fierté ».
Priscille Deborah travaille intensément tant extérieurement qu’intérieurement car elle veut accomplir ses rêves et son destin. L’arrivée de ses premières prothèses coïncident avec la découverte de la possibilité de peindre en public et en direct. Les performances deviendront une part importante de son travail d’artiste.
Outre son travail d’artiste, il y a le sport comme l’équitation, le surf, mais surtout la natation qu’elle pratique avec bonheur et en aussi en compétition.
Par-dessus tout, ce qui est essentiel pour Priscille c’est de s’aimer, en d’autres mots, s’accepter tels que nous sommes. Après son divorce, elle rencontre un homme qui lui ouvre d’autres possibles et ensemble ils auront une fille. Aujourd’hui, entourée de ses deux filles et de son mari, elle veut changer le regard des valides sur les personnes handicapées, elle veut combattre les préjugés de manière plus générale pour aller vers plus de tolérance. Et leur formidable énergie commune à fait naître une association « Des fauteuils et des ailes ».
Mais le handicap se gère avec une vision à long terme. Avoir deux bras, lui permettrait une assisse plus droite et plus équilibrée. C’est pourquoi son prothésiste l’emmènera vers la TMR ( Targeted Muscle Reinnervation) la technique chirurgicale qui permet l’utilisation de la prothèse de bras bionique. Un bras en acier et en électronique, entièrement commandé par le cerveau.
Cet exploit bionique équivaut à changer de corps, mais aussi changer dans le regard de l’autre. Car un appareillage c’est toujours un harnachement qui entraîne de la fatigue : le cerveau travaille beaucoup plus et le corps aussi. Il faudra à Priscille Deborah un mental d’acier pour vivre cette aventure bionique.
Avoir un nouveau bras lui permet de redevenir entière, elle se sent immédiatement mieux.
Cet ouvrage qui se lit d’une traite tellement il captive, permet à l’auteur de transmettre ce qu’elle a compris, ce qu’elle a appris et elle veut servir le plus grand nombre, elle veut transmettre que tout est possible, que la liberté est nécessaire et que la vie vaut la peine d’être vécue.Fri, 28 May 2021 - 4min - 160 - Inventons notre avenir ! (2/2)
Vous n’êtes pas impuissant. Au contraire, chacun de vos actes est plein de sens et vous avez un rôle à jouer. Et sachez que la colère qui se mue en conviction est invincible.
Ainsi parlent Christiana Figueres et Tom Rivett-Carnac, auteurs de l’ouvrage « Inventons notre avenir ! » publié chez Albin Michel. Ceux-ci ont joué un rôle clé dans l’accord de Paris et ils ont cofondé Global Optimism, une organisation dédiée au changement environnemental. Ils collaborent avec les plus grands écologistes comme Al Gore, Jane Goodall ou Greta Thunberg.
À savoir, les trois états d’esprit fondamentaux pour une cocréation d’un monde meilleur sont l’optimisme inébranlable, l’abondance infinie, la régénération totale.
Le défi a beau être intimidant, ensemble nous avons tout ce qu’il faut pour le relever maintenant. En revanche, cette invitation exige une réponse immédiate. Deux dates 2030 et 2050.
Nous sommes dans le même bateau, soit on gagne cette bataille ensemble, soit on la perd ensemble.
Alors pour être optimiste, il faut commencer par admettre les mauvaises nouvelles sur le climat. L’optimisme c’est être capable d’identifier un autre avenir de façon intentionnelle afin de le faire advenir plus rapidement. Les incertitudes doivent être acceptées, il faut être prêt à prendre des risques de se tromper. L’optimisme rend fort, il est le moteur derrière le désir de s’engager, de contribuer, de faire la différence. L’optimisme c’est avoir une confiance indéfectible en notre capacité à relever les défis, c’est faire le choix de travailler dur pour améliorer notre réalité.
Nous n’avons plus le choix, hormis mettre la priorité sur la collaboration. Et il est rare que l’expérience de collaboration ne s’avère pas enrichissante.
Chacun d’entre nous doit faire le nécessaire maintenant.
Parmi les dix actions nécessaires : Dire adieu au vieux monde, et cultiver une vision positive de l’avenir. Vivre en citoyen plutôt qu’en consommateur. Replanter des arbres. Exiger un numérique responsable. Faire de la politique.
Aujourd’hui la planète est en péril et elle a atteint les limites de ses capacités à se régénérer. Nous vivons ensemble sur la Terre et ensemble nous pouvons repenser totalement notre place dans le monde.Fri, 21 May 2021 - 3min - 159 - Inventons notre avenir !
Choisir notre avenir et le créer ensemble, il nous reste une chance de tout changer. Notre avenir n’est pas encore écrit. Il sera façonné par ce que nous choisissons d’être aujourd’hui. La crise actuelle impose de changer radicalement notre façon de penser. Chacun d’entre nous doit faire le nécessaire maintenant.
Pourquoi ? Parce que la terre est en feu, de l’Amazonie à la Californie et de l’Australie à la Sibérie. À l’échelle mondiale la disparition des insectes, des oiseaux et des mammifères est sans précédent, les surfaces boisées ont massivement diminué en cinquante ans, les sols sont moins productifs et les mers moins poissonneuses. La planète a de plus en plus chaud, la Terre suffoque, les barrières de corail disparaissent, les glaciers du monde entier disparaissent à une vitesse alarmante, un accès à l’eau potable se complique d’année en année et chaque jour quelque part dans le monde, la hausse du niveau de la mer entraîne des évacuations.
Christiana Figueres et Tom Rivett-Carnac, auteurs de l’ouvrage « Inventons notre avenir ! » paru chez Albin Michel sont catégoriques : il est grand temps d’abandonner les demi-mesures et de réagir à la hauteur du formidable défi que nous est lancé.
La notion de réchauffement climatique est connue depuis les années 1930 et la confirmation du dérèglement remonte à 1960. Depuis, nous n’avons pas fait grand-chose pour résoudre le problème. Notre négligence a fait du réchauffement climatique non plus seulement un enjeu existentiel mais une crise désastreuse, et nous approchons dangereusement du point de non-retour au-delà duquel la Terre telle que nous la connaissons cessera d’exister. Chaque jour qui passe est un jour de moins à notre disposition pour stabiliser la planète, de plus en plus fragile et en bonne voie de devenir inhabitable.
Idéalement, d’ici à 2040 nous devons avoir cessé de rejeter du CO2 « neutralité carbone ». Si nous ne réduisons pas de moitié nos émissions d’ici 2030, il y a fort peu de chances que nous les réduisions de moitié tous les 10 ans jusqu’à atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est la date butoir.
L’urgence climatique effraie mais il nous faut regarder la triste réalité avec un esprit clair. L’atmosphère est trop chargée en gaz à effet de serre, la biosphère trop bouleversée pour revenir à l’époque d’avant le réchauffement. Nous et tous nos descendants, vivrons dans un monde aux conditions climatiques irrémédiablement dégradées.
Notre avenir sera façonné par ce que nous choisissons d’être aujourd’hui. La première chose que nous pouvons tous apporter c’est notre état d’esprit. Face à l’urgence, d’abord regarder en soi.
Prendre conscience de ce qui nous épuise et ce qui nous revitalise. Car un changement de système est aussi une entreprise personnelle. Nos sociétés sont le reflet de nos schémas de pensées, qui dérivent de nos croyances.
Nous devons tendre vers une économie régénératrice, une économie qui réduit les déchets au maximum, qui recycle les ressources utilisées, et qui revitalise celles épuisées par l’homme.
Il s’agit de retrouver la sagesse innée de la nature qui elle sait se régénérer. Notre survie dépend de la nature.Fri, 14 May 2021 - 4min - 158 - Le potager, un art de vivre
Redécouvrir la respiration de la terre nourricière, plonger ses mains dans l’humus et s’enivrer de senteurs naturelles provoquent un sentiment de bien-être incomparable et une grande sensation de calme et d’apaisement
L’amateur qui souhaite débuter un potager se heurte souvent à la question de l’organisation de celui-ci.
Vous trouverez toutes les réponses à vos questions dans « Un potager au naturel avec Tom le Jardinier » paru aux éditions Albin Michel.
Le jardinage cela s’apprend, nous dit Tom et son accueil à l’école du potager à la même force attractive qu’un épais pollen pour une abeille. Tom le jardinier partage sa passion, son expérience, ses conseils et sa vision du jardinage respectueuse des écosystèmes naturels. Il est horticulteur professionnel et ses premiers gestes au jardin lui ont été transmis par son grand-père.
« Un potager au naturel » est un manuel très complet, très didactique et joliment illustré.
Moi-même, je participe à un potager collectif en milieu urbain et j’ai découvert quelques solutions, comme associer poireaux et carottes afin d’éloigner les ravageurs ou encore l’infusion de rhubarbe pour soigner son jardin au naturel.
Des astuces pour les petits espaces et balcons ne sont pas oubliés. Et chaque fiche légume précise comment semer, planter, récolter et soigner si besoin.
L’ouvrage se termine par une invitation : partager et poster vos réalisations et mentionner évidemment le profil de Tom le Jardinier. Bonne récolte à vous !Fri, 30 Apr 2021 - 2min - 157 - Avec l’EMDR, le passé sort par les yeux
Au carrefour de la psychothérapie et des neurosciences, l’EMDR est une thérapie qui agit sur les blessures du passé en désensibilisant la mémoire.
L’objectif est de chasser les souvenirs toxiques pour aller mieux. Et cette thérapie se propose de « guérir le mal » en bougeant les yeux.
EMDR signifie Eyes Movement Desensitization and Reprocessing soit littéralement « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ».
Cette nouvelle approche de la psychothérapie s’appuie sur les neurosciences et est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé depuis 2012.
L’EMDR fait partie aujourd’hui de l’arsenal d’aides psychologiques apporté aux victimes d’attentats et est très efficient également pour toutes personnes ayant subi des chocs émotionnels.
Cette technique a été mise au point par Francine Shapiro en 1987 et l’introduction en France a été facilitée grâce à David Sevran Schreiber avec son livre « Guérir ».
L’EMDR intervient sur la mémoire traumatique d’évènements passés pour en supprimer les effets pathogènes. À savoir que lors d’un traumatisme, le sujet est plongé dans une forme de sidération qui empêche la bonne digestion et le traitement des informations douloureuses. Les pensées et les sentiments sont alors comme emprisonnés dans le système nerveux. Le cerveau ne pouvant pas traiter ces émotions, la détresse continue de se manifester. C’est ainsi que la personne peut se plaindre d’avoir des flashs, le souvenir traumatisant revient comme une rengaine incessante. La thérapie EMDR va permettre de réintégrer correctement ces souvenirs pathogènes dans la mémoire profonde. Pour cela, le thérapeute demande au patient de se remémorer la scène traumatisante tout en recréant chez lui les conditions du sommeil paradoxal grâce à des mouvements rapides et alternés des yeux. En activant certaines zones du cerveau, ces mouvements oculaires vont permettre de reléguer l’expérience traumatisante dans les archives du passé. Et donc d’en désamorcer toute la charge émotionnelle.
C’est une thérapie qui fonctionne très bien et a le mérite d’être rapide. En particulier lorsqu’il s’agit de traumatisme clairement identifié et traité très rapidement, comme par exemple une agression ou un accident.
En général, 3 ou 4 séances suffisent. Rien de magique à cela, comme toute thérapie l’EMDR, obéit à un strict protocole qui permet de cerner le nœud traumatique, d’instaurer la confiance nécessaire, de préparer au processus, de désensibiliser puis d’installer de nouvelles cognitions qui seront ensuite stabilisées.
Cependant l’EMDR peut aussi soulager nombre de troubles chroniques tels que dépression, phobie, trouble du comportement, insomnie, perte d’estime de soi, etc. car la plupart du temps un évènement de vie perturbant qui n’a pas été digéré correctement par le cerveau peut être à l’origine du mal-être.
Depuis plus de 15 ans, l’EMDR ne cesse de se développer et les mouvements oculaires sont parfois remplacés par des tapotements sur les cuisses ou encore par de faibles pulsions électriques dans les mains de façon alternée via un petit appareil gérer par le thérapeute. L’EMDR ne prétend ni changer ni effacer les chocs du passé, juste les rendre inoffensifs pour continuer à avancer, plus léger.
Source : Le journal des femmes ( printemps 2019).
Fri, 09 Apr 2021 - 4min - 156 - Voyage au cœur de la transe
En 2001, Corine Sombrun fait un voyage en Mongolie et on lui dit qu’elle est chamane, par contre à Paris on lui dit qu’elle souffre de troubles psychiatriques.
« La diagonale de la joie » le dernier ouvrage de Corine Sombrun paru chez Albin Michel nous relate l’extraordinaire volonté de l’auteur qui déclare : « Je me fiche d’être chamane, je veux juste étudier les capacités liées à l’état de transe ». Sa conviction est que l’état de transe n’est pas seulement accessible aux chamanes mais que tout le monde peut l’atteindre. Et si la transe se révèle être une fonction cognitive, nous serions alors tous capables de développer des capacités dites « chamaniques ».
Il faut savoir que dans la tradition mongole, le chamane est censé faire des rituels pour éloigner le malheur, renforcer la force vitale, attirer la chance, l’argent et la bonne santé. De plus, en Mongolie l’intuition est considérée comme un langage utilisé par les esprits pour nous prévenir d’un danger ou d’un comportement irrespectueux envers soi ou son environnement. D’une certaine manière l’intuition et la transe sont l’expression de la même intelligence mais à un niveau différent.
Corine Sombrun témoigne que l’expérience de la transe semble avoir une action sur le développement de la créativité et dans celui de l’apprentissage intuitif. « En transe j’apprends sans avoir à apprendre, j’utilise des techniques que je n’ai jamais apprises, comme contrôler la colonne d’air pour faire des sons d’une longueur exceptionnelle… »
Pendant presque vingt ans, Corine Sombrun multiplie les rencontres avec des scientifiques reconnus et se plie à de multiples tests et expériences scientifiques avec comme but de faire émerger une étude scientifique des effets de la transe et ce malgré d’innombrables tiraillements entre science et tradition. Tout d’abord, elle s’entraîne à induire la transe, à l’induire sans rituels ou mouvements et au bout de cet entraînement elle parvient à limiter ses mouvements à presque rien, ceci afin de ne pas perturber les dizaines de capteurs électriques qui lui sont appliqués.
Fri, 02 Apr 2021 - 4min - 155 - Le toucher, un contact vital.
Aucun mot ne traduit mieux une émotion que la douceur d’une caresse. Le toucher est le premier langage que nous apprenons à décoder. Et les vertus du toucher sont aujourd’hui étudiées de très près.
Et dans cette période où l’on doit éviter de se toucher, on mesure combien c’est essentiel. Car le sens du toucher est tellement important que nous ne pourrions probablement pas vivre sans. Il est notre façon la plus immédiate d’interagir à notre environnement. Le contact corporel sécurise, rapproche, réconforte, stimule le désir, exprime la joie et l’attachement à l’autre. Les récepteurs de notre peau nous renseignent presque instantanément sur la nature du contact qui nous parvient. Des millions de récepteurs nous indiquent si le contact est bienveillant ou au contraire hostile.
Le toucher nous est tout aussi indispensable que l’air que nous respirons. Il apaise l’ensemble du corps et réduit le niveau de stress. De simples stimulations tactiles agissent sur la biochimie du cerveau et ont sur lui des effets très bénéfiques. Le contact peut soulager une douleur, renforcer le système immunitaire et même allonger l’espérance de vie.
Mais la distanciation physique et sociale imposée aujourd’hui ne nous fait pas du bien, cela crée des barrières entre les gens, cela nous empêche de consolider nos liens sociaux, de nous serrer la main, de nous prendre dans les bras, de s’embrasser.
Les contacts corporels agissent au plus profond de nous et contribuent à notre équilibre émotionnel. Toucher son propre corps ne peut pas complètement remplacer le contact avec les autres. La preuve, un câlin réconforte parfois plus que les mots. Et plus il y a des contacts physiques au sein du couple, entre un enfant et son parent et plus la relation est ressentie comme harmonieuse.
Les contacts corporels soulagent non seulement les douleurs physiques mais aussi psychiques et souvent beaucoup plus efficacement que les mots. Ils permettent entre deux personnes l’échange d’informations supplémentaires importantes et d’émotions profondes que les mots seuls ne peuvent exprimer.
En vieillissant, certains sens se dégradent mais pas le toucher émotionnel, il semble même s’affiner, on en retire davantage de plaisir. Il est donc bien évident que le toucher est une clé indispensable pour notre bien-être tout au long de notre vie.
Source : ARTE Documentaire « Le toucher, un contact vital » Dorothée Kaden Allemagne 52’ 2020Fri, 12 Mar 2021 - 3min - 154 - Pandémie : l’option gagnante d’être doux avec soi.
Tenir bon, garder espoir, certains font preuve d’un courage sans faille et d’autres baissent plus facilement les bras. En cette période difficile, ces notions sont souvent partagées. Mais le courage, d’où vient-il et comment l’alimenter ? Force est de constater que les personnes qui font preuve de courage sont animées par une ou plusieurs passions. Mais évidemment avant de pouvoir se passionner pour quelque chose, il faut avant tout savoir ce que l’on trouve important. Et cela on le découvre d’autant plus aisément que l’on s’accorde suffisamment d’importance. La possibilité de pouvoir se dire « je suis bien comme je suis » ouvre la porte pour faire des choix fondamentaux qui correspondent à des valeurs, à des sources de satisfaction. Evidemment, un enfant qui a pu être aimé tel qu’il était cela lui facilitera, une fois adulte, de poursuivre ce chemin de croire en lui et de trouver le sens de sa vie. Pour d’autres, cette prise de conscience se passe plus tard, par exemple à un moment charnière. La pandémie que nous vivons actuellement force certains à vraiment se regarder en face et à réfléchir à ce qu’ils veulent vraiment faire dans leur vie, à ce qu’ils désirent apporter au monde.
Avoir une bonne image de soi aide à se fixer des priorités et permet de s’y investir pleinement sans se laisser décourager par l’opinion des autres. La personne courageuse ne se demande pas si elle va y arriver, elle a une vision à long terme, elle s’en approche pas à pas et ne se laisse pas distraire par des doutes ou des peurs, elle est présente dans l’instant et accorde à chaque étape une attention pleine et entière.
Pour garder ou reprendre courage, essayer de vous voir à travers les yeux de ceux qui vous apprécient et vous voient comme vous êtes vraiment. Apprendre à regarder ses forces et ses éventuels échecs à travers les yeux de son meilleur ami, vous aidera à poser un regard plus doux sur vous-même. Etre bienveillant envers soi-même, vous permettra d’oser vous remettre en question, d’oser vous détacher de vos certitudes ou de vos doutes. Bref, l’invitation est claire : c’est d’oser suivre son cœur, son intuition et faire ce qui correspond à la personne que vous voulez être.
Source : magazine BODYTALK février 2021 p32-34Fri, 19 Feb 2021 - 2min - 153 - Végétarien sans carences
Plus qu’une mode, être végétarien aujourd’hui est non seulement une tendance qui se répand à travers le monde, c’est aussi une sorte d’engagement de la part de plus en plus de personnes face aux nombreux problèmes de santé et de société.
Manger végétarien que ce soit pour des raisons éthiques, d’environnement, ou de santé demande certains changements d’habitudes, d’organisation et de compréhension des besoins physiologiques du corps. Alors laissez-vous guider pas à pas avec l’ouvrage « Végétarien sans carences » co-écrit par le Dr Arnaud Cocaul et Isabelle de Vaugelas aux éditions Albin Michel. En effet, avancer pas à pas vous permettra de choisir ce qui vous convient et ce qui vous correspond, en matière d’aliments, de cuisson, de conservation, de réaménagement de vos placards, etc.
L’idée centrale lors d’un changement alimentaire, est d’être à l’écoute de son corps, c’est-à-dire des divers symptômes possibles comme des ballonnements, des changements de transits ou autres et de progressivement devenir végétarien. Les auteurs de l’ouvrage nous guident aussi sur l’importance d’équilibrer notre assiette afin que notre organisme ne souffre d’aucune carence. Et puis de précieuses règles d’or parsèment les différents chapitres. Je vous invite à les découvrir dans ce magnifique ouvrage abondamment illustré et qui, rien que lui, vous met en appétit.
Et pour terminer, je vous mets davantage l’eau à la bouche en vous citant les noms des nombreuses recettes, il s’agit de pastilla, de tortilla, de pâté, de gratin, de mijoté, de crème, de sauce, de dahl, de crumble, de curry, de fafafel, de brownie, de cake, et je vous le confesse le pudding à la mangue est pour moi une découverte incontournable.
Que vous soyez déjà végétarien ou en passe de le devenir ou simplement un amateur de cuisine saine, cet ouvrage qui a comme objectif « j’équilibre mes apports et je me régale avec 80 recettes ultra-gourmandes » est tout simplement idéal pour vous.
Fri, 05 Feb 2021 - 2min - 152 - Apprendre à vivre avec son meilleur ami et son pire ennemi.
Apprendre à vivre avec son meilleur ami et son pire ennemi, proposition étrange me diriez-vous. Pourtant, c’est ce que chacun d’entre nous tente de faire au quotidien. Car le meilleur ami ou le pire ennemi c’est en réalité soi-même.
Et aujourd’hui entre isolement, incertitudes sur l’avenir, le confinement est une période particulièrement déstabilisante. Certains subissent pour la première fois des troubles anxieux ou dépressifs et d’autres voient leurs troubles psychiques préexistants s’aggraver.
Le docteur Philippe Presles dans l’ouvrage intitulé « Moi » publié chez Albin Michel, s’appuie sur les neurosciences, la psychologie du développement et de nombreux exemples, notamment personnels, pour nous guider dans la découverte des potentiels insoupçonnés de notre Moi. L’objectif final étant bien évidemment de faire de ce Moi un ami et un ami sur lequel on peut compter.
L’ouvrage nous explique comment la conscience se développe chez l’enfant puis comment cette même conscience se traduit dans tous nos différents vécus d’adultes. Et ce faisant, nous comprenons comment la conscience participe à la construction de notre monde intérieur, à la fois extrêmement riche et complètement fictif. À savoir que notre conscience interprète tous nos vécus et leur donne un sens en fonction de tout ce que nous avons accumulé dans notre monde intérieur. C’est ainsi que nous pouvons être malheureux dans des situations plaisantes ou heureux quand tout semble aller mal.
Explorer les potentiels de son Moi, est aussi une invitation à réfléchir sur le sens que nous voulons donner à notre vie. Et l’auteur nous encourage a toujours mieux interpréter ce qui nous arrive.
Philippe Presles, médecin et psychothérapeute nous conseille de nombreuses pistes et outils afin de mieux percevoir le beau en nous, les trésors de notre monde intérieur et il « nous pousse dans le dos » pour toujours chercher le chemin afin de devenir la personne que nous voulons être.Fri, 29 Jan 2021 - 2min - 151 - Comment les adolescents vivent-ils la crise de la Covid-19 ?
Avec la pandémie et les mesures qu’elles nécessitent, nous assistons non seulement à une crise sanitaire mais aussi économique, sociale et politique. Alors que l’adolescence est une période pour commencer à se séparer de la famille et que les études permettent de concrétiser cette séparation. Et plus fondamentalement encore, l’adolescence est une période d’expérimentation multiple, et surtout sur le plan relationnel, voilà que l’adolescent doit faire son apprentissage prioritairement derrière un écran.
De plus cet écran se trouve bien souvent dans le foyer familial, ce qui risque de ramener l’adolescent au statut d’enfant dû à un manque réel d’intimité (en effet, la présence des adultes en situation de télétravail entraîne un regard parental constant). Sans parler des adolescents qui sont dans une situation précaire, sans job étudiant pour assurer leur quotidien. Force est donc de constater que tous les outils numériques ne remplacent pas la rencontre en présentiel, une rencontre dans laquelle les corps s’investissent.
Le risque d’une dégradation psychologique est réel, décrochage scolaire, crise d’angoisse, isolement et repli sur soi, tendance à l’errance, mise sous tensions dans les huis clos familiaux.
Or l’adolescence est un peu le passage d’une dépendance à une autre ; en réalité, il s’agit pour l’adolescent de se distancier de sa famille pour investir un autre lieu comme l’école, les amis, des centres d’intérêt et ainsi petit à petit s’introduire au monde social et de ce fait, y trouver sa place.
Ainsi, les heures passées derrière un écran mettent d’une certaine façon toute une série d’émotions en position de veille. D’où le risque pour certains de basculer dans l’angoisse, et pour d’autres il sera question de tenter de se connecter à ses émois parfois fort intenses, par des actes de transgression ( certains jeunes bravent des interdits et ne perçoivent ou ne reconnaissent plus ou pas le sens des mesures de précaution ).
Comment chercher un ailleurs alors que l’adolescent est privé de ses contacts sociaux, qu’il est immobilisé à la maison, n’a pas de pratique sportive, est privé aussi d’une série de rituels comme voyage scolaire, fête scolaire, etc.
Il est fondamental pour l’adolescent de pouvoir rencontrer une autorité « incarnée » afin qu’il puisse l’interroger ou même s’opposer à elle. L’objectif est d’encourager le jeune à devenir progressivement responsable. Il est aussi très important de soutenir les adolescents à structurer leur temps et non pas combler ou occuper le temps. Structurer le temps permet de placer un rythme entre des temps de travail, de repos, des temps en famille, ou temps sur écran. Structurer aussi les espaces, les lieux possibles de collectivité ou d’intimité. L’idée est de respecter une certaine différenciation dans les rythmes et les besoins, malgré la proximité imposée.
D’autre part, il faut également se projeter dans un ailleurs, dans un « après crise ». Réfléchir avec les adolescents à la question : « Et demain, que souhaitons-nous et que pouvons-nous construire ? » Alors, prenons la crise actuelle comme une invitation exceptionnelle et inédite de partager entre adultes et adolescents autour des notions de l’équilibre si sensible à trouver, entre l’acceptation de certaines règles et d’autre part à se définir des espaces de liberté, de créativité.
Source : brochure « Temps d’arrêt » yapaka.be / Adolescence en temps de Covid-19. Entre crise-passions et crispations par Aurore Mairy.
photo: Pixabay (libre de droit)
Fri, 08 Jan 2021 - 4min - 150 - Le symbolisme du corps humain
Qu’y- a-t-il de plus proche de nous, et de plus énigmatique au monde que le corps de l’Homme, Homme avec un H majuscule, un être humain, donc ? Qu’y a-t-il de plus concret et de plus mystérieux à la fois, de plus complexe et de plus lié dans une fondamentale unité que le corps de l’Homme?
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ». C’est une sagesse qui invite à considérer d’une part l’Homme dans le Monde et de l’autre le Monde en l’Homme comme endroit et envers d’une même médaille.
Les mythes sont là, notre patrimoine sacré est immense, mais nous ne savons pas le déchiffrer, nous n’avons jamais vraiment vécu son langage ( sa sagesse), ou plus exactement nous avons rabaissé son langage au niveau de notre vécu banal au lieu de nous laisser porter par lui aux nouveaux plans de conscience auxquels il nous invite….mais non…nous avons éliminé le langage du mythe du cœur même de notre vie et c’est la science qui s’impose à nous comme seul juste et sécurisant cadre de référence…or il est de la plus grande urgence de redonner au conte, à la légende, au mythe, au rituel leur place dans notre vie et de les laisser nous informer. C’est là le chemin de la connaissance. p20-21
Annick de Souzenelle nous transmet à travers cet ouvrage « Le symbolisme du corps humain » dans une nouvelle édition illustrée paru chez Albin Michel, un livre puissant, vibrant et intemporel.
L’Arbre de Vie connu sous la forme de l’Arbre des Sephiroth est le terrain d’exploration, de quête, de découverte, de travail d’Annick de Souzenelle.
Car l’Arbre est le schéma de la construction du monde et que, à son image, le corps humain est le schéma de la construction de notre devenir. Le corps est à la fois notre outil, notre laboratoire et notre ouvrage pour atteindre à notre varie nature, notre nature qui est divine. P63
Apprendre à lire le corps, c’est être attentif à son dessin. Avez-vous remarqué une similitude de forme entre celle d’un rein et celle d’un pied ? Apprendre à lire le corps, c’est aussi créer des ponts entre l’écoute du mythe et l’observation subtile du corps.
Le nombre 6 symbolise l’Homme au départ de sa formation, il est créé le sixième jour de la Genèse et sur le plan biologique, la formation d’un enfant dans le ventre de sa mère obéit à cette même loi, au sixième mois l’enfant est formé. p 36.
Annick de Souzenelle a été longtemps infirmière anesthésiste puis psychothérapeute. Et parallèlement, elle mène de longues recherches en théologie, psychologie, et en hébreu biblique. Ce livre est un cadeau d’une richesse infinie car sa lecture et ses relectures nous entraîneront vers une connaissance et appréciation toujours plus abondante de nous-même.Fri, 11 Dec 2020 - 3min - 149 - Sexe et green attitude
Force est de constater que la « green attitude » gagne du terrain et influence bon nombre de nos comportements. Alors comment se faire du bien sans faire de mal à la planète ?
A priori la sexualité n’est pas une activité polluante, en effet, quoi de plus naturel que deux corps, nus de préférence, proches et enlacés. Et pourtant, les préservatifs, les lubrifiants, les contraceptifs tel que la pilule contraceptive, les sextoys sont à l’origine de quelques dégâts écologiques.
Alors voyons ensemble comment devenir écoresponsable et faire l’amour en vert.
En premier lieu, considérons le préservatif ; bien qu’il nous protège des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées, il est composé de latex synthétique et contient du paraben, or le paraben est reconnu comme un perturbateur endocrinien. De plus l’enveloppe de ces capotes aux dérivés pétrochimiques est constituée de plastique ou d’aluminium qui sont des déchets dangereux pour l’écosystème. Mais sachez qu’il existe aujourd’hui une alternative, ce sont des condoms confectionnés à base de latex végétal et donc biodégradable.
La pilule contraceptive est un deuxième point noir à considérer. C’est un moyen contraceptif largement utilisé par les femmes. Bien qu’elle libère les couples depuis plus de 50 ans, la pilule contraceptive évacuée par les urines, pollue rivières, fleuves et océans et provoque une anormale féminisation de la faune aquatique (il manquerait des mâles pour assurer la reproduction). Une alternative à la contraception hormonale existe, c’est la contraception dite naturelle. Précisons qu’elle est plutôt conseillée auprès des couples stables car elle exige une attention quotidienne et une certaine discipline.
Enfin n’oublions pas toute la gamme des joujoux sexuels en plastique et qui recèlent bon nombre de composants dangereux pour la santé. Alors la solution est de miser sur les nouveaux sextoys dont certains sont en matière naturelle tel que le bois, d’autres sont rechargeables ou fonctionnent à l’énergie solaire.
Et puis n’oublions pas les essentiels, remplacer le bain à deux par une douche en binôme, se parfumer aux huiles essentielles plutôt qu’avec des parfums chimiques, et bien évidemment tout le monde connaît les bienfaits du chocolat noir, du gingembre, des huitres fraîches et j’en passe.
Dès lors, je vous invite à adopter ce slogan : L’amour sans OGM et zéro pesticide, c’est simple et facile. Faire l’amour et protéger la planète, les deux sont possibles en même temps.
Source : Journal des femmes, printemps 2019 p71 à p73 « Vive l’orgasme écolo » Rebecca Chantaloup.Fri, 27 Nov 2020 - 3min - 148 - Les pouvoirs de la sincérité
Nous montrer tels que nous sommes, est le secret d’une relation épanouissante et enrichissante. Mais alors pourquoi déployons-nous tellement d’efforts pour dissimuler notre vulnérabilité ?
Quand on ne se sent pas à la hauteur, on adopte généralement une stratégie plus ou moins efficace, on ne fait rien, on ne dit rien. Dans ce cas pas de risque de se ridiculiser ni de faire baisser plus bas le thermomètre de notre égo ; c’est ce que l’on appelle la politique de l’escargot. Mais en évitant systématiquement les situations inconfortables, nous perdons aussi toute possibilité de libérer les compétences et la créativité qui sommeillent en nous.
Et c’est bien notre vulnérabilité qui est le berceau de l’innovation, de la créativité et du changement. D’ailleurs le monde regorge d’exemples ou certains individus malgré des infériorités apparentes ont dépassé et développé des talents remarquables.
Une autre stratégie est de regarder ses faillites et de les prendre comme tremplins et explorer sa précieuse vulnérabilité. En effet, un « ratage » permet de se retrouver face à soi-même et de mieux comprendre qui l’on est. Ainsi, agir malgré ses difficultés personnelles, c’est créer des façons originales de faire et de penser.
Mais malheureusement, nous sommes parfois aimantés par la peur du rejet, de l’exclusion et nous déployons alors beaucoup trop d’énergie à nous conformer à des critères sociaux et à agir en fonction. Car le rejet social est l’un des plus grands traumatismes qu’un individu puisse connaître. Et le besoin d’être aimé nous pousse même parfois à faire du zèle. Et cette capacité ou non à satisfaire les conditions du groupe nous met en insécurité et nous pousse dans la véritable zone noire de notre vulnérabilité, c’est-à-dire la honte, la crainte d’être indigne.
Et le comble, c’est que ce ne sont pas les autres qui nous paralysent mais c’est plutôt l’idée que nous nous faisons de l’idée qu’ils se font de nous. Bien que la honte est un ingrédient indispensable à la vie sociale (à savoir qu’un psychopathe est incapable de ressentir de la honte), à partir d’un certain seuil la honte devient un poison qui empêche d’agir et de penser librement et cette honte va même jusqu’à bloquer tous nos processus de résilience.
Et puis, plus embêtant encore, il y a la honte que l’on ressent vis-à-vis de soi-même. Nous sommes dans une société qui glorifie l’estime de soi comme une condition du bien-être et chacun doit constamment prouver sa valeur pour trouver sa place. Et du coup notre estime dépend du regard des autres et cette tendance est fortement accentuée aujourd’hui par les réseaux sociaux. L’omnipotence de l’image risque de nous conduire à un narcissisme malheureux. Or l’estime de soi n’est pas l’admiration béate de soi mais bien l’acceptation de soi tel que nous sommes.
Alors comment savoir si on est bien avec soi-même ? Le meilleur indice, paradoxalement, c’est l’oubli de soi. Je m’explique : si je passe une soirée avec des inconnus sans me demander toutes les deux minutes si j’avais l’air intelligent ou si mes cheveux étaient en place, alors c’est gagné.
Mais revenons au pouvoir de la sincérité ; faire vœu de sincérité n’est pas si facile, nous maquillons tous régulièrement nos défaillances. En réalité, notre peur des autres se nourrit quotidiennement de nos mensonges. Pourtant, le fait de dissimuler la vérité nous apporte plus d’inconfort que de bien-être. A force de vouloir plaire à tout le monde, nous emmagasinons des non-dits et des faux « oui » qui injectent du venin dans nos émotions.
Une bonne relation basée sur la bienveillance demande clarté et réciprocité. Du coup formuler ce qui ne va pas permet de désarmer beaucoup de situations. Car l’éventail de nos peurs et de nos besoins n’est pas si large que ça et donc facilement compréhensible par autrui. Par exemple, avouer à untel je suis nulle en anglais permet à l’autre d’avouer qu’il n’est pas à l’aise en informatique.Fri, 20 Nov 2020 - 5min - 147 - La cuisine, c’est de l’amour, du partage, de la transmission.
Aujourd’hui, je vous invite à manger moins, et plutôt à manger mieux. Manger mieux, c’est possible grâce à la cuisine vapeur douce. Certains diront que vapeur implique une cuisine sans goûts et sans saveurs. Mais je vous parle ici de vapeur douce, cette précision est importante car elle est tout le contraire d’une cuisine fade et insipide.
Stéphane Gabrielly avec son livre de recettes intitulé « Plats gourmands, vapeur douce, 120 recettes simples et gourmandes » édité chez Albin Michel , nous raconte les mille et une possibilités et aussi avantages de cette cuisine saine, rapide et gourmande.
Lorsqu’on demandait à Stéphane lorsqu’il était enfant ce qu’il voulait faire plus tard, il répondait « cuisiner » car la cuisine coule dans ses veines, dit-il et ce depuis l’âge de ses 4 ans. Stéphane Gabrielly a d’abord travaillé en région bordelaise, a été chef de cuisine dans un établissement français réputé aux Etats-Unis, aussi été chef à domicile et enfin le voilà devenu formateur.
Alors la vapeur douce qu’est-ce que c’est ? C’est une cuisson qui ne dépasse pas les 98°C. Cette cuisson offre l’avantage de pouvoir non seulement cuire, mais aussi réchauffer, mijoter et décongeler. L’atout majeur de cette cuisson, c’est qu’elle préserve la plupart des nutriments (enzymes, vitamines..) et elle préserve aussi les propriétés gustatives des ingrédients et respecte donc le produit dans son intégralité. Plus concrètement, vous n’aurez pas besoin ou alors très peu, d’ajouter du sel à votre plat.
En parcourant ce recueil de 120 recettes simples et « bluffantes », je pressens que Stéphane Gabrielly doit être un excellent pédagogue car son livre est vraiment très complet, vous y trouverez des conseils pour le choix du matériel, de nombreuses recettes de base de sauces, mousses ou vinaigrettes, des recettes salées et sucrées, sans gluten, végétariennes etc .
Et en homme de métier, l’auteur n’oublie pas de valoriser ses partenaires, les artisans et les producteurs de qualité. Bref, ce livre est un incontournable pour qui aime les recettes simples, faciles et savoureuses. De mon côté, je m’en vais de ce pas me préparer un caviar d’aubergine aux noisettes.
Fri, 13 Nov 2020 - 3min - 146 - Je sais qui tu es
« Je sais qui tu es et avec ma force de séduction je vais pouvoir te manipuler à ma guise … » Mais non pas du tout, rassurez-vous je vais plutôt vous inviter à rester bien à l’écoute de votre personnalité afin que vous puissiez mettre toute votre attention dans l’observation de la relation et profiter du meilleur dans les diverses rencontres que la vie vous offre.
Sans doute, avons-nous tous rêvé un jour de mettre à nu telle ou telle personne dont le mystère résistait à notre observation. Et il est vrai que dès notre naissance nous passons le plus clair de notre temps à interpréter le monde et le comportement des gens. De plus, les informations que nous recevons et transmettons à notre insu sont à la base de toute communication.
« Je sais qui tu es » est écrit par Pascale Chapaux-Morelli et paru aux éditions Albin Michel. C’est une sorte de guide afin de repérer les manipulateurs qui sont parmi nous. L’auteure nous propose d’analyser et d’éviter les pièges que certaines personnes manipulatrices nous tendent.
La première règle d’or est d’être à l’écoute de son humeur du moment. En effet, si je vis une séparation, ou un autre moment difficile, je suis plus fragile et ma vulnérabilité est beaucoup plus haute. Une tendance naturelle est de projeter sur autrui ses pensées, ses peurs, ses désirs, ses attentes. Mais le risque est d’idéaliser l’autre et d’occulter des petits signes d’alerte.
Bien entendu, aucun geste ou attitude pris isolément ne peut avoir de signification probante. Par contre regarder s’il y a une cohérence ou absence de cohérence entre l’attitude et le discours verbal, là c’est un indicateur fort. Quand vous voyez un sourire sincère, il y a une mobilisation de tous les muscles du visage, les yeux se plissent et de petites rides se forment, à contrario un sourire manipulateur se limite aux lèvres et le regard n’est alors pas en concordance.
Vous l’avez compris, pour éviter de se faire manipuler, il est essentiel de posséder certaines cartes.
Et à ce propos, Pascale Chapeaux –Morelli apporte une touche originale, elle nous invite à valoriser nos défauts. Eh oui, un défaut n’est pas là par hasard ; un défaut peut nous sauver de cette injonction de perfection, de rendement, ou de compétition. Par exemple l’autre face de l’impatience est la vitalité ou la spontanéité. L’essentiel est de ne pas se laisser influencer par le jugement d’autrui.
Dans votre jeu de cartes, il s’agira surtout de renforcer vos ressources personnelles et pour se faire il vous faudra être attentif à vos ressentis, à vos réactions face à autrui, il vous faudra aussi se méfier de votre fragilité, ne pas hésiter à prendre son temps. Ensuite, n’oubliez pas de piocher la carte joker, d’oser et savoir dire « non » et puis in fine la carte essentielle, la carte royale : se libérer de sa dépendance affective.
Pascale Chapeaux-Morelli est docteure en psychologie et enseigne à Paris 8 et auteure de La Manipulation affective dans le couple et Faire face à un pervers narcissique.
Fri, 06 Nov 2020 - 4min - 145 - Le surdoué et l’amour
« Ma vie est un désastre. Je suis en permanence en situation d’erreur de casting. L’idée d’une vie commune, me terrorise. Ma vie sentimentale est un tremblement de terre permanent. Je n’ai eu que des histoires décevantes alors je préfère rester seule. J’ai eu tellement peur d’être rejetée que j’ai fini par me rejeter moi-même. »
Si ces paroles vous ressemblent, vous êtes peut-être une personne à haut potentiel.
En effet, les personnes à haut potentiel ont des codes de communication qui ne coïncident pas forcément avec les codes d’autres personnes. Les individus doués ont une sur-efficience intellectuelle qui peut entraîner des décalages et même des souffrances et ce plus particulièrement dans le domaine des relations amoureuses.
Monique de Kermadec est psychologue clinicienne, elle est spécialiste des surdoués et a déjà écrit plusieurs ouvrages sur le sujet chez Albin Michel.
Pour rappel la douance est une manière différente de réfléchir, d’appréhender le monde, c’est un regard curieux qui interroge et qui questionne en permanence, et c’est aussi une façon tout à fait originale d’aborder les problèmes et leurs solutions. Par rapport à la norme, le surdoué perçoit et ressent « plus ». Sa pensée est « arborescente » ce qui peut rendre le dialogue beaucoup plus compliqué.
Dans cet ouvrage « Le surdoué et l’amour » également paru chez Albin Michel, il est question d’amour et de relations amoureuses car Monique de Kermadec a souhaité transmettre quelques clés afin que les surdoués amoureux évitent certains pièges et réussissent à former un couple heureux et harmonieux.
Il faut savoir que la relation amoureuse pour un adulte surdoué met au rouge toutes les caractéristiques du haut potentiel, à savoir son imagination, son hyperémotivité, ses prédispositions à l’enthousiasme et au désespoir, son empathie, son perfectionnisme, son désir d’idéal. D’autre part l’individu hyperdoué place très haut ses objectifs, c’est en général un être entier et perfectionniste.
Plus concrètement, à l’aide de quelques exemples, regardons de plus près ce qui risque de se passer au cœur d’une relation.
Un adulte surdoué est plutôt indépendant et son partenaire lui reproche souvent son isolement ou son manque d’intérêt. L’adulte HP (comme haut potentiel) a un côté « grand enfant », il aime jouer à toutes sortes de jeux mais son partenaire trouvera qu’il gaspille son temps. L’adulte surdoué a une créativité multiple, il pourra être catalogué d’instable.
Pour former un couple, mille choses sont à considérer : le passé, l’éducation, la religion, la culture familiale, l’attirance sexuelle, la personnalité, etc.
Et pour les adultes HP qui sont infiniment plus fragiles et complexes que les individus « normaux » à cause du stress et des efforts continuels d’adaptation qu’ils ont à faire dans la vie.
Bien sûr, trouver un équilibre dans le couple est un exercice difficile pour tout un chacun mais encore bien plus difficile pour un adulte surdoué qui a une forte demande affective, soif de justice, d’authenticité, de partage enrichissant et de complicité profonde. Il sera donc primordial de savoir parler de ses émotions, d’apprendre à les gérer et oser aborder les conflits avec sérénité.
In fine, pas de recette miracle mais plutôt une sorte de cheminement afin de mieux se connaître, une invitation à travailler ces différences mutuelles pour qu’elles enrichissent la relation de couple.
« C’est en aimant et en étant aimé que la vie prend ses couleurs, son envol, et sa pleine dimension. »
.Fri, 30 Oct 2020 - 4min - 144 - Princesse en Afrique, esclave en Floride
Je vous invite à découvrir un destin hors du commun à travers un périple extraordinaire : celui d’Anna Madgigine Jai Kingsley, princesse Wolofe, issue de la famille royale de l’actuel Sénégal.
Anta, il s’agit d’elle, fut victime de la traite négrière et n’avait que 13 ans lorsqu’elle fut vendue à un marchand d’esclaves.
Ce marchand était un riche exploitant originaire de Floride et il fit d’Anta sa compagne désormais prénommée Anna, la mère de quatre de ses enfants, et plus exceptionnel, son bras droit pour administrer ses terres.
Daniel L. Schafer, historien, nous conte l’aventure d’une enfant esclave qui a su se relever de ses multiples traumatismes. La vie d’Anna Madgigine Jai Kingsley publiée aux éditions Albin Michel, raconte qu’Anta devint une femme puissante qui inspira le respect à son maître et ce maître lui rendit vite sa liberté, car il l’avait reconnue comme son épouse en lui confiant la gestion de ses biens.
À travers cette biographie, le lecteur découvre une part de l’histoire de la traite négrière. Nous apprenons que ce marchand Kingsley, dans le but d’éviter les révoltes, se fit l’avocat d’un traitement humain des personnes asservies, par exemple, il encouragea à pratiquer les coutumes africaines.
Il fut tour à tour négociant maritime, planteur, marchand d’esclaves et ensuite abolitionniste et fondateur d’une colonie accueillant des esclaves affranchis. Il fut aussi avocat du métissage.
D’autre part, l’ascension d’Anna fut très rapide, vendue en 1806, cinq ans plus tard elle fut déjà mère de trois jeunes enfants et propriétaire d’un premier domaine a seulement 19 ans. Ses relations avec Kingsley se poursuirent environ quarante ans jusqu’à la mort de celui-ci en 1843.
C’est avec beaucoup d’attentions, tout comme des doigts d’une dentellière, que Daniel Schafer respecte la généalogie de la famille d’Anta et s’en explique avec humanisme. En effet, à travers la réhabilitation du parcours peu ordinaire du principal personnage de son essai, l’auteur met en lumière l’immense richesse culturelle du Sénégal.
Anta est une véritable héroïne, elle est née princesse et elle a vécu telle une princesse, c’est-à-dire avec force et dignité.
Anta a su faire d’une vie qui aurait dû « être saccagée, ruinée au seuil de l’adolescence, le témoignage qu’en l’humain l’humanité est indomptable ».Fri, 09 Oct 2020 - 3min - 143 - Cinq clés pour le bonheur
Si vous êtes comme moi, à chaque changement de saison, je me dis « demain, je me refais un programme sur mesure et je me reprends en mains ». J’avoue, l’intention est sincère mais le résultat est en général décevant.
L’ouvrage de Sophie Trem, la GOOD MOOD CLASS aux éditions Albin Michel est l’outil idéal pour réactiver sa bonne humeur, changer d’état d’esprit, recharger ses batteries et cerise sur le gâteau : rebooster la confiance en soi.
Sophie Trem s’appuie sur son vécu, ses diverses expériences parfois difficiles ou chaotiques et aussi sur des expériences quelquefois heureuses et harmonieuses. Ainsi, elle nous encourage à aimer ce que l’on fait, à s’entourer de personnes que l’on aime et qui nous aiment. Car l’amour, avec un grand A, est un repère qui ne trompe pas et c’est aussi un moteur qui génère la force nécessaire en toutes circonstances.
Parmi les 5 clés que Sophie Trem nous propose, il y en 2 que j’aimerais mettre à l’honneur. La première est la posture. Bien que cette notion de posture soit reprise dans d’autres méthodes de développement personnel, l’auteur détaille une multitude d’arguments simples et évidents mais surtout très convaincants. S’observer est fondamental car une bonne posture fait le lien entre le corps et l’esprit, une bonne posture permet à notre corps et à nos organes de fonctionner correctement. Notre posture est le reflet de ce que nous ressentons mais aussi de ce que nous désirons montrer aux autres. Enfin une bonne posture, nous permet de bien avancer.
Une deuxième clé qui est admirablement valorisée par l’auteure est l’acceptation. Accepter que les choses se soient passées comme elles se soient passées….
C’est évident, me diriez-vous…, eh bien non, ce n’est franchement pas évident. Accepter ses erreurs, son passé, ses peurs, ses zones d’ombre… l’auteure nous en parle avec délicatesse et intelligence. Et puis attention accepter n’est pas synonyme de renoncer.
Au final, l’outil que forment les 5 clés nous invite à penser différemment car il est temps d’agir et de vivre différemment. L’ouvrage est une invitation enthousiaste et insistante à oser vivre pleinement à être pleinement soi-même, à faire de son bien-être une priorité. Car changer les choses à son échelle, c’est en réalité contribuer à un changement plus global.
Fri, 25 Sep 2020 - 3min - 142 - Avons-nous un seul cerveau ?
Une personne, un seul cerveau bien évidemment. Mais sur le plan anatomique et historique, des structures différentes ont été reconnues comme assurant des fonctions spécifiques.
De façon schématique Jean-Michel Oughourlian dans son ouvrage paru aux éditions Albin Michel (Poche ESPACES libres) désigne le premier cerveau par le cerveau cortical ( le cortex, donc) car c’est celui qui a été découvert en premier sur le plan historique et anatomique par les neurologues. À savoir qu’au niveau du cortex se situent les zones de la motricité, de la sensibilité du langage et de la sensorialité.
Ensuite, il y un deuxième cerveau qui est en fait le cerveau archaïque, appelé aussi le cerveau reptilien. La découverte de ce cerveau dit « émotionnel » correspond à la mise en évidence de l’activité fondamentale de toutes les zones cérébrales regroupées sous le nom de système limbique. Et c’est ainsi que vous avez entendu parler d’intelligence émotionnelle.
Cependant, pour l’auteur Jean-Michel Oughourlian qui a longtemps été neuropsychiatre à l’hôpital américain de Neuilly et professeur de psychopathologie clinique à la Sorbonne, il nous faut élargir notre vision. Et il nous parle en détails du mimétisme. Il nous démontre que les neurones miroir forment notre 3e cerveau.
Bien que l’ouvrage comporte une dimension plus théorique et s’adresse à mon sens à des passionnés de psychologie… certaines conclusions s’adressent à nous tous.
Voici la première réflexion que j’ai épinglée : l’imitation d’autrui est en réalité l’imitation qui détermine la teneur de nos sentiments et de nos pensées. Ainsi, tout ce qui doit intéresser la psychologie et la psychiatrie se passe entre deux personnes. C’est l’interrelation, l’interaction entre les gens qui détermine le pathologique et le psychologique. Le rapport mimétique est essentiel dans la genèse et l’évolution de la maladie mentale.
La conclusion de Jean-Michel Oughourlian est que la pathologie est toujours le fait d’une relation qui dérape, d’un mauvais rapport à l’autre. C’est ainsi que la découverte des neurones miroir, et pour rappel que l’auteur nomme notre troisième cerveau, nous apprend l’importance décisive de la réciprocité comme le sourire, l’amabilité et la politesse entraînent en général une attitude en miroir rendant possible voire agréable, la vie en société.
L’auteur a la conviction que le contraire de la folie n’est pas la santé mentale mais la sagesse car la sagesse est- je cite : ce « long processus transformateur, c’est-à-dire initiatique par lequel chacun de nous peut progressivement reconnaître les mécanismes mimétiques dont il est le jouet, surmonter les rivalités mimétiques dont il est prisonnier, écarter les obstacles mimétiques qui le scandalisent ou sidèrent pour se diriger vers une situation d’apaisement d’harmonie et de paix à l’intérieur de lui-même et entre lui et les autres. »
Voilà pourquoi, aux cerveaux cognitif et émotionnel se joint le « cerveau mimétique », troisième dans l’ordre de la découverte mais souvent premier dans celui du fonctionnement.
Fri, 11 Sep 2020 - 4min - 141 - Tout le monde en cuisine !
Je sais cuisiner (Albin Miche), ce sont des recettes simples et épatantes en bande dessinée.
Dès la première page votre regard est attiré par d’innombrables dessins qui vous installent immédiatement en cuisine. Vous voilà au milieu de bols, de cocottes, de spatules et j’en passe qui ne demandent qu’à être remués.
Les recettes que vous allez découvrir ou redécouvrir sont de Ginette Mathiot, une autorité suprême de la cuisine familiale française. En effet Ginette Mathiot, a écrit plus de 30 livres de cuisine à succès.
D’ailleurs l’album « Je sais cuisiner » publié chez Albin Michel, démarre avec de précieux conseils tels : Comment savoir si un œuf est frais ? Comment choisir un poisson ? Que doit contenir mon placard ?
Recettes et recommandations sont entièrement dessinées par étapes par l’illustratrice Jeanne-Zoé Lecorche qui exprime avec justesse et humour l’esprit de Ginette Mathiot. Jeanne-Zoé Lecorche a voulu comprendre le secret de Ginette et pour se faire, elle a cuisiné pendant un an, a annoté les recettes et ensuite a sélectionné ses recettes préférées.
En réalité le secret de Ginette est tellement essentiel, c’est la simplicité. Eh oui ! Plus la recette est simple et meilleur c’est !
Tout comme les dessins de l’illustratrice, ils sont simples et savoureux.
À mon tour de vous confier mon secret, cette bande dessinée de recettes me met dans une urgence totale d’endosser mon tablier, de piocher dans mes casseroles et plats et d’enfin oser me lancer avec confiance et joie dans la réalisation du soufflé au fromage.
Ah j’oubliais, n’hésitez pas à confier famille et amis de tous âges pour cuisiner avec vous car les étapes illustrées permettent très facilement de déléguer les différentes tâches et ainsi chacun aura sa part de gloire au moment de la dégustation.Fri, 04 Sep 2020 - 2min - 140 - Mettre sa vie sociale entre parenthèses …..le phénomène « hikikomori »
Bien avant le confinement imposé par la pandémie du covid-19, il était déjà question d’isolement pour certaines personnes. Ce phénomène appelé « hikikomori » se répand partout dans le monde ; ce sont des adulescents, c’est-à-dire des adolescents quasi adultes qui se cloîtrent dans leur chambre pendant des mois voire, des années. On parle alors de décrochage scolaire, de burn-out, de phobie sociale, de refus d’un « moule » que la société leur impose, de dépression, etc. Et chaque année des centaines de personnes font le choix de mettre leur vie sociale entre parenthèses.
Mais pourquoi se mettre en retrait ? Selon certaines études récentes, le fait d’être hikikomori s’apparente à une « conduite » et non à une pathologie. Et contrairement aux idées reçues, les jeux vidéo ne sont pas la cause de leur enfermement mais serait plutôt un moyen d’occuper leurs journées. En réalité, internet permet de réduire le besoin de communication avec de vraies personnes. De plus tous les services de livraison à domicile permettent ce retrait du monde réel.
La dureté du monde travail, l’intense pression scolaire, le harcèlement sur les réseaux sociaux seraient des éléments moteurs. D’autre part, certains enfants « rois », surprotégés par les parents décident de s’enfermer dans leur chambre par peur du monde extérieur. Bien qu’il soit difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d’un « hikikomori » et de connaître la cause de cet énorme mal-être, tous vivent avec l’idée qu’ils n’ont aucune chance d’avoir une place épanouissante dans la société. C’est le rien qui prédomine, pas de préoccupation pour l’avenir, pas de projet, pas d’envie.
Problème supplémentaire, les familles mettent en général beaucoup de temps avant de demander de l’aide et souvent les adolescents cloîtrés n’ont pas conscience du caractère anormal de leur conduite. Alors, les visites à domicile d’un psychothérapeute avec l’accord de la famille sont souvent le seul moyen d’entrer en contact avec ces adolescents. Bien que les « hikikomori » finissent toujours par sortir de leur enfermement car ils finissent par ressentir un besoin de contacts avec l’extérieur, la réadaptation est délicate car il est fort complexe pour eux de s’acclimater aux règles de vie en communauté. À savoir aussi que le retrait social fonctionne un peu comme une addiction, il faut donc être vigilant aux rechutes possibles.
Se retrancher chez soi et ne plus prendre part à la société afin de se protéger des hostilités extérieures est vécu évidemment avec certaines souffrances.
Mais de en plus de jeunes adultes font un choix en conscience de vivre avec moins de biens matériels, d’être plus en contact avec la nature, d’attribuer du temps à la créativité, aux relations humaines. Moins de confort de vie et plus de qualité de vie ; une sorte de slow révolution.
Source : Elle Belgique magazine n°196
Fri, 17 Jul 2020 - 3min - 139 - Bibliothèque vivante : un outil de dialogue
Dans certains pays, il existe des bibliothèques où vous pouvez ′′ emprunter ′′ une personne plutôt qu’un livre pour écouter l’histoire de sa vie.
Ce principe de bibliothèque vivante se veut être un outil qui s’inscrit dans un esprit de pluralisme, de mixité sociale et culturelle. Cet outil vise à favoriser une véritable rencontre et favorise aussi la réflexion autour de stéréotypes qui affectent trop souvent le rapport à l’autre. Le but est de promouvoir le dialogue, réduire les préjugés, casser les stéréotypes et favoriser la compréhension entre les personnes de différents âges, sexe, styles de vie, etc.
Une bibliothèque vivante fonctionne comme une bibliothèque classique. Le lecteur a accès à un catalogue de livres qui peuvent être empruntés pour une durée limitée et dans ce cas-ci les livres sont des personnes en chair et en os. Ces personnes ont été confrontées à des préjugés et elles souhaitent partager leur expérience personnelle avec le lecteur.
C’est au Danemark, en 2000, que ce projet innovant et brillant a été lancé : une bibliothèque d’êtres humains, où il est possible d’emprunter une personne pendant une demi-heure et d’écouter son histoire
En réalité l’initiative débute à Copenhague en 1993 via un groupe de jeunes en réponse à l’agression raciste subie par l’un des leurs. Convaincus que la compréhension était la pré-condition de la tolérance, les jeunes ont fondé l’association ′′ Stop The Violence « , atteignant en peu de temps 30.000 adhésions parmi les jeunes danois.
Ensuite, l’initiative s’est vite propagée ailleurs grâce à l’organisation « The Human Library ». Actuellement, l’organisation est active dans cinquante pays et certaines bibliothèques, par exemple en Corée du Sud et en Tasmanie, sont permanentes, tandis que d’autres ne sont aménagées que temporairement.
Comment cela fonctionne-t-il ?
La bibliothèque vivante se présente comme une vraie bibliothèque, avec les bibliothécaires et un catalogue de titres à choisir, la différence réside dans le fait que pour lire les livres, il ne faut pas parcourir les pages mais… nous parler parce que les livres sont des individus en chair et os ! Ces ′′ livres vivants ′′ sont ′′ empruntés ′′ pour la conversation.
Qui sont les livres vivants ?
Les livres vivants sont des personnes conscientes qu’ils appartiennent à des minorités soumises à des stéréotypes et à des préjugés. Souhaitant les écarter, ils se rendent disponibles pour discuter de leurs expériences et de leurs valeurs avec d’autres.
Les titres sont volontairement très directs, comme ′′ fille lesbienne « , « obèse » ′′ femme voilée « , ′′ émigré albanais » », « réfugié », « bipolaire » précisément pour susciter les réactions émotionnelles des lecteurs potentiels en activant leur curiosité et réflexion.
La bibliothèque vivante offre aux lecteurs la possibilité d’entrer en contact avec des personnes avec qui ils n’auraient pas l’occasion de se confronter. La rencontre rend concrète et unique la personne que l’on a devant soi, qui arrête donc d’être perçue comme représentante d’une catégorie sur la base d’une généralisation, mais est reconnue dans son unicité, une personne qui ne représente que son expérience et son histoire.
Combien de temps cela dure-t-il ?
La bibliothèque vivante – impliquant des gens en chair et en os – est un événement très limité dans le temps, généralement un ou deux jours, ou dans d’autres cas trois ou quatre jours. La conversation, c’est-à-dire lire un livre vivant, dure habituellement environ une demi-heure.
En général, cette expérience a un grand impact sur chacune des parties. En effet, en l’absence de jugement, le cœur s’ouvre et se remplit de partage, de reconnaissance, de générosité et d’humanité.
Force est de constater que le concept de la bibliothè...Fri, 10 Jul 2020 - 5min - 138 - La vie, l’amour, tout de suite !
La vie, l’amour, tout de suite, c’est Julie Briant qui le clame et qui le réalise.
Elle a 15 ans lorsque son pneumologue pédiatre lui parle seul à seul pour la mettre en garde « être enceinte » sera très très compliqué( soyons honnête, il voulait lui suggérer que cela ne sera vraisemblablement pas possible). Mais Julie est une adolescente quelque peu rebelle, peut-être même un peu bornée et au final, si l’on est réaliste, en position de déni face à sa maladie génétique, maladie qui peut se montrer fort invalidante : la mucoviscidose.
Julie raconte qu’à l’école ou vis-à-vis des copains, elle est dans le mensonge pas pour la frime, non, pour tout simplement vivre normalement. Elle ne parle pas de ses traitements continus ni des séances de kinésithérapie indispensables.
Elle proclame « je ne veux pas que la vie se passe sans moi » or la mucoviscidose lui vole son rêve social, lui vole son rêve de créer une famille. Mais Cupidon va passer par là et sa rencontre amoureuse avec Ludovic va lui donner des ailes et surtout va lui permettre de devenir une toute jeune maman à l’âge de 16 ans.
Malgré tout la mucoviscidose lui a volé beaucoup de rêves, mais Julie a toujours toutes sortes de projets en gestation, et elle poursuit sa route avec courage, volonté et force.
Bien qu’étant souvent épuisée, voir même « lessivée » comme elle le dit elle-même, Julie partage sa belle énergie, ses expériences, ses espoirs, sur différents réseaux sociaux. En effet, elle a découvert une sorte de vide sur le net (la toile ) autour du thème « maman et maladie ». Aujourd’hui dialoguer avec les internautes est devenu une passion et c’est aussi une façon pour elle d’être dans la vie active, d’être une personne qui contribue à une société meilleure.
Le récit de Julie Briant est écrit avec la collaboration de Catherine Siguret à qui je souhaite remettre une mention spéciale. La lecture de l’ouvrage est tout simplement passionnante. Le lecteur tourne les pages du livre édité chez Albin Michel avec la même avidité que lorsque vous rencontrer une personne avec laquelle vous vous sentez en symbiose. Julie ouvre grand son cœur et le lecteur tombe en amitié avec elle. Bien que le thème de la maladie ne soit pas à l’avant-plan, l’impuissance ressentie par Julie au cours de diverses épreuves médicales est décrite avant tout avec ce « besoin de vivre pressée ».
Sur la porte d’entrée de la maison de Julie, je ne serais pas surprise de lire ces fortes convictions : « Avec l’amour, on peut tout vivre et tout espérer ».
Fri, 03 Jul 2020 - 3min - 137 - Le sommeil, cet espace précieux
Le sommeil concerne tout le monde, néanmoins environ un adulte sur trois se plaint de manque de sommeil et la consommation de traitement pharmaceutique a explosé ces trente dernières années. Dormir est devenu un problème de société.
En réalité le sommeil est très mal compris et Darian Leader, auteur de l’ouvrage « Pourquoi nous ne dormons pas » aux éditions Albin Michel explore finement la question sous différents axes.
Tout d’abord d’un point de vue historique, la science du sommeil émerge à la fin du 19e siècle. La découverte de l’électroencéphalogramme a permis de mesurer l’activité électrique du cerveau et ainsi de distinguer plusieurs phases d’activités neuronales au cours du sommeil, dont les rêves bien évidemment. Ensuite vers les années 80, la recherche s’est concentrée sur une dimension purement physique telle que l’apnée nocturne, l’horloge biologique etc. Et aujourd’hui, il y aurait plus de soixante -dix troubles du sommeil.
Dans cet ouvrage, la question du sommeil est aussi observée sous l’angle économique, sociologique, psychologique et est judicieusement analysée par l’auteur. De nombreuses idées reçues sont quelque peu secouées par lui et apportent un éclairage nouveau sur une question qui nous concerne tous.
Darian Leader a clairement une approche centrée sur l’écoute, mais il n’existe aucun instrument pour mesurer le temps subjectif, qui est par définition le temps que nous éprouvons. Or, c’est justement le temps subjectif qui importe pour une personne qui souffre d’un trouble du sommeil.
Aujourd’hui, notre environnement sociétal insiste sur la notion de performance, il y a des injonctions permanentes à optimiser nos corps. Et il y a un paradoxe énorme entre le fait que l’insomnie chez l’adulte relève en général de facteurs multiples et une société qui privilégie des approches normatives. Darian Leader souligne d’ailleurs le côté inconciliable entre habiter un monde du commerce et de l’information qui ne dort jamais et l’obligation d’avoir le bon nombre d’heures de sommeil. Il ajoute que choisir entre le social et le biologique pour penser le sommeil, c’est passer à côté de la question, les deux ne pouvant pas être séparés.
Parce que dormir est devenu un réel problème de société, et parce que s’endormir est une affaire personnelle ; il est essentiel que chacun réfléchisse à la place qu’occupe le sommeil dans sa vie.
Darian Leader est psychanalyste à Londres. Après ses études de philosophie à Cambridge, il a passé dix ans à Paris pour se former à la psychanalyse. Il a publié chez Albin Michel, en 2014, Bipolaire, vraiment ? et Mains en 2017.
Photo: libre de droitFri, 26 Jun 2020 - 3min - 136 - Carnet d’un voyageur immobile dans un petit jardin
Confinement et voyage, c’est incompatible me diriez- vous et je vous répondrai qu’il n’y a pas plus compatible ! La preuve avec ce beau livre nature de Fred Bernard intitulé « Carnet d’un voyageur immobile dans un petit jardin » paru aux éditions Albin Michel.
En ouvrant ce journal aquarellé, vous entrez dans un véritable monde enchanté. Vous pourrez être un lecteur ou plutôt un observateur immobile car à chaque page il y a un univers à découvrir. De plus, ces croquis sont tellement vivants que l’on se surprend ensuite à vouloir converser avec un joli pissenlit rencontré sur un trottoir ou d’interpeller une punaise pour lui demander son nom. Dans cet ouvrage, le lecteur y apprend mille choses différentes, le biorythme de certaines fleurs, les caractéristiques de certaines libellules, le menu de certains oiseaux, etc.
Durant les différentes saisons, avec humour et poésie, Fred Bernard nous emmène comme voyageur privilégié dans son jardin. Ce jardin qui est devenu pour le lecteur un monde infini et tout à la fois un monde plus familier.
L’auteur est né à Beaune et en 2016 il revint vivre dans sa région natale. Il transforma un jardin envahi de ronces en plantant de nouvelles essences. Fred Bernard est auteur reconnu de jeunesse et bédéiste pour adulte. Il excelle à croquer ses propres histoires en mots, dessins et aquarelles.
Fri, 19 Jun 2020 - 2min - 135 - La vie à pleine main
Grégory Cuilleron est devenu cuisinier grâce à la télévision et avec ce nouveau livre, La vie à pleine main paru aux Éditions Albin Michel, il souhaite contribuer à l’inclusion des personnes handicapées dans le monde du travail. C’est avec la plume du romancier Alexis Jenni que le lecteur découvre avec beaucoup de saveur le parcours de Grégory Cuilleron.
Grégory est né avec une seule main et il affirme qu’il ne voit pas sa main comme absente, mais qu’il a bien conscience qu’il est comme il est et qu’il fait avec. En d’autres mots, lorsqu’un problème se pose, il apprend à le résoudre. Il déclare que rien ne lui manque, qu’il a, bien sûr une main en moins, mais intérieurement il ne perçoit pas le manque.
Il déclare aussi qu’il est devenu handicapé à l’âge de 27 ans, quand le public le découvre à la télévision car jusque- là, il n’avait jamais pensé l’être. Pour lui le handicap est une notion très relative, « on est toujours le handicapé de quelqu’un et on trouve toujours plus handicapé que soi ».
Grégory Cuilleron pratique dès l’enfance de multiples sports, il a le goût de la compétition et de la bonne cuisine. « Je voue un culte à la bonne cuisine quotidienne, là où la mémoire sensorielle est très forte » dit-il.
Grégory Cuilleron nous invite aussi à questionner le concept de normalité, car chacun est amené un jour ou l’autre à surmonter des difficultés au cours d’une vie. Il appartient à chacun de changer son regard sur le monde des valides et non valides. Il nous rappelle aussi que le concept de la limitation est l’essence de l’homme, c’est même ce qui fait l’homme.
En résumé, ne vous privez surtout pas de découvrir ce livre, vous allez percevoir une belle personnalité et, en plus, vous emporterez une formidable dose d’optimisme.
Grégory Cuilleron, jeune cuisinier, né sans avant-bras gauche, s’est fait connaître en gagnant la finale nationale d’Un dîner presque parfait en 2009 et en participant à Top Chef en 2010. Depuis, il a présenté ou participé à différentes émissions culinaires et a aujourd’hui deux restaurants à Lyon. Il a été ambassadeur de l’ AGEFIPH (Association de gestion du fonds d’insertion professionnelle des personnes handicapées).
Alexis Jenni, écrivain, est notamment auteur de l’Art français de la guerre (Prix Goncourt 2011)Fri, 12 Jun 2020 - 3min - 134 - Un chemin vers la paix intérieure.
Grâce à son expérience personnelle et celle de psychopraticien, Ghislain Rubio de Teran a identifié 6 feux psychologiques qui attisent nos souffrances au quotidien. Il nous en parle dans Apaiser les 6 feux de notre souffrance publié aux Éditions Albin Michel.
La passion de l’auteur est d’explorer la vie psychique, d’observer son monde intérieur comme un enfant qui découvre un nouveau terrain de jeu. Il nous présente cet ouvrage comme le livre qu’il aurait lui-même souhaité lire lorsqu’il s’est trouvé fort démuni le jour où sa vie à basculer.
Le but du livre est de proposer des outils simples et pratiques qui permettent d’avancer à son propre rythme et d’aller à la découverte de son monde intérieur. Car, nous précise-t-il, c’est en allant voir là où cela « chauffe » que nous pouvons nous transformer et trouver ensuite un apaisement intérieur.
Une double question fondamentale est posée comme point de départ : Quelle est ma représentation des symptômes qui se manifestent ? Et que signifient-ils pour moi ?
Ainsi, il invite le lecteur à regarder le symptôme comme un allié. Et l’ambition du livre est de proposer des chemins pour explorer en profondeur les sources de nos souffrances psychiques.
De nombreux exercices tels que l’observation, la visualisation, un questionnaire…. sont proposés afin d’explorer des questions concernant le manque d’estime de soi, certaines relations difficiles aux autres, le manque de confiance en soi, une réalisation de soi insuffisante, la relation à la mort, ou encore sa propre relation à la souffrance. De plus, de nombreuses vignettes illustrent très concrètement les différentes étapes ; ainsi le lecteur pourra aisément s’identifier à tel ou tel personnage qui évoque telle ou telle souffrance.
Tout cela guide le lecteur avec beaucoup de simplicité, d’authenticité et de bienveillance. Mieux, avec encouragement quand il affirme que la connaissance de soi se fait pas à pas et que cette rencontre deviendra une aventure passionnante.
Ghislain Rubio de Teran souligne l’importance de faire une distinction entre l’évènement déclencheur et la situation elle-même. Car pour une réelle transformation de notre quotidien, il nous faut rencontrer physiquement et émotionnellement notre blessure. Il s’agit de remettre en mouvement les émotions bloquées et c’est ce mouvement qui produit un apaisement.
Ce livre est un merveilleux outil tel un véritable « canif suisse » pour nous accompagner et nous guider dans l’exploration de nos conflits intérieurs incessants afin de nous en libérer et de commencer une nouvelle vie en nous aimant enfin, sans conditions.
Fri, 05 Jun 2020 - 3min - 133 - Craquez pour l’e-tegami.
Un dessin rapide, simple, imparfait qui devient une expression artistique épanouissante.
Si vous avez des amis, de la famille, qui vivent loin de chez vous, voici une proposition pour lâcher durant un moment vos longues conversations téléphoniques, vos communications whatsapp interminables, vos visio-conférences épuisantes et autres et vous laisser inspirer par votre créativité et votre poésie.
L’e-tegami, est une pratique japonaise popularisée dans les années 70. Cet art consiste à peindre sur une carte postale un sujet de saison (fleur, fruit, animal…) ou des objets du quotidien, accompagné d’un court message manuscrit. Une fois la carte terminée, on l’envoie par la poste à un parent ou à un ami. Il s’agit de transmettre ses sentiments, les mots sont donc importants et le dessin ne doit pas être parfait, il peut être maladroit, l’essentiel est qu’il vienne du cœur. Ces petites œuvres visent à redonner à leurs destinataires le goût de la simplicité et de les reconnecter à leurs âmes d’enfant.
Les règles de cet art japonais sont simples, il ne s’agit pas d’être un as du pinceau. L’exercice s’inscrit dans l’instant présent, il mêle l’observation de ce qui nous entoure et la rapidité de l’exécution.
Car selon la tradition, les contours du dessin sont épais et maladroits. Et il est même conseillé de tenir son pinceau par le bout du manche et le coude levé pour obtenir une sorte de tremblement dans les traits. Il faut aussi veiller à laisser des espaces blancs. Vous l’aurez compris, il s’agit de laisser une impression de spontanéité et de légèreté.
L’image se réalise en deux temps et voici une procédure si vous souhaitez suivre les règles.
– On commence par tracer à l’encre de Chine et à main levée les lignes de vie c’est-à-dire les contours. Il faut les exécuter sans s’y attarder afin de ne pas figer la dynamique de l’image
– Ensuite, on met le dessin en couleurs. On veillera à n’utiliser que quelques couleurs, que l’on appliquera suivant la technique du lavis (pigment très dilué). On peut travailler sur un papier washi ou aquarelle, afin de favoriser la diffusion aléatoire de l’eau et de la couleur.
– Enfin, lorsque le dessin est achevé, on écrit un court message et on le signe. Traditionnellement on signe à l’aide d’un sceau à son nom, avec de l’encre rouge. Et il est possible de fabriquer soit même son tampon en gravant une gomme.
Et n’oubliez pas votre créativité et votre poésie…..
Koike Kunio est un artiste qui s’était spécialisé dans la calligraphie, avant de se rebeller contre les codes établis par cette tradition ancestrale. De cette rébellion il va créer de nouvelles règles, ou plus précisément des « non-règles » qui deviendront la base de l’e-tegami.
Et c’est justement par la popularité grandissante pour le travail de Koike Kunio dans les années 1970 que l’art de la lettre peintre va être remis au goût du jour. Son succès est tel qu’aujourd’hui Koike est devenu le président de l’association japonaise d’e-tegami, et qu’un musée entièrement dédié à cet “art” a été érigé.
Le leitmotiv de l’artiste japonais est : ”La maladresse n’est pas un problème. Soyons maladroits !” La maladresse serait considérée ici comme le reflet des vibrations du corps et de l’émotion de l’esprit devant l’objet admiré et observé.
Aujourd’hui, l’e-tegami a conquis le monde entier, il n’est pas rare de voir des occidentaux travailler tout simplement à l’aquarelle et au pinceau à réservoir d’encre.
Donc plus d’excuse… il suffit d’observer ce qui nous entoure et de se lancer.
Fri, 29 May 2020 - 4min - 132 - Faire « GANDOUSH », voie royale pour éliminer des toxines et renforcer le système immunitaire.
L’art de l’oil pulling.
Cette pratique renforce les dents, assainit les gencives, embellit les lèvres, rend le visage plus harmonieux et au final augmente l’énergie corporelle.
Comme vous le savez peut-être, l’ayurveda ou médecine traditionnelle de l’Inde excelle dans le domaine de la prévention. Une bonne hygiène de vie favorise une bonne santé.
Voici comment procéder :
Le matin avant avoir bu ou mangé et aussi, si vous le souhaitez entre les repas.
Prendre une cuillère d’huile de coco ou huile de sésame biologique bien sûr, et faire circuler l’huile dans la bouche. Vous pouvez aspirer l’huile à travers les interstices des dents, vous pouvez également lever le menton pour atteindre les molaires du fond, et vous pouvez tirer l’huile d’avant en arrière de vos dents.
Mais attention, ne surtout pas gargariser l’huile, car cela risque de faire descendre des bactéries dans la gorge.
L’objectif est de garder l’huile en bouche quinze à vingt minutes et ensuite de bien tout recracher. Puis, il est conseillé de bien rincer la bouche avec de l’eau chaude et éventuellement additionnée d’un peu de bicarbonate de soude ou de sel marin. Le rinçage permet d’éliminer d’importantes quantités de toxines et bactéries. Au final, il vous reste à vous brosser les dents.
J’ai découvert et expérimenté cette pratique lors d’une cure ayurvédique en résidentiel. Chaque matin, pieds nus dans l’herbe une cuillère d’huile de sésame en bouche et après une déambulation dans le jardin, recracher l’huile de sésame au départ d’une couleur jaune dorée, elle ressort blanche.
Je vous encourage a démarrer doucement et de prendre une petite quantité d’huile, ensuite de faire des mouvements de bouche pendant quelques minutes et puis de progresser à votre rythme.
Il faut savoir que la nuit, notre corps procède à un grand nettoyage et dans la bouche circule une quantité considérable de toxines digestives, et au réveil bien souvent la langue est dite « chargée ».
En conclusion cette pratique de bain de bouche désintoxique le corps tout entier avec l’aide des muqueuses buccales.
Et qui dit élimination de toxines, dit aussi système immunitaire renforcé.
Alors, vous n’avez pas une seconde à perdre et vous verrez comme le dit l’adage, l’essayer, c’est l’adopter.
Source : magazine BIOINFO février 2020 n°196
Fri, 10 Apr 2020 - 3min - 131 - S’accroupir et être bien ancré.
Dans une grande partie du monde développé, le repos est synonyme de s’asseoir. Nous nous asseyons sur des chaises de bureau, nous mangeons sur des chaises, etc. Avec de courts répits pour marcher d’une chaise à l’autre, ou de courts intervalles consacrés à un exercice, nous passons nos journées à nous asseoir.
Notre échec à nous accroupir a des implications biomécaniques et physiologiques, mais il indique aussi quelque chose de plus important. Dans un monde où nous passons tant de temps dans nos têtes, ou sur nos téléphones, ne pas nous s’accroupir nous laisse dépourvus de la force d’ancrage que la posture nous a procurée depuis que nos ancêtres hominidés se sont dressés. En d’autres termes, si nous voulons être bien, il est temps pour nous de nous baisser.
S’accroupir ; une grande partie de la population mondiale le fait encore quotidiennement, que ce soit pour se reposer, pour prier, pour cuisiner, pour partager un repas ou pour aller aux toilettes. Les latrines à fosse dans les zones rurales du monde entier demandent que l’on s’accroupisse. Dans les pays où les hôpitaux ne sont pas très répandus, s’accroupir est aussi une position associée à cette partie la plus fondamentale de la vie: la naissance.
Dans les pays occidentaux, des populations entières – riches comme pauvres – ont abandonné la posture. Dans l’ensemble, s’accroupir est considéré comme une posture désinvolte et inconfortable, que nous évitons complétement.
Dans une grande partie du monde, s’accroupir est aussi banal et normal que de s’asseoir sur une chaise. Alors pourquoi s’accroupir est-il si bon pour nous ? Et pourquoi tant d’entre nous ont-ils arrêté de le faire ?
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Chaque articulation de notre corps contient du liquide synovial. C’est l’huile dans notre corps qui nourrit le cartilage. Deux choses sont nécessaires pour produire ce fluide : le mouvement et la compression. Alors, si les hanches et les genoux ne dépassent jamais 90 degrés – le corps dit «je ne suis pas utilisé» et commence à dégénérer et arrête la production de liquide synovial.
Un système musculo-squelettique sain ne nous permet pas seulement de nous sentir agiles et frais, il a aussi des implications positives et nécessaires pour notre santé en général.
De plus, la prise de conscience que l’accroupissement est favorable à de meilleurs mouvements de l’intestin a alimenté la popularité (du Lillipad et du Squatty Potty), de plates-formes surélevées qui transforment une toilette de style occidental en toilette à la turque et permettent à l’utilisateur de s’asseoir dans une position fléchie qui imite l’accroupissement.
Si l’accroupissement nous parait si inconfortable c’est parce que nous ne le pratiquons pas. Il en va de même de l’accroupissement comme de la position d’accouchement, qui est toujours pratiquée dans plusieurs régions du monde en développement et qui est de plus en plus préconisé par les mouvements d’accouchement holistiques en Occident.
Dans une position d’accouchement accroupie, les muscles se relâchent et cela permet au sacrum d’avoir un mouvement libre pour que le bébé puisse pousser vers le bas. Mais le fait de percevoir cette position comme primitive est la raison pour laquelle les femmes sont passées de cette position active à la position allongée, où elles sont moins incarnées et interviennent moins dans le processus d’accouchement.
L’augmentation de la pratique du yoga dans le monde est peut-être en partie une reconnaissance du fait qu’être sur le sol nous aide physiquement à être ancré en nous-même – quelque chose qui manque largement à nos vies hyper-intellectualisées et dominées par l’écran.
Différents mouvements de bien-être modernes commencent à reconnaître que la “vie au sol” est la clé. En un sens, l’accroupissement est l’endroit d’où viennent les humains, à chacun d’entre nous, de le revisiter aussi souvent que possible.
Source : InternetFri, 03 Apr 2020 - 5min - 130 - Un être humain, qu’est-ce que c’est ?
« Un être humain est un corps physique animé par un esprit selon la vision occidentale ». Nous consultons donc des spécialistes du cœur, des reins, des pieds, etc. Lorsqu’un individu est malade physiquement, ce sont des spécialistes des maladies corporelles qui le soignent. Et lorsque l’individu est malade dans son esprit, ce sont des spécialistes des maladies psychiques qui le soignent. Nous avons une vision « en morceaux » du corps et de l’esprit. Cette vision est certainement efficace en cas de crise mais elle est inopérante lorsqu’on parle de santé globale. Néanmoins, cette dernière décennie a vu pareille conception de l’humain évoluer et les frontières entre le corps et l’esprit ne sont plus aussi tranchées. Science et conscience apprennent à s’apprivoiser. Pour preuve, la pleine conscience, les neurosciences, diverses approches pycho-corporelles sont de plus en plus présentes dans notre quotidien.
L’invitation de Michel Odoul dans son dernier ouvrage « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » (Albin Michel) est de nous amener à retrouver un équilibre tant physique, que mental et émotionnel. Son message s’adresse à tous, jeunes ou moins jeunes, praticiens ou patients.
Michel Odoul nous rappelle que la médecine traditionnelle chinoise n’a jamais séparé le corps de l’esprit. La vision orientale considère la réalité humaine comme une projection à l’identique de ce qu’est l’Univers. L’être humain est observable et est compris par la seule observation du monde dans lequel il évolue. « Si j’observe le vivant, je pourrai en déduire ce qui l’anime ».
Ce que l’auteur nous propose est simple et concret. Il nous parle de façon judicieuse et empathique et revoit avec le lecteur nos besoins fondamentaux, les cinq émotions, l’existence de poisons, la qualité de la respiration, l’importance de respecter les rythmes comme celui du jour et de la nuit, etc. Il nous présente une boîte à outils à trois tiroirs, celui des outils physiques, celui des outils énergétiques et enfin celui des outils de la conscience.
Au final, c’est bien sûr à nous, de nous donner les moyens d’appliquer les cinquante clés que l’auteur nous propose. C’est une magnifique philosophie, une véritable réconciliation avec le vivant.
Fri, 27 Mar 2020 - 3min - 129 - Coronavirus : impact du confinement sur les relations familiales
Au-delà des aspects de santé physiques particulièrement inédits et parfois dramatiques, il est nécessaire d’aborder celui de l’impact sur les relations humaines. Dans nos sociétés occidentales, certains couples se voient peu dans la vie quotidienne et avec le confinement imposé ils sont obligés de passer plus de temps ensemble. D’autre part, les enfants qui, souvent, voient trop peu leurs parents, ont l’opportunité de goûter à plus d’échanges.
S’il existe bien un risque pour la santé physique de tout un chacun, force est de constater qu’il existe aussi un danger pour la santé mentale de certaines personnes. En effet, diverses familles n’ont pas l’habitude de vivre confinées, car notre société en privilégiant l’individualisme a appauvri nos relations d’une solidarité bienveillante.
Cette période de confinement est sans doute plus difficile encore pour les couples en conflits, ainsi que pour leurs enfants. Voici quelques propositions de bon sens afin de traverser cette période le plus sereinement possible :
1. Se faire confiance en tant que parent
Être parent est un engagement à 100% et demande beaucoup d’adaptabilité. Si vous en avez fait la preuve jusqu’ici, il n’y a pas de raison pour que vous ne réussissiez pas à vous adapter à la situation inhabituelle actuelle.
2. Qualité et quantité
Ce n’est pas parce que vos enfants sont à la maison que vous devez passer l’entièreté de vos journées à vous occuper d’eux, encore moins vous plier aux jeux que vous n’appréciez pas, par exemple. À savoir, que la qualité prime sur la quantité. L’important, ce sont les temps partagés où chacun prend du plaisir.
3. Faites preuve de souplesse
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Certaines règles devront être assouplies et de nouvelles instaurées. Ce qui prime c’est de communiquer à leur propos, les expliciter afin qu’elles soient acceptables par tous. L’idée est de construire des routines afin d’alléger les charges mentales.
4. N’hésitez pas à mettre vos enfants à contribution
Expliquez-leur le caractère exceptionnel du moment, et prenez le temps d’en parler calmement ensemble. Pourquoi ne pas revoir les tâches diverses de la maison et élaborer un programme ad hoc ? Prendre le bon côté des choses et se dire que c’est une belle occasion de développer l’entraide et la collaboration intrafamiliale.
5. N’hésitez pas à structurer les journées de vos enfants
Généralement, c’est l’école qui structure les journées, le risque est donc que les enfants se sentent rapidement désœuvrés, qu’ils ne sachent plus quoi faire, qu’ils papillonnent d’une activité à une autre, qu’ils ne semblent s’intéresser qu’à des activités passives (comme regarder la télévision ou leur smartphone), que les heures de lever, de coucher et des repas se déstructurent (en particulier chez les ados).
Prenez le temps d’expliquer l’intérêt de structurer leurs journées et faites un planning de la semaine avec eux. Il peut inclure et alterner des activités créatives, physiques, des moments de détente où les plus grands s’occupent des plus petits, des moments de contact virtuel avec les copains ou autres…
Ici encore, faites-en sorte qu’ils soient acteurs de leur temps et dès que le planning est établi, le faire respecter.
6. Renoncez à être superwoman ou superman
À savoir, il n’est pas possible de mener tous les objectifs de front. Établissez donc une liste des comportements que vous vous sentez prêt.e à supporter et identifiez les 2-3 comportements que vous jugez intolérables.
Prévenez vos enfants que vous serez plus « cool » sur certaines choses (ex. le désordre dans la chambre) mais que vous resterez intransigeant sur d’autres (ex. pas de violence). Il est très important de réfléchir aux sanctions et prévenez vos enfants de celles qui seront appliquées en cas de transgression. Rappelez-vous, que des règles sont utiles pour vivre ensemble.
7.Fri, 20 Mar 2020 - 6min - 128 - Sois cool et résiste
Le cool comme philosophie de vie est une forme de rébellion née de la culture noire américaine en réaction au racisme.
Le mot « cool » est présent depuis des décennies dans notre vocabulaire et transcende les générations. Depuis les années 80, le mot « cool » désigne ce qui est populaire et à la mode. En réalité, ce mot a un tout autre sens lorsqu’on se place du côté des États-Unis.
En fait, le cool n’est pas juste un style mais bien une « philosophie incarnée » d’après Joel Dinerstein (University of Chicago Press, 2017). Le cool était avant tout une forme de résistance et de rébellion, une sorte de rejet de l’optimisme de l’après-guerre.
C’est au sein de la culture noire que le concept cool est né. Et spécifiquement chez des personnes qui devaient endurer les humiliations du racisme sans perdre leur calme et ceux-ci ne voyaient pas comment leur situation pouvait s’améliorer.
Le premier à incarner le cool serait le saxophoniste jazzman Lester Young (27/08/1909 – 15/03/1959), car il restait imperturbable en toute circonstance et son expression favorite est « Je suis cool ». De plus, Young portait des lunettes de soleil lors d’un festival devant 25 000 spectateurs et cet accessoire est vite devenu un élément essentiel du cool. Dans cette période de tensions raciales, les Afro-Américains ont trouvé dans ce masque impassible une alternative à la posture du « bon Noir » toujours souriant de La Case de l’oncle Tom.
Ensuite, au sortir de la Seconde guerre mondiale, de nombreux musiciens et écrivains noirs américains vinrent chercher à Paris, l’égalité qu’on leur refusait dans leur pays. Ainsi pendant l’Occupation, les existentialistes avaient aussi tenté d’adopter une sorte de « cool » attitude face à l’oppression.
D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, le cool conquiert les blancs sensibles au jazz et entre 1943 et 1963, le mot « cool » finit par désigner toutes les attitudes rebelles.
Évidemment, aujourd’hui, la rébellion n’est plus la même mais cette première révolte à l’échelle individuelle a été décisive pour l’apparition de mouvements collectifs des années 60.
Source : BOOKS magazine n°86 page 72 rubrique « Le monde en parle » animée par Amandine Meunier, The Origins of Cool in Postwar America Joel Dinerstein (University of Chicago Press, 2017).
Photos libres de droits.
Fri, 13 Mar 2020 - 2min - 127 - Pourquoi les contes de fées sont-ils inoubliables ?
Les contes qui sont racontés à la veillée ou au bord du lit, nous permettent de traverser la nuit sans nous perdre en route. Ils sont des messagers et des médiateurs car ils chuchotent à l’oreille des petits et des grands une très ancienne Sagesse
Pour l’autrice Jacqueline Kelen, l’homme d’aujourd’hui a coupé les liens avec le surnaturel, il nie toute réalité qui n’est pas scientifiquement prouvée. L’homme moderne croit conquérir son indépendance en niant les dieux et l’univers invisible mais c’est lui-même qu’il met en cage. L’homme se résigne à sa condition mortelle, il s’habitue à sa cage qu’il prend grand-peine à décorer mais où malgré tout règne une atmosphère d’indifférence.
Dans ce superbe essai Une robe de la couleur du temps avec en sous-titre « Le sens spirituel des contes de fées », il est évidemment question de contes mais il est surtout une invitation privilégiée pour le lecteur de regarder l’envers du décor, d’aller voir du côté des coulisses du monde… « il était une fois, il y a bien longtemps… »
Par exemple, il se fait que les tisserands, les tailleurs, les marchands d’étoffe apparaissent souvent dans les contes. Ils rappellent à l’homme insoucieux que le fil du temps se déroule vite, et même très vite et ils montrent aussi les multiples liens visibles et invisibles qui tissent une vie humaine.
Ainsi, les contes ont avant tout une portée initiatique, ils appellent à une autre conscience, à une vie supérieure. Ces récits parlent de l’âme car en utilisant des images et des symboles, ces histoires intemporelles cherchent à répondre aux questions que les hommes se posent au sujet de la mort, de l’amour, de leur destinée…
Bien sûr, les contes ne donnent pas de solutions définitives par contre ils ouvrent de nouveaux possibles. Les contes parlent d’une autre vie, impalpable et puissante dont chacun est dépositaire et peut découvrir en sa propre intériorité.
Les contes traditionnels nous apprennent deux dimensions importantes : nous avons à apprendre (à quitter une sorte d’indolence ou suffisance) et à grandir (à se libérer des dogmes et des conditionnements).
Le conte traditionnel s’adresse à l’homme intérieur. Il convient donc d’entendre et de comprendre ce qui se cache derrière l’histoire et surtout d’observer ce qui résonne à l’intérieur de soi.
Jacqueline Kelen, autrice de nombreux ouvrages, essayiste et conférencière est passionnée par les mythes et la voie mystique.
Une robe de la couleur du temps / Le sens spirituel des contes de fées
Éditions : Albin Michel, Collection poche « Espaces libres ».
Fri, 06 Mar 2020 - 3min - 126 - L’immortalité du végétal ou Notre avenir dépend des plantes.
L’originalité du botaniste Francis Hallé, auteur d’Éloge de la plante (Seuil, 1999) ou du Plaidoyer pour l’arbre (Actes Sud, 2005), est de proposer de nouveaux concepts afin de saisir le monde des plantes. Voir le monde avec l’œil de Francis Hallé, c’est reconnaître notre dette envers les arbres.
Nous avons besoin des plantes, et les plantes elles, n’ont pas besoin de nous.
La démarche du botaniste a été de comparer l’animal et la plante afin de forger des catégories spécifiques. Il nous explique que la tendance à privilégier l’animal par rapport au végétal remonte à Aristote et à l’autorité que ses travaux ont exercée durant des siècles. Aujourd’hui, si un enfant maltraite un animal, il est réprimandé mais s’il casse une branche, il y a de grandes chances, que personne ne lui dise rien. Par contre, la mort de grands mammifères émeut bien plus que la déforestation de milliers d’hectares de forêt qui disparaissent dans un climat d’indifférence.
De plus nous avons un vocabulaire qui disqualifie aussi le végétal. En effet dire à quelqu’un qu’il est un « légume » vous ne le mettez pas sur un piedestal. Il est un fait que nous sommes assez démunis pour décrire spécifiquement le monde végétal ; on parle pour l’arbre de son tronc, de sa « tête », de son « pied », de ses « veines », de « cicatrisation », etc.
Francis Hallé définit le concept de l’intelligence des plantes comme suit : « Quel qu’il soit, un être vivant est intelligent s’il est capable de résoudre les problèmes qu’il rencontre, particulièrement ceux qui ont trait à sa survie et à son bien-être ; cette aptitude repose sur deux fondements ; savoir apprendre et savoir garder en mémoire ce qui a été appris pour pouvoir l’utiliser par la suite ; l’intelligence s’exprime surtout dans des conditions difficiles, par exemple le milieu naturel. »
Prenons l’exemple de la passiflore, c’est une liane qui a besoin d’un support pour pousser, si vous placez un bambou inerte à quelque distante de la plante celle-ci va envoyer une vrille vers le bambou afin de s’enrouler autour de lui. Si vous déplacez le bambou de cinq centimètres juste avant que la vrille ne l’accroche et que vous répétez l’expérience, la passiflore envoie alors une nouvelle vrille cinq centimètres à droite du bambou ce qui montre que la passiflore est capable d’anticipation.
À savoir, aussi, qu’à partir d’une seule plante vous pouvez faire des milliers de plantes ; les organes de l’arbre ne cessent de se multiplier et de grandir tout au long de sa vie.
Le généticien Axel Khan faisait remarquer à ce sujet : « Vous voulez savoir pourquoi le riz a deux fois plus de gènes que vous ? Essayez de passer deux mois les pieds dans l’eau à vous nourrir de gaz carbonique, d’eau froide et de la pâle lumière hivernale ! ».
Bien évidemment, il faut une organisation du vivant très élaborée pour relever de tels défis, or petit rappel… la plante n’a que trois organes : la racine, la tige, la feuille et, miracle, aucun n’est vital.
Malgré le fait que la conscience écologique progresse, les magnifiques forêts primaires sont détruites à une telle vitesse que d’ici à 2030, elles auront toutes disparu. Même s’il faut plus de 500 ans pour créer une forêt primaire, le botaniste Francis Hallé a créé avec des amis une association pour proposer de recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Gageons que la puissance de vie du végétal réalisera des miracles.
Source : Mensuel n°132 septembre 2019 PHILOSOPHIE magazine (pages 72-77)
Fri, 28 Feb 2020 - 4min - 125 - Qu’est-ce qui fait qu’un arbre est un arbre?
L’arbre est surprenant car il résiste à toutes les tentatives de définition. Ni sa longévité, ni sa taille, ni son bois, ni ses gènes ne confèrent une spécificité à cette plante dont l’originalité nous apparaît pourtant évidente.
Nous pensons savoir ce qu’est un arbre, mais sa définition nous glisse entre les doigts. De nombreuses plantes ont une durée de vie strictement limitée, ce qui n’est pas le cas des arbres, dont beaucoup peuvent vivre des siècles. La caractéristique de la croissance illimitée distingue très nettement l’arbre des autres plantes. Mais les arbres ne forment pas un groupe clairement défini. Ils forment plusieurs lignées évolutives et ont adopté de multiples stratégies pour devenir ce qu’ils sont.
Les séquoias géants, par exemple, dont le tronc peut atteindre 9 mètres de diamètre bravent le feu et les maladies grâce à leur écorce épaisse et résistante. Le peuplier faux-tremble est un arbre frêle qui ne dépasse pas 15 m de haut mais il excelle dans l’art de régénérer de nouvelles pousses à partir de sa base. Cela donne des bouquets d’arbre qui sont en réalité un seul individu. À savoir, qu’il existe une colonie de peupliers faux- trembles dans l’Utah dont l’âge est estimé à 80 000 ans.
D’autre part, en Californie, des spécialistes ont daté au carbone une espèce d’arbuste baptisé King clone avec un âge estimé à 11 700 ans. Autrement dit, la longévité ne suffit pas à caractériser « l’arbritude des arbres », selon l’expression du forestier Ronald Lanner.
Un autre élément caractéristique des arbres c’est de produire du bois. Les cellules de l’arbre se divisent dans deux directions, vers l’extérieur produisant l’écorce et vers l’intérieur produisant le bois. Cela dit on peut être un arbre sans avoir de bois. Il y a des spécimens arborescents qui sans être de « vrais » arbres y ressemblent beaucoup. En effet, le tronc du bananier est un faux-tronc, un amas de feuilles serrées et superposées.
Enfin à ce jour, on a identifié aucun gène, ensemble de gènes qui caractérise en propre les arbres.
Même s’il est difficile de définir ce qu’est un arbre, en être un présente des avantages indéniables : sa grand taille lui permet de mieux capter la lumière du soleil et de disperser son pollen et ses graines plus facilement que les végétaux proches du sol.
Si bien qu’on devrait peut-être considérer le mot « arbre » comme un verbe et dire « arbrer » ou arbrifier » pour exprimer une stratégie, une action. Car l’arbre, si on le laisse faire, il croît à l’infini, il arbrifie sans fin.
Référence : Taxinomie « C’est un arbre, au juste ? »Rachel Ehrenberg , Magazine BOOKS n°99 juillet-août 2019 « La forêt et nous ». pages 22-24
Fri, 21 Feb 2020 - 3min - 124 - Le watsu : un bercement 100% sérénité
Je vous invite à découvrir une technique de relaxation qui se pratique dans une piscine chauffée à plus de 35 degrés. Cette méthode est pratiquée par des professionnels formés à la technique et qui ont aussi des compétences d’écoute relationnelle et corporelle.
Le watsu se pratique donc dans une eau à plus de 35 degrés et c’est déjà tout un plaisir d’entrer dans ce liquide. Ensuite des flotteurs sont placés en général au niveau des cuisses ce qui permet au praticien de soutenir la personne sous les genoux et sous la nuque. Le bercement peut commencer. Et c’est au cas par cas que le praticien proposera des mouvements d’ouverture et fermeture, des exercices de respiration, d’étirement, voire de méditation. Dans cette apesanteur aquatique, les mouvements sont lents, doux et procurent un apaisement profond. La personne est de ce fait bercée, maternée, réconfortée.
Précisons que le watsu se pratique à la surface de l’eau par contre le wata se pratique aussi sous l’eau. C’est en quelque sorte, une technique avancée du watsu qui permet d’aller plus en profondeur dans la dimension relaxation. La personne est amenée progressivement à s’immerger complètement sous l’eau en apnée et toujours avec l’aide bienveillante du praticien. Par un ensemble de mouvements en-dedans et en-dehors de l’eau, il se crée des mouvements ondulatoires et une véritable danse.
Pour l’avoir testé à plusieurs reprises, je peux vous confirmer que la déconnexion est totale. Pour preuve après la séance, il me semble que je flotte au-dessus du sol, j’affiche un sourire grandiose, je ressens des vibrations bien au-delà de mon corps physique et mon cœur se retrouve tellement nourri qu’il est prêt à embrasser le monde entier.
Ainsi avant de repartir vers son quotidien, il vaut mieux s’accorder un temps de pause afin de bien s’assurer que vos deux pieds sont en contact avec le sol.
Référence : journal metro du 5 septembre 2019.
Fri, 14 Feb 2020 - 2min - 123 - Le chemin importe peu, la volonté suffit
D’après vous quel est le moyen le plus efficace, le plus simple, le plus accessible pour se procurer des endorphines ?
La réponse est tout aussi simple et directe, il vous suffit de courir. Eh oui, la course à pied est le sport parmi tous les sports qui génère le plus d’endorphines.
Courir vite, lentement, longtemps ou encore la pratique de l’allure libre, qu’il soit question de jogging, randonnée, trail ou autre, toutes ces disciplines procurent au quotidien un bien-être physique et mental.
Si vous avez le projet de débuter la course à pied ou si vous êtes passionné de course à pied, ou encore si vous hésitez à reprendre le jogging, je vous conseille le livre-témoignage Le chemin importe peu, la volonté suffit de Pierre Guelff paru chez « Le livre en papier » (www.publier-un-livre.com)
Vous pourrez découvrir les témoignages de personnalités mais aussi de personnes anonymes, jeunes ou moins jeunes. Leurs récits sont sincères et passionnants. Vous irez ainsi à la rencontre d’un recordman du monde, d’un champion de marathon, d’un cardiologue, d’un joueur de handibasket… et j’en passe. Chacun et chacune nous racontent ce que courir leur apporte, en quoi la course à pied a changé ou amélioré leur vie.
Pour ma part, lorsque j’ai refermé l’ouvrage, je fais le constat que courir forge aussi le caractère car toutes les personnes interviewées, malgré les épreuves de la vie, manifestent une très belle force de vie. La dynamique de se mettre au défi, de toujours s’améliorer est plus que manifestement un indicateur de bonheur.
Fri, 07 Feb 2020 - 2min - 122 - Le bonheur, c’est d’apprendre.
Vous connaissez certainement cet adage : le bonheur c’est d’apprendre. Eh oui, s’instruire fait du bien. S’essayer à une nouvelle activité sportive, manuelle ou intellectuelle est bon pour la santé. La preuve, les formations continuées ne cessent de faire de nouveaux adeptes et les formations online sur le net explosent.
Le mot apprendre vient du latin qui signifie saisir ou prendre. L’un des bonheurs d’apprendre lorsqu’on découvre et maîtrise une nouvelle chose, c’est que l’on se sent plus fort de ce nouveau savoir. Cela nous donne aussi un nouvel objectif à atteindre avec un enthousiasme ou une excitation inhérente aux nouveaux projets, aux changements et même aux risques que cela peut comporter.
Les illustrations sont évidemment nombreuses ; je pense à cet homme qui a toujours regretté de ne pas avoir appris la musique durant son enfance, qui a 70 ans passés, se procure une kalimba et très vite compose ses propres mélodies.
Nous avons besoin de ces petits ou grands défis réguliers pour ressentir de l’émulation, du plaisir, pour renouveler notre appétit de vivre.
D’ailleurs le philosophe Aristote parlait déjà du besoin d’apprendre comme de quelque chose d’instinctif chez l’humain. Apprendre permet de se projeter dans l’avenir et agit comme un moteur.
Il est aujourd’hui tout à fait établi qu’une personne qui aborde de nouvelles disciplines qu’elles soient manuelles, sportives, créatives ou intellectuelles tout au long de sa vie développe des circuits neuronaux et se constitue une « réserve cognitive » qui permet de lutter contre le vieillissement du cerveau.
Pour un adulte l’effort n’est pas rebutant pour autant que la motivation et le plaisir soient présents. En effet, l’adulte n’a plus les mêmes objectifs que lorsqu’il était enfant. Car l’adulte lorsqu’il était enfant s’efforçait d’apprendre pour avoir de bonnes notes et dès lors la motivation était une récompense extérieure. Or l’adulte cherche avant tout à satisfaire un besoin de réalisation de soi. Un besoin que, Abraham Maslow, psychologue humaniste américain (célèbre pour sa pyramide des besoins) qualifiait de vital au même titre que manger ou dormir.
Il est vrai que nourrir la curiosité permet d’ouvrir de nouvelles portes, de découvrir une nouvelle facette de soi. Et ajoutons aussi qu’apprendre, c’est interagir et permet la création de plus de liens avec les autres.
En conclusion :
Il faut toute une vie pour apprendre à vivre. Sénèque.
Celui qui aime apprendre est bien près du savoir. Confucius.
On se lasse de tout, excepté d’apprendre. Virgile.
Pour être simple, il faut beaucoup apprendre. Olga Sedakova.
Apprendre, c’est se retrouver. Malcolm de Chazal.
Source : Magazine Flow.
Fri, 17 Jan 2020 - 3min - 121 - « Miroir de nos peines » de Pierre Lemaître (Albin Michel)
Avril 1940, c’est une période sans équivalent dans l’histoire où toute la France est saisie par la panique. Louise, 30 ans, s’enfuit, complètement nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour découvrir ce qui l’a jetée là, elle devra s’interroger, lutter, résister, changer de mission de vie, quémander de l’aide et enfin exister.
Dans ce roman Miroir de nos peines de Pierre Lemaître, il est évidemment question d’un peuple en guerre mais il est surtout question d’hommes et de femmes cherchant un chemin de vie. Car il y a énormément de vie dans ce roman, des moments calmes du quotidien, des échanges de sentiments, des drames terribles et des scènes improbables comme un festin de roi dans une maison vide alors que le chaos règne aux alentours. Avec beaucoup de verve et de générosité, l’auteur tisse des liens extraordinaires entre les différents personnages principaux. Je vous livre ici une jolie petite pépite parmi beaucoup d’autres : « Les confidences sont comme un collier de perles, quand le fil cède, tout défile. »
En 2013, Pierre Lemaître obtint le Prix Goncourt pour Au revoir là-haut, immense succès critique et public, premier volet d’une trilogie consacrée à la période 1920-1940. En 2018, il en publie le second volet Couleurs de l’incendie, qui s’avère être un nouveau triomphe. Miroir de nos peines vient clôturer cette somme romanesque.Fri, 10 Jan 2020 - 2min - 120 - « Le réveil des sorcières » de Stéphanie Janicot (Albin Michel)
Connaissez-vous le principe majeur de la magie ? Savez-vous faire la différence entre un guérisseur, un médium ou un naturopathe ? Avez-vous déjà eu des visions ? Toutes ces questions et bien d’autres sont abordées avec intelligence et finesse dans Le réveil des sorcières, le nouveau roman de Stéphanie Janicot paru chez Albin Michel.
Le réveil des sorcières est un roman personnel, captivant et qui frôle parfois l’envoûtement. L’auteure y interroge, à travers le personnage d’une adolescente dotée d’une grande sensibilité et d’un caractère bien trempé, les liens complexes et parfois obscurs de la transmission. Des concepts aussi fondamentaux que l’universalité ou encore les limites entre la vie et la mort y sont également explorées.
C’est un roman en forme d’enquête qui cherche à éclaircir des secrets de famille. Et cette enquête aboutira à un certain apaisement. Je cite ici une phrase de l’héroïne « nul besoin d’espace pour être soi, il suffit d’être en soi ».
L’auteure Stéphanie Janicot est née à Rennes en 1967 et le roman a bien sûr comme décor la forêt de Brocéliande. Elle est autrice d’une dizaine de romans chez Albin Michel dont La Mémoire du monde qui a obtenu le Prix Renaudot poche.
Fri, 03 Jan 2020 - 1min - 119 - « Torrentius » de Colin Thibert aux Éditions Héloïse d’Ormesson.
Au XVIIe siècle, Johannes van der Beeck, peintre néerlandais, réalise sous le nom de « Torrentius » les natures mortes les plus extraordinaires de son temps. En effet, je cite : « En se penchant sur le tableau, il semble que l’air circule et celui qui admire le tableau croit même sentir un souffle frais sur son visage ».
Ce peintre passionné, fait dialoguer la lumière avec des formes simples, et je cite encore un extrait de « Torrentius » de Colin Thibert aux Éditions Héloïse d’Ormesson : « ce n’est pas vous qui contemplez la toile, c’est elle qui vous regarde ».
Peindre pour Torrentius, c’était « découvrir les liens invisibles qui unissent les êtres et les choses, pour mettre en évidence l’ordre mystérieux qui les gouverne ». Cet artiste a eu une pensée libre par rapport aux diktats religieux, il se donna sans réserve à toutes ses passions, il n’obéit qu’à sa fantaisie, il n’écouta que lui-même.
Le lecteur est d’emblée captivé par ce fabuleux personnage qui jouit de la vie tel un roi Bacchus. Sachez que pour ce Torrentius, la peinture et le vin, s’appréciaient de la même façon. Voici un homme haut en couleurs, un hédoniste libertaire, héros d’un superbe conte.
Eh oui, l’auteur Colin Thibert, nous précise en fin d’ouvrage que, c’est en conteur qu’il s’est lancé dans ce récit car il faut savoir qu’il ne reste qu’un seul tableau de Torrentius, conservé au Rijksmuseum d’Amsterdam.
À la lecture de cet ouvrage, vous découvrirez non seulement, d’où vient ce nom « Torrentius« , vous comprendrez pourquoi il n’a peint que des natures mortes, vous apprendrez que Charles Ier, roi d’Angleterre, souhaita acquérir une de ses œuvres et vous serez aussi fasciné par la manière dont ce peintre affronta les lourdes épreuves qui lui furent infligées.
Colin Thibert recompose le tableau de l’existence d’un génie oublié de la peinture flamande et je vous invite à découvrir et à savourer Torrentius qui est au fond, le roman du destin manqué d’un avant-gardiste.
Colin Thibert,écrivain et scénariste pour la télévision, lève le voile sur un génie méconnu de la peinture néerlandaise. Et in fine, il explore à travers ce truculent sujet le thème du rôle de l’artiste, trait d’union entre le profane et le sacré.Mon, 04 Nov 2019 - 2min - 118 - « Brelan de cadavres » de Claude Michelet ( Les Presses de la Cité)
L’intrigue du roman de Brelan de cadavres de Claude Michelet qui vient de paraître aux Presses de la Cité se déroule dans les années 60.
Il est d’emblée question de retrouvailles entre deux vieux amis, l’un médecin de campagne et l’autre ayant un métier changeant suivant les circonstances. Bien que ces deux amis ont surtout le désir de s’enfoncer dans un moelleux fauteuil pour siroter un bon verre, ils devront faire preuve de pas mal de sang- froid, de rapidité d’action et de confiance mutuelle indéflectible avant de pouvoir jouir de ce repos bien mérité.
Claude Michelet raconte avec tant d’humanité, de chaleur familiale, de saveur populaire et de véracité que le lecteur ne lit pas, en réalité le lecteur regarde un film, je dirais même plus le lecteur est dans le film, il sent les odeurs, il perçoit les matières, il côtoie les acteurs comme s’ils étaient de leurs famille. Le plaisir est tel que lorsque le lecteur tourne la dernière page du livre, il se dit qu’il resterait bien dans son fauteuil à regarder la séance suivante.
Voici une réjouissante surprise, un roman inédit de Claude Michelet écrit lorsqu’il avait 23-25 ans. Il se fait que ce roman n’a jamais été envoyé à des éditeurs. Grande chance pour les lecteurs, c’est l’épouse de Claude Michelet qui l’a redécouvert il y a peu de temps. Les fans de l’auteur des inoubliables Gens de Saint-Libéral, Grives aux loups, Terre des Vialhe, Grande muraille, Rocheflame, entre autres, ne s’en plaindront pas !Tue, 29 Oct 2019 - 2min - 117 - « Combats d’un humaniste algérien » de Larbi Adouane (Éd Champs-Élysées-Deauville)
Larbi Adouane, ancien enseignant et chef d’établissement scolaire algérien, raconte son combat humaniste. Cet essai un peu atypique car écrit à quatre mains, est remarquable de simplicité, de sincérité et de tenacité. Acteur de terrain, Larbi Adouane nous expose son expérience et nous confie sa vision de nombreuses situations sociétales, politiques et économiques.
Des questions fondamentales émergent de Combats d’un humaniste algérien qui vient de paraître aux Éditions Champs-Élysées-Deauville : pourquoi assiste-t-on dans de nombreux pays à une montée du radicalisme et à un rejet de l’ « autre » ? Et la même question se pose aussi face au silence à l’égard des régimes qui, en théorie, prônaient l’humanisme, tel le communisme, mais se révélèrent être des dictatures impitoyables.
De nombreux thèmes sont abordés dans cet ouvrage, comme la répression, la souffrance du peuple, le quotidien scolaire sous les bombes, le contexte historique tendu entre l’Algérie et son colonisateur, celui des mouvements citoyens récents ou actuels….
Larbi Adouane, 72 ans, se retrouve encore chaque vendredi dans les rues pour clamer pacifiquement le voeu d’une grande partie de la population algérienne pour la Liberté. Liberté que n’aurait pas dénié Albert Camus (1913-1960).
À ce propos, Larbi Adouane, tout comme son interviewer Pierre Guelff, est rétif à la violence. « Combats » est donc à prendre dans le sens noble du terme. Il fait implicitement référence à Albert Camus qui fut rédacteur en chef du journal Combats. Lui qui, au-delà de l’information, fit entendre la voix d’un auteur épris de justice, de liberté, de vérité et du respect de la dignité humaine.
Tous des concepts que les manifestants actuels en Algérie prônent avec un pacifisme remarquable, d’où, aussi, l’intérêt majeur de ce livre.
Wed, 23 Oct 2019 - 2min - 116 - « Sauvons le climat » de Carole Stora-Calté et Vincent Fisson (Éditions Ouka&Co)
« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour sauver le monde » dit Nelson Mandela, l’un des dirigeants historiques et emblématiques de la lutte contre la ségrégation racial et Prix Nobel de la Paix en 1993. Ce conseil se concrétise à travers le livre Sauvons le climat de Carole Stora-Calté et Vincent Fisson, ouvrage dédié d’abord aux enfants et vivement conseillé au grand public.
Il y est question d’une planète magique et d’un gentil peuple nommé « OUKA ». D’ailleurs, celui-ci pourrait bien être un cousin éloigné de la famille des « Barbapapa », la célèbre série de livres pour enfants des années ’70, car ils ont également une forme arrondie, douce et généreuse.
Les OUKA décident donc de prendre des vacances sur la planète terre. Ce voyage sur la planète des hommes est illustré de façon harmonieuse et judicieuse par Vincent Fisson. Bien que le scénario du livre soit assez simple, il a la qualité de résumer de façon concise et percutante la situation d’urgence dans laquelle se trouve notre fragile et belle planète.
Au final, l’ouvrage se clôture sur des solutions que tout en chacun peut mettre en place. Ainsi comme le dit le grand maître OUKA : « Chaque humain doit comprendre que chacun de ses gestes compte ».
Nous sommes invités à nous mobiliser et, Nicolas Hulot qui écrit quelques lignes dans ce livre d’une quarantaine de pages grand format, dont deux sont réservées à l’imagination des jeunes lecteurs et lectrices, l’ancien ministre nous demande de relever ensemble le défi et d’être des « citoyens du climat ».
Et, comme le signale l’éditeur, Sauvons la planète est « plus qu’un livre, mais un engagement en faveur de l’homme et de la planète. »
Musique: Michaël Mathy.
Sun, 21 Jul 2019 - 115 - « Le yoga au lit »D’Agnès Australe (Albin Michel )
Si je vous dis yoga, il y a de fortes chances pour que d’emblée vous pensez à postures compliquées, apprentissage laborieux, matériel spécifique, etc. Mais, savez-vous que le yoga qui signifie « union » ou « lien » en sanskrit, privilégie la qualité, plutôt que la quantité, privilégie aussi l’observation de soi et le relâchement plutôt que la rapidité et la performance. Et figurez-vous, qu’il est possible de pratiquer des postures simples, voir même ultra-simples dans un lieu idéal qui est votre lit.
C’est ce que nous explique Agnès Australe, auteure de l’ouvrage « Le yoga au lit » paru chez Albin Michel. Il ne vous faut aucun tapis de sol ni aucune tenue coûteuse. Bien sûr, votre matelas sera plutôt ferme et l’un ou l’autre oreiller vous seront fort utiles. Chaque exercice est parfaitement bien illustré par Hélène Lafaix. Il vous suffit juste de prendre un peu de temps au réveil ou au coucher et de pratiquer les différentes postures soit couchées sur le dos, sur le ventre ou encore assises mais aussi de pratiquer des exercices de respiration, de relaxation et de méditation.
Pour votre information, sachez que le yoga nous encourage à être plus attentifs à nous-mêmes et nous permet de vivre l’instant présent. C’est une pratique qui aide à procurer un délassement profond du corps et un apaisement du mental.
Alors, ne reportez pas à demain et commencez dès maintenant afin de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à ce qu’il se passe içi et maintenant. Bonne pratique !
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
Fri, 03 May 2019 - 2min - 114 - Les chats ont pris le pouvoir
Selon Un lion sur le canapé Abigail Tucker édité chez Albin Michel, la population mondiale des chats domestiques est estimée à plus de 600 millions d’individus, alors que seulement 20 000 irréductibles lions survivent à grand peine.
Autre constat, le web est véritablement saturé d’images de chats. Pourtant « les chats ne rapportent pas le journal et ne pondent pas d’œufs » remarque l’auteure. Mais force est de constater que le chat domestique a une capacité prodigieuse d’adaptation. En réalité, il est une espèce invasive et ravage toutes sortes d’écosystèmes.
Abigail Tucker enquêta auprès de spécialistes divers comme des scientifiques, historiens, anthropologues, éleveurs, militants… afin de mieux comprendre cette fascination pour le chat domestique et pour chercher à répondre à la question « pourquoi les chats sont-ils les seuls à être restés à nos côtés pour toujours, et à avoir été domestiqués ? ».
Et en parlant de domestication, au départ le chat est un très mauvais candidat car il est peu sociable, plutôt nocturne et l’on serait plutôt enclin à dire qu’il s’est domestiqué tout seul. Autre question intéressante est quelle est la contribution du chat à la société ? Une croyance est qu’il contribue à éradiquer les nuisibles mais l’enquête que l’auteure mena auprès de spécialistes conclut que le chat n’a pas d’efficacité sur les nuisibles. À ce propos, le lecteur découvrira bien d’autres vérités surprenantes.
Un lion sur le canapé a un second titre qui est : Comment les chats nous ont domestiqués et sont devenus les maîtres du monde.
L’ouvrage est absolument passionnant, il regorge d’explorations inattendues, d’informations passionnantes, de délicieuses pépites d’humour qui permettent au lecteur d’élaborer son point de vue sur la question de façon vivante et aisée.
Spécialiste des animaux, la journaliste américaine Abigail Tucker a parcouru le monde pour observer et écrire sur les loups roux, les lions de Tanzanie avant de comprendre que le meilleur sujet était juste là sous ses yeux, inspirée par son propre chat. Elle a exploré son sujet de A à Z en allant aussi bien dans les étendues sauvages sur les traces des premiers chats et, d’autre part, en allant caresser des minets dans des bars à chats.
Quand vous refermez ce livre sur le nouveau roi des animaux, nul doute que votre amour pour votre chat sera encore plus grand !
Abigail Tucker est écrivaine, spécialiste des animaux sauvages, chroniqueuse au Smithsonian Magazine. Son livre a été distingué comme Best science Books of 2016 par le Library Journal, le Smithsonan Institute et Forbes.
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
Fri, 05 Apr 2019 - 3min - 113 - Pourquoi et comment jeûner
Pourquoi et comment jeûner
Les maladies augmentent et la consommation de médicaments aussi. Une autre voie thérapeutique, une méthode ancienne, longtemps méconnue par la science est le jeûne, qui peut être une thérapie accessible à tous. D’ailleurs, notre corps est parfaitement adapté au fait de ne pas manger.
« J’ai moi-même expérimenté à plusieurs reprises une semaine de jeûne en résidentiel et en groupe et à chaque fois je me sens renouvelée, légère et plus forte d’une expérience enrichissante. »
Depuis des décennies, en Russie, en Allemagne, aux États-Unis, des chercheurs explorent cette piste. Et les résultats sont étonnants, le jeûne, selon eux, est efficace contre plusieurs maladies notamment par rapport à la maladie du siècle, le cancer. Mais jeûner fait peur.
« Souvent la question de l’interlocuteur lorsque j’annonce qu’il m’arrive de pratiquer le jeûne est : « Quoi ! Tu ne manges rien du tout pendant une semaine… »
En réalité, le corps s’adapte à la privation de nourriture. C’est le psychisme qui demande à manger et pas l’organe estomac. La sensation de faim disparaît environ après 3 jours de jeûne. Bien sûr, pour effectuer un jeûne d’une semaine, il y a une préparation minimale à suivre une semaine avant et une semaine après.
Bien se préparer au jeûne
Un jeûne cela se prépare. Il est important de bien adapter son métabolisme. Pour cela il faut réduire les quantités de nourriture, et manger très sainement avant. Mangez plutôt des fruits et légumes biologiques.
La veille du jeûne, il est d’ailleurs recommandé de ne boire que du jus de légumes et du jus de fruits. Le dernier repas pourra être un bouillon de légumes.
Comment fonctionne l’organisme pendant le jeûne ?
Lors d’un jeûne d’une semaine, il y a un moment parfois plus délicat qui survient souvent vers le 3e jour, il s’agit du passage de la crise d’acidose. La crise d’acidose, aussi appelée l’effet rebond, peut durer de 24 à 48 heures et elle annonce le début de l’élimination, de la désintoxication.
Cette crise peut se traduire par une sensation de faiblesse, des nausées ou des migraines. En effet, le corps apprend alors à vivre de ses réserves. Ensuite, il retrouve un nouvel équilibre. Dès la crise d’acidose passée, c’est une sensation de bien-être qui vous envahira. C’est une étape essentielle vers la guérison.
« En effet, lors de mes différents jeûnes en groupe résidentiel, j’ai observé que certaines personnes ont des symptômes plus ou moins importants et d’autres, comme moi, ressentent juste une fatigue plus importante. De plus la cure de jeûne que j’ai suivie propose un apport de minéraux via des petites rations de jus ou de bouillon ce qui atténue la crise d’acidose. »
À savoir que le corps dispose de 3 carburants, le glucose, les protéines et les lipides. Après un jour, le glucose est épuisé alors le corps va fabriquer du glucose et va puiser dans les graisses pour créer un substitut de glucose.
Par exemple, une personne mesurant 1m70 et qui pèse 70kg possède environ 15kg de réserve de graisse. De quoi tenir, s’il est en bonne santé, une quarantaine de jours. Après la crise, le corps trouve un nouvel équilibre et des soins appropriés aident à mieux supporter le jeûne.
« Effectivement, au programme d’une journée type il y aura 2 à 3h d’exercices physiques comme la marche, ensuite des soins comme le massage, le sauna, le lavement intestinal et, bien entendu, du repos.
Car, il importe d’être occupé au quotidien et aider le corps à faire au mieux son travail. Il faut aussi aider la tête à se détendre via la relaxation, la méditation, le scanning corporel et s’accorder du temps pour aller à la rencontre de soi. »
Tout converge vers un même objectif, stimuler les organes d’élimination que sont les poumons, les reins, les intestins, le foie, la peau. Le but est de permettre au corps d’éliminer les déchets du métabolisme.Fri, 29 Mar 2019 - 7min - 112 - Sam de Christophe Ghislain (Albin Michel)
Un jour, Sam est partie quittant son fils de cinq ans et le père de celui-ci. Mais cinq mois plus tard, Jerry et le petit Tobias prennent la route en direction du bout du monde à travers les vastes forêts de Norvège pour la retrouver.
Sam est un roman de Christophe Ghislain paru chez Albin Michel, à découvrir car il est plutôt inclassable. C’est une sorte de road-movie fantastique, poétique et ultra réaliste.
Tantôt poétique voire lyrique lorsqu’il est question de la rencontre amoureuse du couple qui est digne d’un grand film d’amour classique. Tantôt fantastique lorsque le fils rencontre un vieux fou s’appelant Walt Whitman et qui pose maintes fois la même question « Savez-vous comment je suis mort ? » et la réponse est chaque fois différente et inattendue. Sans doute que ce vieux fou est en réalité un visionnaire.
Ce roman partage aussi une belle part de philosophie parce que la vie est faite de mystères que l’on ne comprendra jamais, parce que l’enfant répète la question : pourquoi elle est partie maman ? Et que répondre à cette question est au fond une sorte de quête.
Et puis il y la délicieuse douceur de la tendresse lorsque le père prend conscience de la joie éclatante, que d’être père. Bien que ce roman soit impossible à résumer, il est au fond, un chemin initiatique, un très bel hymne à l’amour et à la noblesse de la nature.
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2019-02-08-09-00-00-Marie-Paule-Sam.mp3
Thu, 14 Feb 2019 - 2min - 111 - Les femmes de Heart Spring Mountain par Robin Macarthur (Albin Michel -collection « Terres d’Amérique »
En août 2011, l’ouragan Irène s’abat sur le Vermont et laisse derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Bien que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain. Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance et même si elle est venue là, dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter. Et dans ce même mouvement, se réveille au plus profond d’elle-même, son attachement féroce à cette terre qu’elle a voulu fuir.
Les femmes de Heart Spring Mountain est un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale. C’est aussi une réflexion lumineuse sur les liens familiaux.
Les choses sont dites sans effets spéciaux et le lecteur est instantanément invité à partager les joies et les peines des personnages sans doute un peu sauvages mais tellement sincères. En effet, le lecteur tisse rapidement un lien quasi intime avec chaque protagoniste. Une sorte de lien d’amitié intense qui aurait toujours existé. Ainsi des actes qui seraient jugés inadmissibles sont ici sont compris et pardonnés. Et l’auteur nous partage des phrases qui sont à la fois anodines et à la fois si criantes de vérité : «…nos enfants font notre bonheur, et nous sommes incapables de faire le leur. Alors, nous souffrons, doublement. » « Chacun doit chercher sa voie. Trouver tout seul un sens au monde. Quel travail cela représente, quand on y réfléchit…. »
L’auteur est née en 1978 et est originaire du Vermont, où elle vit toujours aujourd’hui. Elle a créé avec son mari un groupe de musique folk « Red Heart the Ticker » afin de goûter à l’ambiance américaine. Je vous invite d’ailleurs à écouter leur musique disponible sur le net.
Après son premier recueil de nouvelles sous le titre Le cœur sauvage, voici son premier roman traduit en français par France Camus-Pichon.
Il y est notamment question de forêts denses, de cabanes en bois, de nostalgie d’origine indienne, d’une chouette borgne et fidèle, du plaisir de se baigner nue dans une eau froide, de vieillesse, de solidarité.
In fine, ce besoin vital d’appartenir à un lieu si bien décrit, nous invite aussi à admirer, à s’émerveiller des beautés de la nature et surtout à protéger notre planète.
Ce livre peut aussi vous intéresser :
* Le village en cendres de Shen Fuyu (Albin Michel)
Fri, 25 Jan 2019 - 3min - 110 - Oser la bienveillance de Lytta Basset (Albin Michel)
L’ouvrage Oser la bienveillance ne donne évidemment pas de recette pour devenir bienveillant. L’auteure, Lytta Basset, décrit de façon très documentée, la généalogie et l’impact de la notion de péché originel. Sa démonstration à travers une fine analyse, permet de répondre à différentes questions, comme : « Qu’est-ce qui encombre encore notre culture de cet héritage religieux non digéré ? Qu’est-ce qui nous interdit l’accès au pays de la bienveillance ? Qu’est-ce qui empêche l’être humain de développer un regard fondé sur la certitude que nous sommes bénis dès le départ, et que nous le resterons toujours ? »
Il importe donc pour chacun d’entre nous de prendre la mesure de la malveillance dont on a soi-même souffert, se dépolluer de ce regard d’autrui posé sur soi, que l’on a fini par intérioriser et laisser son propre regard devenir bienveillant sur soi et les autres
Il nous faut redécouvrir la capacité à nous reconnaître responsables de nos actes et non plus coupables de notre nature humaine. Ainsi, chacun d’entre nous peut oser la bienveillance envers lui-même et envers autrui, et passer ainsi de la culpabilité à la responsabilité.
En effet, aujourd’hui des chercheurs en sciences humaines soulignent la complexité de l’homme et nous remettent sur la voie du mystère qu’est l’être humain.
Prendre en compte toute la réalité humaine.
Or, nous baignons encore dans une sorte de pensée binaire : victime ou monstre, pas les deux ! La complexité de la réalité nous dérange, elle a quelque chose d’angoissant car elle nous prive d’une certaine maîtrise sur ce qui nous fait mal ou pourrait nous faire mal. La réalité humaine est infiniment plus complexe que nos catégories de pensées. Notre nature s’inscrit dans le Réel dont elle est indissociable. Notre vivre ensemble s’améliore dès que nous renonçons à penser, à dire et même à chercher ce qu’est en définitive telle ou telle personne. Accepter de prendre en compte les multiples facettes de la réalité, alors beaucoup de choses s’éclairent.
Lytta Basset est conférencière passionnante et théologienne protestante suisse. Elle a notamment écrit, Guérir du malheur ou la joie imprenable publiés chez Albin Michel et tous ses ouvrages sont vendus à plus de 15 000 à 30 000 exemplaires. Elle a encore augmenté son audience avec son témoignage sur le suicide de son fils, Ce lien qui ne meurt jamais et avec Aimer sans dévorer. Elle a reçu le Prix des librairies Siloë et celui du syndicat des libraires religieux.
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2019-01-18-09-00-00-Marie-Paule-Oser-la-bienveillance.mp3Sat, 19 Jan 2019 - 3min - 109 - « Le petit sapin de Noël » de Stella Gibbons (Éditions Heloïse d’Ormesson)
Vous est-il déjà arrivé de penser : « Mais que vais-je bien pouvoir lui offrir ? »
Voici une idée de cadeau qui s’adapte à toutes circonstances : un recueil de quinze nouvelles présenté comme de « l’impertinence à l’anglaise », des « nouvelles profondes sous leur apparente légèreté » et « des condensés d’humour british pareils à un enchantement. »
« Le petit sapin de Noël » écrit par Stella Gibbons et paru chez Heloïse d’Ormesson, porte très bien son nom car, effectivement, la première nouvelle nous conte une sorte de miracle inattendu.
Le monde de Stella Gibbons, bien que délicieusement suranné, est tout en retenue et souvent subtilement ironique. Elle a le don de nous transporter au cœur d’une Angleterre « respectablement » excentrique.
L’auteur, née à Londres en 1902 et décédée en 1989, avait débuté sa carrière comme journaliste, mais elle fut aussi poétesse et l’auteure de nombreux romans, tel le célèbre Cold Comfort Farm qui remporta le prix Femina Vie Heureuse.
Musique : http://www.michaelmathy.be/#music
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2018-11-09-09-00-00-Marie-Paule-sapin.mp3Fri, 09 Nov 2018 - 1min - 108 - Le village en cendres de Shen Fuyu (Albin Michel)
Suite à la lecture de l’ouvrage « Le village en cendres » de Shen Fuyu paru chez Albin Michel, je vous propose une escapade dans une Chine éternelle.
Chaque chapitre est un véritable conte à part, même si certains protagonistes cheminent à travers d’autres parties de l’ouvrage.
Ainsi, le lecteur est invité à rencontrer la vie de paysans, à entrer dans les maisonnées, à découvrir la singularité du forgeron, du charpentier, du barbier et d’autres encore. Dès les premières pages, c’est le métier du rythmeur qui est mis à l’honneur. « Que faisait le rythmeur ? À chaque début de chantier, on avait besoin de quelqu’un pour appeler les esprits et les prier de veiller au bon déroulement des travaux ».
Le fabricant de tofu a évidemment un rôle essentiel au sein du village. Et l’on découvre que chaque villageois apporte sa part de petit bois à l’artisan afin de lui fournir le combustible nécessaire à la fabrication de la portion de tofu familiale. Tout au long de l’ouvrage, nous apprenons d’innombrables détails culturels et historiques passionnants qui enrichissent le lecteur.
Car, il ne s’agit pas seulement d’histoires individuelles de gens liés depuis des générations par la parenté ou le voisinage, il s’agit aussi de la grande Histoire de la Chine au XXe siècle. Grâce à la mémoire orale du père et du grand-père de l’auteur, les évènements s’étendent sur une centaine d’années.
Il est donc question aussi de rivalités, de malentendus, de conflits, d’harmonie et d’amour. L’auteur lui-même note que « chaque individu, si humble soit-il, porte en lui un roman, le roman de sa propre vie, dont il partage certains chapitres avec ceux qu’il a croisés dans son existence, un cheminement singulier sur lequel s’abat quelque fois la main lourde du destin, la sienne et celle de l’histoire de la Chine du XXe siècle ».
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2018-10-26-09-00-00-Marie-Paule-Chine.mp3Thu, 01 Nov 2018 - 2min - 107 - Invitation à mieux respecter la terre avec Hubert Reeves et Frédéric Lenoir
Dans le cadre de conférences consacrées au bien-être et à l’écosystème, il m’a été donné l’occasion de voir et d’apprécier le film-documentaire La terre vue du cœur de Iolande Cadrin-Rossignol.
Ce film, également disponible sur youtube, est dédié aux futures générations et nous rappelle à quel point le vivant, sous toutes ses formes, est un fascinant et touchant mystère.
Ce document donne principalement la parole à Hubert Reeves (astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste) et Frédéric Lenoir (philosophe et sociologue), autour de l’inquiétante menace qui pèse sur la biodiversité.
J’ai plus particulièrement épinglé quelques propos pour illustrer ma chronique. Dans un premier temps, l’ampleur du problème :
« Nous ne sommes pas le but de l’évolution, mais une espèce parmi d’autres (…) Ainsi, il y a une totale interdépendance de tous les êtres vivants, mais nous sommes dans une logique de quantité et non de qualité (…) Dans le siècle dernier, nous avons perdu quelque 80% des forêts originelles ! Or, quand une espèce disparaît, il s’ensuit un déséquilibre désastreux et il faut donc considérer la nature comme un organisme vivant avec qui on doit être en relation (…) »
Ensuite, j’ai relevé deux propositions que tout un chacun se devrait d’appliquer, si ce n’est déjà pas le cas : « Certes, l’avenir de l’humanité est en danger mais il faut continuer à se battre et montrer qu’il y a un avenir (sous-entendu plus radieux) possible » et « Ce n’est pas l’État qui est souverain, mais le citoyen. Dès lors, il faut réconcilier l’écologie et l’économie. »
En conclusion, n’oublions pas que nos actions façonnent le monde. Donc, agissons en citoyens responsables !Sun, 30 Sep 2018 - 2min - 106 - Rencontre avec Jérémie Pichon (« Famille presque zéro déchet ») : La sobriété volontaire protège la planète
Heureusement, les artisans de la défense de notre environnement, tellement en péril depuis deux ou trois décennies, n’ont pas de frontières ! Ainsi, c’est au Centre culturel d’une commune de la capitale de l’Europe que 1.200 personnes ont suivi la conférence du Français Jérémie Pichon, sur le thème : « Famille presque zéro déchet », avec comme slogan : « Osez le mode de vie durable qui fait du bien ».
Il expliqua que sa démarche débuta par un jeu familial (deux adultes et deux enfants) : « Pourquoi tant de plastique dans notre société ? Comment diminuer le volume de notre poubelle, en sachant que nous produisons une poubelle de déchets par semaine? Peut-on vivre sans poubelle ? »
La réponse globale fut sans équivoque : « L’année suivant ce triple questionnement, nous sommes tombés à une poubelle par mois, ensuite une tous les six mois, enfin, au bout de trois années, nous en sommes à peine à un grand bocal ! »
Bien sûr, ceci ne releva pas du miracle, mais d’un radical changement de paradigme.
Prises de conscience
Un premier constat : en consommant autrement, chaque ménage peut diminuer l’impact carbone et, ce qui est appréciable, faire des économies financières.
Pour l’illustrer, Jérémie Pichon cita quelques informations marquantes : les océans reçoivent 200 kilos de déchets par seconde, les ¾ vont couler et étouffer les écosystèmes, 100.000 mammifères marins meurent chaque année d’ingestion de plastique et, certains déchets qui flottent, aboutissent sur les rives d’îles, parfois inhabitées, polluant ces endroits pour un long terme.
« Un danger du plastique, précisa-t-il, est dans sa composition, car il est chargé de perturbateurs endocriniens et quand il se fragmente en nanoplastiques, cette pollution devient quasiment irréversible et se retrouve dans notre alimentation. »
D’autre part, en France, quelque 135 incinérateurs brûlent les déchets à 900°, d’où pollution de l’air, alors que les résidus de cette combustion, le mâchefer, sont utilisés à 80% dans la construction de routes et, du coup, le sol de celles-ci est pollué pour des siècles.
Donc, quand nous disposons notre poubelle devant notre porte, certes, elle disparaît de notre vue, n’empêche, son contenu polluant subsiste.
« Pourquoi tant de déchets ? posa-t-il comme autre question fondamentale. Pourquoi notre système économique est-il essentiellement basé sur l’hyperconsommation ? Sans compter avec l’énergie déployée pour la production, l’exemple du tee-shirt est frappant à cet égard ! »
Le public resta médusé lorsqu’il apporta un complément d’information :
« En effet, il faut 800 litres d’eau pour produire un seul tee-shirt ! On ne laisse pas le temps à la planète de se régénérer, on vit à crédit, on achète plein d’objets, puis on les jette ! Le 5 mai fut le jour du dépassement de l’empreinte écologique de cette année 2018, soit cinq mois plus tôt qu’il y a quelques temps ! »
Diverses alternatives
Alors, comment réagir face à cette catastrophe planétaire ? Jérémie Pichon proposa : « La seule alternative au plastique est le durable. Lors de tout achat, il y a lieu de se poser la question de son utilité réelle et indispensable, de sa possibilité de réparation, de recyclage… Chacun de nous peut réduire son empreinte écologique. »
Il cita quelques exemples :
« Prenons l’emballage d’une motte de beurre. Il est composé d’un alliage d’aluminium et de plastique, donc impossibilité de recyclage. Dès lors, je me fournis chez le crémier avec mon récipient et, de la sorte, je n’encombre pas notre poubelle avec un déchet polluant. Et puis, l’avantage, est aussi d’avoir un contact privilégié avec le producteur.
Notre première étape fut donc de supprimer au maximum ce qui n’était pas indispensable, puis, on ne fréquenta plus les grandes surfaces et, par corollaire, ne soutenions plus les multinationales en privilégiant les maraîchers locaux, en achetant bio local et de saison,Sun, 09 Sep 2018 - 5min - 105 - Être bien avec soi : « Les prénoms épicènes » (Amélie Nothomb)
« Être bien avec soi » est une chronique de Marie-Paule Peuteman.
Il est indéniable que la lecture quotidienne est généralement source de bienfaits : elle stimule le cerveau, diminue le stress et allège notre anxiété : elle améliore les connaissances, la mémoire, l’attention et la concentration, développe nos capacités d’analyser de synthétiser et accroît notre vocabulaire, ce qui est tout bénéfice dans notre langage.
Prenons le dernier et traditionnel roman de la rentrée littéraire d’Amélie Nothomb et un terme peu utilisé, voire assez étrange dans le titre : « Les prénoms épicènes », livre paru chez Albin Michel, auteure qui sera présente lors de la reprise de « La Grande Librairie », la célèbre émission de François Busnel (photo France 5 ), désormais programmée le mercredi à 20h55 sur France 5 : « Pas de rentrée littéraire sans Amélie Nothomb ! déclare le présentateur. Vous le savez : elle est la marraine de cette émission. Elle sera donc à mes côtés pour ce premier rendez-vous de la saison et évoquera son 27ème roman, l’histoire d’une relation père-fille dans laquelle la frontière entre l’amour et la haine se montre particulièrement ténue. »
J’ai lu ce roman pour « Fréquence Terre-Écolodio » et, on s’en doute avec une auteure comme Amélie Nothomb, la fille du roman n’est pas comme les autres.
La première étape de cet ouvrage, est de s’installer dans le décor et de découvrir la présentation du couple. Puis, c’est la plongée dans l’histoire singulière de cette enfant, descente à la même vitesse que lorsqu’on s’assied dans le fauteuil confortable d’un cinéma et qu’on se laisse submerger par les images d’un bon film.
Je ne vais pas dévoiler la fin des 150 pages et il appartiendra à chacun d’en extraire sa propre « morale ».
Une petite remarque cependant : en couverture de l’ouvrage, Amélie Nothomb écrit : « La personne qui aime est toujours la plus forte ».
Assurément, un indice… percutant !
Sat, 01 Sep 2018 - 2min - 104 - Qu’allez-vous faire de votre désir d’écrire ?
Vous êtes nombreux à avoir un rêve d’écrire un roman, un essai, une nouvelle ou un scénario. Mais qu’y-a-t-il derrière cette envie ? Un besoin d’être reconnu.e, un besoin d’être aimé.e, ou peut-être un besoin d’introspection ? Alors comment dépasser ses peurs, comment se sentir légitime et passer à l’acte ?
« Pour écrire, il faut renoncer à écrire ». En d’autres mots, il faut renoncer à une certaine représentation de l’écriture et s’engager dans le fait d’écrire par un choix délibéré et réfléchi. C’est la proposition de l’auteur Eudes Séméria dans son ouvrage intitulé « Ecrire » paru aux éditions Albin Michel.
Eudes Séméria est psychologue-clinicien, psychothérapeute et s’inscrit dans l’approche existentielle et humaniste. L’ouvrage « Ecrire » est construit comme un guide pour accompagner ce désir d’écrire et surtout ne pas le lâcher. Quelques notions théoriques très digestes et diverses références à différents auteurs, illustrent le processus d’écriture.
La première étape consiste à explorer ses priorités et lorsqu’elles sont bien définies, un changement profond s’opère. En effet, le cerveau aime beaucoup les règles et tend à les automatiser rapidement. Alors adopter la règle d’écrire tous les jours sans exception ne serait-ce que quelques minutes, vous permettra de vous impliquer et votre enthousiasme « d’écrivant » sera maintenu.
L’auteur envisage l’écriture comme une création de soi par soi et il va jusqu’à proposer un exercice d’écriture et de l’analyser, c’est-à-dire de développer son propre avis sur sa créativité. Vous verrez, c’est tout à fait possible, il n’y a qu’à suivre le chemin indiqué. Et puis, vous découvrirez un autre exercice étonnant, une voyance littéraire. Au final, plus aucuns doutes, l’écriture est une magie.
Sun, 30 Apr 2023 - 2min - 103 - Une petite habitude peut changer votre vie. La méthode 1%.
Aujourd’hui, nous sommes le résultat des habitudes que nous avons adoptées au cours des cinq dernières années. Et par conséquent dans cinq ans, nous serons le résultat des habitudes que nous avons décidé d’entreprendre à partir de ce jour.
Les habitudes sont des comportements automatiques que notre cerveau utilise pour prendre des décisions sans réfléchir. C’est une force quasi invisible qui influence notre quotidien et façonne notre identité.
Bonne nouvelle, rompre le cercle des mauvaises habitudes est possible. Bien sûr la présence de motivation est très importante mais il se peut que la motivation soit moindre ou absente alors l’habitude peut prendre adéquatement le relai. Et dans un monde qui change à la vitesse de la lumière, il devient prioritaire de pouvoir travailler sur soi rapidement et efficacement.
Luca Mazzucchelli est psychologue, psychothérapeute et entrepreneur. Avec « La méthode 1% » parue aux éditions Albin Michel, l’auteur propose d’exploiter le potentiel de nos très nombreuses habitudes et, ainsi, il nous invite à transformer notre vie de demain. L’objectif est de faire un état des lieux, prendre conscience de l’ensemble des habitudes, en sachant qu’environ 40% de nos actions quotidiennes sont le fruit d’habitudes automatiques et non de décisions conscientes. Il nous propose de choisir celles que l’on souhaite modifier et celles que l’on souhaite renforcer.
Comme une habitude a la caractéristique d’être automatique, elle s’applique sans que l’on doive y penser. Donc une habitude utile nous rapprochera de jour en jour de notre objectif. Le premier pas à faire sera d’avoir les idées très claires sur sa propre définition d’une existence épanouissante afin de définir ses objectifs. Un second pas sera de choisir avec grand soin une habitude positive à prendre et à non à perdre. Pour en savoir plus sur les pas suivants, je vous invite à consulter « La méthode 1% ». L’ouvrage est absolument passionnant, largement illustré par des cas concrets, et il nous donne l’envie de démarrer tout de suite.
L’auteur a une vue d’ensemble très large et il nous invite à comprendre comment contourner les résistances naturelles, et aussi comment avancer doucement mais sûrement. Car ce ne sont pas les argumentations logiques qui jouent le rôle principal dans le processus de changement, mais plutôt les émotions. Pourquoi cela ? Parce qu’une émotion rend le moment vécu inoubliable. Les émotions font partie de notre identité, alors n’hésitons pas à les écouter.
Maintenir de nouvelles habitudes est un fameux défi, il faut réorganiser son esprit.
« La méthode 1% » de Luca Mazzucchelli consiste à introduire dans un système, un nouvel apprentissage. Et grâce à l’exercice et la répétition, cet apprentissage devient un acquis, puis les acquis maintenus dans le temps deviennent des habitudes gagnantes.
L’amélioration de soi est un processus. Et c’est dans cette optique que Luca Mazzucchelli partage quotidiennement ses connaissances en psychologie sur différents réseaux sociaux.
Photo : PixabaySun, 09 Apr 2023 - 3min - 102 - Savez-vous beurrer le ghee ?
Cuisiner un curry indien sans ghee n’est pas envisageable. Je vous propose d’explorer ensemble les différentes possibilités de ce beurre clarifié.
Le ghee est un beurre longue conservation et très utilisé dans la cuisine indienne. Il se fabrique à partir de lait de vache, de yack mais aussi d’huile de sésame. Le ghee se fabrique à partir de beurre fondu, l’eau s’évapore et les parties solides tombent au fond de la casserole. Si pour le beurre clarifié on conserve le petit lait, le ghee en est, lui, totalement débarrassé, tout comme de la caséine, grâce à une cuisson longue, à feu très très doux. C’est un processus surtout utilisé dans les pays du Moyen-Orient et d’Asie du Sud pour préserver les produits laitiers. Le ghee ressemble à un liquide transparent de couleur or lorsqu’il est chauffé et avant de se figer en une pâte onctueuse jaune pâle une fois refroidi. Au goût il comporte des variantes de notes de noisette ou d’amandes. Outre sa longue conservation, la médecine ayurvédique – science millénaire indienne – lui attribue des propriétés apaisantes, digestives et réhydratantes.
Ce produit est stable, il ne brûle pas, même soumis à de très fortes températures. De plus il rehausse idéalement la saveur des épices. Encore un atout, le ghee se conserve à température ambiante, pas besoin de le garder au frais. Aujourd’hui, c’est un produit que vous trouverez facilement même en grande surface. Vous pouvez utiliser le ghee comme du beurre ou de l’huile. Donc, usez et abusez du ghee pour sauter ou nacrer le riz, les légumes, la viande et même pour les fritures. Bien sûr il est possible de faire soi-même le ghee même si c’est un peu long et fastidieux. Afin de vous initier rapidement je vous propose une petite recette facile à réaliser.
Chauffez deux cuillères à café de ghee dans une casserole à feu moyen. Faites-y cuire un petit oignon jusqu’à ce qu’il soit doré. Puis ajoutez de l’ail, du gingembre râpé, des tomates séchées, le zeste d’un citron et remuez pendant cinq minutes. Puis à feu vif ajoutez 400g de pois chiches égouttés et 400g de pousses d’épinards. Quand tout a été réduit, versez 40cl de lait de coco avec 1 peu de sel, de cumin et de jus de citron. Puis faites bouillir et laissez cuire 10 minutes ou jusqu’à ce que les pois chiches soient tendres.
Bonne dégustation !
Source : magazine Zeste 2014 n°15 et Photos PixabayFri, 07 Apr 2023 - 3min - 101 - Du plastique biodégradable, une fausse bonne idée
En l’absence de définition universelle du « plastique biodégradable » et faute de centres de traitement adaptés, des observateurs craignent que l’arrivée sur le marché de ces nouveaux matériaux ne contribue à l’inverse à augmenter la pollution.
Car les gens ont tendance à croire qu’ils contribuent à la protection de la planète en achetant des produits en plastique biodégradable, mais en réalité ce n’est pas le cas. Il est vrai que les plastiques classiques produits par l’industrie pétrochimique à base de source fossile peuvent persister dans la nature pendant des centaines d’années. À l’inverse, les plastiques biodégradables, conçus à partir de polymères spécifiques issus de sources végétales ou animales ou de pétrole peuvent se décomposer rapidement sous l’action de micro-organsimes. Cependant, il y a une condition sine qua none, ils doivent être éliminés via un compostage adapté. Ainsi un sac en plastique biodégradable abandonné dans la nature va se décomposer en micro particules et ses « microplastiques » infiltrent les sols, les rivières et les océans et induisent un risque sanitaire pour les animaux qui les ingèrent. De plus, ces particules peuvent aussi se frayer un passage jusqu’à l’intérieur du corps humain via notre alimentation.
À l’avenir, il faut réglementer l’utilisation du terme biodégradable. Car aujourd’hui bizarrement, des sacs plastiques biodégradables peuvent ne contenir aucune matière organique. Les gouvernements doivent se soucier d’éduquer le grand public sur cette question et surtout sanctionner les entreprises qui font des déclarations trompeuses.
Source : Journal Métro 20/03/2023 Photos : PixabayFri, 31 Mar 2023 - 2min - 100 - La graine de chia, superfood.
Tous les nutritionnistes vous le diront, la graine de chia est un super-aliment. C’est une toute mini graine qui possède de grands mérites nutritionnels. Elle regorge de protéines, de calcium, et de phosphore.
La graine de chia est issue de la famille des sauges, et est cultivée à l’origine par les Aztèques. Ensuite, elle a séduit le cœur des Européens vers les années 1990 car elle est riche en (bons) acides gras et en fibres. Plus concrètement et sans être exhaustive, dans 100 g de chia, vous trouverez 20g de protéines, 18g d’oméga 3, 40g de fibres, 700mg de calcium, 600 mg de vitamine B3 et encore 16 mg de fer. Vous l’aurez compris, c’est réellement un super aliment.
Vous pourrez ajouter quelques graines à votre yoghourt, à votre salade, votre soupe, votre bol de céréales, votre fromage blanc, ou en ajouter pour épaissir une préparation salée ou sucrée et ainsi vous procurer un coup de pouce nutritionnel. Au niveau gustatif vous découvrirez un croquant indéniable et une note peu puissante de noix en bouche. La saveur rappelle celle des graines de pavot ou de lin, avec bien entendu un côté plus branché en plus.
Mais attention, le but n’est pas de manger 100g de chia par jour, ce ne serait pas une bonne idée. Vous pourriez vous lasser, et des personnes plus sensibles des intestins pourraient avoir des symptômes dérangeants. Par contre, une alimentation variée, équilibrée parfois avec des graines de chia et parfois sans, vous apportera tous les nutriments nécessaires.
Source : magazine Zeste 2013 n°3
Photos Pixabay
Sat, 25 Mar 2023 - 2min - 99 - Un souci de santé…optons pour une solution douce
Certaines pratiques préventives dites naturelles ou traditionnelles ont fait leurs preuves, en voici quelques exemples.
L’arthrose est une maladie très répandue et elle peut survenir à un âge très jeune. Sachez que la pratique du yoga pour lutter contre l’arthrose, réduit les tensions, améliore la tonicité musculaire et la souplesse des articulations.
Le stress est aussi un problème très fréquent et quand il se prolonge au point d’impacter la qualité de vie, il y a risque de burn-out. Dans nos sociétés consuméristes, ce phénomène explose. De nombreuses études démontrent que la méditation de pleine conscience agit positivement sur l’anxiété, la dépression et le burn-out. Car en entraînant l’esprit à se focaliser sur l’ici et maintenant, la pleine conscience évacue les ruminations, bloque les processus mentaux provoquant les peurs et facilite la gestion des émotions.
La constipation, inconfort qui touche environ une femme sur trois. Elle est favorisée par une alimentation pauvre en fibres et le manque d’activité physique. Une solution toute simple peut soulager la personne qui en souffre. Les graines de psyllium récoltées à partir de plusieurs plantes de la famille du plantain s’utilisent telles quelles ou sous forme de flocons, de gélules, ou de granulés, une à trois fois par jour à raison de 10gr par prise et de boire beaucoup d’eau. Le psyllium peut absorber jusqu’à huit fois son volume d’eau ce qui le transforme en un gel visqueux qui augmente le poids des selles et leur teneur en eau. Les selles reprennent ainsi une consistance normale stimulant les contractions naturelles du gros intestin.
La peur du dentiste est encore très courante et certaines personnes ont tellement peur, qu’elles en arrivent à ne pas se soigner. L’auriculothérapie pourra soulager certaines personnes. Cette technique est basée sur l’existence de zones réflexes dans le pavillon de l’oreille. En stimulant certains points, il est possible d’agir sur les organes auxquels ils correspondent. L’auriculothérapie est efficace contre la peur du dentiste attestée par l’institut national de la santé et de recherche médicale, elle neutralise l’anxiété par l’intermédiaire du système neuro-végétatif
Bien sûr il ne s’agit pas ici d’énumérer tous les soucis de santé les plus fréquents, mais il est vrai que le mal de dos fait partie de la liste et pour lui la technique Alexander pourra être d’une grande aide, citons aussi l’hypnose qui pourra être un soutien pour arrêter de fumer, et encore un dernier exemple la prise de mélatonine qui pourra améliorer le sommeil en cas de décalage horaire.
Toutefois avant d’aborder un problème de santé via les diverses méthodes douces, il convient de se renseigner. En contactant un praticien, vous prendrez le temps de poser toutes vos questions. Comme : quelles sont les preuves d’efficacité de la méthode, quels sont les mécanismes biologiques et / ou psychologiques qui en expliquent les effets, quelle sera la durée du traitement, y-a-t-il des précautions à prendre, quels sont les risques d’interaction avec l’un ou l’autre traitement, etc.
Bien entendu il ne s’agit pas ici de remèdes miracles qui donneront 100% de satisfaction mais bien de souligner qu’il existe de nombreuses pistes validées par les scientifiques.
Source : magazine FEMMES D’AUJOURD’HUI 20-2022
Photos : PIXABAYThu, 16 Mar 2023 - 3min - 98 - Lire un roman, une façon de faire un pas vers l’autre et vers soi.
Chaque jour est un défi, s’adapter ou s’extraire du stress quotidien. Le monde s’informatise à outrance et l’option de pouvoir prendre son temps pour être présent à soi et aux autres se dissout dans le flot des innombrables échanges d’emails.
Choisir de lire un roman est une façon de savourer l’instant présent et de visiter d’autres vies que la sienne. Dans le roman « Le cœur à l’envers » de Carole Duplessy-Rousée paru aux éditions Les Presses de la Cité, dans la collection « Terres de France », il est justement question d’histoire familiale sur quatre générations et d’une jeune femme qui fait le vœu de magnifier le travail des anciens.
L’intrigue se situe dans le Val de Loire au cœur d’un verger amoureusement entretenu par un contremaître qui travaille pour l’entreprise familiale.
Bien sûr le lecteur suit plusieurs personnages dont certains, haut en couleurs. Ils sont attachants car ils nous livrent leurs émotions, leurs doutes, leurs questionnements, leurs chagrins mais aussi leurs passions. Au cœur de l’histoire vous découvrirez pas à pas un secret ou plutôt un drame familial. Mais ce qui les rassemble tous, c’est la force incroyable de l’amour.
Sachez qu’un cœur à l’envers peut se remettre à l’endroit.
Et même si c’est un cliché maintes fois visité, il est toujours réconfortant de constater que l’amour est un aimant puissant et que sa force fait des miracles.Thu, 09 Mar 2023 - 1min - 97 - La santé à vos pieds
La réflexologie ou réflexothérapie est une pratique ancienne qui permet de prévenir et de soulager de nombreux maux du quotidien.
Cette méthode est pratiquée de manière ancestrale, en Chine, au Japon, en Inde, en Thaïlande et fait partie du vaste champ des thérapies complémentaires. Son principe est qu’à chaque partie du corps correspond un point ou une zone précise située sur les pieds, les mains, les oreilles et le nez. La méthode consiste à effectuer des pressions de doigts sur divers points réflexes situés dans ces zones afin d’agir à distance sur un organe ou sur une partie du corps.
La réflexologie la plus pratiquée est celle pratiquée sur les pieds, appelée alors réflexologie plantaire. Et détail qui a son importance, il y a 5000 terminaisons nerveuses dans le pied. À savoir aussi que les zones réflexes ne sont pas les mêmes sur les deux pieds. Par exemple, la zone qui correspond au cœur se trouve au niveau du pied gauche uniquement. Par contre la zone du foie se situe uniquement sur le pied droit.
La réflexologie ne guérit pas à proprement parler mais elle met le corps dans de bonnes dispositions pour favoriser l’auto-guérison. En agissant sur les zones réflexes, cette méthode permet d’harmoniser l’ensemble de l’organisme et de stimuler la circulation sanguine ainsi que l’énergie vitale. La réflexologie peut aussi favoriser l’élimination des toxines et permet de lutter contre la fatigue.
Dernier détail à préciser, la pression est adaptée à la sensibilité de chacun et n’ayez aucune crainte les manipulations ne chatouillent pas.
Vous l’aurez compris, la réflexologie s’adresse à tous. Toutefois les femmes enceintes et certaines personnes souffrant de pathologies telles que un cancer du sang ou de la lymphe ou autre doivent rester prudentes et en référer à leur médecin.
Une séance dure en moyenne une heure et se déroule dans une atmosphère paisible. Cela commence généralement par un examen des pieds, c’est-à-dire une observation minutieuse puis un moment de relaxation qui se poursuivra par le traitement complet des deux pieds en passant en revue les différents systèmes du corps. Le soin se terminera également par un moment de relaxation.
Comme cette méthode permet une profonde relaxation, il n’est pas rare que la personne s’endorme un moment. Soyez donc prudent, et prévoyez un moment pour revenir « sur terre ».
Source : Magazine FEMMES D’AUJOURD’HUI 39-2022
Photos : PIXABAYFri, 03 Mar 2023 - 2min
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