La une de la presse cette semaine à Kinshasa

Dans sa rubrique « Parlons-en », le trihebdomadaire Econews observe que près de cinq mois après la prestation de serment du chef de l’État, Félix Tshisekedi, réélu pour un deuxième mandat, le pays est plus que jamais à l’arrêt. Constat, selon l’éditorialiste : l’Assemblée nationale peine à installer son bureau définitif, le Sénat patauge, deux chefs de gouvernement se côtoient dans un environnement où, des ministres sortants élus depuis députés nationaux, députés provinciaux, sénateurs ou les trois à la fois, continuent à expédier des affaires courantes. Selon le confrère du trihebdomadaire Econews, l’arbitrage du chef de l’État est attendu et devra par-dessus tout commencer par la mise en place des institutions étatiques normales jusqu’ici laissées « aux caprices de caciques Mobuto-Kabilo et prétendument Tshisekedistes passés maîtres dans l’art de l’esbroufe d’État».

Le Parlement a pris la honteuse réputation d'être le « temple de la corruption et du blanchiment d’argent »

Ouragan, un autre trihebdomadaire, titre : « Scandale : Mboso et Bahati ont englouti 1,1 milliard de dollars américains ». Sous Mboso et Bahati, explique ce journal, « le Parlement a pris la honteuse réputation du temple de la corruption et du blanchiment d’argent ». « Les dossiers sales sur la gestion budgétaire entre 2021 et 2023 révélés dans l’enquête du Centre de recherche en finances publiques et développement local font froid au dos », affirme le journal Ouragan. Ainsi, « les rémunérations des députés ont doublé en l’espace de trois ans, passant de 4.500 dollars à 10.000 dollars américains en 2023 », peut-on encore lire dans les colonnes de ce journal qui révèle « qu’au-delà de ce traitement de base, certains gagnent des émoluments invisibles puisés au niveau du fonds spécial d’interventions. Des changements de barème ont été enregistrés au cours de l’année sans le vote d’un collectif budgétaire ».

Le bilan mitigé de la Monusco en RDC

Dans Le Maximum, un bihebdomadaire, « Les Nations unies pour et contre l’agression ». Une analyse du bilan mitigé de la Monusco, laquelle a amorcé son départ ou son retrait progressif du territoire de la RDC. « Lundi 29 avril 2024, le contingent chinois s’est illustré en transférant au gouvernement congolais un impressionnant lot d’équipements estimé à quelque 7 millions de dollars américains, rapporte ce journal ». « Et de révéler avec amertume qu’un mois plus tôt, leurs collègues indiens avaient abandonné aux assaillants de la coalition RDF-M23, 56 véhicules, 28 containers, plusieurs groupes électrogènes. C’est à n’y rien comprendre, écrit Le Maximum ».

Enfin, dans Africanews, « Relance des sports : les quatre recettes de Yala à Tshisekedi et Suminwa ». C’est une lettre ouverte du journaliste Dickson Yala qui propose au président de la République et à la Première ministre d’imposer un sens managérial élevé, des changements sérieux et une meilleure organisation dans le secteur des sports en RDC.

C’est dans le bulletin quotidien de l’Agence congolaise de Presse (ACP) qui commente sur la dernière visite du président de la RDC en Allemagne et en France, deux pays considérés comme le moteur de la construction européenne. « Après railleries et moqueries, mais surtout trahisons et incompréhensions, écrit le confrère, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est en train de remporter une victoire éclatante, aussi bien sur le terrain militaire que diplomatique. Une victoire à laquelle très peu d’observateurs s’attendaient », souligne l’ACP qui ajoute : «Le monde apprend à redécouvrir l’importance de la République Démocratique du Congo dans la géopolitique mondiale. »

Dans le trihebdomadaire Ouragan : « Quand le président Tshisekedi rayonne à Berlin et à Paris : une diplomatie éclairée au service du Congo. Berlin et Paris, en tant que piliers de l’Union européenne, symbolisent l’influence politique et économique majeure au sein du continent, explique Thierry Monsenepwo. Avant d’ajouter que cette visite prend une dimension encore plus cruciale face aux alliances entre l’Union européenne et le Rwanda, pays qui continue de poser une menace persistante à la souveraineté et à la stabilité de la RDC. Dans un contexte international marqué par les tensions entre l’Ukraine et la Russie, on peut encore lire dans Ouragan, le président Félix Tshisekedi a su saisir une opportunité stratégique pour faire entendre la voix du Congo auprès des décideurs européens. Il a dénoncé avec fermeté les doubles standards en matière des relations internationales, mettant en lumière le parallèle entre la situation en RDC, marquée par des décennies d’agression rwandaise, et le conflit plus récent en Ukraine. »

Une voix un peu plus critique d’Econwes, un autre trihebdomadaire, qui titre : «Tshisekedi en opération de charme auprès du couple franco-allemand : tout chemin mène au dialogue… Malgré les efforts déployés par le président Félix Tshisekedi pour convaincre l’Union européenne de couper les ponts avec le Rwanda de Paul Kagame, sa tournée en Europe n’a pas abouti à des mesures concrètes, regrette ce journal. Berlin et Paris ont simplement appelé Kigali à cesser tout soutien au M2 » sans mesures pour contraindre le président rwandais à changer de politique.

Le quotidien Le Phare, enfin, titre sur les élections des sénateurs et des gouverneurs. « Kinshasa : Bumba Lubaki succède à Gentiny Ngobila. Le nouveau patron de Kinshasa se retrouve brutalement face à des défis multisectoriels qui exigent des solutions urgentes, voire immédiates », écrit Le Phare.

« 15 ans après, Kamerhe est de retour ! ». C’est le journal Econewsqui s’extasie ainsi pour annoncer la victoire de Vital Kamerhe à la primaire organisée par l’Union sacrée de la nation pour la désignation de son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. C’était au cours d’un vote sans surprise organisé le mardi 23 avril, explique le tri hebdomadaire qui ajoute qu’il y a lieu de reconnaître que l’homme partait avec la faveur des pronostics. Cette élection vient conforter ses partisans qui attendaient un retour de l’ascenseur de la part du chef de l’État qu’il a servi en toute humilité et loyauté, nonobstant un parcours en dents de scie dans sa relation avec Felix-Antoine Tshisekedi, relève Econews.

De son côté, le quotidien Le Phare affirme que l’opinion attend l’élection effective des membres du futur bureau définitif de l’Assemblée nationale pour savoir si la primaire n’a pas laissé des fissures dans les rangs de l’Union sacrée de la nation. Si les deux perdants Christophe Mboso et Modeste Bahati digèrent sportivement leur défaite, il n’y aurait pas à craindre une violation des consignes de vote. Dans le cas contraire, ajoute Le Phare, leur mécontentement risque de provoquer des dégâts.

Fin des consultations

Dans Ouragan, « La mouture du gouvernement Tuluka apprêtée ». Ce tri hebdomadaire annonce la fin des consultations pour la formation du premier gouvernement du deuxième quinquennat de Felix-Antoine Tshisekedi. La première ministre Judith Suminwa devait soumettre cette semaine sa mouture auprès du chef de l’État pour les derniers arbitrages avant l’annonce de l’équipe gouvernementale. Pour Ouragan, il faut une certaine sévérité pour réduire les ambitions démesurées à la baisse. Ce, avant d’ajouter que « des faisceaux d’indices démontrent la possibilité de voir quelques opposants intégrer le gouvernement ».

Le Maximum, lui, s’est intéressé aux relations tumultueuses entre le clergé catholique de la RDC et le pouvoir en place, au regard des affirmations du cardinal Ambongo qui avait accusé l’État congolais de distribuer des armes aux groupes armés locaux et aux FDLR. Sous le titre « Accusé de banaliser l’agression rwandaise de la RDC, un catholique au pilori », ce bihebdomadaire constate qu’ « au-delà des sorties médiatiques, plus apocalyptiques que prophétiques, d’aucuns en RDC posent de plus en plus la question sur la capacité intrinsèque de l’église de s’émanciper de la tutelle spirituelle et matérielle de l’occident ». Face à ce qui apparaît de plus en plus comme la mise en place d’un vaste projet de dépeuplement et de balkanisation de la RDC, ajoute Le Maximum, le primat de l’Église catholique congolaise confirme l’incapacité pour cette église de s’émanciper.

Enfin dans Africanews, un dossier sur l’affaire stations des forages. « Nicolas Kazadi se défend». Pour le ministre des Finances du gouvernement de Sama Lukonde, cette affaire qui fait grand bruit relève tout simplement du manque de confiance et/ou de la mauvaise foi. C’est un dossier qui a été boutique avant nous, passé et validé par le gouvernement qui nous a précédé, explique Nicolas Kazadi repris dans Econews.

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C’est à la Une du journal Econewsqui explique qu’il s’agit de la dernière ligne droite vers la formation du gouvernement attendu. Selon ce journal, pendant une semaine, la Première ministre désignée a partagé sa vision pour cet exécutif et exposé ses exigences aux différents acteurs de l’Union sacrée de la nation, la majorité parlementaire. Judith Suminwa a donc choisi de conclure ses consultations en accordant une attention particulière au parti présidentiel, auquel elle appartient, démontrant ainsi son respect pour son rôle central dans la coalition. « Les consultations terminées, explique encore le tri hebdomadaire Econews, reste alors pour la première ministre de se retirer avec son équipe avant de soumettre la composition de son gouvernement pour approbation au président de la République ».

Objectif, réduction du train de vie de l’État

« Pour s’adapter aux contraintes budgétaires, le format du gouvernement Judith Suminwa devra mettre l’accent sur la réduction du train de vie », titre de son côté le quotidien INFOS27. Rien ne sera plus comme avant, se risque à affirmer ce journal. Avant d’ajouter que « l’adaptation aux réalités budgétaires nécessite désormais une approche visant à rationaliser les dépenses publiques, à promouvoir la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources nationales. C’est ce qui est ressorti des consultations menées par l’actuelle Première ministre avec son prédécesseur Jean-Michel Sama Lukonde, avec son regroupement politique la Dynamique Agissons et Bâtissons, deuxième force de la majorité parlementaire après l’UDPS ».

Le bihebdomadaire Exclusif RDC titre, lui, sur l’instruction judiciaire dans la cause relative à l’installation des forages et qui mettrait en cause le ministre des Finances du gouvernement sortant. « Lâché par Fatshi, Nicolas Kazadi en route pour un bail à Makala », affirment les confères de ce journal. Selon eux, « l’argentier national, devenu multimillionnaire en seulement deux ans à la tête du ministère des Finances sans affaires connues, serait impliqué dans beaucoup de scandales financiers ». Le procureur général près la Cour de cassation a ouvert une instruction judiciaire « dans la cause relative à l’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1000 localités dans le pays… » peut-on en effet lire dans Exclusif RDC.

« Le Rwanda, 1ᵉʳ exportateur mondial du coltan, sans ressources minières »

Enfin, dans le bihebdomadaire Le Maximum: « Sans ressources minières, le Rwanda, 1ᵉʳ exportateur mondial du coltan ». Pour le bihebdomadaire, « c’est le comble de l’insolite que ce pays garde pour la dixième fois consécutive cette place ».

La question est posée dans le bihebdomadaire Le Maximumà propos de « la commémoration au Rwanda du 30ᵉ anniversaire du génocide de plus ou moins 800 milles Tutsi et hutu modérés dans ce pays », peut-on en effet lire dans les colonnes de ce journal qui observe qu’ « une douzaine de chefs d’États africains ont effectué le déplacement de Kigali pour commémorer une célébration qui occultait délibérément l’élément déclencheur de cette tragédie : l’assassinat du président rwandais Habyarimana et de son collègue burundais Ntaryamira… Tragédie jamais élucidée à ce jour », souligne le confrère.

Ce, avant de relever que la RDC et le Burundi, voisins immédiats, n’ont envoyé aucune délégation à cette célébration. Selon Le Maximum, le cérémonial du 7 avril dernier a eu lieu en présence « des nombreux sponsors du dictateur rwandais dont Bill Clinton et Nicolas Sarkozy… ».

L’informateur Augustin Kabuya alerte sur l’imminence des turbulences dans le pays

Le quotidien L’Avenir, de son côté, reprend les déclarations d’Augustin Kabuya… L’informateur et formateur nommé par le président Félix Tshisekedi qui a alerté sur « les turbulences au pays dans les prochains jours ». Des déclarations dans lesquelles le secrétaire général de l’UDPS réaffirme ses charges contre Joseph Kabila, l’ancien président de la République qui – d’après le journal - « serait derrière l’Alliance Fleuve Congo dirigée par Corneille Nangaa et d’autres membres du M23 soutenus par Kigali ». « Le pays a besoin de véritables guerriers pour faire face aux différentes zones de turbulences qui pointent à l’horizon », dit Augustin Kabuya cité par L’Avenir.

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka attendue au tournant

Dans Le Nouvel Observateur : « Une femme à la tête du gouvernement : Judith Suminwa Tuluka vient-elle apporter le sourire ? ». Le journal se pose ainsi la question de savoir ce que peuvent attendre les citoyens lambda de la venue d’une femme à la primature. « Puisqu’elle est consciente que les défis à surmonter sont nombreux, nous osons croire, ajoute Le Nouvel Observateur, qu’elle est en train de s’armer pour affronter les travaux d’Hercules qui l’attendent ».

Enfin,Africanewstitre : « Kinshasa, la capitale offre un décor infernal ». Le tri-hebdomadaire évoque les dossiers chauds qui attendent le futur locataire de l’Hôtel de Ville… « Embouteillages, Kuluna, Insalubrité, Incivisme, Nids de poules… Hier appelée avec fierté Kin-la-belle, une ville où on respirait l’air frais… Cette ville s’est transformée en Kin-la-poubelle avec des odeurs nauséabondes ». Pour Africanews c’est une ville délaissée, ingouvernable avec une population irresponsable. « Les promesses de Gentiny Ngobila, gouverneur sortant de la capitale de la RD-Congo ont été vaines », peut-on lire dans le tabloïd.

« Une femme première ministre en RDC Judith Suminwa Tuluka, ni Merkel, ni Thatcher». Le bihebdomadaire Le Maximum accueille ainsi la nomination d’une dame aux fonctions de Première ministre, cheffe du gouvernement. « Cela n’était jamais arrivé au pays de Lumumba depuis 1960, année de l’accession du pays à la souveraineté nationale et internationale», relèvent les confrères de ce journal qui soulignent aussi que «Félix Tshisekedi a ainsi lancé son second mandat à la tête de la RDC par ce geste inédit en direction de la gent féminine qui demeurera marqué dans l’histoire du pays et du continent ». Les attentes placées en Judith Suminwa sont naturellement plutôt importantes, peut-on encore lire dans Le Maximum.

Et, sous le titre « Formation du gouvernement : Judith Suminwa consulte», le trihebdomadaire Econews annonce les tractations autour de la formation de la future équipe gouvernementale qui sera conduite par la Première ministre, lesquelles tractations-on peut lire dans ce journal- sont encore dans la phase des contacts avec les principaux acteurs de la scène politique. Le premier à faire le déplacement c’était Augustin Kabuya, l’informateur nommé par le président de la République pour identifier la majorité à l’Assemblée nationale, explique le confrère qui ajoute que jeudi c’était Sama Lukonde, le Premier ministre sortant venu échanger son expérience de trois ans avec sa successeuse. Malgré tout, le gouvernement Suminwa se heurte à certaines contraintes qui ne sauraient être résorbées avant la fin du mois d’avril, prévientEconews.

Africanews, un autre trihebdomadaire, s’est, lui, intéressé au conflit qui oppose la RDC et le Rwanda. « Le MNS Ntumba Luaba initie une démarche décisive, Kinshasa entreprend d’ôter à Kagame l’alibi FDLR comme prétexte de l’invasion du territoire de la RDC », rapporte ce tabloïde, parlant du forum de réflexion sur la question FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Un forum organisé à Kinshasa au moment où Kigali se préparait à célébré les 30 ans du génocide rwandais. Citant le professeur Ntumba Luaba Lumu (coordonnateur national du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba), Africanews rappelle que 30 ans, c’est le temps qui s’est écoulé depuis le génocide et l’exode massif des Hutus qui ont traversé pour occuper des terres congolaises, marquant la genèse de ces FDLR qui ont servi, à plusieurs reprises, de prétexte pour la traversée de l’armée rwandaise du côté RDC, officiellement pour traquer ce groupe armé.

Dans Ouragan, enfin, « Gécamines : Albert Yuma (ancien Président du Conseil d’Administration de cette entreprise d’État) et Déogratias Mutombo (ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo) protégés dans le dossier des 24 millions de dollars». Selon ce bihebdomadaire, l’Association africaine de défense des droits de l’Homme et l’Observatoire des dépenses publiques convient la ministre de la Justice du gouvernement sortant, Rose Mutombo Kiese, à communiquer sans délai au procureur général de la Cour de Cassation, les dossiers de détournement de 24 millions 700 mille dollars au préjudice de la Gécamines et du trésor public. Quatre mois après que la ministre de la justice ait été saisie, c’est le silence total, déplorent les deux organismes cités par Ouragan.

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« Mise en place des institutions… Intense guerre souterraine à l’Union sacrée », titre le trihebdomadaire Econews. « C’est un dossier brûlant qui attend le chef de l’État », peut-on lire dans le tabloïd, qui affirme que Félix Tshisekedi est attendu de pied ferme sur la manière dont il va gérer les ambitions au sein de sa méga-plateforme de l’Union nacrée de la nation.

L’informateur Augustin Kabuya a terminé la deuxième phase de ses consultations, intégrant dans son rapport des éléments structurants destinés à faciliter la conclusion d’un accord de gouvernement, poursuit Econews. Ce journal parle cependant de la « pression tous azimuts exercée sur le chef de l’État pour qu’il prenne des décisions stratégiques et parvienne à concilier diverses sensibilités au sein de la coalition ». 

Insécurité dans l'est de la RDC

De son côté, Le maximum ouvre un dossier sur la situation sécuritaire à l’est de la RDC. « 30 ans après le génocide rwandais, Une épuration ethnique méthodiquement orchestrée en RDC », affirment les confrères de ce bihebdomadaire qui relate toute l’histoire de la déstabilisation de la région des Grands Lacs depuis le 6 avril 1994. Il n’y a plus de place pour les Hutus au Rwanda, relèvent ces confrères qui parlent aussi du modus operandi caractérisé par les massacres méthodiques des civils et du concours des maîtres d’œuvre parmi lesquels des pays occidentaux. C’est un remakedu scénario en RDC, constate également Le maximum.

Dans Ouragan, un autre bihebdomadaire, le PPRD (l’ex-parti au pouvoir en RDC) dément avoir envoyé ses cadres rejoindre l’AFC (Alliance Fleuve Congo), le mouvement qui a rejoint les terroristes du M23. Selon ce journal, Henry Magie, Yannick Tshisola et Adam Chalwe, en tenue militaire, ont été présentés jeudi 28 mars par Corneille Nangaa (le coordonnateur de l’AFC) au cours d’un meeting à Kiwanja, territoire occupé par le M23, dans la province du Nord-Kivu. Ce qui, écrit le journal, a alimenté les spéculations sur les liens étroits qui existeraient entre le parti de Corneille Nangaa, le M23 et le PPRD.

Enfin, Le Nouvel Observateur, pour sa part, évoque dans ses colonnes la crise alimentaire consécutive à cette insécurité dans l’est de la RDC. Le conflit a déplacé près d’un million de personnes depuis le début de l’année. Le Programme alimentaire mondial, cité par le journal, dit ne pas être en mesure de poursuivre ses interventions pour une population qui est passée de 400 000 personnes à près du triple.

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Le trihebdomadaire Econewsrelève que deux mois après l’investiture du chef de l’État à un second mandat, potentiellement, son dernier, Augustin Kabuya chargé de la délicate mission de définir la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, se retrouve confronté à des défis de taille. « La définition d’une majorité parlementaire perturbée par des décisions de la Cour constitutionnelle, explique le tabloïd, a remis en question la proclamation des législatives par la CENI ». Et Econewsde souligner que « les arrêts de cette cour ont provoqué un véritable séisme politique en interne, avec des invalidations difficiles à accepter pour certains partenaires politiques ».

La RDC dans la méditation…guerre de l’Est oblige !

Le quotidien Le Phare, de son côté, titre : « Francophonie : la RDC dans la méditation…guerre de l’Est oblige ! ». Selon ce journal, le 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la RDC a tenu à envoyer un signal fort aux États ayant en partage la langue et la culture française… « Des milliers de Congolaises et Congolais sont massacrés par des soldats rwandais, des tonnes de minerais stratégiques sont extraites frauduleusement du sous-sol congolais par les mêmes vampires et vendues à travers le monde avec comme receleuse officielle l’Union européenne dans une large conspiration du silence, soutient le confrère ». Comme par hasard, peut-on encore lire, « le secrétariat général de la Francophonie est tenu par la nommée Louise Mushikewabo, une ressortissante rwandaise dont le pays a renoncé, il y a plusieurs années, à l’usage du français comme langue officielle au profit de l’anglais… ».

La fin du moratoire au sujet de l’exécution de la peine de mort

Le Maximum s’intéresse à la fin du moratoire concernant l’exécution de la peine de mort. « Un must face aux trahisons en temps de guerre», affirment les confrères de ce bihebdomadaire qui citent la décision du gouvernement notifiée dans une circulaire du 13 mars 2024. Cette décision vise à débarrasser l’armée des traitres et endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et banditisme urbain entrainant mort d’hommes, précise la ministre de Justice, Rose Mutombo Kiese, citée dans le journal. Le moratoire général sur l’exécution de la peine de mort qui vient d’être levé date de 2003, rappelle Le Maximum, journal qui souligne aussi que « depuis deux ans, la RDC fait face à l’avancée des terroristes du M23 qui, de connivence avec les forces gouvernementales rwandaises, se sont emparés de quelques pans des territoires de l’Est du pays ».

Enfin dans Forum des AS, Stannis Bujakera a quitté la prison mardi ! Et le quotidien d’ajouter : JED et UNPC croient à l’innocence du journaliste, peu importe le verdict.

Sous ce titre, le journal Le Maximumannonce« une nouvelle rencontre projetée entre le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue rwandais Paul Kagame ». « Un contact direct accepté par le président de la RDC sous certaines conditions »,rapporte le bihebdomadaire qui cite le ministre angolais des Affaires étrangères. La date et le lieu de cette prochaine rencontre restent à déterminer. « C’est pour résoudre la crise entre la RDC et le Rwanda,écrit le journal qui souligneque sur le terrain, les troupes congolaises et rwandaises sont plus que jamais sur le pied de guerre ». « Mi-février 2024,relève Le Maximum, le médiateur angolais Joao Lourenço avait rencontré séparément les deux présidents à l’occasion du 37ᵉ sommet de l’Union africaine ».

Que faut-il attendre d’une éventuelle rencontre Tshisekedi-Kagamé ?

« Possible rencontre Tshisekedi-Kagamé : mais de quoi vont-ils parler et sur quoi peuvent-ils s’entendre ? », s’interroge de son côtél’Agence Presse Associée.Les confrères de cette agence qui citent la présidence congolaise, rappellent que « Félix Tshisekedi exige le retrait du territoire congolais des troupes de l’armée rwandaise, la cessation des hostilités et le cantonnement du M23 avant de rencontrer Kagamé ».

La rencontre est à encourager, mais le narratif sur le conflit de l’est congolais est diamétralement opposé selon qu’on se trouve à Kigali ou à Kinshasa. La dernière fois, quand les deux présidents en conflit se sont rencontrés en marge du mini-sommet de l’Union africaine dirigé par le président angolais, le chef de l’État congolais avait déconstruit le discours mensonger de son homologue rwandais.

Pour sa part, Africanewsannonce à la Une :Tshisekedi fait sauter le moratoire sur la peine de mort.C’est, souligne le trihebdomadaire, « Une guerre contre les traîtres dans l’armée, les terroristes et les Kuluna (les gangs des quartiers) ».   

Publication des résultats définitifs des législatives et après ?

La fin de la publication des résultats définitifs des dernières législatives a particulièrement inspiré le journal Le Phare. « Union sacrée de la nation : l’heure est maintenant aux enchères et calculs entre alliés »,titre ce quotidien qui s’interroge sur ce que sera la taille de la première équipe gouvernementale de Tshisekedi 2 et sur la gestion des provinces…« Si tout le monde avait mouillé le maillot pour la réélection du champion,relève le journal,en retour chacun attend une récompense en termes de dividendes pour le travail abattu… C’est ici que commence la vraie bataille. C’est là où les Romains s’empoignèrent »écrit encoreLe Pharequi prévient aussi que« les résultats électoraux ne devraient pas être l’unique élément d’appréciation ».

Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. Dans le bihebdomadaire Ouragan, « RDC, le port du pagne, une valeur africaine en voie de disparition ». Dans les rues animées de la capitale congolaise, autrefois de motifs colorés et de tissus traditionnels, rapporte ce journal, les Kinoises adoptent de plus en plus les jeans, les robes occidentales et les costumes d’entreprise.

Le port du pagne, une tradition profondément enracinée dans la culture africaine, est en danger de disparition, poursuit le confrère. Entre tradition et modernité, regret et nostalgie, identité culturelle, relève Ouragan, avant de rappeler avec regret que «le pagne est conçu en signe des souvenirs des tissus anciens des ethnies traditionnelles confrontées aux influences subies sur les plans technologique, culturel, à travers les routes du commerce et la colonisation belge ».

Le trihebdomadaire Africanews, sur le même sujet, se fait l’écho de la démarche du ministère du Genre, qui a appelé les femmes à célébrer cet évènement différemment des autres années, et en toute responsabilité, car, explique le tabloïd, le pays se trouve dans une situation de deuil, donc une situation qui signifie révolte. « Nous allons avoir une attitude de deuil, en soutien et compassion à nos frères et sœurs de l’est et aux Forces armées de la RDC qui se battent pour ramener la paix dans le pays ». C’est ce qu’ont déclaré notamment les responsables de ce ministère, cités par Africanews.

« Trop de victimes innocentes »

« Guerre de l’Est : La Belgique prête à faire sanctionner les agresseurs de la RDC ». Le bihebdomadaire Le Maximum évoque la déclaration début mars d'Alexander De Croo, Premier ministre du Royaume de Belgique, devant la Chambre des représentants de son pays.

« La situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC est tellement dramatique et fait trop de victimes innocentes », a déclaré le Premier ministre de la Belgique, cité par ce journal. Selon ce bihebdomadaire, le président Félix Antoine Tshisekedi qui s’est entretenu pendant une heure avec Alexander De Croo, a réitéré sa position en répétant : « nous demandons que le Rwanda cesse tout soutien au M23 et retire immédiatement ses troupes du territoire congolais. C’est la seule condition qui pourrait faire reculer le dictateur Kagame ».

Dans le quotidien La Prospéritéenfin : « Gouvernance, diplomatie, lutte contre l’agression : jusqu’où irait Tshisekedi ? » Déjà plus de deux mois après l’élection, tout tourne en dents de scie, s’inquiète le journal. Le président dit pourtant qu’il a hâte de se mettre au travail, relève La Prospérité, pour commencer à répondre aux attentes des Congolais.

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Les réactions aux enquêtes menées par la justice sur la mort à la mi-juillet 2023 à Kinshasa de l’opposant Chérubin Okende Senga, occupent la Une des journaux. Dans le bihebdomadaireOuragan, une photo du cadavre de l’ancien député, dans la cabine de son véhicule, portant une chemise blanche maculée de sang… « Okende, la thèse du suicide rejetée par Ensemble. » Sous ce titre, le confrère rapporte que le porte-parole du parti Ensemble pour la République auquel appartenait cet acteur politique de l’opposition rejette « la conclusion des enquêtes menées par le Parquet depuis la mort de l’opposant. La version du suicide a davantage indigné le président de l’Asadho, Jean-Claude Katende, qui l’a trouvée ridicule », peut-on encore lire dans ce journal. Avant d’ajouter qu’un « autre feuilleton s’ouvre dans le dossier Chérubin Okende ».

Pour sa part, le trihebdomadaire Africanews, se faisant l’écho des réseaux sociaux, met en doute cette thèse de la mort par suicide de Chérubin Okende. Sous le titre « Okende : les photos qui infirment la version de la justice », les confrères de ce journal montrent le corps de Chérubin Okende, sur le siège du conducteur, en position couché avec la ceinture de sécurité et sur une autre photo, un impact de balle sur la boîte à gangs de la cabine.

Médiation

Autre titre : « Les préalables de Tshisekedi pour dialoguer avec Kagame. » C’est dans le quotidienLe Phare qui s’est intéressé au séjour du président Félix Antoine Tshisekedi à Luanda, en Angola, où le chef de l’État congolais a eu des entretiens avec le président angolais, le médiateur principal dans la crise entre la RDC et le Rwanda. « Le principe du dialogue entre les présidents de la RDC et du Rwanda, Paul Kagame, semble acquis, affirme le tabloïd. Mais,relève le journal,il reste que le président Tshisekedi continue de conditionner cette éventuelle rencontre par le retrait des troupes de l’armée rwandaise du territoire congolais et l’arrêt de leur soutien militaire et logistique aux terroristes du M23 ainsi que leur désarmement et leur cantonnement. »

DansLa Prospérité enfin : « Collaboration, échange d’information et lutte contre le chômage, l’ARSP de la RDC et BEE de la RSA signent un protocole d’accord pour la création d’emplois. C’est suite à l’excellence des relations diplomatiques promues par les chefs d’État des deux pays », explique ce quotidien qui souligne que « l’Afrique du Sud a déjà connu le développement de sa classe moyenne, et cette expérience sera partagée avec la RDC. »

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Le JournalLa Manchettecommente la démission du Premier ministre Sama Lukonde et de son gouvernement en attendant la nomination de la nouvelle équipe, celle qui devra accompagner le président Félix Antoine Tshisekedi pour le nouveau quinquennat. Selon ce trihebdomadaire, « le chef de l’État a imposé plusieurs restrictions à l’équipe sortante qui, du reste, a été autorisée à expédier les affaires courantes. Parmi ces restrictions, la suspension des recrutements, nominations, promotions et mouvements du personnel à tous les niveaux. L’équipe démissionnaire ne peut plus engager des liquidations et des paiements de dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel,ajoutent les confrères de La Manchette. Les missions de service à l’extérieur du pays ont également été suspendues pour les membres du gouvernement démissionnaire et le personnel de leurs cabinets ».

Cour des comptes et Inspection générale des Finances en mission conjointe à l’Enseignement primaire, secondaire et technique

Sous ce titre,Africanewsun autre trihebdomadaire-affirmeque « l’étau se resserre davantage autour de la DINACOPE et de l’Inspection générale de l’enseignement ».Selon le journal,« le président de la République durcit le contrôle dans les deux services dudit ministère. La Cour des comptes a été appelée en renfort après la réquisition du parquet pour renforcer le travail des inspecteurs des finances. Il est question, explique le tabloïd, de vérifier l’affectation des frais de participation aux examens d’État éditions 2022 et 2023 payés par les élèves. L’enquête devra durer 180 jours et, en cas d’irrégularités, les inspecteurs devront enquêter et établir les responsabilités, peut-on lire dans le journal».Tony Mwaba, le ministre démissionnaire du secteur élu député national, est dans le collimateur de la présidence pour sa gestion.

Est de la RDC: Le Maximum reprend les accusations du président

Le Maximumrevient sur le dossier de la situation à l’Est du pays et titre: Guerres et pillages en RDC, les parrains se dévoilent.Le confrère fait écho aux accusations du gouvernement congolais concernant notamment la signature d’un protocole d’accord sur les matières premières critiques entre l’Union européenne et le Rwanda… Tantale, étain, tungstène, or, niobium, lithium et autres terres rares qui ne se retrouvent qu’en… RDC.

Autres titres… dansAfricanews: Je ne discute pas avec le M23, Félix Tshisekedi réclame Paul Kagame en personne et en face… De son côté, Ouraganannonce : Tshisekedi crache sur le régime receleur de Kigali.

L’insensibilité de l’Occident mise à nu. C'est dans le journalLe Maximum. « Depuis un quart de siècle,écrit ce bihebdomadaire, l’est et le nord de la RDC sont le théâtre d’atrocités soutenues ou entretenues par les voisins rwandais et ougandais, des atrocités qui affectent dramatiquement les populations civiles pour couvrir les pillages des ressources naturelles (or, coltan, cassitérite, bois d’œuvres) dont la région est nantie. Dix millions de morts congolais ne sont pas de nature à émouvoir outre mesure des capitalistes qui semblent avoir le portefeuille à la place du cœur,estiment les confrères dumaximum… selon qui tout cela vise à banaliser et justifier les atrocités commises par les troupes de Kagame et ses affidés au service d’une des plus grandes entreprises jamais conçues en Afrique depuis la colonisation ».Et de constater« que le silence est littéralement d’or pour ces profiteurs de l’expansionnisme de Kigali ».

Visite du président burundais Évariste Ndayishimiye à Kinshasa

Le bulletin quotidien de l’Agence congolaise de presse revient sur la visite mardi et mercredi du président burundais à Kinshasa. En sa qualité de président en exercice de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération dans la région des Grands Lacs, Évariste Ndayishimiye rappelé « le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays de la région, rapportent les confrères de l’ACP, ajoutant que ce principe a été au centre des entretiens entre le chef de l’État burundais et le professeur Ntumba Luaba Lumu, coordonnateur en RDC du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba ».Ce texte a été signé initialement par 11 pays et le Secrétaire général des Nations unies en février 2013 pour tenter de résoudre le cycle récurrent de conflits et violences, aux conséquences dévastatrices.

Qui à la primature pour ce second mandat de Félix Antoine Tshisekedi ?

Econewss’intéresse au gouvernement en gestation:qui à la primature pour ce second et dernier mandat de Félix Antoine Tshisekedi et pourquoi ?« Dans le contexte national actuel, le chef du gouvernement central doit être une forte personnalité, pétrie d’expérience politique de haut niveau, qui ne va pas apprendre au sommet de l’État, répond le trihebdomadairequi parle d’une personnalité consensuelle, représentative des équilibres géopolitiques nationaux et appartenant à l’Union sacrée. C’est-à-dire, une personnalité qui doit immédiatement se mettre au travail,conclut-il ».

Nos ambassades à l’étranger broient du noir

C’est le titred’Africanewsqui évoque« des salaires impayés depuis bientôt cinq mois et des frais de fonctionnement non versés depuis neuf mois ».Un gros malaise qui secoue nos ambassades a sorti le président du syndicat des fonctionnaires des Affaires étrangères de ses gongs pour se lamenter au sujet du calvaire de l’ambassadrice Isabelle Tshombe, rappelée de France sans frais de rapatriement et privée de quatre mois de salaire. 

« Augustin Kabuya désigné informateur, titre à la Une le quotidien Forum des As.Le secrétaire général de l’UDPS (parti présidentiel) et élu du Mont Amba a 30 jours pour rendre sa copie au chef de l’État,explique ce journal qui ajoute que choisi par le président Félix Antoine Tshisekedi l’informateur devra identifier la majorité au sein de la nouvelle Assemblée nationale, celle issue des élections générales du 20 décembre 2023. La désignation de l’informateur est due au fait qu’aucun des partis ou regroupement politiques n’a atteint la majorité absolue des sièges au regard des résultats des législatives », précise le tabloïd.

Le trihebdomadaireAfricanews, de son côté, désigne Katumbi comme chef de file de l’opposition. Le journal affirme que « Moïse Katumbi Chapwe et sa machine politique ont fait le choix de l’opposition républicaine et refusent la politique de la chaise vide. Selon ce titre, les députés élus sur les listes des formations politiques pro-Katumbi vont siéger à l’Assemblée nationale. Une décision officialisée dans une déclaration rendue publique mardi dernier à Lubumbashi, à l’issue d’un congrès de deux jours organisé sous la houlette de l’opposant Katumbi ».

« Les Katumbistes pour la politique du ventre et non de la chaise vide,réplique pour sa part le quotidienLe Phare dans ses colonnes. Réunis en consultations post-électorales sous la direction de leur Autorité morale Moïse Katumbi, rapporte ce journal, les députés nationaux et provinciaux d’Ensemble pour la République ont pris l'option de siéger à l’Assemblée nationale et dans les assemblées provinciales. Pourtant, peut-on encore lire, dans l’esprit de leur leader, il était question de suspendre toute participation dans lesdites institutions pour causes de fraudes et tripatouillages des résultats lors des dernières élections générales. Les observateurs pensent que les Katumbistes ont choisi la politique du ventre contre celle de la chaise vide qui serait suicidaire pour le vécu quotidien. »

Dans le bihebdomadaireLe Maximum, enfin, « Guerre à l’Est : Goma, hors de portée du RDF-M23. Les affrontements qui opposent depuis plus de deux ans la coalition RDF-M23 aux forces de défense et de sécurité de la RDC ont redoublé d’intensité ces dernières 48 heures, affirme le bihebdomadaire. Comme en 2012, lorsque la même coalition terroriste prenait le contrôle de Goma durant une dizaine de jours, rappelle encore le journal, les dernières confrontations se sont dangereusement rapprochées de cette ville avant de s’en éloigner, l’armée gouvernementale ayant démontré sa puissance. Selon des observateurs, explique encore Le Maximum, l’objectif de la coalition rwandaise était de contraindre de nouveau Kinshasa à des négociations auxquelles le président Félix-Antoine Tshisekedi ne veut pas se livrer jusque-là, malgré des pressions qui se font entendre ci et là ».

«Brouille au sein de l’Union sacrée ». C’est dans le bihebdomadaire Le Maximum, qui analyse la situation créée au sein de l’USN (Union sacrée pour la nation), plateforme politique qui, écrit-il, a soutenu avec succès la candidature du président Félix-Antoine Tshisekedi réélu le 20 décembre 2023… La création des sous-composantes n’est pas du goût de tout le monde.

Plus d’une semaine après la sortie du PCR (Pacte pour un Congo Retrouvé) mis en place par Vital Kamerhe, Julien Paluku, Tony Kanku Shiku et Jean-Lucien Bussa, les débats et commentaires en sens divers vont bon train. D’aucuns dans la famille politique de Félix Tshisekedi, écrit le journal, voient d’un mauvais œil l’arrivée de ce regroupement, sa création étant perçue à tort ou à raison comme l’amorce d’un tsunami susceptible d’ébranler le socle sur lequel repose le second mandat et la survie politique du chef de l’État. Plusieurs critiques fusent ici et là, contraignant les initiateurs du PCR à se répandre en justifications. Ce qui semble loin d’avoir apaisé les esprits, observe Le Maximum.

L'opposition en délicatesse 

Ouragan, un autre bihebdomadaire, s’interroge : « Matata briguera-t-il le poste de porte-parole de l’opposition ? » Il est le seul élu de son parti LGD (Leadership et gouvernance pour le développement), mais Augustin Matata Ponyo, qu’on l’apprécie ou non, pèse à lui seul tout un groupe parlementaire, rapporte le journal qui cite les partisans de cet ancien Premier ministre et ex-sénateur. Il n’a pas boycotté la première plénière de l’Assemblée nationale de la nouvelle législature… Et de rappeler que lors de son investiture, le président Tshisekedi s’est engagé à faire participer l’opposition au jeu politique. Les résultats de la récente législature donnent à penser que l’opposition n’a pas assez de députés pour constituer un groupe parlementaire, relèvent les confrères d'Ouragan qui affirment, sur la base de certaines analyses, que Matata doit composer avec le pouvoir pour la mise en place d’un cabinet pour le porte-parole de l’opposition.

Contrat chinois mirobolant 

Le Phare, de son côté, titre : « Contrat chinois : la RDC encaisse 7 milliards de dollars extra budgétaires pour financer le programme de développement des 145 territoires ». Les routes nationales seront privilégiées dans l’affectation de cette enveloppe, précise le quotidien, qui met en exergue la renégociation de la convention signée en avril 2008 entre la RDC et la Chine. Un contrat basé sur les infrastructures contre les mines… La Sicomines (Sino-congolaise des mines) est appelée à verser à la RDC chaque année 624 millions de dollars, révèle Le Phare. Le contrat chinois est enfin bon, inimaginable et extraordinaire, constate le numéro un de l’Inspection générale des finances, Jules Alingeti, cité par le journal.

Enfin dans Africanews, « La famille de Chérubin Okende est fatiguée d’attendre les résultats de l’autopsie et décide d’enterrer le député national, ancien ministre des Transports et voies de communication, porte-parole du parti d’opposition Ensemble pour la République ». Selon le trihebdomadaire, qui cite Maître Laurent Oniemba, la famille va désormais s’adresser aux institutions internationales.

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Le périodique Soft Internationalaffiche en page de couverture une photo de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en train de prêter serment pour le renouvellement de son mandat après son élection le 20 décembre 2023. Précision du journal : cette cérémonie organisée samedi 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs restera marquée dans l’Histoire, Histoire avec grand H. « Validé, reconnu », titre le journal qui relève que « La nouvelle Assemblée nationale est parée aux couleurs du président de la République ». Et de commenter : « Jamais le Congo n’avait reçu autant de délégations étrangères ces vingt dernières années ».

« Tshisekedi jure de corriger les erreurs du passé », titre pour sa part Africanews qui commente le discours d’investiture du président de la République reconduit pour un second mandat. À en croire le président, explique le tri-hebdomadaire, ce nouveau quinquennat aura six objectifs… « Créer des emplois, protéger le pouvoir d’achat des ménages, assurer avec la plus grande efficacité la sécurité des populations et du territoire, poursuivre la diversification de l’économie congolaise, garantir plus d’accès aux services de base de la santé et de l’enseignement, renforcer l’efficacité des services publics… ».

Dans Le Maximum, « Polémiques post-électorales pour les législatives 2023 ». Selon ce bihebdomadaire, le 4ᵉ cycle électoral de la RDC organisé pour une fois à date n’a pas échappé à la pratique qui veut que chaque scrutin soit plus ou moins bruyamment chahuté dans une certaine opinion… L’opposition politique a aussitôt embouché les trompettes d’une contestation devenue rituelle de la victoire du gagnant porté par l’Union sacrée de la nation et ses nombreux alliés. Seul changement au tableau, souligne le tabloïde, le silence inhabituel de l’Église catholique qui avait réparti sur le terrain quelque 25.000 observateurs dont les rapports avaient constaté l’avance remarquable d’un candidat sur les autres plusieurs jours avant la proclamation des résultats par la CENI. Autant d’ailleurs par la quasi-totalité des missions électorales. Restent cependant, les résultats des législatives qui demeurent très contestés en raison, notamment, affirme Le Maximum, de soupçons de bourrages des urnes suggérés par le nombre des machines qui se sont retrouvées entre les mains d'individus non officiels.

Enfin, «La bataille de la Primature»

C’est dans le journalOuragan qui constate qu’« À l’Union sacrée, le combat pour le contrôle de la Primature est âpre». Pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, on peut en effet lire, il est plutôt question de trouver un acteur qui ne manifeste pas des ambitions démesurées… même à long terme, au crépuscule de 2028 quand la CENI convoquera les électeurs pour la présidentielle.

DansForum des AS : «Investiture du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ce samedi 20 janvier 2024, plus de 20 chefs d’État attendus à Kinshasa». À cette occasion, affirme le quotidien, il y aura dans la capitale congolaise plus d’une quarantaine de délégations avec au moins une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement. Parmi eux, explique le journal, les chefs d’État des pays membres de la SADC, ceux de la Communauté de l’Afrique de l’Est et bien évidemment de l’Afrique centrale. En toute logique, souligne le confrère, le Rwanda ne peut pas recevoir un carton d’invitation.

La Prospérité, un autre quotidien, titre : « La Chine déterminée à épauler Félix Tshisekedi ! » C’est la déclaration de Zhao Bin, l’ambassadeur chinois en poste à Kinshasa qui a accordé une interview à la presse congolaise. Selon ce journal, le diplomate chinois estime que la réélection du président Tshisekedi est l’expression parfaite de la volonté du peuple congolais. Pour ce nouveau quinquennat, peut-on encore lire dans ce tabloïd, la Chine se tient prête à accompagner la RDC à atteindre une nouvelle dimension dans sa marche vers l’émergence… Et ce, conformément au partenariat stratégique mis en place depuis mai 2023 par les chefs d’État des deux pays.

Pour sa part, Africanews s’intéresse aux résultats provisoires des législatives nationales. Le tri-hebdomadaire fait le compte des membres du gouvernement candidats à ce scrutin et qui figurent sur la liste de la CENI : «15 ministres défaits, 32 autres élus dont le Premier ministre Sama Lukonde. Et seuls 14 anciens députés conservent leurs sièges,selon la CENI ».

À propos de ces résultats provisoires des législatives, le bulletin quotidien de l’APA (Agence Presse Associée) révèle que 44 partis et regroupements politiques ont atteint le seuil de un pour cent de représentativité et d’attribution des sièges. Quatre candidats députés qui s’étaient présentés à l’élection présidentielle raflent des sièges à l’Assemblée nationale : Matata Ponyo à Kindu, Constant Mutamba à Lubao, Jean-Claude Baende à Mbandaka et Adolphe Muzito à Kikwit… L’APA relève aussi que Justin Kalumba, proclamé élu de la circonscription électorale de Kasongo, au Maniema, était parmi les 82 candidats aux législatives dont les suffrages étaient annulés par la CENI pour notamment fraude électorale.

Enfin, dans La République : «17 janvier, les Congolais se remémorent Patrice Emery Lumumba. L’un des pères de l’indépendance du Congo, écrit le journal,Lumumba est aussi une figure emblématique des indépendances africaines. » 

Le quotidien La prospérité titre : « La Cour constitutionnelle confirme définitivement la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle. » Ce journal écrit : « C’en est complètement fini, les rideaux sont tombés, la Cour constitutionnelle a tranché, et désormais les carottes sont cuites, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo succède à lui-même à la tête de la RDC. » Proclamé provisoirement vainqueur par la Commission nationale indépendante, explique le confrère, « il a été confirmé comme tel de façon définitive le mardi 9 janvier 2024 par la Haute Cour avec une côte revue à la hausse, soit 73, 41 pourcents au terme d’une audience publique et solennelle consacrée aux contentieux des résultats publiés par la centrale électorale ».

Africanews, de son côté, annonce : « Peter Kazadi, le ministre de l’Intérieur, limoge trois gouverneurs. Ce sont les suites fâcheuses de la délinquance électorale, selon le trihebdomadaire qui affirme que « à la suite du spectacle des invalidations des candidats aux législatives livré par la Céni, le ministre a décidé de limoger les gouverneurs de Kinshasa, de l’Équateur et de la Mongala. Gentiny Ngobila, le numéro un de la capitale, explique le journal,a été livré mardi à la justice en toute célérité dès lors que le procureur de la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a sollicité de l’Assemblée provinciale de Kinshasa l’autorisation de le poursuivre sur base des accusations de fraude électorale formulées par la Céni. Gentinyi Ngobila, comme de nombreux autres candidats invalidés, conclut Africanews, a désormais les yeux rivés vers le Conseil d’État saisi en contestation de la décision de la Céni qui met hors de course 82 candidats aux législatives ».

La cité du fleuve dans l'eau

Ils sont les premières victimes d’une guerre de palais qui ne dit pas son nom, commente pour sa part La république. Sous le titre : « Union sacrée, ils se mangent... » Ngobila révoqué, ce journal proche de l’opposition pro Katumbi précise que « ces gouverneurs accusés d’avoir trempé dans des irrégularités, sont suspendus provisoirement. Et la mesure, selon le ministre de l’Intérieur, cité par La république, vise à permettre à la justice de travailler avec sérénité dans le traitement de ce dossier articulé autour des griefs de détention illégale de machines à voter, de la fraude électorale, des violences, de la corruption ».

Dans le bihebdomadaire Ouragan : « Cité du fleuve, l’évacuation exigée. En l’espace de cinq ans, la Cité de fleuve s’est retrouvée pour la troisième fois, aux avant-veilles de la Noël, les pieds dans l’eau,rapporte le confrère, par endroits, là où, curieusement les appartements coûtent plus cher, les eaux et la furie du majestueux fleuve Congo dépassent les rotules des habitants de la cité. C’est l’inondation de trop, il faut partir avant Titanic », confie un businessman cité par Ouragan.

Cette victoire est incontestable, affirme dans le quotidien Forum des As, Adolphe Muzito, l’un des challengers. Une déclaration qui est contraire à la position de ses amis de l’opposition qui, eux, la contestent. « Pour Adolphe Muzito (ancien premier ministre et initiateur du parti Nouvel Elan), leur démarche n’a comme seul objectif que celui de créer des conditions de négociation avec le président réélu. »

« Comment a-t-il triomphé ? », titre de son côté le périodique Le soft international qui affiche une photo du vainqueur, les bras levés en signe de victoire, entouré de son épouse Denise Nyakeru et sa mère Marthe Kasalu, la veuve d’Etienne Tshisekedi. Le journal tente d'expliquer pourquoi et comment Félix-Antoine Tshisekedi a gagné : il avait un discours qu’aucun autre concurrent n’avait. « Dans les médias, il a eu le verbe requis, appelant un chat un chat… Et a triomphé !, explique le périodique qui précise : trois verbatims porteurs qui ont fait mouche ces dernières semaines au pays et à l’étranger. Le conflit avec le Rwanda, la réponse à la création de l’Alliance Fleuve Congo et les candidats de l’étranger, peut-on encore lire dans Le soft international. »

Exiger la vérité

Pour sa part, le bihebdomadaire Ouragan insiste sur la « position des catholiques et des protestants qui exigent la vérité des urnes. Les deux confessions religieuses exigent l’application de l’article 71 de la loi électorale qui oblige la Céni à publier les résultats des scrutins Bureau de vote par bureau de vote ». Le tabloïd cite un communiqué des responsables de ces confessions religieuses qui demandent aussi aux parties prenantes « de recourir à des voies pacifiques pour toutes sortes de revendications. Utembi (de la CENCO) et Bakondoa (de l’ECC) ont fermement condamné la violence aussi bien verbale que physique observée tout long du processus électoral », ajoutent les confrères du bihebdomadaire Ouragan.

Pour sa part, La république, quotidien proche de l’opposition, titre : « Rien n’est fini…Moïse : Ne jamais trahir le peuple souverain ! » Contrairement à l’impression répandue, soutient le journal, « le verdict des urnes n’est pas encore définitivement acté. Non seulement la Cour constitutionnelle devra entreprendre de se rapprocher des attentes de la vérité exprimées par maints acteurs politiques et de la société civile, des consciences sont loin d’ingurgiter la gageure servie par la centrale électorale, poursuit le journal qui écrit que Moïse Katumbi a rejeté les résultats et promet que le temps de l’action est venu ».

À la Une du journal Le Phare : Fatshi a déjà « tué le match », autrement dit Félix Antoine Tshisekedi l’a déjà emporté… Il faut être aveugle ou borgne pour ne pas constater, à la lecture des tableaux qu’affiche la CENI, que Félix Tshisekedi, chef de l’État sortant et candidat à sa propre succession, ne saurait être rattrapé, affirme ce quotidien proche du pouvoir en place. Quel que soit le cas de figure, peut-on encore lire, il ne peut plus être rattrapé par aucun prétendant à la magistrature suprême. Il n’y a donc plus de suspens en ce qui concerne le vainqueur de la présidentielle de 2023, dont la proclamation des résultats provisoires est attendue pour dimanche 31 décembre 2023, concluent les confrères du Phare.

Réclamation d'annulation 

Pour sa part, La République, proche de l’opposant Moïse Katumbi, annonce : « On tend vers l’annulation des élections après des pressions tous azimuts ». « La fraude corrompt tout », écrivent les confrères de ce quotidien qui soutient que cette citation sert de socle à la réclamation de l’annulation des dernières élections organisées par la Céni. Et d’ajouter qu’en effet, les verdicts des différentes missions d’observation nationales et internationales, ainsi que la population congolaise convergent quant aux importantes entorses qui ont subordonné le processus du vote… Aussi, poursuit La République, le parti Ensemble pour la République et son président national rejettent-ils les voix attribuées à Moïse Katumbi dans le Grand Katanga.

Félix Tshisekedi ou Katumbi ? « Des appels à la paix se multiplient», titre de son côté La Prospérité. Plus d’une dizaine de pays occidentaux, auxquels il faudrait ajouter naturellement la classe politique, la société civile et le peuple congolais lui-même, sont pour le maintien de l’ordre et de la stabilité institutionnelle en RDC.

Enfin, dans le bulletin quotidien de l’Agence Presse Associée, l’organisateur de la marche de l’opposition à Kinshasa sera interpellé pour justifier la présence des mineurs parmi les manifestants, a déclaré le chef de la police de la capitale.

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« Ce sera soit Félix Tshisekedi, soit Moïse Katumbi !». C’est le titre de La Prospérité. Le quotidien kinois publie une analyse du directeur général de l’IRDH (Institut de recherche en droits humains), Hubert Tshiswaka Masoka qui prévient sur : «  La tentative de l’auto-proclamation des candidats, l’entretien de la méfiance contre la Céni et la promesse de la proclamation des résultats par des églises ».

« L’acte final du processus électoral, écrit-il encore, ne peut être posé par un acteur non habilité en dehors des institutions organisatrices auxquelles les parties prenantes se sont confiées.Et d’ajouter qu’il exposera le pays au risque d’atteinte à la paix post-électorale. Se fondant sur l’observation de l’engouement de la population et le déroulement du vote, toute oreille tendue, écrit encore Hubert Tshiswaka dans La Prospérité, il y a lieu de croire que l’heureux élu sera soit le président sortant, Félix Tshisekedi, soit son principal challenger, Moïse Katumbi ».

« Kadima signe un chaos électoral »

Titre de son côté le trihebdomadaire Africanews. Le tabloïd décrit des élections parmi les moins organisées au monde, tout en illustrant ce désordre par le report, par exemple, dans le territoire de Bongandanga, dans le Grand Équateur, au vendredi, donc troisième jour d’un scrutin exceptionnel. Avec des bureaux de vote ouverts après 15 heures dans certains endroits de la ville de Kinshasa et dans le pays profond, on peut encore lire, Denis Kadima, président de la Céni, a décidé dans un premier temps de prolonger le vote jusqu’au jeudi 21 décembre. Insuffisant toujours pour réussir le pari de faire voter toute la République avec ses 44 millions d’électeurs, relève Africanews.

Et dans le quotidien Le Journal, ces assurances du président de la Cour constitutionnelle : « La Céni a fait son travail, et il reste maintenant à la Cour constitutionnelle de faire le sien », déclare Dieudonné Kamuleta. Le pays est entré dans une nouvelle phase, rapportent les confrères du journal qui citent le magistrat Kamuleta. « La conviction que nous avons,poursuit-il, est que tout se fera très bien dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays. En dépit de toutes les rumeurs entendues, tout se fait tellement facilement, les choses sont fluides », insiste Dieudonné Kamuleta cité toujours par le quotidien Le Journal.

« Tenue des élections le 20 décembre : Denis Kadima (le président de la Commission nationale électorale indépendante) rassure le Conseil d’État. » C’est à la Une du trihebdomadaire Africanews. Selon ce journal, « le président de la centrale électorale a annoncé que l’institution qu’il anime ne ménage aucun effort pour l’organisation des scrutins combinés directs dans le délai constitutionnel à la date prévue du 20 décembre 2023. Cette annonce a été faite jeudi 14 décembre au cours du cadre de concertation entre la Céni et le Conseil d’État en vue d’harmoniser les vues et perspectives pour la gestion future des contentieux de résultat ».

Le Phare de son côté titre : « Report des élections : la Céni dit non à l’intoxication ! Les rumeurs relatives à un report des élections ont pris davantage de consistance le mardi 12 décembre à la suite de la demande d’un appui logistique de la Monusco en faveur de la Céni », explique ce quotidien qui fait référence au journal belge Le Soir qui avait même soutenu que la Cour constitutionnelle allait siéger vendredi pour se prononcer sur le report ou non des élections. Pour Le Phare, « on peut donc noter que jusqu’à preuve du contraire, la Céni attend les candidats et leurs bases à la date du 20 décembre ».

Pas de report

Dans le quotidien La Prospérité : « Ni report des élections, ni glissement… Pour la Cour constitutionnelle, la requête de quelques candidats à la présidentielle 2023 jugée recevable et non fondée ! Cet arrêt est tombé jeudi et il met fin de manière définitive aux hyperboles politiques ainsi qu’à toutes sortes de conjectures spécieuses autour d’un processus électoral dont,poursuit La Prospérité, la dernière échéance a pourtant été confirmée à maintes reprises par le président de la Céni pour le mercredi 20 décembre. »

Enfin, dans le bihebdomadaireLe Maximum, « tentative de détournement dans deux entreprises publiques… L’IGF empêche le vol de 5 millions de dollars américains à l’ONATRA et à la Société nationale des chemins de fer du Congo. Un groupe de responsables a voulu s’octroyer des avantages indus,écrit Le Maximum. Jules Alingeti Key demande à la patrouille financière de rester vigilante pendant cette période où l’attention est focalisée sur la campagne électorale. »

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Le journal La République annonce à la Une : « La Céni sollicite urgemment 4 Antonov 26 et 10 hélicoptères pour le déploiement du matériel électoral». À pratiquement moins de deux semaines de la tenue des élections en RDC, la commission électorale nationale indépendante est encore à la recherche des moyens logistiques pour déployer des kits électoraux, explique ce quotidien proche du candidat Moïse Katumbi. C’est un appel urgent lancé par la centrale électorale à l’endroit du chef de l’État, ajoute La République qui révèle qu' « en plus de déficit logistique, la Céni attend du gouvernement 170 millions de dollars américains pour parachever le financement des opérations ».

Marché de dupes

Désistement à la présidentielle : entre trahison et perte de l’estime de soi. C’est dans le quotidien proche du pouvoir Le Phare, une analyse du confrère Nicaise Kibel’Bel Oka, illustrée par des portraits de trois candidats à la présidentielle dont deux - Delly Sesanga et Matata Ponyo - se sont désistés en faveur du troisième, Moïse Katumbi. Officiellement, c'est pour battre Félix-Antoine Tshisekedi, commente Nicaise Kibel. Le journaliste ajoute que le désistement est un marché de dupes qui ne profite qu’à ceux qui se désistent. Surtout, explique le confrère, si ce désistement est monnayé par le remboursement de la caution payée, les frais de campagne et la prise en charge totale du candidat au basculement, au désistement. Somme toute, peut-on encore lire dans Le Phare, le désistement ne profite même pas à l’acheteur des consciences. S’il est battu, il ne saura même pas se faire rembourser, conclut Nicaise Kibel’Bel Oka.

Bataille d'influence sur les réseaux 

« Kulunas, violences verbales, ces menaces à la sécurité électorale », titre de son côté un autre quotidien, le journal Forum. La tension s’intensifie dans les camps des principaux candidats à la présidentielle, observent les confrères qui évoquent une campagne électorale de plus en plus émaillée de scènes de violences physiques, amplifiées par des propos frisant l’incitation à la haine et qui menacent de nuire à l’harmonie entre communautés. Depuis le début de la campagne électorale, peut-on en effet lire dans Forum des As, les internautes agrippés aux réseaux sociaux à Kinshasa, dans les provinces ou à l’étranger, sont régulièrement gavés de vidéos, audios et textes distillant des propos qui tiennent à éclabousser des adversaires politiques, cherchant à leur rappeler leurs passés obscurs.

Dans La Prospérité enfin, Le forum des Congolais de l’Étranger est contre les viols et massacres des Kasaïens à Malemba-Nkulu. Un mémorandum a été adressé à Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame, pour dénoncer ces actes et demander des enquêtes en vue de sanctionner leurs auteurs.

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