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Reportage Afrique

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RFI

Nos correspondants et envoyés spéciaux sur le continent africain vous proposent, chaque jour, en deux minutes une photographie sonore d'un évènement d'actualité ou de la vie de tous les jours. Ils vous emmènent dans les quartiers ou dans les campagnes pour vous faire découvrir l'Afrique au jour le jour.

1000 - Au Grand Sud malgache, des cliniques mobiles pour pallier les déserts médicaux
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  • 1000 - Au Grand Sud malgache, des cliniques mobiles pour pallier les déserts médicaux

    Dans les zones dépourvues de centres de santé, elles sont devenues le salut d’une partie de la population malgache. Les cliniques mobiles sont depuis quelques années déployées sur le territoire malgache. Dans le Grand Sud de l’île, ces gros camions équipés de matériel de santé et de personnel qualifié parcourent des milliers de kilomètres, pour venir à la rencontre d’habitants isolés, dont les moyens ne leur permettent pas de se déplacer vers des structures de santé.

    Sun, 12 May 2024
  • 999 - Soudan du Sud: au centre de transit de Renk, un espace sécurisé pour les réfugiées soudanaises

    Dans son dernier rapport sur la guerre au Soudan, publié fin février, l'ONU dénonce les violences sexuelles perpétrées par les belligérants. Les femmes, les adolescentes et même des enfants en sont victimes. Le commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, considère ces violations comme des « crimes de guerre ». Dans le centre de transit pour les réfugiés de Renk, au Soudan du Sud, l'ONG IRC a mis en place un espace réservé aux femmes. Deux fois par semaine, elles se retrouvent pour échanger sur leurs expériences et tenter de libérer la parole.

    Sat, 11 May 2024
  • 998 - Cinéma en Centrafrique: le septième art fait sa révolution

    En Centrafrique, le cinéma connaît une véritable révolution ces dernières années. Ce déclic est non seulement provoqué par la naissance de nombreuses sociétés de production privées, mais aussi le lancement, en 2020, du projet Ciné-Bangui. Cette initiative tenue par des experts de l'école nationale de cinéma de Lyon en France et l'Alliance française de Bangui, vise à former des talents pour le développement du cinéma centrafricain. 

    De notre correspondant à Bangui,

    Concentrés devant une dizaine d'ordinateurs, les jeunes réalisateurs et cinéastes travaillent sur des projets de film. Ils produisent et réalisent eux-mêmes des courts et longs métrages sur la culture, les coutumes, les richesses ou encore le quotidien des Centrafricains.

    «Le cinéma a toujours existé en Centrafrique. C'est vrai qu'il n'est pas beaucoup valorisé, mais il y a des gens qui ont toujours fait des efforts dans ce domaine», explique Daniel, cinéaste et technicien du son. «Le projet Ciné-Bangui a commencé en 2020. C'est un projet financé par l'ambassade de France, destiné à former les jeunes Centrafricains en cinéma. Grâce à cette initiative, beaucoup de personnes commencent à s'intéresser au cinéma centrafricain, avec une nouvelle génération qui est en train de faire en sorte que le cinéma soit consommé sur le plan national et international.»

    Un cinéma respecté et représenté à l'échelle internationale

    La Centrafrique possède aujourd'hui une centaine de cinéastes. Ils réalisent des films et participent à plusieurs festivals en Afrique et dans le monde, dont certains sont primés. Orphée Zaza est l'un d'eux.

    « Depuis cinq, six ans, la cinématographie centrafricaine est respectée et représentée à l'échelle internationale », souligne Orphée Zaza. « Nous avons par exemple le filmMakongoqui a rencontré un grand succès au niveau international avec plusieurs prix. Nous avons aussi le film du cinéaste Rafiki Fariala. Nous, étudiants !, qui a gagné une centaine de prix et plus de 200 sélections à l'international. En tant que réalisateur, j'ai fait deux court métrages qui m'ont permis d'être visible en 2021 au Burkina Faso, au Fespaco»

    À écouter aussiRafiki Fariala, réalisateur de cinéma centrafricain

    Pour un financement centrafricain de son cinéma

    En 2022, le film La sexualité pas avant le mariage de la jeune cinéaste Emmanuella Lalanga a été primé au festival « Bangui fait son cinéma » et projeté dans plusieurs salles en Europe. Malgré ces avancées, elle note des défis à relever. 

    « En Centrafrique, il n'existe pas de commission pour financer les films. Tout le temps, on se tourne vers les commissions internationales pour chercher des financements», relate Emmanuella Lalanga. «Le film, c'est de l'argent. La cinématographie, c'est toute une chaîne avec différents corps de métier. Si on n'a pas de moyens, on ne peut pas faire de films», martèle-t-elle.

    Et pour rêver grand, Orphée Zaza propose une solution : « Il faut maintenant une implication politique, c'est-à-dire la création d'un fonds de production et de développement, pour permettre aux cinéastes de réaliser des films. Ce fond leur permettra aussi de faire des avances en vue de chercher des coproductions à l'international », plaide Orphée Zaza.

    Cependant, le tissu professionnel reste fragile. Les cinéastes n'ont pas toujours un accès facile aux acquisitions télé pour promouvoir leur film sur le territoire centrafricain et à l'échelle mondiale.

    Fri, 10 May 2024
  • 997 - Gabon: le PDG, ancien parti au pouvoir, se cherche un avenir

    Suite au coup d’État d’août dernier au Gabon, un grand dialogue national s’est achevé il y a dix jours. Mille recommandations ont été proposées, notamment suspendre l’ancien parti au pouvoir PDG (le Parti démocratique gabonais), rendre inéligibles ses responsables, lancer des enquêtes contre des cadres ou encore leur faire demander pardon à la nation. Un PDG aujourd’hui à la croisée des chemins, lui qui a perdu le pouvoir et risque de lourdes conséquences si les conclusions du dialogue sont appliquées.

    À lire aussiGabon: l'ancien parti au pouvoir PDG en pleine incertitude sur sa gouvernance

    Thu, 09 May 2024
  • 996 - Cameroun: le musée des rois Bamoun «pour conserver notre histoire» [3/3]

    Au Cameroun, le musée des rois Bamoun à Foumban dans l'ouest du pays retrace l'histoire d'un des plus anciens royaumes d'Afrique subsaharienne fondé en 1384. 600 ans d'histoire retracés grâce à des milliers d'objets exposés. L'occasion pour le peuple Bamoun de découvrir davantage son histoire. Ce musée des rois Bamoun est un cadre propice pour accueillir les objets d'arts Bamoun illicitement exposés dans des musées étrangers.

    Derrière la barrière du musée des rois Bamoun, Dave Kwende et ses camarades de 2de mixte au lycée classique de Foumban sont en admiration devant l’architecture atypique de ce musée.

    « Ça vous présente vraiment la valeur des Bamoun ici à Fouban, dont nous sommes vraiment très fiers de ces personnes qui ont eu cette idée vraiment magnifique de consulter ce musée par ici pour d’autres personnes qui vont aussi venir visiter et vont connaître quela culture des Bamoun. »

     Le bâtiment est construit sous la forme d’un serpent à deux têtes, surmonté par une mygale avec une cloche à l’entrée. À l’intérieur, vous êtes embarqué dans 600 ans d’histoire d’un des plus anciens royaumes d’Afrique subsaharienne.  Aziz Mbohou chargé de la communication du royaume. « Chaque roi, lorsqu’il accède au trône, consigne tous les objets de son prédécesseur. Et évidemment, Laurent Joya est l’une des figures de proue du royaume Bamoun. En termes d’inventivité, vous voyez son mollet, le moulin, à modo le maïs, les premiers manuscrits de l’écriture qu’il a inventée. Vous voyez ses ouvrages. »

    « L’émotion, c’est quand vous vivez votre passé »

    Dans la première pièce, la tunique du roi Mbombo, un colosse de 2 mètres a qui l’on doit le symbole du serpent à deux têtes est exposé, tout comme des armes, ustensiles et autres tenues centenaires, on y retrouve également une salle de projection. C’est une autre pièce qui a marqué José Yaneya animateur radio locale.

    « L’émotion, c’est quand vous vivez votre passé. Je vous prenais un exemple. J’ai vu le téléphone du roiBombo entre ses mains. Maintenant, je vois ce téléphone déposé au musée. Ça me fait renaître quelque chose et vraiment c’est. C’est là où vous voyez un peu le rôle du musée. Ce musée, c’est pour conserver notre histoire. »

    À Foumban, depuis l’inauguration du musée, on espère le retour du trône des rois Bamoun illicitement exporté et exposé au musée de Berlin. Le sultan Nabil Mforifom Njoya actuel roi des Bamoun ambitionne de le rajouter à la collection des 12 500 objets et artefacts exposés dans le musée reflétant la richesse, la variété et le savoir-faire des artisans Bamoun.

    À lire aussiCameroun: les forgerons du royaume Bamoun, une notoriété qui traverse les frontières du pays [2/3]

    Wed, 08 May 2024
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